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Contribution à l'étude du noyau 32S

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00236495

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236495

Submitted on 1 Jan 1961

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Contribution à l’étude du noyau 32S

G.R. Bishop, G.A. Proca

To cite this version:

G.R. Bishop, G.A. Proca. Contribution à l’étude du noyau 32S. J. Phys. Radium, 1961, 22 (10),

pp.541-543. �10.1051/jphysrad:019610022010054100�. �jpa-00236495�

(2)

541.

CONTRIBUTION A L’ÉTUDE DU NOYAU 32S Par G. R. BISHOP et G. A. PROCA,

École Normale Supérieure, Laboratoire de l’Accélérateur Linéaire, Orsay.

Résumé.

-

Les expériences entreprises sur le noyau 32S ont pour but la détermination de l’élément de matrice de la transition

au

deuxième niveau excité.

L’extrapolation pour q ~ 0 de la courbe ~03C3exp /03C3th vsq2 permet de connaître

une

valeur appro- chée de cet élément de matrice.

On montre que la transition considérée n’est certainement pas quadrupolaire électrique mais peut être monopolaire électrique

ce

qui serait

en

accord avec des expériences récentes de corré- lation angulaire entre les rayons gamma de désexcitation de

ce

niveau.

Abstract.

2014

Experiments

on

the nucleus 32S were undertaken in order to determine the matrix element of the transition to the second excited state. The extrapolation for q

~

0 of the curve ~03C3exp /03C3thvsq2 gives an approximate value of the matrix element. It is shown that the transition considered is certainly not electric quadrupole but is perhaps electric monopole.

LE

JOURNAL

DE

PHYSIQUE ET

LE

RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961,

I. Les expériences sur la diffusion des électrons

par le noyau 32S ont été entreprises à la suite des

travaux de T. Wakatsuki et al. [1] dont l’intérêt

s’était porté sur l’étude du deuxième niveau excité

(fin. 1).

L’examen des corrélations angulaires entre les

rayons y de désexcitation successifs au premier

niveau et au fondamental, joint à l’absence cons-

tatée de rayon y de désexcitation directe ont

FiG. 1. - Niveaux d’excitation du noyau 325.

conduit ces auteurs à émettre l’hypothèse que ce niveau présente la configuration 0+ quant à son spin nucléaire et à sa parité. Ces expériences avaient

été réalisées à partir de la réaction :

Il a paru intéressant de vérifier directement, par excitation coulombienne, que l’on a bien affaire à

une transition monopolaire électrique. L’emploi de

l’accélérateur linéaire du Laboratoire est particu-

lièrement indiqué dans une expérience de ce type,

une transition monopolaire ne pouvant être excitée

que par une variation de la partie radiale de la

fonction d’onde relative à la particule incidente à

l’intérieur du noyau. Cela implique que l’on opère

dans des conditions où le transfert de quantité de

mouvement soit grand, c’est-à-dire pratiquement,

avec des électrons d’énergie supérieure à 150 MeV,

le dispositif d’analyse étant placé à des angles pou- vant atteindre 1350 par rapport à l’axe du faisceau incident.

FIG. 2.

-

IF{q} /2

=

f (qR), niveau fonda-mental.

II. L?s expériences qui vont être maintenant dé- crites ont été effectuées avec une cible en fleur de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010054100

(3)

542

soufre ordinaire frittée, d’épaisseur 0,2 cm. La

teneur en isotope 32S est de 96 % ce qui rend négli- geables les contributions éventuelles des autres

isotopes. Après pompage prolongé à 10-5 Torr. on

n’observe aucune variation appréciable de poids.

FIG. 3..

FIG. 4.

-

IF(q) 12

=

f (qR), deuxième niveau.

Lors de certaines séances, le dispositif de détec-

tion des électrons diffusés était celui décrit par F. Lacoste dans une précédente communication [2].

La plupart des mesure ont, toutefois, été exécutées à l’aide d’un compteur à voies multiples mis au point au Laboratoire et qui a fait l’objet d’une

communication au récent Congrès d’Électronique à

Grenoble [3].

Les caractéristiques principales en sont : 11 voies

en coïncidence avec un compteur Cerenkov. Chaque

voie est constituée par un scintillateur plastique

relié par un guide de lumière à un photomulti- plicateur 52 AVP. Les onze scintillateurs sont inch- nés de 220 sur l’horizontale et coïncident avec le

plan de focalisation des électrons isoénergétiques à

leur sortie du spectromètre.

Les circuits de coïncidence sont entièrement transistorisés. ce sont des circuits à diode dont la résolution prompte est de 2 ns et dont la résolution

dans ce circuit est de 20 ns en raison du temps de

montée du photomultiplicateur 52 AVP.

Un présélecteur permet de faire cesser le comp-

tage après un certain nombre de déclenchements de

l’intégrateur.

Le taux de comptage est lent dans le dispositif

actuel et limité par la fréquence de répétition de l’accélérateur, ce qui oblige, pour éviter des pertes

de comptage supérieures à 1 %, à compter à la

cadence de 1 coup par seconde.

III. Résultats.

-

La détermination des sections efficaces différentielles de diffusion, corrigées à la

manière habituelle pour les phénomènes dits de

«

straggling », de rayonnement de freinage et de.

queue radiative, donnent par comparaison à la sec-

tion efficace de Mott une valeur expérimentale du

carré du facteur de forme. Les résultats sont consi-

gnés sur le graphique 1.

Une représentation analytique convenable est obtenue en suivant la méthode de Hem [4] utili-

sant la convolution des distributions de charges. Le

facteur de forme élastique admet alors, pour le modèle gU de Helm, l’expression :

ou j,(qli) est la fonction de Bessel sphérique,

R est le rayon quadratique moyen,

Aq est le transfert de quantité de mouvement,.

Dans le cas du premier niveau excité (2+), le fac-

teur de forme prend l’expression (graphique 2)

Les valeurs des paramètres pour lesquelles les

courbes théoriques s’accordent le mieux avec les valeurs expérimentales ont été trouvées égales à :

Le graphique 3 porte les résuitats relatifs au

deuxième état excité. L’intensité de la transition à ce niveau, comparable pour qR - 3 à celle de la transition 0+ - 2+ et le déplacement du maximum

de la courbe représentative de qR - 3 (premier niveau) à qR - 4 (deuxième niveau), suggèrent

tout d’abord d’essayer une représentation à l’aide

d’une formule théorique du type

ce qui conduit à interpréter ce niveau comme pré-

sentant la configuration (3-). On peut remarquer

en effet, que l’évaluation de la largeur d’une telle

transition dans le modèle à une particule conduit à :

(4)

543

alors que l’évaluation par la formule de Raven- hall [4] conduit à :

p est évalué à partir de la courbe expérimentale.

Ainsi pour g

=

0,083 ± 0,008 on trouve

Toutefois, un argument puissant contre cette in-

terprétation est constitué par la trop faible décrois-

sance de la fonction (3) pour q -> 0, par rapport à

celle indiquée par les points expérimentaux.

Afin de tenter l’identification avec un niveau 0+

on est amené, après Schiff [5], à former le rapport :

qui permet d’exprimer l’élément de matrice de la transition en termes de pente de la courbe Uq-2

=

f(q2). En effet, suivant les notations de

Schiff,

où (Ir’ )fo est l’élément de matrice recherché. Le

graphique no 4 montre que l’on peut donner comme première estimation de cette pente, la valeur

ce qui conduit à

la valeur trouvée pour le noyau 160 étant

FIG. 5.

On peut donc conclure que la transition consi- dérée est très vraisemblablement du type mono- polaire électrique. Des travaux ultérieurs doivent s’attacher à réduire l’incertitude sur l’élément de matrice et préciser les autres caractéristiques de la

transition.

Nous tenons à remercier M. Halban, Directeur du

Laboratoire, le Commissariat à l’Énergie Atomique

et tous les membres du Laboratoire d’Orsay pour l’aide qu’ils nous ont apportée.

BIBLIOGRAPHIE

[1] WAKATSUKI (T.) et al., Progress of Theoretical Physics, 24, 4, 918.

[2] LACOSTE (F.), Communication

au

Congrès.

[3] ALON (G.) et ZAJDE (C.), Application de l’électronique rapide

aux

expériences de physique autour de l’Accé-

lérateur Linéaire. Communication

au

Congrès de

Grenoble,1961.

[4] HELM (R.), Inelastic and elastic scattering of 187 MeV

electrons by selected nuclei, HEPL 46.

[5] SCHIFF (L. I.), Monopole transitions in C12 and O16.

Phys. Rev., 1955, 98, 5,1281.

Références

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