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Contribution à l'étude anatomo-pathologique de l'endocardite tuberculeuse · BabordNum

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(1)

FACULTÉ DE MÉDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

ANNÉE 1897-1898 103

CONTRIBUTION

L'ÉTUDE ANATOMO-PATHOLOGIQUE

DE

THÈSE POUR

LE

DOCTORAT EN MÉDECINE

présentée et soutenue publiquement le 22 juillet 1898

PAR

Pierre-Henri

BANQUET

Préparateur adjoint d'Anatomiepathologique à laFacultédemédecine

de Bordeaux

Né à La Réole (Gironde) le 8 mars 1875

/MM. COYNE, professeur Président.

Examinateurs de la Thèse:

j

f ™^LJ' Professeur

j

.

CASSAET, agrégé \ Juges.

"> AUCHÉ,chargé decours.'

Le Candidat répondra aux questions qui lui seront faites sur les diverses

parties de l'Enseignementmédical.

BORDEAUX

G. GOUNOUILHOU, IMPRIMEUR DE LA

FACULTÉ

DE

MÉDECINE

Xi, RUE GUIRAUDE. 11 1898

(2)

FACULTÉ DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE BORDEAUX

M. de NABIAS Doyen. | M. PITRES Doyen honoraire.

PROFESSEURS: MM. MIGE . . .

AZAM. . . DUPUY. . .

MOUSSOUS

Professeurs honoraires.

Clinique interne . . .

Clinique externe. . .

Pathologie etthérapeu¬

tiquegénérales. . . Thérapeutique. . . .

Médecineopératoire . Clinique d'accouchements.

Aaatomiepathologique. .

Anatomie

Anatomie générale et histologie

Physiologie Hygiène

MM.

PICOT.

PITRES.

DEMONS.

LANELONGUE.

YERGELY.

ARNOZAN.

MASSE.

N...

COYNE.

BOUCHARD.

VIAULT.

JOLYET.

LAYET.

Médecinelégale . . .

Physique Chimie

Histoire naturelle . .

Pharmacie

Matière médicale. . .

Médecine expérimentale .

Clinique ophtalmologique.

Clinique desmaladies chi¬

rurgicalesdes enfants .

Cliniquegynécologique Clinique médicale des

maladiesdes enfants Chimie biologique . .

MM.

MORACHE.

BERGONIÉ.

BLAREZ.

GUILLAUD.

FIGUIER.

deNABIAS.

FERRÉ.

BADAL.

PIÉCHAUD.

BOURSIER.

A. MOUSSOUS.

DENIGÈS.

AGRÉGÉS EN EXERCICE:

section de médecine(Pathologie interneetMédecinelégale.)

MM.MESNARD.

CASSAET.

AUGHÉ.

MM SABRAZES.

LeDANTEC.

section de chirurgie et accouchements

Pathologieexterne.

MM.YILLAR.

Accouchements.

| MM.

RIVIERE.CHAMBRELENT.

Anatomie

BINAUD.

' BRAQUEHAYE

section des sciencesanatomiques et physiologiques

(MM. PRINCETEAU. I Physiologie . . . MM.PACHON.

"( CANNIEU. Histoire naturelle. BEILLE.

Physique.

section des sciences physiques

MM.SIGALAS. Pharmacie . . M. BARTHE.

COURS COMPLÉMENTAIRES:

Clinique des maladies cutanées et syphilitiques MM. DUBREUILH.

Clinique desmaladiesdes voies urinaires POUSSON.

Maladies dularynx, des oreilles etdunez MOURE.

Maladies mentales RÉGIS,,

Pathologie externe DENUCE.

Pathologie interne RONDOT.

Accouchements RIVIÈRE.

Chimie DUPOUY.

Physiologie PACHON.

Embryologie CANNIEU.

Pathologie oculaire LAGRANGE.

Hydrologieetminéralogie N...

Le Secrétaire de la Faculté: LEMAIRE.

Par délibération du 5 aôùt 1879, la Faculté a arrêté que les opinions émises dans les Thèses qui lui sontprésentées doivent être considérées commepropres à leursauteurs, et qu'ellen'entend leurdonner niapprobation ni improbation.

(3)

À TOUS CEUX

QUI ME SONT CHERS

(4)
(5)

A MON PRÉSIDENT DE THÈSE

M. LE DOCTEUR COYNE

MÉDECIN DE L'INSTITUTION DES SOURDES-MUETTES DE BORDEAUX PROFESSEUR D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE A LA FACULTÉ DE MÉDECINE

DE BORDEAUX

OFFICIER DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE

A M. LE DOCTEUR B.

AUCHÉ

PROFESSEUR AGRÉGÉ

A LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE BORDEAUX MÉDECIN DES HOPITAUX

CHEF DES TRAVAUX D'ANATOMIE PATHOLOGIQUE A LA FACULTÉ

(6)

i

(7)

AYANT-PROPOS

Ce n'est pas pour suivre la tradition des thèses trop courtes

et souvent grossies par une préface volumineuse que nous

mettons un avant-propos à notre travail inaugural; c'est pour

remplir un devoir, donner un juste

témoignage de reconnais¬

sance à toux ceux qui, de près ou de loin, ont

bien voulu

s'intéresser ànous dans lecours de nos études médicales.

Nous avons trop apprécié les qualités

scientifiques

et le

cœur de nos maîtres de la Faculté et des Hôpitaux pour ne

point les remercier

aujourd'hui des leçons

et

des exemples

qu'ils nous ont donnés, et,

si

nous

tâchons dans l'avenir de

ne point oublier ce qu'ils nous ont

appris,

nous sommes

sûr

de toujours noussouvenir de la

bonté qu'ils

ont eue pournous.

Qu'il nous soit permis de remercier tout

particulièrement

notre maître M. le professeur Covne de sa

paternelle bien¬

veillance.

En nous nommant préparateur attaché à son laboratoire,

il nous a permis d'apprécier à toute sa

valeur,

non

seulement

son enseignement, mais encore son

indulgente cordialité.

En acceptant aujourd'hui la

présidence de

notre

thèse inau¬

gurale, il nous donne une

nouvelle

preuve

d'estime

et

d'affec¬

tion à laquelle nous ne saurions êtretrop

sensible.

Que M. le professeur agrégé

Auché veuille bien

accepter

nos remerciements sincères. Seul, nous savons ce que nous lui devons. Nipar des paroles ni dans des

préfaces,

nous ne

le

remercierons de l'intérêt et de l'amitié qu'ilnous a témoignés.

C'est à lui que nous devons le sujet

de

notre

thèse, et si

nous avons un regret, c'est que le temps et

les circonstances

ne nous aient pas permis d'en faire une œuvre

digne du

maître qui l'a inspirée.

(8)

1

- - , ïâi

(9)

CONTRIBUTION

A

L'ÉTUDE

ANATOMO-PATHOLOGIQUE

DE

CHAPITRE PREMIER

Danscesdernierstemps,denombreux auteurssesont

occupés

de latuberculose des organes. Le cœur des

bacillaires et

son

endocarde en particulier ontdonné lieu

à de multiples obser¬

vations. C'estainsi qu'on a voulu voir dans

beaucoup de végé¬

tations intra-cardiaques, dans de nombreuses

endocardites, la

trace de processus infectieux

généralisés.

Notre intention n'est pas de nous occuper

des lésions qui

pourraient être rattachées à

des

processus

autres

que

celui

du bacille de Koch.

Nous voulons uniquement étudier les

endocardites

essen¬

tiellement tuberculeuses, lésions dans

lesquelles la présence

du bacille de Koch sera pour nous le

critérium.

Pour procéder à cette élimination, ce

qui constitue le

pre¬

mier travail d'ensemble français fait sur cette question, nous

nous sommesbasé surles réactions histochimiques du

bacille

et les inoculations aseptiques.

Nous ferons cependantuneréserve :

l'inoculation telle qu'on

la pratique couramment est

parfois défectueuse

; on se

sert du

même instrument pour ouvrir le

cadavre

et pour

ouvrir les

organes.

(10)

10

C'est là une cause d'erreur, le germe spécifique pouvant être transporté et semé parl'instrument.

En outre, il est à remarquer que les lésions de l'endo¬

carde sont des lésions toutes en surface, offrant ainsi un

champ d'autant plus vaste à l'infection que, le plus sou¬

vent, on a négligé de lier les gros vaisseaux avant d'extirper l'organe.

Chose assez inexplicable, aucun auteur n'a décrit sa façon

de procéder. Cette omission, volontaire ou non, est pour nous

capitale; c'est souvent d'après ces points de détail, très impor¬

tants à notre avis, que nous classerons les observations citées

dans cette thèse.

Dans une première catégorie, nous rangerons les cas bien observés, complètement décrits.

Nous ne parlerions pas dans ce travail des faits rédigés

d'une façon superficielle et ne donnant que des détails peu

précis et souvent très incomplets, mais, bon nombre d'auteurs

les ayant cités comme spécifiques, nous sommes obligé de

les discuter.

En résumé, ne seront pour nous endocardites tuberculeuses

que celles où l'examen histologique aura démontré la présence

du bacille de Koch, présence contrôlée quand cela aura été possiblepar l'inoculation ou réciproquement.

Quant aux différentes hypothèses justifiées ou justifiables, grâce auxquelles on a voulu expliquer la marche et la propa¬

gation du bacille de Koch d'un organe à l'autre, elles sont actuellement classiques; on les trouve dans tous les manuels;

nous n'en parlerons pas, jugeant inutile de nous attarder à

discuter des faits que tout le monde n'admet pas.

Nous divisons notre travail en deux parties :

La première contient les observations que nous considérons

comme tout à fait probantes.

La deuxième n'est que la discussion des observations qui

ne prouvent nullement, à notre avis, la nature spécifique des

faits qu'elles relatent.

Cette courte discussion sera suivie des observations de la

(11)

11

seconde série, et nous pensons terminer cette thèse par

l'exposé de nos conclusions.

En dernier lieu, nous donnons une planche dont on trou¬

veral'explication dans le texte de l'observation de MM. Auché

et Ghambrelent.

PREMIER GROUPE D'OBSERVATIONS

Observation I.

G. Lyon(1892).

Endocardite tuberculeuse développée à Voccasion d'une poussée

de tuberculoseaiguë.

Sur la grande valvede la mitrale on trouve unevégétation pédiculée

de la grosseur d'un grain de chènevis. Constituée par un tissu sans structure apparente, se colorant en rouge pâle par le picro-carmin et

par une couche superficielle formée de cellules à noyaux volumineux,

accumulés par places sous forme de petits amas semblant, provenir de

l'endocarde soulevé. L'examen d'une grande quantité de coupes a per¬

mis de trouver quatre ou cinq bacilles siégeant sur les amas cellu¬

laires de la surface.

Observation II.

Leyden (Deutschemed. Wochens1896).

Leyden a observé cinq fois, ou mieuxquatre fois, l'endocardite tuber¬

culeuse, car, dans uncas, il y avait du streptocoque associé. Lesbacilles siègentnon point àla surface,mais dans les couchesprofondesfibrineu-

ses et dans le tissu même de la valvule. Trèspeu de bacillessetrouvent

à l'état libre, la plupart étaient enfermés dans des cellules et, le plus

souvent,quatre ousix dans lamêmecellule. Quelquefois lacelluleparaît

comme bourrée de bacilles et aucune trace de réaction inflammatoire n'apparaît autour de ces cellules. Il semble donc que ces bacilles ont

trouvé dans le corps mêmede la cellule un terrain favorable danslequel

ils se sontdéveloppés.

(12)

12

Observation III.

Tiry (Presse méd., 1897).

Charles Tiry, à la réunion biologique de Nancy, présente la coupe

microscopique d'une petite végétation trouvée dans le cœur droit d'un enfant decinqmois. Il s'agit d'une petite masse fibreuse, grosse comme une tète d'épingle, arrondie, jaunâtre, adhérente à l'endocarde de la face postérieure du ventricule, développée entre l'endocarde et le myo¬

carde. Lecentre de cettevégétation est nettement caséeux. Le bacille de Koch a pu être décelé sur des coupes de cette endocardite. Un cobaye

inoculé avec un fragment est mort tuberculeux au bout devingtjours.

Observation IV.

Benda(Société de médecineinterne de Berlin).

Endocardite tuberculeuse.

L'auteur montre une préparation microscopique dans laquelle on voit

une lésion tuberculeuseavecbacilles dans l'endocarde et non pas seule¬

mentdes bacilles englobésdans de la fibrine.

Chezun enfant atteint de coxalgie tuberculeuse et mort de granulie,

il a découvert, à l'insertion de l'un des cordages tendineux de la valvule mifrale, un nodule jaunâtre, du volume d'un grain de chènevis. Au microscope, ce nodule était constitué par des cellules rondes et épithé- lioïdes, disposéescommedans les nodules tuberculeux; il n'yexistaitpas de cellules géantes, mais on y voyait de très nombreux bacilles. Cette granulation tuberculeuse étaitcaséeuse à sa surface etulcérée, etBenda pense quece foyera été l'origine de la poussée degranulie terminale. Il

a examiné avec soin les viscères du bassin sans y trouver de lésions

osseuses et ne se rappellepasavoirexaminé le canalthoracique.

Observation V.

AccuÈetCiiambrelent(Congrès de Montpellier)*

Examen du cœur d'un enfant né avant terme d'une mère tubercu*

leuse grosse de septmois.

Macroscopiquement, le cœurne présentepas de lésions. 11 est divisé

en deux parties par une section parallèle à la cloison ventriculaire et passant à gauche de celle-ci. Une portion de la paroi ventriculaire gauche estincluse dans laparaffineet débitée en coupes. Le cœur droit

(13)

13

en totalité est aussi débité en coupes à direction perpendiculaire à la cloison inter-ventriculaire. Surune préparation ainsi faite, on ala cavité du ventricule droit limitée d'un côté par la paroi ventriculaire, de l'autre par la cloison cardiaque, la cavité de l'oreillette, une grande partie de la portion ascendante de l'aorte, moins son origine et une section presque perpendiculaire située dans la concavité de la crosse

aortique.

Sur le trajet des gros vaisseaux, dans la concavité de la crosse de l'aorte, se trouve sur la coupe un petit ganglion lymphatique tuber¬

culeux. Les lésions qu'il présente sont caractérisées par des amas de

cellules épitliélioïdes sans cellules géantes. La partie centrale de ces

îlots épithélioïdes est caséeuse; la partie périphérique est infiltrée de

cellules lymplioïdes. De très nombreux bacilles tuberculeux existent

dans ces lésions.

A l'extrémité inférieure du ventricule droit, entre les colonnes char¬

nues du cœur, fait saillie une petite granulation tuberculeuse irrégu¬

lièrementarrondie, d'environ 1 millimètre de diamètre. Elle estsessile.

Sa surface libre est convexe et libre. Elle est située dans une cavité close, formée par les insertions desfaisceaux musculaires des colonnes charnues, mais ellene laremplit quetrèsincomplètement,etdans toute

sa partie libre, c'est-à-dire sur les trois quarts environ de sa circonfé¬

rence, elleestentourée par un assez large espace vide.

La région superficielle est constituée par une bande de substance

caséeuse qui arrive jusqu'à la surface libre du tubercule ets'étend laté¬

ralement dans toute la partie convexe de la granulation. Elle est peu

épaisse et, profondément,elle estlimitée par une zonedecellules épithé¬

lioïdeset de cellules lymplioïdes qui dissocient les fibresmusculaires les plus voisines. A l'aide d'un fort grossissement, on constateque la zone caséeuse présente superficiellement une surface lisse et nette où l'on distingue quelquescellules endolhéliales.

L'amascaséeux estconstituépardesgranulations irrégulièresopaques, coloréesen rouge par l'éosine; pardes blocs arrondis plus volumineux, dépourvus de noyaux etprésentantdes cellules nécrosées; parquelques

tractus filamenteux opaques, parcourant le champ microscopique et

s'anastomosant entreeux; enfin,par quelquesrareslymphocytes ànoyau fortementcoloré et de nombreux débris de noyaux prenant les réactifs

nucléaires. Toutautourdel'amascaséeux,profondémentet latéralement,

existent des cellules épithélioïdes, d'abord mal limitées, à noyau peu coloré, puis de plus en plus nettes et mélangées avec ungrand nombre

de cellules lymphoïdes. Plus extérieurementon netrouve plus que des lymphocytesetdes leucocytes multinucléés, dissociant les fibres muscu¬

laires, atrophiantet détruisant mêmecelles qui sontle plus directement

en contact avec le processus tuberculeux. Sur les parties latérales du

(14)

_ 14

tubercule, immédiatement au-dessous des cellules endothéiiales de

l'endocarde légèrement gonflées, se trouve une nappe de plusieurs

couchesde cellules lymphoïdes, diminuant de plus en pluspour dispa¬

raître bientôt dans l'interstice des libres musculaires.

Lesbacilles de Koch sont excessivementabondants dans cette granu¬

lation. A l'aide d'un faible grossissement, on les voit sous l'aspect de

deux zonesrosesbien distinctes: une première zone lenticulaire, située

dans la portion la plus saillanle et la plus superficielle de la masse caséeuse; une deuxième zone formant une mince bande rosée, placée

tout autourde l'amascaséeux,dans la région des cellulesépithélioïdes et lymphoïdes. Les deux zones sont séparéespar une bande où le rose a disparu.

Avecun fortgrossissementet surtoutàl'aide de l'immersion de Zeiss,

onconstate que leszones roséessont le siège d'unequantitéconsidérable

de bacilles, tandis qu'ils sont rares dans la zoneblanche intermédiaire.

Profondément,ils deviennentde moins en moins abondantset dispa¬

raissent avec la zone d'infiltration lymphoïde et leucocytique. Ils sont

intra et extra-cellulaires.

On netrouved'autrestubercules ni dans le myocarde, ni surle péri¬

carde, ni dans le cœurdroit, ni dans le cœurgauche.

Tous les organes du fœtus, ainsi que le placenta, contiennent des

bacilles de Koch, mais l'intestin n'en contient pas.

(15)

CHAPITRE II

Nous venons de donner le premier groupe d'observations

absolument indiscutables quant à la nature spécifique des

lésions qu'elles décrivent. Voici maintenant la discussion sommaire d'autres observations qui, sans avoir la certitude

des premières, présentent peut-être quelque intérêt. Nous les

donnerons pource qu'elles valent, après les courtes réflexions qui vont les précéder.

Sinous nous reportons à la thèse de Weber, nous ytrouvons

l'observation de Wagner (Tubercule cle l'endocarde), parue

en 4861.

Wagner parle d'un tubercule gros comme un demi-pois, placé sur une colonne charnue et contenantune matière gris jaunâtre, accompagné de quatre tubercules miliaires. Avec

une telle description nous ne pouvons, à l'exemple de Weber,

considérer cette production comme spécifique.

Weber lui-même prend pour tuberculeux des cas où il

trouve des tubercules miliairesjaunes, quelquefois volumineux

et dont le centre est finement granuleux.

Ces tubercules, dit-il, s'accompagnent d'une prolifération conjonctive assez marquée, avec faisceaux très fins de cellules embryonnaires.

Nous ne voyons rien qui puisse affirmer ici la tuberculose

et nous dirons de même pour les trois observations publiées

en 1862 par Potain, où toute description manque totalement

et que nous considérerons comme sans valeur pour notre sujet.

.La description macroscopique de Lanceraux rappelle assez l'évolution du bacille de Ivoch dans les tissus; mais les dépôts jaunâtres, qui, incisés, présentent un petit foyer de

substance blanchâtre, et les dépôts crayeux, effervescents

(16)

46

avec l'acide acétique, rappellent aussi les

plaques calcaires

de l'endocarde.

Dans son Traité d'anatomie pathologique, Lanceraux

parle

d'un malade rhumatisant et tuberculeux dont la mitrale présente une guirlande de

végétations à la face supérieure.

L'auteur concluant plutôt à la nature

rhumatismale de

ces lésions, nous n'insisterons donc pas.

Quant à l'observation de Letulle, il nous

serait difficile

d'être plus affirmatifque l'auteur,

qui

est

loin d'être fixé

sur l'origine réelle des masses

probablement caséeuses de

ses végétations.

Nous avons tenu à relater l'observation de Perroud, parce que beaucoup d'auteurs

semblent lui accorder

une

certaine

importance. L'auteur conclut

à

une

endocardite secondaire

à l'infection granulique et soumise à

l'intoxication sanguine.

Nous ne voyons là qu'une endocardite

végétante tout à fait

ordinaire.

Colomiati (1882) ne donne aucune

relation histologique ni

bactériologique dans son observation, et

dans

toutes

celles de

Percy Kid(1887), il est simplement

question de rhumatisme

mêlé à de la tuberculose. Ces observations sont trop peu

caractéristiques pour être citées.

Examinons l'observation de Clirode. D'après Lion, l'auteur

se base sur la dépendance anatomique qui

semble exister

entre la détermination cardiaque et les lésions récentes

de

tuberculose aiguë hématogène.

L'ulcération endocardique pré¬

sente une mince couche granuleuse, avec quelques

éléments

de fibrine.

Plus profondémentestune zone

à petites cellules

se

colorant

énergiquement,rappelant l'aspect

du tubercule embryonnaire,

mais sans cellules géantes.

L'examen répété ne détermine pas la présence

du bacille

;

l'ensemencement ne donne aucun résultat; l'endocardite, à

notre avis, n'estpas tuberculeuse ici.

La Berliner klinischô Wochènschrift de 1886 nous apprend

que le professeur Heller a trouvé

dans l'endocardite qui

(17)

17

survient chez les tuberculeux desbacillesde Koch qu'il regarde

comme la cause de l'affection valvulaire. Mais, dit le journal,

Heller a mettre beaucoup de soin dans ces recherches,

parce que, dans les caillots qui surmontent les excroissances, peuvent être contenus desbacilles déposés par le sang et sans

rapport direct avec la lésion locale.

Voici, d'autre part, une communication de Heller au doc¬

teur Teissier : « Dans tous les cas de tuberculose compliquée d'endocardite, Heller note un cas où les quatre valvules

étaient atteintes. Cette endocardite était peut-être de nature tuberculeuse,car, en examinant les végétations, il a trouvé des

bacilles qu'il ne faut pas confondre avec ceux que le sang contenait. Ces bacilles sont-ils des bacilles de Koch? C'est là

un point difficile à résoudre. Macroscopiquement et microsco- piquement, les végétations ne peuvent être distinguées des végétations banales. L'auteur pose lui-même des conclusions dubitatives, ne trouve pas de caractères spécifiques à ces lésions et se demande si la caséification est plus tardive ou si

l'endocarde l'empêche, attendu qu'il ne la trouve pas dans les

tubercules de la dure-mère. »

Tripier publie, en 1890, une observation très détaillée et

d'autantplus intéressante qu'elle est suivie de considérations

dans lesquelles il conclut à l'analogie des processus de sa

végétation et des processus tuberculeux.

Contrairement à la conception de Wirchow sur le nodule tuberculeux, il n'y apoint ici de cellules dégénérées,

mais des

éléments dont la densité augmente à mesure qu'on s'éloigne

du centre de la végétation. Constitué comme

les exsudats

inflammatoires, le nodule de Tripier est formé

d'un

amas albumino-fibreux coagulé post mortem et

formant

une

subs¬

tance granuleuse coupée

de trabécules irrégulières.

L'auteur admet que c'est le sang et non

le tissu valvulaire

qui a fourni les cellules nodulaires

semblables

aux

leucocytes

et affirme lanaturetuberculeusedeson nodule, sanss'êtretrès préoccupé derechercher des

bacilles dans les

coupes.

Comme

beaucoup d'endocardites

végétantes pourraient rentrer dans

(18)

18

la catégorie des faits de

Tripier,

nous ne

conclurons

pas

à

la nature tuberculeuse de cette endocardite.

Dans une des observations de Hanot, l'auteur parle d'un

bacille droit, dont il n'est pas

possible de déterminer les

caractères.

Plusieurs auteurs ont remarqué que les bacilles,

dans

l'observation Londe et Petit, étaient situés entre la

végéta¬

tion et un repli de l'endocarde dans des

blocs fibrineux. Ces

mêmes auteurs ont été les premiers à pratiquer des inocula¬

tions de végétations supposées

tuberculeuses. Un cobaye

a

été

tuberculisé, mais il n'est nullement fait mention des chancres d'inoculation; et, les eût-on observés, le fait n'en est point plus démonstratif, ainsi qu'il ressort de notre manière

d'envi¬

sager la technique actuelle des atopsies.

Les Archives de médecine expérimentale de 18J8 publient cinq observations du professeur Etienne. Nous remarquons l'insuffisance des descriptions histologiques des lésions, et s'il

est parlé de bâtonnets dans la troisième observation, l'auteur

ne détermine pas la nature de ces mêmes bâtonnets. Les

ensemencements pratiqués par l'auteur ne donnent

rien,

et

les inoculations ont donné des résultats positifs; si le mode opératoire a été excellent, il n'est fait aucune mention

de la

manière dont les végétations ont été recueillies à

l'autopsie.

Au moment de terminer cette courte discussion, nous

regrettons vivement de n'avoir pu trouverque

l'analyse

som¬

maire des observations de Kundrat et Fraëntzel. Bien que,

d'après Teissier, cesauteurs oientdonnéune

sanction bactério¬

logique aux lésions qu'ils ont rencontrées, il nous est

impos¬

sible d'assigner une place exacte à ces faits

dans la série

d'observations que nous reproduisons.

Nous voyons donc, en résumé, que, dans tous ces faits,

les

lésions ne sontpas démonstratives et que les bacilles tubercu¬

leux, s'ils ont été trouvés, ne siègent jamais dans le tissu

même de l'endocarde.

(19)

RESUME DES OBSERVATIONS

IIe GROUPE

Observation I.

Wagner (Archiv d. Heilkunde,1861).

Il est question d'un tubercule gros comme la moitié d'un pois, placé

sur une colonne charnue, entre l'orifice aortique et la pointe du cœur,

et contenant une matière ramollie d'un gris jaunâtre. Quatre tuber¬

cules miliaires très petitsoccupaient cemême ventricule.

Observation ii.

Lanceraux(1866).

Endocardite probable par infection secondaire.

Dépôts jaunâtres agglomérés au nombre de quatreou

six

sur

chacun

des prolongements de la face auriculaire

de la tricuspide. Ces dépôts,

incisés, présentent à leur centre un petit foyer

de substance liquide

blanchâtre, composée de granulations

moléculaires

et

graisseuses,

de cellules et de noyaux arrondis et granuleux.

Observation iii.

Lanceraux.

La valvule mitrale est injectée et présente des dépôts jaunâtres,

irréguliers, granulés, crayeux. Dépôts

analogues

sur

deux des valves

aortiques au niveau des tubercules

d'Aranzy. Légère effervescence de

ces dépôts par l'acide acétique.

Observation IV.

Letelle(1874).

Tuberculisation généralisée chez un enfant de

cinq mois.

Granulations sur l'endocarde.

Sur l'endocarde qui tapisse le ventricule

gauche,

on

trouve deux

petites masses dures d'un jaune

verdâtre siégeant l'une au niveau de

(20)

20

la paroi inter-ventriculaire, l'autre près du sommet d'un des piliers

de la valvule mitrale. L'examen ultérieurement pratiqué de ces petits

noyaux a fait reconnaître qu'ils étaient formés de matière caséeuse

probablement tuberculeuse.

Observation V.

Perroud(1875).

Endocardite végétante. Enfant de douze ans.

Valvule mitrale garnie près de son bord libre d'une multitude de petites végétations contluentes, rosées, qui forment un liseré épais,

finement découpé et des plus élégants.

Observation VI.

IIeller(Berlin. klin. Wochens., 1886).

Dans l'endocardite qui survient chezles tuberculeux, Heller a trouvé dans les valvules des bacilles de Kocli regardés par lui comme la cause de l'affection valvulaire.

Il fautmettre beaucoup de soin àces recherches, les bacilles pouvant

être sans rapport direct avec la lésion locale s'ils sont contenus dans les caillots fibrineux qui surmontent les excroissances.

Observation VII.

Girode (Thèse Lion, 1889).

Pneumonie du sommet. Endocardite infectieuse.

L'endocarde est trèsaltéré; toutle bord librede la tricuspide du côté auriculaire est occupé par des ulcérationsà pic et des ulcérations en chou-fleur. Quelques-unes semblent naître du fond d'une ulcération

bourgeonnante ou sont enchâssées à leur base par un bourrelet de muqueuse dont les sépare une étroite fissure.

Au bord libre de la valve postérieure existe une ulcération plus large

d'où naît un énorme mamelon végétant, gros comme un index, large

de5 à 6centimètres. Cette saillie est marbrée de noir et de gris jaune

et semble formée pardes coagulations fibrineusesd'âge différent mêlées de quelques dépôts cruoriques. A l'incision, quelques saillies semblent formées par des néoplasies vraies, du tissu de bourgeon charnu;

d'autres, au contraire, sont constituéespar des dépôtsfibrineux.

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21

L'examen d'une ulcération de l'endocardite sur fragment conservé

et durci à l'alcool montre une mince couche granuleuse avecquelques

filaments de fibrine. Plus profondément, une zone à petites cellules

se colorant énergiquement, rappelant l'aspect d'un tubercule embryon¬

naire, mais sans cellules géantes. Les végétations proprement

dites

ne

se distinguent en rien d'une coupe de bourgeons charnus.

Examen répété, aucun bacille. Ensemencement, rien.

Observation VIII.

Bernheim(Bull. Soc.anat.,1890).

Tuberculosepulmonaire. Végétations surla tricuspide.

Autour de l'orifice auriculo-ventriculaire droit existe un bourrelet

énorme, irrégulier, semblable à une couronne d'hémorroïdes,

dont les

végétations remplissent en partie l'oreillette et recouvrent

entièrement

l'orificetricuspide.

Observation IX.

Tripier(Archiv.mëd.expëriment.,1890).

Tuberculose miliaire. Sur la mitrale, lésionsd'endocardite végétante,

ainsiqu'un petit noduletuberculeux parfaitement

caractérisé. Ce nodule

estsituésurlaface inférieure de lavalvule, àl'union dutiers interne et

desdeux tiers externes, dans un point limité par deuxcordages

tendi¬

neux, à undemi-millimètre de diamètre.

Constitué

par un

centre

com¬

pact, granuleux, nettementcoloré parle

carmin,

assez

réfringent, et, de

dedans en dehors, par une zone claire au milieu de

laquelle

se

trou¬

vaient des cellules géantes, puis par une zone extérieure

de cellules

rondes très contluentes, plus colorées. Le centre compact

était formé

d'une série deblocsirréguliers desubstancedecolorationrouge

grenade,

assez analogue àcelle des amas

albumino-fibrineux, situés

sur

la végé¬

tationendocardique etqui,àun plusfortgrossissement,

sont composées

de fines granulations colorées. Par une

partie de

sa

surface,

ce

nodule

se trouvait en rapport avec le sang de la cavité

ventriculaire,

sa

valvule

était épaissie, le tissu fîbro-élastique

avait perdu

sa

cohésion et

son

homogénéité normales. En certains points

très vascularisés existaient

des îlotsd'infiltration embryonnaire. Les altérations, moins

prononcées

au niveau de l'insertion de la valvule à l'anneau fibreux, augmentaient

graduellement jusqu'aux végétations.

Le tissu valvulaire resté distinct

du nodule tuberculeux seconfondait progressivement avec le tissu

des

végétations. Lestroma,perdant peu à peuson

aspect fibreux, prenait les

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caractères d'un tissujeune se trouvaientdes cellules plusou moins y nombreuses,avec des fibrilles etdes vaisseaux volumineuxà la base des

végétations.

Observation X.

Hanot (Archiv. gén. méd.,1893).

N° 1. Tuberculose pulmonaire. Sur une valve aortique, à3 millimé- ' trèsdubord,onvoit des végétationsassez dures, irrégulières,du volume

d'une grosse tèted'épingle.

Ensemencements nuls. Sur les coupes, un bacille droit dont il n'a pasété possible de déterminer les caractères.

Noa 2, 3, 4. Aucune recherche bactériologique n'a abouti dans ces numéros.

Observation XI.

Londe etpetit(Archiv. gén.méd., 1894.) Endocardite végétante tuberculeuse.

Hémiplégie infantile. Insuffisance tricuspide. Lésions caséeuses du poumon. Sur la face auriculaire des deux valves de la mitrale, troisou

quatre végétations, dont la plus grosse atteint, le volume d'une lentille, y:

les plus petitesayant la grosseurd'une tète d'épingle. Ces végétations

sont pâles, uniformes, molles. Pasde granulations de l'endocarde.

Inoculation. L'une de ces végétations, inoculée à un cobaye, fut éliminée de laplaie trois jours après.

Trois mois environ après l'inoculation,on trouva des tubercules dans

tous les organes. L'examen bactériologiquemontral'existencede bacilles.

Une deces végétations,écrasée lepremier jour surla lamelle,n'a donné

aucun résultat. On ne chercha pas les autres micro-organismes. Sur la coupe de l'une des végétations, on vit, après la coloration au picro- carmin, quela végétationétait enpartie formée par un magmajaunâtre, qui l'enveloppait irrégulièrement et était vraisemblablement constituée pardes blocs fibrineux. Lacouche superficiellede l'endocardeestaltérée.

Le corpsde la végétationest rouge ourosé,d'aspectfibreux,etsecontinue

avec le tissu fibro-élastique de la valvule; çà et là, cellules embryon- J,

naires qui sont surtout agglomérées en deux points situés au-dessous de la végétation. Nulle part ces noyaux ne rappellent la granulation tuberculeuse.

Par le Ziehl et le bleu, la coloration d'une coupe montre l'existence

de bacilles groupésau niveau de l'un des renflements correspondantaux amas embryonnaires sus-indiqués. A ce niveau on trouvait quatre ou

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cinqbâtonnets trèsnets. Sur les bords dela végétationetdans les dépôts

fibrineux, on trouvait aussi quelques bacilles. Suraucunecoupe, il n'y

avait de bacilleà l'intérieur de la végétation.

Observation XII.

G.Etienne(Archiv. méd.exp.,1898).

N° 1. Fille quinze ans,tuberculeuse. La valvule mitrale a son bord

libre entouré d'un anneau de fines végétations fibrineuses frangées,

grosses comme de petites têtes d'épingleassez adhérentes. Sur lavalvule

sigmoïde aortique, existe au niveau des facettes de juxtaposition une

trèsfinecollerettede végétations semblables, rouges, peu friables. Pour

chacune de ces valves, la collerette part de chacun des angles de la sigmoïde,et, s'incurvant, suit la valvule suivant le trajet indiqué. A

la

valvuletricuspideexiste unanneau analogue à celui quioccupe le

bord

de la valvule mitrale, mais les végétations sont un peu moins nom¬

breuses, moins denses.

Recherches bactériologiques. Des fragments de végétation sont

ensemencés dans des bouillons de culture. Les tubes restent stériles.

Unfragment,aprèsavoir été soigneusement lavéparagitation dans

l'eau

stérilisée, estintroduit par laparatomie aseptiquedans le péritoined'un

cobaye. Le cinquième jour, ulcération légèrement fongueuse.

Un mois

après, le cobaye meurt avecde la granulie

péritonéo-pulmonaire

et un

chancre d'inoculation caractéristique.

2. Les deux valvules auriculo-ventriculaires sont épaisses; sur le

bord libre de la mitraleetde la tricuspide sont de petites végétations

fibrineuses très minces. Rien aux sigmoïdes.

Recherches bactériologiques. Ensemencements, résultats néga¬

tifs. Un fragmentd'endocarditemitrale, lavé à l'eau stérilisée,est

inoculé

sous le péritoine d'un cobaye par laparotomie aseptique. Assez

rapide¬

ment, développement d'un chancre d'inoculation

caractéristique. Trois

mois après, mort etbacillose généralisée.

N° 3. G-arçon vingt ans, tuberculeux. Sur la mitrale, végétation du

volume d'un pois, constituée par un amasde fibrine appliqué à

la

face

ventriculaire de lavalvule et déterminant un légerdegré d'insuffisance

etderétrécissement. La valvule estcependantassez souple.

Recherches bactériologiques. Un fragment est inclus. Aucun

bacille avec le Gram et l'Ehrlich. Par contre, on trouve sur les coupes

un certainnombre de bâtonnets indéterminés.

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