No 10 28e année 52 pages
Fr. 2.40 ILLUSTRE
REFLETS FRIBOURGEOIS
IßÄ
La jeunesse n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, un effet de la volonté, une qualité de l'imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
ETKE JEUNE
V-
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années, on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau, renoncer à son idéal ride l'âme.
Vous êtes aussi jeune que votre foi, aussi vieux que votre doute, aussi jeune que votre confiance en vous-même, aussi jeune que votre espoir, aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune, tant que vous resterez réceptif, réceptif à ce qui est beau, bon et grand, réceptif au message de la nature, de l'homme et de l'infini.
Si un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard.
Général Mac Arthur, 1945 Les préoccupations,
les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.
SOMMAIRE Consortium pour
l'alimentation en eau 3
Gastronomie 10
Artisanat 12
FI découvre Dompierre 13 Ombre de la cathédrale 17
Poèmes 19
Comptoir de Fribourg 20
Mea culpa... 35
En avion au Liban et au Sénégal 36 Bénichon de Châtel-Saint-Denis et de la Gruyère 42 Fête cantonale de lutte 46
Les défunts 49
L'eau de la Sarine pour onze communes fribourgeoises
Un fleuron économique de notre canton:
le Comptoir de Fribourg
Bénichon de la Gruyère et de Châtel-Saint-Denis
r
REFLETS FRIBOURGEOIS 28e année Octobre 1973 No 307 Edition, impression, administration:
Imprimerie Fragnière S. A.
Route de la Glâne 35
1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75 Rédaction:
Rédacteur responsable:
Gérard Bourquenoud Régie des annonces:
Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 23 24 24 Abonnements:
Annuel: Fr. 22.90
De octobre jusqu'au 31.12.73: Fr. 4.—
Etranger: Fr. 25.60
Compte de chèques postaux 17-2851
Etre jeune
«Jeunesse et Sport» est une institution et une réalité qui permet à tous les garçons et filles de notre canton, âgés de quatorze à vingt ans de pratiquer les exercices cor¬
porels dans les meilleures conditions. Pour en savoir plus sur cette institution qui orga¬
nise des manifestations sportives durant toute la durée du Comptoir de Fribourg, FI est allé interviewer M. Monney, prési¬
dent de «Jeunesse et Sport».
Photo G. Bd v
Dans les 7 fribourgeois
DISTRICT DE LA SARINE Chef-lieu: Fribourg (037) Feu: abonnés de Fribourg: 18 Autres réseaux: 22 30 18 Police: appels urgents: 17 Brigade de circulation: 21 11 11 Ambulance: 24 75 00
Administration communale: 22 13 74 Préfecture de la Sarine: 21 11 11
Union fribourgeoise du tourisme: 23 33 62
DISTRICT DE LA GRUYERE Chef-lieu: Bulle (029)
Feu: 18 — Police: 2 56 66 Ambulance: 2 75 21
Administration communale: 2 78 91 Préfecture de la Gruyère: 2 88 88 Office du tourisme: 2 80 22
DISTRICT DE LA BROYE Chef-lieu: Estavayer-le-Lac (037) Feu: 18 — Police: 63 13 93 Ambulance: 63 21 21
Administration communale: 56 70 52 Préfecture de la Broyé: 63 10 05 Office du tourisme: 63 12 17 Aide familiale: 63 16 95
DISTRICT DE LA VEVEYSE Chef-lieu: Châtel-St-Denis (021) Feu: 56 75 18 — Police: 56 72 35 Ambulance: 56 71 78
Administration communale: 56 70 52 Préfecture de la Veveyse: 56 70 14 Société de développement: 56 71 51 DISTRICT DE LA GLANE
Chef-lieu: Romont (037) Feu: 18 — Police: 52 23 59 Ambulance: 52 27 71
Administration communale: 52 21 74 Préfecture de la Glâne: 52 23 08 DISTRICT DU LAC
Chef-lieu: Morat (037)
Feu: 18 — Autres réseaux: 71 20 10 Police: 71 20 31
Ambulance: 71 28 52
Administration communale: 71 33 33 Préfecture du Lac: 71 22 57
DISTRICT DE LA SINGINE Chef-lieu: Tavel (037) Feu: 18 — Police: 44 11 95 Ambulance: 44 14 12
Administration communale: 44 11 56 Préfecture de la Singine: 44 11 20
TOUTE L'ANNEE:
FRIBOURG
BULLE ESTAVAYER PRINGY- GRUYERES
Musée d'art et d'histoire
Galerie de la Cathédrale Dancings
Cinémas Musée gruérien Musée historique et folklorique
J
Fromagerie Château
19 octobre - 5 novembre: ANDRÉ MASSON (œuvre gravée) et les éditions d'art de l'Office
du Livre de Fribourg ouvert tous les jours
FOUJI-YAMA, Pérolles 1.
PLAZA, place Georges-Python.
CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX, STUDIO EDEN.
Fermé le lundi et le dimanche matin.
Ouvert tous les jours de 9 à 12 h. et de 14 à 18 h.
Démonstration de la fabrication du fromage de 7 à 10 h. chaque jour. Visite et projection et films chaque jour de 11 à 18 h.
Ouvert toute l'année
Toute personne qui souscrira un abonnement à «Fribourg-lllustré»
pour 1974, recevra gratuitement cette revue jusqu'à la fin de l'année.
Bulletin
d'abonnement
Veuillez me considérer comme nouvel abonné à FRIBOURG-ILLUSTRÉ dès le 1er janvier 1974 Fr. 22,90
Nom Prénom Domicile Numéro postal et localité Signature Paiement de l'abonnement à réception du bulletin de versement.
Compte de chèques postaux 17-2851
* Biffer ce qui ne convient pas.
A retourner à «Fribourg-lllustré», 35, route de la Glâne 1700 Fribourg.
L'alimentation en eau est assurée pour la ville de
Fribourg et les communes voisines
(Bd) Par une belle journée ensoleillée, les autorités de Fribourg, accompagnées des délégués des onze communes faisant partie du Consor¬
tium, des ingénieurs, des maîtres d'état, des repré¬
sentants d'industries privées et de la presse, ont inauguré les installations d'Hauterive et Port-Marly. Parmi les personnalités présentes, nous avons remarqué MM.
Messikommer, directeur de Ciba-Geigy, et André Cur- rat, préfet de la Veveyse, président du Consortium Glâne - Gruyère - Veveyse.
Le rendez-vous des parti¬
cipants avait lieu sur le parc à véhicules de Ciba-Geigy à Marly. Ils furent conduits en car jusqu'à Hauterive où se trouve la station de pom¬
page de l'eau brute dans la Sarine. MM. Jean Bruderer et Pierre Brasey, présentè¬
rent les installations et leur fonctionnement. Une heure plus tard, tout le monde était ramené à Port-Marly pour la visite de la station de filtration et de pompage.
La cérémonie d'inaugura¬
tion débuta par un exposé de M. Lucien Nussbaumer, syn¬
dic de Fribourg, qui remer¬
cia tous ceux qui ont contri¬
bué à cette réalisation. Puis, ce fut le tour de M. Laurent Butty, président de l'assem¬
blée des délégués du Consor¬
tium, d'en rappeler la fonda¬
tion et de faire le point sur le travail administratif d'un tel projet. M. Pierre Dreyer, président du gouvernement, déclara que la collaboration qui existe entre la ville de Fribourg et les communes voisines est un exemple.
Après ces trois discours qui avaient retenu l'attention des participants, l'abbé Jo¬
seph Böschung, curé de Mar¬
ly, bénit le bâtiment en de¬
mandant au Très-Haut d'équilibrer la pluie et le soleil, afin que soit évitées aussi bien les inondations que la sécheresse.
Cette partie officielle fut suivie d'une collation offerte en plein air et servie sur des tables fort bien fleuries. Le service était assuré par le distingué personnel de M. et Mme Michel Niedegger, te¬
nanciers du restaurant de la Gérine à Marly. Le corps de musique de cette localité, dont les membres avaient revêtu le bredzon, joua quel ques belles partitions de son répertoire. Son concert fut très apprécié dans ce paysage tranquille du Port-Marly.
Historique d'une grande réalisation intercommunale
A l'heure où s'achève la pre¬
mière étape du Consortium des Eaux du Grand Fribourg et où commence l'exploitation de notre station de filtrage, rap- pelons-nous!
C'est le 4 avril 1961 que se réunirent, pour la première fois, à la Préfecture de la Sarine, les six syndics des communes de Fribourg, Givisiez, Granges- Paccot, Marly-le-Petit, Marly-le- -Grand et Villars-sur-Glâne, pour discuter, dans une vue pros¬
pective, les problèmes d'intérêts communs et urgents de la région.
Cette prise de conscience fit ressortir la nécessité de trouver au plus tôt une solution à deux problèmes: le ravitaillement en eau et l'aménagement du terri¬
toire, en particulier routier.
D'autres questions telles que l'épuration des eaux, les écoles, les zones industrielles, les trans¬
ports, etc., furent aussi abor¬
dées.
Des études comparatives, im¬
médiatement entreprises, de¬
vaient déterminer quelle solu¬
tion était la plus favorable pour le ravitaillement en eau de notre région. Ces travaux prélimi¬
naires coïncidèrent avec l'arri¬
vée dans le canton de Fribourg de deux importantes firmes:
Ciba, à Marly, et Micarna à Courtepin. Des plans furent établis et confrontés avec ceux de ces deux sociétés privées.
Après des discussions âpres
— il faut bien le dire—, et avec la collaboration de ces deux entreprises, on décida d'utiliser l'eau du lac de la Gruyère à la sortie de l'usine d'Hauterive, et de la filtrer au Port, à Marly.
Les propositions de capter les eaux de Grandviliard ou de filtrer les eaux du lac de Schif- fenen ne furent pas retenues.
Parallèlement aux études techniques, l'organisation admi¬
nistrative et financière du Con¬
sortium fut mise au point sur la base d'un statut juridique adapté aux nécessités d'une gestion commerciale efficace et au res¬
pect d'un juste équilibre inter¬
communal.
Là aussi les discussions furent animées. Ce Consortium inter¬
communal était le premier d'une telle envergure. Il devait servir de modèle pour d'autres réali¬
sations régionales. Un com¬
promis fut trouvé. Il a donné satisfaction.
C'est dès lors le 11 décembre 1963 que le Consortium des Eaux de la ville de Fribourg et des communes voisines fut fondé et les statuts approuvés par toutes les communes. Le 1er juillet 1964, les six com¬
munes fondatrices auxquelles s'étaient jointes Courtepin et Corminbœuf, réunies sous la présidence du préfet de la Sarine, nommèrent les premiers organes statutaires. Le Comité de direction fut présidé par Me Louis Dupraz, conseiller communal, à Fribourg, assisté de MM. Fernand Aebischer et Jean- François Bourgknecht, conseil¬
lers communaux, à Fribourg, de M. François Macheret, syndic à Villars-sur-Glâne, et de M. Al¬
bert Rentsch, syndic, à Granges- Paccot. M. Fernand Bardy, chef de Service des Finances de la ville de Fribourg, fut nommé secrétaire-caissier, à la suite de M. Bernard Plancherel, secré- tsire de Préfecture.
Le Consortium put dès lors se mettre résolument à l'ouvra¬
ge. Les bureaux d'ingénieurs Bruderer et Brasey furent char¬
gés de l'étude du projet d'ad¬
duction d'eau à Hauterive. Le plan financier fut établi sur la base d'un emprunt fait par le Consortium. La concession de prise d'eau, obtenue du Conseil d'Etat quant au principe le 10 juillet 1962, fut approuvée définitivement le 17 mars 1967.
Par la suite, les communes de Barberêche, Cormagens, Bel- faux et Matran se joignirent aux communes fondatrices, ce qui porte à onze le nombre actuel des communes-membres.
De 1965 à 1968, le Consortium a réalisé la conduite maîtresse d'amenée d'eau depuis le Port à Hauterive jusqu'au réservoir intercommunal de Belle-Croix à Villars-sur-Glâne et de là jusqu'à Courtepin avec des em¬
branchements vers Belfaux et Matran. Il a décidé ensuite, la construction de sa propre sta¬
tion de filtrage. C'est l'entre¬
prise Ciba-Geigy Photochimie qui assura avec compréhension l'approvisionnement en eau jus¬
qu'au fonctionnement de notre station.
Sur le plan administratif, il y a lieu de noter la nomination, le 24 juin 1970, de M. Lucien Nussbaumer, syndic de Fri¬
bourg, comme nouveau prési¬
dent du Comité de direction.
M. Henri Bouquet, conseiller communal, à Courtepin, fut éga¬
lement nommémembre du Co¬
mité de direction.
Les structures du Consortium purent être adaptées définitive¬
ment aux nécessités d'un fonc¬
tionnement rationnel et le fi¬
nancement des travaux et de l'exploitation assuré, après des expériences vécues durant plu¬
sieurs années et des études approfondies. L'assemblée des délégués du 24 juin 1972 ap¬
prouva ces nouvelles structures et ratifia le plan financier à long terme.
Ainsi, pour la première fois, un Consortium intercommunal fonctionna dès 1963 en prenant ses décisions à la majorité de ses membres et non plus à l'unanimité. Cela démontre que la collaboration au niveau de la région est possible en vue d'édifier une œuvre commune, d'intérêt général. C'était là un grand pas en avant.
Si,aujourd'hui, plusde Vh mil¬
lions de m3 sont distribués par an aux familles et aux usines du Grand Fribourg, c'est grâce à l'esprit d'initiative et de com¬
préhension de ceux qui entre¬
prirent cette oeuvre de pionnier.
Qu'ils soient ici remerciés!
L'approvisionnement en eau de la région est assurée pour les cinquante prochaines années.
Ce fut le seul but de notre action.
LAURENT BUTTY, préfet conseiller national président de l'Assemblée des délégués
ENTREPRISES ELECTRIQUES FRI BOURGEOISES
25, bd de Pérolles Fribourg
Carrelages et Revêtements S.A.
Route des Daillettes 19 1700 Fribourg
Tél. 037 24 33 04
Mandat
Le Consortium pour l'Alimen¬
tation en eau de la ville de Fri¬
bourg et des communes voisi¬
nes a confié le mandat d'études pour la production et le ravi¬
taillement de l'eau potable dans les communes affiliées à ce Groupement aux bureaux d'in¬
génieurs Jean Bruderer, ing.
dipl. EPF/SIA et Pierre Brasey, ing. dipl. EPF/SIA, à Fribourg.
Oeuvres aménagées et leur dimensionnement
Un cahier des charges établi en 1964 fixait le dimensionne¬
ment des œuvres:
débit/quantité
— Prise d'eau à Hauterive
— Station de pompage d'eau brute à Hauterive
Constructions et bâtiment 30 000 l/min.
Equipement mécanique 15 000 l/min.
— Conduite d'amenée de l'eau brute 30 000 l/min.
— Station de filtrage et de pompage au Port
Bâtiment 15 000 l/min.
Equipement mécanique 15 000 l/min.
Station de pompage pour la ville de Fribourg
5 000 l/min.
Station de pompage pour le
Corsortium 10 000 l/min.
— Conduite de refoulement au réservoir de Belle-Croix
25 000 l/min.
— Conduite de raccordement à la conduite
Arconciel - Fribourg 5 000 l/min.
— Conduite principale Belle- Croix - réservoir Guintzet
5 000 l/min.
— Conduite du réservoir de Belle-Croix - Givisiez
8 000 l/min.
Givisiez - Granges-Paccot 6 500 l/min.
Granges-Paccot - Courtepin 6 000 l/min.
— Réservoir de Belle-Croix 6 000 m3
— Conduite de liaison entre le réseau de la Ciba-Geigy Photochimie SA et le Port capacité max. env.
3 000 l/min.
Description
La prise d'eau fut exécutée par la Ciba-Geigy SA en 1963.
De même une station de pom¬
page auxiliaire qui permet de prendre l'eau dans l'ancien canal de fuite de l'Usine d'Hauterive.
La station de pompage d'eau brute est placée à côté de celle de la Ciba-Geigy Photochimie SA.
La conduite de transport d'eau brute Hauterive - Port, franchissant les deux canaux de fuite par des ponts métalliques, est en tuyaux 700 mm d'acier ROMAG avec revêtement en plastique.
L'emplacement de la station de filtrage et de pompage fut choisi en fonction de la meil¬
leure situation topographique.
L'endroit déterminé permettait un raccord facile à la conduite existante de la ville de Fribourg amenant l'eau du réservoir d'Ar- conciel à travers le réseau de Fribourg au Guintzet.
Pour le départ de la conduite de transport vers le réservoir de Belle-Croix, l'emplacement de la station de filtrage était également le mieux indiqué pour une traversée avantageuse de la Sarine. Cette conduite a une longueur de 2030 m et un diamètre de 500 mm et la Sarine est traversée au départ par un pont métallique.
Le réservoir de Belle-Croix est situé sur le point culminant de toute la région à la cote 721.60 m s.m. Il est divisé en deux cuves et une chambre des vannes. La chambre est munie de toutes les installations né¬
cessaires pour le départ en différentes directions, actuel¬
lement Villars-sur-Glâne, Cour¬
tepin et le réservoir du Guin¬
tzet. Le raccordement en direc¬
tion de Matran, ou éventuelle¬
ment de la zone industrielle, est déjà prévu.
La conduite de transport en direction de Courtepin, d'une longueur de 8920 m, a des diamètres dégressifs de 400 Station de pompage d'eau potable.
TM La fanfare «La Gérinia» pen¬
dant son concert.
L'ensemble de l'œuvre à 300 mm. Sur son parcours sont raccordées les communes de Corminbœuf, Givisiez, Gran¬
ges-Paccot et Pensier de la commune de Barberêche.
La conduite de transport au réservoir du Guintzet, d'une longueur de 2000 m et d'un diamètre de 400 mm, alimente également l'Hôpital cantonal.
La conduite de liaison entre la Ciba-Geigy Photochimie SA et le Port permettait dans une étape intermédiaire d'alimenter le réseau du Consortium avec l'eau de ce complexe industriel.
Cette conduite avait momenta¬
nément dû être doublée afin de ravitailler d'une manière satis¬
faisante les communes inté¬
ressées. L'eau, arrivant par gravité, était refoulée par une station de pompage provisoire au réservoir de Belle-Croix. La conduite peut maintenant servir comme apport supplémentaire d'eau de la Ciba-Geigy Photo¬
chimie SA ou inversement aussi approvisionner ce complexe in¬
dustriel par le Consortium.
Une commande automatique permet une exploitation ra¬
tionnelle de toutes les œuvres aménagées. Toutes les installa¬
tions sont reliées par câble, et le poste de commande se trouve actuellement à la station de filtrage. Une étude est en cours pour transmettre cer¬
taines indications principales au bureau des Services Industriels de la ville de Fribourg assu¬
mant l'exploitation de toutes ces installations.
Au premier plan, l'endroit où l'eau brute est pompée dans la Sarine. Au fond, la passerelle supportant la con¬
duite amenant l'eau de la station de pompage à la station de filtration.
Robert Mauron & fils Ferblantiers Appareilleurs Rue du Progrès 9
1700 Fribourg Tél. 037 24 28 54
hariEgger
Pérolles 93 1700 Fribourg
Service de nettoyage Exécution de tous travaux de nettoyage Téléphone 2216 05
La filtration principale
Organisation et fonctionnement du consortium
, ■
Le Consortium pour l'alimen¬
tation en eau de la ville de Fri- bourg et des communes voisi¬
nes, créé en 1963, comprend onze communes soit Fribourg, Givisiez, Granges-Paccot, Marly, Villars-sur-Glâne, Corminbœuf, Courtepin, Barberêche, Cor- magens, Matran et Belfaux.
Son but est d'assurer à ses membres le ravitaillement en eau. Sa base juridique se trouve dans la loi du 7 mai 1963 sur les associations de communes à but déterminé.
L'Assemblée des délégués est son organe suprême. Elle com¬
prend actuellement dix-sept dé¬
légués, soit sept pour Fribourg et un pour chacune des autres communes.
Le Comité de direction, qui gère le Consortium, est com¬
posé de sept membres, dont quatre représentant Fribourg et trois les autres communes.
Le Consortium dispose d'un capital de dotation de 1,5 mil¬
lion, réparti entre ses membres, la participation allant de 0,13 % pour Cormagens à 40 % pour Fribourg. Chaque commune paie en outre une contribution annuelle de Fr. 500.— par délégué et de Fr. 1.— par habitant.
Le Consortium prend son eau dans la Sarine, à la sortie de l'usine électrique d'Hauterive, en vertu d'une concession de 60 000 l/min. dont 30 000 l/min.
sont à rétrocéder à Ciba-Geigy Photochimie S.A., à Fribourg.
En cas de besoin, la concession peut être augmentée de 30 000 l/min.
Le réseau du Consortium part de Hauterive où se trouve la station de pompage, pour passer au Port, où fonctionne la station de filtration, puis par Belle-Croix, à Cormanon, où se situe un réservoir de 6000 m3, pour aboutir à Courtepin. Fri¬
bourg bénéficie d'une double liaison directe. Matran est ali¬
mentée par le réseau de Villars Poste de commande et de contrôle.
— L'Aqueduc sur la Sarine
— Les 2 ponts-roulants de la station de pompage et de filtration ont été réalisés par
Pl STEPHAN SA FRIBOURG
et Belfaux par celui de Cormin¬
bœuf.
Le Consortium a livré les quantités d'eau que voici:
1966 18 330 m3
1967 544 190 m3
1968 807 291 m3
1969 966 623 m3
1970 1 296 844 m3
1971 1 889197 m3
1972 2 719 484 m3
La consommation a varié, en 1972, par commune, de 0 m3
à 1 033 757 m3 pour Courtepin.
Le prix de l'eau facturée aux communes est actuellement de Fr. 0,40/m3.
L'investissement total pour le réseau complet avec con¬
duites, réservoir, stations de pompage et de filtration, ins¬
tallations, intérêts intercalaires, dépassera 17 millions.
La gestion des services du Consortium est confiée statu¬
tairement à la ville de Fribourg par ses Services industriels sur le plan technique et son Service des Finances sur le plan admi¬
nistratif.
Voilà brièvement présentés le Consortium et ses éléments essentiels. Une expérience de
dix ans permet de tirer des conclusions positives. Après les difficultés inévitables du début et de mise en route, le Consor¬
tium est devenu une association solide et bien charpentée qui, grâce à sa structure, grâce à ses installations modernes, grâce aussi à ses membres qui ac¬
ceptent de sacrifier une minime partie de leur souveraineté sur l'autel de la collaboration inter¬
communale, est en mesure de remplir pleinement et durable¬
ment son but, l'alimentation en eau de la région. Le Consortium est un instrument de premier ordre dans l'équipement et le développement de la ville de Fribourg et des communes voisines.
LUCIEN NUSSBAUMER Syndic de Fribourg
Président du Comité de direc¬
tion du Consortium
Photos Bd-FI Y M. et Mme Niedegger
leur personnel. et
Paul Civelli Entreprise diplômée Fribourg
— Terrassement
— Béton armé
— Maçonnerie
BAI S.A.
Entreprise diplômée Fribourg
L'entreprise
RENÉ MfaN et fils Diplômé fédéral
a exécuté le revêtement
plastique des murs ainsi que la peinture
Peinture Papiers peints Gypserie
1700 Fribourg
Chemin des Platanes 4 Téléphone (037) 22 42 74
JOSEPH SPICHER S.A.
Remparts 20 17q0 FRIBOURG Tél. 225048
ligdÉÉI
• Serrurerie
• Construction métallique
• Ferronnerie d'art
tft
ü»
Station de pompage d'eau brute. — Salle des moteurs avec tableau de commande
Consortium pour l'alimentation en eau de la ville de Fribourg et des communes voisines
Station de pompage d'eau brute à Hauterive
Le bâtiment qui abrite quatre pompes d'eau brute, dont une de réserve, les armoires de couplage et de mesure du débit est directement accolé à la station de pompage de la Ciba-Geigy.
L'installation des pompes est télécommandée à partir de la sta¬
tion de traitement.
Une conduite de refoulement longue de 1100 m et de 700 mm de diamètre, relie les deux ouvrages.
MS & FILS S. Â.
Ingénieur / Entrepreneur Diplômé Avenue du Midi 23 1700 FRIBOURG Tél. 037/2461 61
NOS
TRAVAUX DANS
CE
COMPLEXE
Station de pompage
• Maçonnerie
• Béton armé
Conduite d'eau brute
C'est l'amélioration que les ralentisseurs MARTI & MARELont apportée au plus grand problème des propriétaires de camions:
La sécurité et la rentabilité
Les avantages 0 Bobines mieux protégées, risques de casse nuls de cette amélioration :
0 Eventuelle réparation, facilitée:
2 bobines au lieu de 16
# 8 CONNEXIONS AU LIEU DE 32, DE CE FAIT L'OXYDATION DE LA PARTIE ÉLECTRIQUE EST QUASIMENT ÉLIMINÉE
§ Plus efficace
0 Service après-vente
§ Le plus important: LE PRIX
En effet, dès Fr. 6200.-, montage et modifications courantes compris, vous serez celui qui mise sur la sécurité et la rentabilité
Garage JO BORCARD - Matran Télex 36143 gjb CH - Téléphone (037) 24 27 71
Nous vous renseignerons volontiers sur n'importe quelles mar¬
ques de ralentisseurs que nous possédons en stock, pour n'importe quel véhicule
^cï,i&aï/see ac - Noir
Route
C hem m pédestre.
Tourisme pédestre dans le massif de la Berra
'ßroe Echelle . A '.AcqOOO
La Berra (1719 m.) jouit d'un prestige certain au sein des Alpes fribourgeoises.
Cette sommité est l'une des plus populaire dans le canton et même à l'extérieur. Sa situation géographique, comme poste avancé des Alpes, favorise son ascension. La crête principale du massif se parcourt facilement dans les pâturages et les forêts de résineux.
Le promeneur qui la longe jouit d'un panorama extraordinairement étendu du côté N - NW, sur le Jura, les lacs de Morat, Neuchâtel, Bienne, et à ses pieds, sur le lac de la Gruyère. A l'ouest, sa vue s'étend sur la basse Gruyère, le Mont Gibloux, le Moléson, les Alpes vaudoises, valaisannes et françaises, alors qu'au S - SE, les Alpes bernoises cernent l'horizon.
A ses pieds, la plus grande partie de son périmètre est marquée par la route cantonale desservie par une ligne régulière des auto¬
bus GFM. Par conséquent, le massif de la Berra est accessible autant par les promeneurs démunis de moyen de transport privé que par les automobilistes.
Les huit itinéraires que nous proposons sont balisés et empruntent des chemins forestiers, des sentiers qui traversent de grandes étendues boisées ou de verts pâturages. Tous se rejoignent au pied même de la Berra, à la Gîte d'Allières exactement.
Là, comme aussi au chalet du Grand Cou- simbert, le piéton trouvera à se restaurer, ainsi que le gîte pour la nuit en dortoir.
Union Fribourgeoise du tourisme ITINERAIRES
DU MASSIF DE LA BERRA
1. Le Mouret - La Berra - Gîte d'Allières (env. 4 heures 3/4)
Suivre la route cantonale de Bulle sur environ 500 m. puis prendre la route de Zénauva et continuer vers la forêt du Burgerwald. Ensuite, suivre la crête entre les pâturages et les bosquets.
2. La Roche - La Berra (env. 2 heures 3/4)
Du village de La Roche, près de la sta¬
tion d'autobus, monter vers Montsoflo et les pâturages.
3. Hauteville - La Berra (env. 3 heures)
Près de la station d'autobus, prendre un chemin à gauche. Le chemin serpente
tantôt dans les
l'orée de forêts. paturages, tantôt à 4. Villarvolard - La Berra
(env. 3 heure 1 /2)
Le départ se trouve près de l'église.
Montée entre pâturages et forêts. At¬
teindre le chalet La Payenne.
5. Cerniat - La Berra (env. 2 heures 3/4)
Depuis Cerniat, suivre la route de la Valsainte que l'on quitte après un quart d'heure. Monter vers les crêtes, en forêt et rejoindre le chalet de la Payenne. 8.
Les itinéraires No 4 et No 5 se rejoignent à cet endroit.
6. La Valsainte - La Berra (env. 2 heures 1 /2)
Départ devant le monastère, traverser
une grande forêt et poursuivre le chemin à travers les pâturages, en direction de la cabane d'Allières.
7. Tour circulaire de Bonnefontaine (env. 3 heures)
Départ selon itinéraire No 1. A mi- hauteur de la forêt de Burgerwald, prendre à gauche et, après environ 10 minutes, quitter la route et suivre un petit sentier qui descend vers Bonne- fontaine, Montécu et le Mouret.
Lac Noir - La Berra (env. 4 heures)
Départ peu avant l'hôtel des Bains.
Suivre le sentier qui monte régulière¬
ment vers la Spielmannda, la Patta (1616 m.), l'Auta-Chia, puis la Berra.
Il n'existe pas de mauvais mois pour faire de la publicité
dans «Fribourg-lllustré»
SUPER - DISCOUNT LUSTRERIE DE STYLE
Une collection éblouissante des plus beaux LUSTRES EN BRONZE Quel que soit votre style, nous répondons à vos désirs
Pour villas, restaurants, hôtels, etc.
nous vous conseillerons et effec¬
tuerons la pose gratuitement Tous nos prix sont très très bas
NOS NOUVEAUX DÉPARTEMENTS Les plus beaux meubles anglais en acajou et yf Meubles de style Louis XV - Louis XVI - chinois Porcelaines et ivoires de^Chine
Magnifiques tapis, dessins orient et modernes Superbes grands buffets de cuisine, buffets cou¬
rants, tables, meubles chambres de bain, etc.
knopFp
MARLY-CENTRE Plusieurs parkings
Rendez-vous mensuel de la
gastronomie
Texte et photos G. Bourquenoud
l'art de
bien
manger
où?
L'Auberge- restaurant d'Ecoteaux En passant de la plaine à la montagne, chaque paysage se modifie. La vie qui devient plus dure est obligée de se crampon¬
ner davantage au sol nourricier, elle change d'aspect et d'allure.
Comme l'homme lui-même, elle se fait plus résistante. Dans ce beau pays de Vaud, il est un coin pittoresque où les fermes et maisons fleuries sont alignées de chaque côté de la route can¬
tonale Oron-Palézieux-Maracon- Semsales-Bulle. Situé à 770 mè¬
tres d'altitude et bâti à la fron¬
tière entre Vaud et Fribourg, Ecoteaux n'est qu'à cinq minutes en automobile d'Oron, à 35 km de Lausanne, 40 de Fribourg et 15 de Vevey. Dans ce village où l'herbe pousse odorante, nous avons découvert une auberge qui fut construite en 1965 par la Société de développement d'Eco¬
teaux.
Cet établissement abrite une salle à boire très spacieuse, une salle à manger de cinquante cou¬
verts qui accumule tout ce qu'on est en droit d'attendre d'une
«atmosphère hautement rusti¬
que», un carnotzet non moins sympathique de trente places et une terrasse de cinquante chaises dominant la campagne verdoyante.
Philippe Michel, le tenancier, fit un apprentissage de fromager, puis travailla six ans dans la Police cantonale neuchâteloise, avant de se lancer dans l'hôtelle¬
rie. Il prêta sa collaboration à son frère Jean-Marc qui exploite
l'hôtel du Cerf, à Estavayer-le- Lac, puis tint trois ans avec son jeune frère, le café-restanrant de La Poularde, à Romont.
Au mois de novembre 1969, il reprit l'exploitation de l'Auber¬
ge d'Ecoteaux à laquelle il a donné un nom sur le plan de la restauration. On y vient de loin pour déguster les meilleurs crus d'une cave exceptionnellement bien garnie ainsi que toutes les spécialités dont José, le cuisinier de l'établissement, a le secret.
Celui-ci est aidé devant le four¬
neau par le patron. Ce qui nous a également conquis, c'est la propreté dans laquelle est tenu ce restaurant. Le tenancier doit cette qualité à sa chère maman qui, en plus de la réception des clients, collabore activement au bon renom de l'Auberge.
Etant lui-même chasseur, Phi¬
lippe Michel a le don de préparer d'excellents menus de chasse.
Cette spécialité gastronomique est servie dans son restaurant chaque automne, de la fin sep¬
tembre à celle de novembre.
Il dispose toujours de gibier frais du pays. Quant au menu du jour, il est servi sur plat pour neuf francs et sur assiette pour six francs. La restauration est assurée à toute heure, toute l'année. L'atmosphère de cette auberge est étonnante, l'accueil spontané, le service soigné et ag réable.
Ecoteaux est vraiment un en¬
droit choisi pour repas de noces et banquets de sociétés. Le trait d'union exquis de la nature qui, tout autour de l'établissement, ou dans la beauté de la campa¬
gne qui l'entoure, fait jaillir son feuillage bruissant de chants d'oiseaux.
C'est une ravissante auberge de chez nous, qu'un souvenir extrêmement mitigé ne nous empêche pas de vous recomman¬
der.
A Une bien jolie auberge de chez nous
La terrasse entourée de ver¬
dure ▼
Auberge- restaurant
1699 Ecoteaux A 5 minutes d'Oron
Tenancier: Philippe Michel Tél. (021) 93 80 75 Salle pour banquets Terrasse - Parc
■4 La salle à manger au décor rustique
Spécialités:
Toute l'année:
Truites du vivier Filet de bœuf flambé à la
«Voronof»
Coquelets du pays à la crème En saison:
Cuisses de grenouilles fraîches Fin septembre à fin novembre:
Gibier frais du pays
Hôtel de la Grappe Cheyres
Fam.
H. Monney-Rapo Tél. 037/63 11 66
Spécialités:
Filets de perches Jambon à l'os et chaque jour la CHARBONNADE Salle pour sociétés et banquets
Hôtel- Restaurant
Restauration soignée, locaux agréables et idéals pour banquets, sociétés et fêtes de familles
Salles de 20 à 500 pers.
Chambres confortables A. FASEL
Tél. 037/43 11 05 de la Gare Guin 0
MB HOTEL RESTAURANT
Salles pour banquets et sociétés
Spécialités maison LA FONDUE CHINOISE Fam. R. Dévaud Tél. 22 3219
Rue de Lausanne 25 1700 Fribourg
CAFE-RESTAURANT AUX 4»
jWTROIS TREFLES*
P. Vallelian - Stucki
Rue de Vevey BULLE Tél. 029/2 7278
RESTAURANT RENOMMÉ POUR SON SERVICE SUR ASSIETTE ET SES SPÉCIALITÉS A LA CARTE (accessible à toutes les bourses)
4 Y EFtffr
M. Mme R. Skoric-Rothenbühler Tél. 037 61 26 79
H ôtel - Restau ra nt Scotch-Bar - Dancing Restaurant français
Cuisine soignée A la carte et sur assiette Spécialités de la chasse Salles pour noces et réceptions de 10 à 250 personnes Chambres avec confort
Le guide gastronomique de Fribourg-lllustré vous recommande
Restaurant GRUYERIEN Bulle Fam. A. Santarossa-Vallélian
Tél. 029 2 75 75
Menu du jour et assiettes Spécialités:
Jambon et saucissons de la borne et toute une gamme de mets à la carte
Toute l'année:
Filets de perches En saison:
Cuisses de grenouilles fraîches
Spécialités de flambés
0
Restaurant Hôtel de Ville Fam. G. Perroud Attalens 021/56 41 07 Spécialité de jambon à l'os, charcuterie de campagne
Fondues renommées Chambres avec eau courante Salles pour sociétés
Restaurant-Rôtisserie-Hôtel 1661 Le Pâquier (Gruyères)
F. Freiburghaus, chef de cuisine
Cuisine française Spécialités à la carte et de saison
Au Café service sur assiette Chambres confortables Site idéal
pour vos vacances Tranquillité A 3 min. de Bulle Tél. 029 2 72 31
Dancing:
Tous les soirs,
orcnestre-attractions-danse Restaurant:
Spécialités à la carte Tournedos aux morilles fr. 10.50
service compris Entrecôtes
aux champignons fr. 9.—
service compris et toute une gamme d'autres mets.
gjôtel«gtstourant bu ®trf
1470 Estavayer-le-Lac
Tél. 037 6310 07 Fondée en 1562 Nombreuses SPECIALITES à la broche et au gril
Poissons du Lac Chambres confortables Famille Michel
Si «c'est dans les vieilles marmites que l'on fait la meilleure soupe...
C'est dans le cadre ancien et romantique de ce vieux moulin devenu
Hôtel-Rôtisserie
que vous trouverez l'atmosphère chaude et tranquille, complément agréable pour savourer l'excellence de notre cuisine.
HOTEL rustique, 20 lits, eau courante, douche, bain ROTISSERIE, avec ses spécialités au feu de bois
SALLE DE BANQUET, dans un cadre unique, 120-130 places BAR-CARNOTZET, avec sa cave voûtée, et son service sur assiettes
RELAIS DU VIEUX MOULIN 1751 Corserey-près-Fribourg Tél. 301444
0
Connu pour sa
BONNE CUISINE
Restaurant de la Bekannt für
GUTE KÜCHE 0
Grandes salles pour banquets (20-500 personnes)
Fribourg, place de la Cathédrale Tél. 037 22 65 21
Grosse Banketträume (20-500 Personen)
ces restaurants où vous trouverez bonne table et bons vins
Auberge-Bad Garmiswil Tél. 037 43 11 23
Menu-carte, spécialités Terasse couverte Jeux de quilles
Fermé le lundi Fam. Jungo-Mulhauser
Ce restaurateur broyard vous propose d'exiger un vin qui ne soit pas chambré. Les vins doivent être servis frais (presque frappé) pour les vins blancs et un tout petit peu moins pour les rouges.
Photos Bd-FI
Hôtel Restaurant Par ©anting
JRtcfjemont
Bien et bon on mange au Richemont
AU DANCING: Ambiance tous les soirs dès 22 h.
au matin
La bonne adresse pour vos vacances été comme hiver CHATEAU-D'ŒX J. Schiner Tél. 029/46488
Famille M. Offner Rue Sciobéret 23 Bulle
téléphone 029/2 74 50
fa ptissrric
$it |ieitï Paulin
«
Ses spécialités flambées:
Entrecôte «Café de Paris»
Entrecôte «Voronoff»
Tournedos «Rossini»
Tournedos «Maison»
Charbonade (2 pers.)
Médaillon de bœuf «Vieux Moulin»
Chateaubriand (2 pers.)
Fondue «Bourguignone» (2 pers.) Filets mignons aux morilles Escalopes de veau à la Viennoise Médaillon de veau «Maître d'Hôtel»
Côte de porc à la Française
»
Hôtel de la Belle-Croix
1680 Romont Tél. 037/52 23 41 Famille Dorthe-Ecoffey Restauration soignée Truites de rivière Cave réputée Jardin ombragé Chambres tout confort Et chaque jour, le jambon de campa¬
gne à l'os fermé le mercredi
L'artisanat Territet
Photos G.Bd
Un chalet qu'il a confec¬
tionné pour une jeune fille de Territet.
d'un fribourgeois du dehors
(Bd) Grand, les cheveux noirs, une belle moustache, portant le bredzon, voici Gilbert Grangier.
Cet homme au sourire facile est originaire de Montbovon.
Il habite la rue de Collonges à Territet depuis des dizaines d'années. Agé de 66 ans, il est un fervent mainteneur des tra¬
ditions de la Gruyère. Ce n'est pas pour rien qu'il est aussi le banneret de la Société des Amis fribourgeois de Montreux.
Je l'ai rencontré un jour, à l'improviste, dans son apparte¬
ment, occupé à confectionner des cannes dont chacune a un caractère original. Le voyant si bien travailler de ses mains sur la table de la salle à manger, je me suis attardé quelques instants dans l'espoir de pouvoir admirer l'objet fini.
Une heure a passé et je me suis rendu compte que Gilbert Grangier ne correspondait pas à l'image conventionnelle du sculpteur sur bois. Ni maillet, ni ciseau, ni gouge, ni compas.
Pas de nobles copeaux s'en- roulant dans sa chevelure. Il n'a qu'une petite hache, un couteau,un fer électrique et du papier de verre.
Quand il regarde un sapin de Noël qui a séjourné une quin¬
zaine de jours dans un apparte¬
ment chauffé, il le devine, au-delà de ses feuilles, de ses branches, de ses racines. Quelle a été sa vie, sa naissance? Voilà comment ce compatriote du dehors exprime du sapin qui deviendra une canne folklori¬
que. Son grand-père confec¬
tionnait déjà des joncs pour les gens qui ont de la peine à mar¬
cher sans appui. Mettre autant d'amour sur une canne que dans une sculpture n'est pas à la portée de tous. Cela est vrai.
N'importe qui ne peut réussir le coup de maître de Gilbert Grangier.
Quel bois choisir?
Chaque année, au mois de janvier, Gilbert récupère les sapins de Noël qui ont séché dans un appartement. Pourquoi?
Simplement parce que leur tige est rectiligne, ce qui permet d'avoir une canne bien droite.
Le tronc du sapin devient la partie supérieure. Une seule branche est conservée à cet endroit. Pour pouvoir l'en¬
rouler au tour de la canne, l'artisan est obligé de la cuire dans de l'eau un certain temps, sinon elle se casserait net. Il utilise aussi le pruneau sauvage ou le houx que l'on découvre dans les haies en bordure des routes.
I
Une image folklorique Après avoir dessiné un paysa¬
ge quelconque, un personnage, un armailli, une vache ou que sais-je encore, Gilbert Gran¬
gier fait ressortir ces images folkloriques du pays en brûlant le bois au moyen d'un fer électrique. Lorsque la canne est terminée et la pointe posée à l'extrémité inférieure, elle est laquée avec de l'émail de résine synthétique. Par ce travail, notre compatriote veut — c'est son désir le plus cher — main¬
tenir la culture populaire de sa terre d'origine. Il désire donner une image vivante et colorée, naturelle, de la vie journalière, de l'artisanat, de la paysannerie, de la beauté campagnarde, com¬
me par le passé. Les chalets en miniature qu'il confectionne prouvent aussi son attachement à un patrimoine qui mérite une attention particulière.
Il ne lui a pas été possible de me dire combien de cannes ont déjà été confectionnées par ses propres mains, car Gilbert ne les a jamais comptées. Une cinquantaine, peut-être moins, probablement plus. Il occupe ses loisirs en fabriquant ces objets en bois, fort utiles sur¬
tout aux personnes qui portent un costume folklorique. Cette activité n'est pas un gagne- pain. Et il ne se considère pas comme un artisan. Pour Gilbert Grangier, faire une canne, est une distraction qui apporte une satisfaction.
± A sa table de travail
De fort jolies cannes pour..
31, route du Jura 1700 Fribourg Tél. (037) 2219 55
GEORGES
Chauffage - Tous systèmes Chauffage MONOTUBE (WEGA) Ventilation - Climatisation
Installations sanitaires
Exclusivité FI
Bonjour,
Monsieur le syndic
de Dompierre
COMPOSITION DU CONSEIL COMMUNAL Jean-Bernard Monney, syndic,
Finances et Administration générale
Simon Mottaz, vice-syndic, Routes et Domaines
A L'église paroissiale
La notice historique de Dompierre
En 966 il est fait mention de ce village dans le testament de la reine Berthe, et en 1775, il est question de l'hôpital de Dom¬
pierre. De Domnus Petrus son appelation de jadis, ce village campagnard se nommait Don- pero en 1180 et Dunperro en 1228. Vers la fin du Vie siècle, saint Maire, évêque de Lausanne, donna les terres de Dompierre au couvent de Payerne. Dès le Xlle siècle apparaît unefamillede Dompierre qui joua plus tard un certain rôle dans l'histoire du Pays de Vaud. En 1525, on cons¬
truisit une nouvelle église qui fut transformée et agrandie en 1867 par le curé-architecte A.
H enri Waeber, Police et Eaux
Paul Ducry, Affaires sociales
Charles Pochon, Ecoles et Affaires militaires
▼ Le village de Dompierre
Menoud, de La Magne. Cette localité était autrefois le chef- lieu de préfecture. Actuellement c'est le siège du premier cercle de Justice de paix. Le village de Dompierre est situé à 4-75 mè¬
tres d'altitude entre l'Arbogne et la route de Morat à Payerne.
SOCIÉTÉS LOCALES Fanfare «Sainte-Cécile»
Choeur mixte
Fottball-Club Dompierre Société de tir
Groupement de dames Société de Jeunesse Société de Laiterie Société du battoir
ADMINISTRATION COMMUNALE
Jules Pochon, secrétaire Georges Thévoz, boursier
Photos G. Bourquenoud
Jean-Bernard Monney, 35 ans père de quatre enfants, re¬
présentant, syndic de Dom¬
pierre, a accordé une inter¬
view à Fribourg-lllustré sur l'avenir de sa commune et les principaux problèmes qui préoccupent actuellement les autorités de ce village broyard.
FI — Quand avez-vous été élu syndic de Dompierre?
J.-B. Monney — Je suis entré au Conseil communal en 1962. Elu syndic en 1970, je suis responsa¬
ble du dicastère des finances et de l'administration générale.
Comment se présente la situation économique de vo¬
tre commune?
Elle permet de survivre, tout en souhaitant pouvoir aller de l'avant. Son endettement qui dépasse un million de francs est une lourde charge pour les fi¬
nances communales. Les prin¬
cipaux revenus sont les impôts, les terres agricoles (110 poses) et la vente de l'eau. Bien que sa situation financière ne soit pas brillante, l'autorité communale n'envisage pas, du moins pour le moment, une augmentation du taux fiscal.
La population de votre villa¬
ge est-elle satisfaite de ce qui a été réalisé jusqu'à ce jour, et que reste-t-il à faire?
La commune a réalisé l'endi- guement du ruisseau «L'Arbo¬
gne» qui traverse toute la plaine nord du village, l'aménagement des routes communales, un nou¬
veau captage d'eau potable et
Alimentation Générale Mme P. Pochon-Monney 1563 Dompierre
VIANDE
PRODUITS LAITIERS FRUITS ET LÉGUMES VINS
Tél. 037 751316 Dans un cadre complètement rénové Venez nous dire bonjour
Connaissez-vous DOMPIERRE?
une amélioration esthétique des bâtiments communaux. Elle a, d'autre part, introduit il y a quelques années, l'assurance ma¬
ladie obligatoire pour tous les habitants de Dompierre. Le grand problème qui reste à ré¬
soudre dans un très proche ave¬
nir, est celui de la route canto¬
nale qui, avec l'important trafic d'aujourd'hui, est un véritable danger pour la population de notre village. La construction de trottoirs serait sans doute une heureuse solution. De plus, l'aménagement d'un passage souterrain s'avère nécessaire. A ce sujet, les finances communa¬
les ne permettent pas de parti¬
ciper à cette réalisation qui est du ressort de l'Etat de Fribourg.
Les problèmes de l'heure, tels que l'aménagement du territoire, le traitement des ordures, l'épuration des eaux le réseau routier, l'alimen¬
tation en eau potable, le Pro¬
tection civile, etc., sont-ils déjà résolus?
Aménagement du territoire:
Le plan d'aménagement est à l'étude dans le bureau d'un urba¬
niste. La commune a prévu une zone agricole, une zone indus- rtielle, une zone pour la cons¬
tructions de villas et une autre pour les habitations à loyer modéré.
Le traitement des ordures:
Pour le moment, nous avons une décharge publique autori¬
sée. Une nouvelle solution con¬
cernant le ramassage et le trai¬
tement des ordures est étudiée par les autorités.
L'épuration des eaux:
Le plan directeur des égoûts est en voie de réalisation. Un spécialiste en la matière s'en occupe depuis quelques mois.
Quant à la construction d'une station d'épuration, le problème est à l'étude pour réunir les communes de Domdidier, Russy et Dompierre.
Le réseau routier:
Nous pouvons affirmer que les routes communales sont actuel¬
lement en bon état. Un grand pas a été fait dans ce sens depuis 1962. Une dernière étape sera réalisée cet automne par la pose de bitume sur plusieurs tron¬
çons.
L'alimentation en eau potable:
La commune est propriétaire de deux réservoirs d"eau potable d'une capacité totale de 350 000 litres. Ils sont alimentés par des sources se trouvant sur la com-
Une route où le danger s'ac¬
croît de jour en jour... A Un artisan à son travail Le château de Dompierre Y
Café-Restaurant du lion d'Or 1563 Dompierre Tél. 037 7512 85 Famille Torrent
Ses spécialités valaisannes:
Raclettes - Fondues Assiettes Lion d'Or Restauration soignée
m Garage Kessler
Cjf Dompierre
Tél. 037 75 2212
AGENCE RENAULT TRACTEURS DEUTZ
VENTE RÉPARATIONS MACHINES AGRICOLES SERVICE APRÈS VENTE ATELIER MÉCANIQUE STATION AVI A
CAFÉ DU RAISIN DOMPIERRE
Vins 1er choix Restauration soignée Salle pour sociétés Yves Pochon-Kessler Tél. 037 7512 84 Une plantation de tabac qui
promet une belle récolte.
Sur la rive sud de la capricieuse Arbogne
Le gracieux sourire de Jacqueline et Marie-Thérèse mune de Russy. En cas de be¬
soin, nous pouvons obtenir de l'eau au Consortium de la Basse- Broye, à St-Aubin, ou encore pomper dans la nappe souter¬
raine de notre village.
La Protection civile:
La commune de Dompierre a un corps constitué, mais ne possède qu'un matériel très restreint.
Comment voyez-vous l'ave¬
nir de Dompierre? Est-il voué à un développement industriel ou touristique?
Comme le tourisme n'a aucun avenir dans notre village, celui- ci est destiné à un développe¬
ment de caractère résidentiel, voire industriel. La commune, qui possède des terrains bien situés, est disposée à faire le pre¬
mier pas dans l'implantation d'industries sur son territoire.
Celles-ci permettraient une amé¬
lioration de la situation écono¬
mique de la commune et occupe¬
raient bon nombre d'habitants qui s'en vont chaque jour tra¬
vailler dans les localités environ¬
nantes. Les voies de communica¬
tions sont excellentes. Nous pouvons atteindre Dompierre par la route cantonale Lausanne- Berne et la future autoroute qui passera à deux kilomètres de la localité. Celle-ci est également desservie par la voie de chemin de fer Lausanne-Payerne-Lyss.
D'autre part, nous aimerions développer la construction de villas Une deuxième HLM sera construite au printemps pro¬
chain par une socitété immobi¬
lière.
La population de votre villa¬
ge bénéficie-t-elle d'un ter¬
rain de sports?
La commune a mis à disposi¬
tion des sociétés sportives de Dompierre un terrain destiné à la pratique du football. De nou¬
veaux aménagements sont pré¬
vus pour l'athlétisme et la gymnastique. D'autre part, la commune participera financière¬
ment à la construction de vestiai¬
res avec douches qui seront à la disposition des groupements sportifs et des écoles.
Votre village abrite-t-il des institutions?
Pour l'instant, aucune. L'abbé Marius Rey est le chef spirituel de la paroisse catholique-romai¬
ne de Dompierre.
Comment est organisée l'ins¬
truction de la jeunesse?
La création d'une classe enfan¬
tine est à l'étude. Le regroupe¬
ment scolaire existe déjà entre Russy et Dompierre. Les élèves des degrés 1 à i sont conduits en bus à Dompierre et deux des degrés 5 et 6 à Russy. Il en est de même pour les enfants qui fréquentent l'école secondaire de Domdidier.
Dompierre n'est-il pas un village essentiellement agri¬
cole?
A une certaine époque, oui.
Aujourd'hui, il ne compte plus que vingt-huit exploitations.
Malgré cette régression d'agri¬
culteurs, toutes les terres sont cultivées. Les domaines sont repris de père en fils. L'élevage du bétail, la production du lait, la culture du blé, du tabac, et des betteraves sucrières sont les principaux revenus des paysans.
Quels sont les soucis actuels du Conseil communal?
Le premier problème à résou¬
dre par l'exécutif est l'aménage¬
ment du territoire. Il y a aussi celui de la route cantonale, où la situation devient intenable par le danger qu'elle représente pour la population de Dompier¬
re. Nous souhaitons que les autorités cantonales prennent conscience de ce problème ur¬
gent et qu'une solution soit trouvée dans un proche avenir pour assurer une meilleure sécu¬
rité des usagers de cette route à grand trafic.
Existe-t-il un secrétariat per¬
manent dans votre commu¬
ne?
Pas encore. Il serait souhaita¬
ble de créer un secrétariat semi-
permanent ou même par la suite permanent, dans le cas d'une fusion éventuelle avec la com¬
mune de Russy. Une telle déci¬
sion rendrait de grands services non seulement aux conseillers communaux, mais également à la population tout entière.
Quelle est l'activité des so¬
ciétés locales?
Elles sont actives. Elles orga¬
nisent des manifestations et des soirées qui sont appréciées de tous les habitants.
Que représente pour vous la fonction de syndic?
Pour la bonne marche des affaires communales, le syndic est contraint de consacrer un grand nombre d'heures aux séances de l'exécutif, des com-
ALFRED THEVOZ ET FILS Dompierre Tél. 037 75 1473
MENUISERIE-EBÉNISTERIE SPÉCIALITÉ: PORTES RUSTIQUES TOUTES RÉALISATIONS
SELON DÉSIR DU CLIENT
L'école primaire Les séchoirs à tabac sont nombreux dans cette localité
missions et déplacements néces¬
saires à l'étude de projets. C'est une fonction qui implique des sacrifices pas toujours récom¬
pensés. Je ne peux pas dire que ma profession facilite l'accom¬
plissement de mon mandat, car je suis très souvent absent du village. Il est à souhaiter que la bonne entente qui existe actuel¬
lement au sein du Conseil com¬
munal se maintienne et que le bel esprit de mes collègues favo¬
rise le développement de la commune.
Avez-vous un voeu à formu¬
ler, Monsieur Monney.
J'aimerais en premier lieu pouvoir développer la commune de Dompierre sur le plan éco¬
nomique. Je ne pourrai pas at¬
teindre ce but sans la collabora¬
tion de toute la population.
C'est pourquoi je souhaite une meilleure compréhension de chaque citoyen. C'est de cette manière que les autorités com¬
munales arriveront à résoudre les problèmes qui peuvent per¬
mettre une ouverture sur l'ave¬
nir du village.
DOMPIERRE EN CHIFFRES
Habitants 500 Ménages 130 Etrangers 4 Habitations 115 Commerces 4 Artisans 4 Etablissements publics 2 Superficie communale 435 ha Terres productives 425 ha Exploitations agricoles 28 Cheptel bovin 850 Production annuelle
de lait 600 000 kg
Dans cette plantureuse plaine de la Broyé Fribourg-lllustré a rendu visite à l'agreste village de Dompierre
Propos recueillis par Gérard Bourquenoud M. Rodolphe Gendre, origi¬
naire de Fribourg et Belfaux, a fêté récemment son nonantième anniversaire sur la terre d'ori¬
gine, plus précisément à Givi- siez, où toute sa famille se re¬
trouva pour un repas servi à l'Hôtel de l'Escale. Le jubilaire, était entouré de ses huit enfants dix-neuf peitis et arrière-petits- enfants, et du Frère Maxime, missionnaire de Saint-François de Sâles,Villa Bonlieu à Fribourg.
Notre compatriote de Genève travailla de longues années com¬
me agriculteur en France et dans notre canton. M. Gendre se trouvait seul à cette fête, son épouse étant morte en 1965.
A l'occasion de ce bel anni¬
versaire, «Fribourg-lllustré»
formule tous ses vœux de santé à M. Rodolphe Gendre et lui adresse ses vives félicitations.
Un bel anniversaire
PR&NUPTIA DE PARIS
habille la mariée et ses invitées Plus de 200 modèles exclusifs de robes de mariées dès Fr. 189.—
et tous les accessoires GENÈVE, rue Paul-Bouchet 2 BALE, Steinenvorstadt 63 ZURICH, Löwenstrasse 29 WINTERTHOUR, Marktgasse 28 BERNE, Aarbergergasse 5 LAUSANNE, rue de Bourg 35
Adoucisseurs d'eau pour
VILLAS LOCATIFS - INDUSTRIES Livrable du stock avec ou sans instal¬
lation, service et entretien garantis DEMANDEZ OFFRES
ET DOCUMENTATION SANS ENGAGEMENT à
Atelier
mécanique Camille Clément 1711 Ependes Tél. (037) 3319 65
l'ombre
chronique des fribourgeois du dehors
par gérard bourquenoud La montée à l'alpage
La fête d'été des Fribourgeois des Avants
Le Yodler-Club de Montreux
Manifestations annoncées:
Dimanche 30 septembre:
Pique-nique des Fribourgeois du Val-de-Travers et Ste-Croix.
Le lignon (GE), 6 et 7 octobre:
Grande bénichon et fête folklo¬
rique organisées par la chorale mixte «La Marjolaine» de Genè¬
ve avec le concours des «Armail- lis de La Koche».
(Bd) Le paysage où es blotti le petit village des Avants est vraiment d'une beauté excep¬
tionnelle. Un soleil très chaud était au rendez-vous de nos compatriotes habitant les hauts de Montreux. Le cortège qui s'ébranla dans la station avec plus de quarante minutes de retard, était un reflet typique des traditions de la terre d'ori¬
gine. Il était emmené par la fanfare «La Gruéria» de Vua- dens. Un très nombreux public a applaudi la Société des fifres et tambours de Grimentz, le Yodler Club et ses joueurs de cor des Alpes, les groupes costumés de l'Amicale fribourgeoise des Avants, le troupeau pie rouge accompagné du train du chalet.
Après le cortège tout le monde se retrouva sous une cantine de mille places où se déroulèrent des productions folkloriques. Chacun profita d'une détente estivale au son d'un orchestre qui fit virevolter jeunes et moins jeunes jusque tard dans la nuit.
Au cours du verre de l'amitié offert par l'Amicale fribourgeoi- ses des Avants, qui est présidée par M. Gilbert Pilloud, nous avons pu fraterniser avec M.
Max Pasquier, président de l'AJB; M. et Mme Félix Brul- hart, président des Amis fri¬
bourgeois de Montreux; M. et Mme Jean-Louis Monney, an¬
cien président du Cercle fri¬
bourgeois de Martigny; M. et Mme Patrice Schmutz, président de l'Amicale des Fribourgeois d'Yverdon; M. Raymond Sudan, secrétaire de l'Amicale patoi¬
sante de Vevey; les délégations de l'Amicale fribourgeoise de Moudon et du Cercle fribour¬
geois de Nyon.
Photos Bd - FI v * •*' 1* l- • Cinquante ans
de mariage pour deux Fribourgeois du dehors
Entourés de leur trois en¬
fants et quatre petits-enfants, M. Joseph Bugnon et sa femme, née Emma Zumsteg, âgés res¬
pectivement de 80 et 71 ans, ont fêté au mois d'août dernier, leurs noces d'or. Originaire de Montagny-les-Monts, Joseph Bu¬
gnon a travaillé durant trente- trois ans à la gendarmerie gene¬
voise. Ses loyaux services lui ont permis d'obtenir le grade de brigadier. Actuellement à la retraite, il passe ses loisirs en faisant des promenades avec sa compagne et en participant aux manifestations du Cercle fri¬
bourgeois de Genève dont il est un membre assidu. Notre com¬
patriote est aussi un fidèle lec¬
teur de notre revue. A ce couple qui habite la cité de Calvin de¬
puis 1918, «Fribourg-lllustré»
adresse ses félicitations et tous ses vœux de santé. Photo Bd
M. et Mme Jules Moret Genève
Originaire de Vuadens, Jules Moret a quitté le canton de Fribourg en 1926 pour Thonon.
Il s'est ensuite installé à Meyrin dans le canton de Genève où il a exploité un domaine agricole
de 105 poses. Grâce à ses en¬
fants, depuis 1952 il bénéficie d'une vieillesse heureuse. Deve¬
nu veuf en 1961, il s'est remarié une année plus tard avec Blan¬
che, née Monney, de Fétigny.
Deux de ses fils travaillent au Cern et le troisième à Mon¬
treux. Membre du Cercle fri¬
bourgeois de Genève, depuis 1942 et du comité depuis juin 1961, Jules Moret est le donateur du drapeau de cette,belle société qui compte plusde 500 membres.
Il aime retrouver de temps en temps la terre d'origine qu'il n'a jamais oubliée et faire du jardin. Quant à sa femme, elle adore lui préparer de petits plats bien mijotés.
A ces deux compatriotes de Genève qui sont de fidèles abon¬
nés à notre revue, vont nos vœux de santé et de bonheur.
Photo Bd
Dimanche 7 octobre 1973 au Comptoir de Fribourg : JOURNÉE DES FRIBOURGEOIS DU DEHORS
Le char de l'Amicale des Fribourgeois
du Val-de-Ruz ▼ Les conversations vont bon train
à Cressier (NE) A
Premier pique-nique des Fribourgeois de i'Enire-deux-Locs (Bd) Le Cercle fribourgeois
«La Berra» du Landeron et en¬
virons, a organisé dimanche 26 août dans le verdoyant et pittoresque paysage de «La Raisse» sur Cressier (NE), son premier pique-nique pour les membres et leurs familles. Tôt le matin, M. Pierre Etter, boucher, se mit au travail pour préparer le repas de la journée. Le menu était composé de soupe aux pois et de jambon à la borne. Ce fut un vrai régal pour tous les parti¬
cipants. Souhaitons que cet ex¬
cellent cuisinier soit à nouveau au rendez-vous l'an prochain, devant ses chaudières à l'orée de la forêt. Ce qui fit très plaisir au comité, c'est la participation de plus de cent cinquante per¬
sonnes à cette première jour¬
née de retrouvailles depuis la fondation du Cercle fribourgeois
«La Berra». Celui-ci a d'ores et déjà, son avenir assuré.
Au cours de l'après-midi, M. René Ropraz, président, adressa des souhaits de bienve¬
nue à ses compatriotes et salua la présence du rédacteur de Fribourg-lllustré et sa femme.
Il remercia tous les membres qui se sont dévoués à la réussite de ce premier pique-nique. C'est dans une atmosphère très agréa¬
ble que les dzodzets de l'Entre- deux-Lacs ont fraternisé autour d'une buvette fort bien garnie en bouteilles et boissons diver¬
ses. Un groupe de chanteurs interpréta de belles chansons du pays de Fribourg. Ce n'est qu'à la tombée de la nuit, que cha¬
cun décida de regagner son foyer, content d'avoir pu vivre une journée ensoleillée au grand air et dans une amitié la plus sin¬
cère. Bravo donc aux Fribour¬
geois du Landeron et environs qui ont su animer cette rencon¬
tre, au comité du Cercle qui pos¬
sède le don de l'organisation, au président pour son dévouement et son chaleureux accueil.
Photos G. Bd
tournées de liesse générale pour les Fribourgeois du Val-de-Ruz
(Bd) L'Amicale fribourgeoise
«Echo des Monts» du Val-de- Ruz a organisé, le dernier week- end du mois d'août, des festivi¬
tés qui obtinrent un très grand succès. Sous une cantine de 1500 places, des concerts ont été donnés,par les sociétés invitées et des bals ont eu lieu durant trois soirs. La fanfare d'Ursy se tailla un brillant succès le same¬
di déjà, tout comme celle de Grolley, pour lesquelles, le public n'a pas ménagé ses applau¬
dissements. Au cours de ces concerts les gracieuses et sou¬
riantes majorettes d'Ursy ont présenté de magnifiques numé¬
ros sur le podium placé au centre d'une cantine comble. Le pro¬
gramme était si merveilleux,
que les spectateurs se mettaient debout sur les tables pour mieux admirer les mouvements d'en¬
semble de ce groupe féminin.
Dimanche après-midi, il y avait foule dans le village de Cer- nier pour contempler le cortège emmené par les fanfares de Grol¬
ley, Ursy, avec ses majorettes et Cernier. Nous y avons dénom¬
bré plus de vingt groupes et un troupeau aux couleurs de la terre d'origine, conduit par un armailli fribourgeois habitant le Val-de-Ruz, M. Norbert Bro- dard. C'était beau, charmant, plein de vie et de joie. Que les organisateurs de ces festivités soient vivement félicités et ré¬
compensés de leur travail. Car ces manifestations ont demandé des semaines de préparation.
Il faut le faire... disait un mem¬
bre de l'Amicale.
La journée de dimanche était honorée de la présence de MM.
Gaston Vallélian, membre du comité de l'Association Joseph Bovet; Louis Wicht, vice-prési- dent du Cercle fribourgeois de la Côte neuchâteloise, René Ropraz, président du Cercle fri¬
bourgeois du Landeron et envi¬
rons; du rédacteur du FI et de plusieurs délégations de sociétés sœurs du canton de Neuchâtel.
Un éloge particulier va aux deux fanfares de notre canton qui ont participé durant deux jours à ces festivités fort bien mises au point par nos compa¬
triotes du Val-de-Ruz. Il s'agit des musiques de Grolley et Ursy, respectivement dirigées par MM.
Marcel Rossalet et Louis Mugny.
Nous leur tirons un coup de chapeau pour leur excellente prestation. Photos G. Bd Aline Schneuwly Sion
Dans ce magnifique canton du Valais, les Fribourgeois sont également fort nombreux. Au cours d'une escale à Sion, nous avons rencontré Mme Aline Schneuwly qui travaille dans un hôtel de la capitale valaisanne.
Cette compatriote est origi¬
naire de Crésus et a fréquenté les classes primaires de Courte- pin. Jeune fille, elle fit des sta¬
ges dans l'hôtellerie à Soleure,
Berne, Lausanne, Semsales et Morat, avant de prendre domi¬
cile définitif à Sion. Elle est ac¬
tuellement la collaboratrice ap¬
préciée de Mlle Berthe Pasquier propriétaire de l'hôtel Elite.
Mme Schneuwly a toujours con¬
servé le contact avec sa patrie d'origine en étant la fidèle lec¬
trice de Fribourg-lllustré.
A notre compatriote, nous souhaitons une excellente santé dans ce beau Valais.
Photo Bd
-1
¥