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II.1.1 Cas ou le champ est produit par une seule charge.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

II.1.1 Cas ou le champ est produit par une seule charge.

On reprend ici l’expression (1.15) qui donne la circulation d’un vecteur le long d’une courbe :

C( E /ab) = E(r).dl

ab

avec u

r q 4 E 1

0 2

= πε dl

. r u

q 4

dl 1 ).

r (

E = πε0 2 u.dl=dlcosα =dr est la projection de dlsur la direction OM.

D’où :

C( E /ab) =

=

ab 0 2

ab r

dr 4

cos q . dl .

E α πε



 

 −

 =

 

−

=

B A 0 B

2 A

0 r

1 r

1 4

q r

dr 4

q

πε πε

où rA= OA et rB=OB.

La circulation de E ne dépend que de A et B, elle ne dépend pas du chemin suivi entre ces deux points.

On peut écrire : C( E /ab) = f(A) – f(B)

Cas particulier : AB est une courbe fermée A≡B. Dans ce cas rA = rB et 0

dl E ) AB / E ( C

AA

=

=

. On en déduit d’après le théorème de Stokes que : rotE=0. On dit que la circulation de E est conservative.

II.1.2 Le champ est produit par un ensemble de charges ponctuelles.

Soient q1, q2, …, qn placées en O1, O2, …, On. En un point M de AB, ces chargent créent un champ : E=E1+E2 +...+En.

== >

∫ ∫ ∫ ∫ ∑

=

= +

+ +

=

= n

1

i i

AB AB

n AB

2 1

AB

) AB / E ( C dl

E ...

dl E dl E dl

E ) AB / E ( C et d’après II.1.1 :



 

 −

= O B

1 A O

1 4

) q AB / E ( C

i i

0 i i

πε .

O M α

dl E a

b

dr

(2)

II.2- Potentiel électrique.

B de fonction A

de fonction

B O

1 4

q A

O 1 4

q

B O

1 A O

1 4

) q AB / E ( C )

AB / E ( C

n 1

i 0 i

i i

n 1

i 0

i

n 1

i 0 i i

n i 1

i i

=

=



 

 −

=

=

=

=

=

=

πε πε

πε

On définit ainsi une fonction de points à valeur scalaire ; on la note V et on l’appelle potentiel électrique. Ainsi on a :

) B ( V ) A ( V dl E

AB

= = différence de potentiel entre A et B.

En un point quelconque M entre A et B le potentiel s’écrit donc : r k

q 4

) 1 M (

V n

1 i i

i 0

+

=

πε = avec ri = OM

Il est défini à une constante prés. Par convention on suppose que le potentiel à l’infini est nul : V(∞) = 0 => ri => ∞ => k = 0.

Doù :

=

= n

1 i i

i

0 r

q 4

) 1 M (

V πε (3.1) Une seule charge ponctuelle, placée en un point O, crée donc en tout point M de l’espace un potentiel :

r q 4 ) 1 M ( V

πε0

= où r = OM.

II.3- Relation entre le champ et le potentiel électrique.

Les propriétés électrostatiques de l’espace peuvent être représentés soit par un champ de vecteurs E(x,y,z) soit par un champ de scalaires V(x,y,z). Cherchons la relation entre ces deux grandeurs.

4 0

V 1

= πε => Edl

r dr 4

dV q

0 2

=

= πε

Or dz gradV.dl

z dy V y dx V x

dV V =

∂ +∂

∂ + ∂

= ∂

D’où E=−gradV (3.2)

On dit que E dérive du potentiel V.

La relation vectorielle (3.2) est équivalente à :

(3)







−∂

=

=

=

z E V

y E V

x E V

E

z y x







−∂

=

=

=

z E V

V E 1

E V

E

z y x

ϕ ρ

ρ

En coordonnées cartésiennes En coordonnées cylindriques Remarque

A l’aide des équations (2.24) et (3.2), on en déduit : 0

V

0

= +ε

∆ ρ (3.3)

Dite équation de Laplace.

II.4- Surface équipotentielles.

Si l’on écrit V(x,y,z) = constante, on peut en déduire une équation sous la forme z = f(x,y) qui, dans le repère (X,Y,Z), serait une surface dont tous les points au même potentiel. On dit que c’est une surface équipotentielle ou encore une surface de niveau.

En fait il y a plusieurs surfaces de niveau. A chaque valeur de la constante correspond une surface.

Sachant que :dV =gradV.dl=−E.dl, alorsEdl (dV=0). Le signe (-) montre que le champ se dirige vers les potentiels décroissants. Les lignes de champ sont donc toujours perpendiculaires aux surfaces équipotentielles.

E

dS V1>V2

V2>V3

V3

dl

(4)

II.5- Application.

II.5.1- Cas d’une charge ponctuelle.

r q 4 ) 1 M ( V

πε0

=

V= constante => r = constante

=> les surfaces équipotentielles seront des sphères de centre O (où est placée q) et de rayon r.

II.5.2- Cas de deux charges ponctuelles.

=

 

 −

=

B A

0 r

q r

q 4

) 1 M (

V πε Constante => =

 

 −

B

A r

1 r

q 1 constante => les surfaces équipotentielles sont des surfaces de révolution autour de l’axe contenant les deux charges (voir dipôle électrique).

II.5.3- Etude du dipôle.

a- Définition.

Un dipôle est un ensemble de deux charges électriques ponctuelles +q et –q séparées par une distance ‘’a’’ très petite devant r = OM qui est la distance du dipôle au point d’observation M.

On appelle moment dipolaire du dipôle la grandeur : P=qAB=qai. P s’exprime en C.m. Souvent on utilise le Debye : 1 Debye = 10 19

3

1

C.m.

On distingue deux sortes de dipôles : le dipôle rigide pour lequel le moment P reste constant indépendamment du champ extérieur dans le quel il est plongé (les molécules polaires) et le moment non rigide pour lequel P varie sous l’action d’un champ extérieur (la molécule HCl).

Lignes de champ

Surfaces équipotentielles

(5)

b- Potentiel crée par le dipôle.

B A

B A 0

B A 0

r r

r r 4

q

r q r

q 4

) 1 M ( V

= −



 

 −

= πε

πε

OM = r >> a => θ ≈α

r 2cos

a

HM AH rA

+

≈ +

=

θ et

rB

2cos a

M ' H ' OH r

+

≈ +

= θ

D’où :

B 2 A

B A

r r r

cos a r r

=

=

− θ

Donc

0 2

0 2 4 r

u P r

cos a 4 V q

πε θ

πε =

= Remarque :

Quand θ = π/2, M ∈ au plan médiateur de AB => V = 0, c’est une surface équipotentielle particulière.

c- Champ crée par le dipôle.

<=>

= gradV

E





− ∂

=

−∂

=

θ Vθ

r E 1

r Er V

soit :





=

=

le orthoradia composante

r 4

sin E P

radiale composante

r 4

cos P E 2

0 3 0 3 r

πε θ πε

θ

θ

D’où :

πε θ

θ 3 2

0 2

r2 1 3cos

r 4 E P E

E= + = +

Remarque :

θ ϕ θ θ

cos 2

sin E

tg E

r

=

= => ϕ tgθ

2 tg = 1

• Si M≡M1, θ = 0 1ère position de Gauss. Eθ = 0 et E = Er =

0r3

4 P 2 πε .

• Si M≡M2, θ = π/2 2ème position de Gauss. Er = 0 et E = Eθ =

0r3

4 P πε .

O A B

M r θ α

rB

H H’

rA

q -q

(6)

• Si M≡M3, θ = π. Eθ = 0 et E = Er =

0r3

4 P 2 πε

− .

• Si M≡M4, θ = -π/2. Er = 0 et E = Eθ =

0r3

4 P πε

− .

d- Lignes de champ et Surfaces équipotentielles.

Lignes de champ :

Un déplacement élémentaire dlsur une ligne de champ a pour composante :



 θ rd

dl dr donc

θ θ

ϕ d

tg rdr 2

tg = 1 = => θ

θ θ d sin

cos 2 r

dr = => lnr=2lnsinθ +lnk Soit : r=ksin2θ

Surfaces équipotentielles : V = cte = > cte

r 4

cos P

0 2

πε =

θ => cte

r cos

2θ = . Soit : r2 = k’ cosθ.

Avant de tracer les lignes de champ, il peut être utile de déterminer l'orientation du champ électrique résultant en quelques points de l'espace.

Vecteurs champ produits par la charge +q (en vert), par la charge -q (en rouge) et le champ résultant (en noir).

Lorsque l'orientation du champ résultant est connue pour plusieurs points de l'espace il est plus facile de tracer convenablement les lignes de champ électrique.

Le nombre de lignes de champ produites par la charge positive est le même que le nombre de lignes de champ absorbées par la charge négative. Les lignes de champ sont toujours perpendiculaires aux surfaces équipotentielles.

(7)

Lignes de champ

Surfaces équipotentielles

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