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LE PARC DE LOGEMENTS PAR CLASSE DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE AU 1 ER JANVIER 2022

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Texte intégral

(1)

LE PARC DE LOGEMENTS PAR CLASSE DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE

AU 1 ER JANVIER 2022

Juillet 2022

ONRE

Observatoire national de la rénovation énergétique

(2)

Résumé

Ce document de travail actualise les chiffrages sur le parc de logements par classe de diagnostic de performance énergétique (DPE), dont le calcul a été modifié en juillet et octobre 2021 et tient désormais compte à la fois de la consommation primaire d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre. Les étiquettes DPE sont estimées sur l’ensemble du parc de logements à partir de 310 000 observations des DPE, collectées par l’Ademe, sur la période de décembre 2021 à mars 2022 et des données fiscales. Au total, sur les 30 millions de résidences principales que compte la France au 1er janvier 2022, environ 5,2 millions de logements, soit 17 % du parc seraient des « passoires énergétiques » (étiquettes F et G du DPE). La date de construction du logement, sa taille, sa localisation, le caractère individuel ou collectif de l’habitat et le statut d’occupation figurent parmi les caractéristiques influant sur les performances énergétiques. La part des passoires énergétiques est plus élevée dans les résidences secondaires (32 %, soit 1,2 million de logements) et dans les logements vacants (27%, soit 0,8million de logements) ce qui porte l’estimation du nombre de passoires énergétiques à un total de 7,2 millions de logements sur l’ensemble du parc. Cette estimation sera actualisée en 2023 lorsque le nouveau DPE aura été plus largement expérimenté, notamment à travers ses différentes modalités (DPE pour le logement collectif, DPE pour les appartements qui sera établi à partir du DPE collectif).

Mots clés: DPE, rénovation énergétique, logement

Auteurs

Ronan LE SAOUT (SDES) Bérengère MESQUI (SDES) Jean-Philippe RATHLE (SDES)

Remerciements

La rédaction de ce document a été rendue possible par la mise à disposition des données par l’Ademe. Des échanges sur la qualité des données et les résultats ont été effectués avec le CSTB et la DHUP. Nous les remercions pour leurs apports.

(3)

Annexes ... 19 Annexe 1 – Tableaux détaillés ... 20 Annexe 2 – Méthodologie d’estimation de l’état du parc ... 26

Sommaire

(4)

Le suivi des objectifs pluriannuels de consommation énergétique et d’émissions de gaz à effet de serre de la France, ainsi que le pilotage de la politique publique en matière de rénovation énergétique, rendent nécessaire d’observer avec précision les performances énergétiques du parc de logements. Cette observation est particulièrement cruciale pour le suivi de l’exigence minimale de performance énergétique dans la définition du logement décent (et donc dans la possibilité de mettre un logement en location) introduit dès 2023 par les lois « Énergie et Climat » et « Climat et Résilience ».

Ce document de travail actualise les chiffrages sur le parc de logements par classe de diagnostic de performance énergétique (DPE), en tenant compte des modifications de la méthode de calcul des DPE pour les logements qui ont été fixées en juillet et en octobre 2021.

Un travail de modélisation des étiquettes DPE a été effectué à partir des observations des DPE, collectées par l’Ademe, sur la période décembre 2021-mars 2022. Les DPE sont appariés avec les données fiscales, ce qui permet en particulier d’identifier le type de résidence lors de l’année fiscale 2019 (résidence principale, résidence secondaire, logement vacant). La probabilité d’observer les classes DPE de A à G est ensuite modélisée en croisant le type de logement (maison individuelle, appartement) et l’énergie de chauffage selon plusieurs variables explicatives: période de construction, tranche de surface, valeur locative, zone géographique et catégorie urbaine. Ce modèle est ensuite appliqué aux 36,5 millions de logements de France métropolitaine.

Au total, sur les 30millions de résidences principales que compte la France au 1er janvier 2022, environ 1,5 million de logements (5 % du parc) seraient peu énergivores (étiquettes A et B du DPE). À l’opposé, environ 5,2millions de logements (17% du parc) seraient des «passoires énergétiques » (étiquettes F et G du DPE). La date de construction du logement, sa taille, sa localisation, le caractère individuel ou collectif de l’habitat et le statut d’occupation figurent parmi les caractéristiques influant sur les performances énergétiques. La part des passoires énergétiques est plus élevée dans les résidences secondaires (32 %, soit 1,2 million de logements) et dans les logements vacants (27 %, soit 0,8 million de logements) ce qui porte l’estimation du nombre de passoires énergétiques à un total de 7,2 millions de logements sur l’ensemble du parc.

La nouvelle méthodologie du DPE, en particulier sa nouvelle échelle de classement des logements, combinant des critères de consommations énergétiques conventionnelles et d’émissions induites de gaz à effet de serre, conduit à une plus grande part de logements chauffés aux énergies fossiles parmi les passoires énergétiques.

Synthèse

(5)

Les objectifs ambitieux de la France en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie impliquent, en particulier, une amélioration significative des performances énergétiques du parc de logements. La loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015 fixe ainsi l’objectif à l’horizon 2050 d’un parc immobilier dont l'ensemble des bâtiments est rénové en fonction des normes « bâtiment basse consommation ». Les lois « Énergie et Climat » et « Climat et Résilience » ont introduit, quant à elles, une exigence minimale de performance énergétique dans la définition du logement décent (dès 2023 pour les logements présentant une consommation conventionnelle en énergie finale de plus de 450 KWh/m²/an, pour les logements de classe G en 2025, F en 2028 puis E en 2034) et un gel des loyers des logements classés F et G dès le mois d’août 2022.

La méthodologie de calcul du « DPE logement » a par ailleurs subi des modifications importantes en 2021 (fin de la méthode dite des « factures », nombreuses modifications techniques de la méthode 3CL) avec un caractère pleinement opposable, rendant nécessaire une actualisation des chiffrages effectués sur le parc des logements 2018.

Dans ce contexte, il est essentiel d’observer avec précision l’état des performances énergétiques du parc de logements ainsi que sa dynamique. Le pilotage de la politique publique de rénovation rend, en outre, nécessaire de décliner cette observation en suivant diverses dimensions, telles que le type de logement (collectif ou individuel), le statut d’occupation, le niveau de vie des occupants, le territoire, etc., afin d’identifier au mieux les obstacles à l’amélioration des performances, qui peuvent appeler différentes réponses.

L’observation de ces performances est aujourd’hui rendue possible par la collecte par l’Ademe de l’ensemble des DPE réalisés en France. Elle n’en demeure pas moins complexe, l’exploitation de la base des DPE de l’Ademe à des fins statistiques se heurtant à plusieurs limites. Les DPE sont en effet réalisés à certains moments de la vie des logements, lors des transactions et des mises en location. Ils ne sont donc pas représentatifs du parc (les logements neufs étant notamment surreprésentés). Cette difficulté est traitée ici par le recours au répertoire de logements de l’Insee « Fidéli », qui permet d’assurer la représentativité des résultats par rapport à certaines caractéristiques observables des logements potentiellement liées à la performance énergétique, telles que leur caractère individuel ou collectif, leur date de construction, leur surface, la qualité du bâti, etc.

(annexe 2). On peut raisonnablement penser qu’on limite ainsi fortement les biais potentiels de sélection des logements faisant l’objet de DPE, même si on ne peut garantir qu’ils soient complètement corrigés.

Cette publication fournit des distributions de classes de performance énergétique suivant différentes caractéristiques des logements ou des occupants. Les classes sont celles définies réglementairement aujourd’hui, fondées sur la consommation d’énergie primaire et les émissions de gaz à effet de serre par mètre carré et par an pour les usages de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de refroidissement, d’éclairage et des auxiliaires (par exemple la ventilation mécanique contrôlée et les brûleurs pour chaudière). Ces chiffres donnent une estimation de l’état du parc au 1er janvier 2022.

Introduction

(6)

Depuis 2006, le DPE renseigne sur la performance énergétique d’un logement ou d’un bâtiment, en évaluant sa consommation d’énergie primaire1. Il s’inscrit dans le cadre de la politique énergétique définie au niveau européen afin de réduire la consommation d’énergie des bâtiments et de limiter les émissions de gaz à effet de serre. Le contenu et les modalités d’établissement du DPE sont réglementés.

Les modalités de calcul du DPE ont été modifiées en juillet et en octobre 2021. L’étiquette énergétique (A, B, C, D, E, F et G) est désormais calculée en fonction de deux facteurs : l’énergie primaire et les émissions de gaz à effet de serre. Les seuils de chaque classe énergétique sont donc des « doubles seuils », un logement étant classé selon sa plus mauvaise performance, en énergie primaire ou en gaz à effet de serre. Le DPE décrit le bâtiment ou le logement (surface, orientation, matériaux des murs, des fenêtres, etc.), ainsi que ses équipements de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de refroidissement et de ventilation. Les usages électriques pour l’éclairage et les auxiliaires sont également pris en compte depuis la réforme de 2021. Le facteur de conversion en énergie primaire de l'électricité (reflétant la quantité d'énergie primaire pour produire un kWh d'électricité) a évolué de 2,58 à 2,3.

La lecture du DPE est facilitée par un système d’étiquettes (figure 1).

Figure 1: représentation schématique des étiquettes DPE

Source : Cerema, Le nouveau DPE - Guide à l’attention des diagnostiqueurs (version 2 – octobre 2021)

Les logements classés A et B sont qualifiés de peu énergivores, alors que les logements F et G

LE DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE

ÉNERGÉTIQUE

(7)

Un DPE doit être établi à l’occasion de la vente de tout logement, ainsi que de sa mise en location et lors de sa construction. Sauf cas particuliers, un DPE est valable 10 ans. Le diagnostic de performance énergétique doit être établi par un professionnel indépendant satisfaisant à des critères de compétence. Depuis la réforme de 2021, seules trois méthodes différentes sont utilisées pour établir un DPE :

Pour les logements neufs, le calcul résultant de l’application de la réglementation thermique (RT2012) ou environnementale (RE2020) et des normes de construction qui leur sont associées est directement utilisé;

Pour les autres logements, la méthode utilisée est dénommée 3CL, pour « calcul de la consommation conventionnelle des logements ». Ces consommations conventionnelles (ou théoriques) et les émissions de gaz à effet de serre associées sont calculées à partir de l’observation des caractéristiques physiques du logement comme le bâti, la qualité de l’isolation, le type de fenêtres ou le système de chauffage, et en tenant compte de la zone climatique et donc des conditions météorologiques ;

Pour les logements situés dans des immeubles d’habitation collective, il est aussi possible de générer le DPE à partir de celui de l’immeuble entier, qui peut être établi à partir de l’étude d’un échantillon d’appartements rigoureusement choisis.

Dans la suite du document, on nomme «passoires énergétiques» (ou de manière abrégée

« passoires ») les logements classés F et G. On nomme « logements très énergivores » les logements dont la consommation (conventionnelle) d’énergie finale est supérieure à 450 KWh/m²/an (logements qualifiés d’indécents dans la législation).

(8)

Résidences principales

Sur les 30 millions de résidences principales au 1er janvier 2022, environ 1,5 million de logements (5 % du parc) seraient peu énergivores (étiquettes A et B du DPE).

À l’opposé, environ 5,2 millions de logements (soit 17 % du parc de résidences principales) seraient des « passoires énergétiques » (étiquettes F et G du DPE), et environ 0,5 million des logements seraient très énergivores avec une consommation annuelle d’énergie finale supérieure à 450 KWh/m²/an.

L’étiquette D est la plus fréquente (32 % du parc), les étiquettes C et E représentent respectivement 24 % et 22 % du parc (graphique 1).

Graphique 1: répartition des étiquettes DPE des résidences principales En %

Note : passoires = logements classés F ou G.

Champ : ensemble des résidences principales au 1er janvier 2022, France métropolitaine.

Sources : Fidéli 2020 ; base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe. Calculs SDES 0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

A B C D E F G - Passoires

ÉTAT DU PARC DE LOGEMENTS PAR CLASSE DE

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE

(9)

Par rapport à la précédente estimation portant sur le parc des résidences principales au

1er janvier 20182, la part des passoires thermiques apparaît un peu plus élevée (17,3 %, soit

5,2 millions de logements au 1er janvier 2022 contre 16,7 %, soit 4,8 millions de logements au 1er janvier 2018) alors que la part des résidences principales très performantes (étiquettes A et B) est plus faible (5,0 % contre 6,6 % précédemment) - (graphique 2).

Graphique 2: répartition des étiquettes DPE des résidences principales en 2018 et 2022 En %

Note : passoires = logements classés F ou G.

Champ : ensemble des résidences principales au 1er janvier 2018 et 2022, France métropolitaine.

Sources : Fidéli 2020 ; base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe. Calculs SDES

2 Le parc de logements par classe de consommation énergétique au 1er janvier 2018, septembre 2020, ONRE 0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

A B C D E F G - Passoires

DPE 2018 - Résidences principales DPE 2022 - Résidences principales

(10)

Ensemble du parc de logements

La distribution des étiquettes sur l’ensemble du parc de logements (soit près de 37 millions de logements) nécessite de prendre compte les résidences secondaires et les logements vacants.

L’estimation de la distribution des étiquettes sur ce champ montre une plus forte proportion de logements énergivores. Ainsi, sur le parc des résidences secondaires et des logements vacants, près de 55 % des logements sont classés E, F et G, contre 39% pour les résidences principales. 32 % des résidences secondaires, soit 1,2 million de logements, et 27 % des logements vacants, soit 0,8 million, sont estimés être des passoires énergétiques (étiquettes F et G).

Au total, sur l’ensemble du parc des logements, le nombre de passoires est estimé à 7,2millions (19,5%) - (graphique 3).

Graphique 3: répartition des étiquettes DPE sur le parc de logements En %

Note : passoires = logements classés F ou G.

Champ : ensemble des logements au 1er janvier 2022, France métropolitaine.

Sources : Fidéli 2020 ; base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe. Calculs SDES

0%

5%

10%

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A B C D E F G - Passoires

DPE 2022 - Tous logements DPE 2022 - Résidences principales DPE 2022 - Résidences secondaires DPE 2022 - Logements vacants

(11)

La répartition des étiquettes DPE des résidences principales peut être étudiée suivant les caractéristiques des logements. On s’intéresse ici au type de logement, à sa surface, à son énergie de chauffage et à sa période de construction.

Performance énergétique selon le type de logement

Les passoires énergétiques (étiquettes F et G du DPE) sont plus fréquentes parmi les maisons individuelles que dans les logements situés dans un habitat collectif (19,6% contre 14,5%). La compacité, c'est-à-dire le rapport de la surface déperditive par rapport à la surface habitable, des maisons individuelles est plus élevée que dans le collectif et le fioul, dont les performances en termes d’émissions de GES sont mauvaises, est présent comme énergie de chauffage pratiquement que dans les maisons individuelles.

Environ 10 % des passoires énergétiques, soit 0,5 million de logements, sont très énergivores avec une consommation d’énergie finale supérieure à 450 KWh/m²/an. Cette proportion est identique pour les maisons et les appartements (graphique 4).

Graphique 4: répartition des étiquettes DPE des résidences principales suivant le type de logement

En %

Notes : passoires = logements classés F ou G ; très énergivores : logements dont la consommation d’énergie finale est supérieure à 450kWh/m²/an.

Champ : ensemble des résidences principales au 1er janvier 2022, France métropolitaine.

Sources : Fidéli 2020 ; base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe. Calculs SDES 0%

5%

10%

15%

20%

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30%

35%

A B C D E F G - Passoires

Ensemble Appartement Maison Très énergivores

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE SELON LES CARACTÉRISTIQUES DES RÉSIDENCES

PRINCIPALES

(12)

Performance énergétique selon la surface du logement

Les logements les plus petits sont les plus énergivores : près de 34 % des logements de moins de 30 m² ont une étiquette F ou G, contre seulement 13 % des logements de plus de 100 m² (graphique 5).

Plusieurs raisons expliquent que les petits logements consomment plus d’énergie que les autres :

• étant plus densément occupés, la consommation d’eau chaude sanitaire ramenée au mètre carré de surface du logement sera plus importante pour les logements de petite taille ;

• disposant très souvent de surfaces de parois déperditives importantes par rapport à leur surface habitable, les pertes de chaleur et donc les consommations de chauffage seront plus importantes ramenées au mètre carré de surface du logement.

Graphique 5: répartition des étiquettes DPE des résidences principales suivant la surface du logement

En %

Note : passoires = logements classés F ou G.

Champ : ensemble des résidences principales au 1er janvier 2022, France métropolitaine.

Sources : Fidéli 2020 ; base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe. Calculs SDES 0%

5%

10%

15%

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30%

35%

A B C D E F G - Passoires

Ensemble Moins de 30 m² De 30 à moins de 60 m² De 60 à moins de 100 m² Plus de 100 m²

(13)

Performance énergétique selon l’énergie de chauffage

Une très forte distinction apparaît selon l’énergie principale de chauffage.

Les logements chauffés au fioul sont 44 % à être classés F ou G (et 71 % en incluant l’étiquette E), en cohérence avec le fait que le nouveau DPE prend maintenant en compte les émissions de gaz à effet de serre du logement. Au contraire les logements chauffés au gaz ou au bois et par un réseau de chaleur apparaissent plus performants énergétiquement (respectivement 12 % et 13 % d’étiquettes F et G) - (graphique 6).

L’électricité apparaît légèrement moins performante (15 % de logements classés F ou G), mais avec une distinction moindre avec le gaz que dans la précédente version du calcul du DPE, du fait de la révision à la baisse du coefficient de conversion en énergie primaire de l’électricité et de la prise en compte des émissions de gaz à effet de serre dans le calcul des étiquettes3. Ainsi, au 1er janvier 2018, il était estimé que 54 % des passoires énergétiques étaient chauffées à l’électricité et 16 % au gaz, contre respectivement 33 % et 29 % au 1er janvier 2022. Le nombre de logements très énergivores (consommation finale supérieur à 450 KWh/m²/an) est par ailleurs très faible (0,1 %) parmi les logements chauffés à l’électricité.

Graphique 6: répartition des étiquettes DPE des résidences principales suivant l’énergie principale du logement

En %

Note : passoires = logements classés F ou G.

Champ : ensemble des résidences principales au 1er janvier 2022, France métropolitaine.

Sources : Fidéli 2020 ; base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe. Calculs SDES

3 Un logement étant classé selon sa plus mauvaise performance, en énergie primaire ou en gaz à effet de serre (GES), il est possible d’observer si une étiquette provient de sa consommation d’énergie ou de ses émissions de GES. Pour les logements chauffés à l’électricité, au bois ou par un réseau de chaleur, l’étiquette DPE est presque toujours celle correspondante à sa consommation d’énergie. Pour les logements chauffés au fioul, l’étiquette est dans 55 % des cas celle correspondante au seuil d’émissions de GES.

Dans seulement 5 % des cas, elle correspond au seuil de consommation d’énergie et dans 45 % des cas, les seuils sont identiques selon les deux critères. Pour les logements chauffés au gaz, l’étiquette est dans 21 % des cas celle correspondante au seuil d’émissions de GES, et seulement dans 10 % celle correspondante au seuil de consommation d’énergie (et dans 69 % des cas, les seuils sont identiques selon les deux critères).

0%

5%

10%

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25%

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40%

45%

A B C D E F G - Passoires

Ensemble Électricité Gaz Fioul Bois et réseau de chaleur

(14)

Performance énergétique selon la période de construction

Si l’on s’intéresse à la distribution des DPE par période de construction des logements, on constate une évolution générale vers les étiquettes les moins énergivores au fur et à mesure de l’instauration de nouvelles réglementations thermiques de construction des bâtiments (graphique 7).

Graphique 7 : répartition des étiquettes DPE des résidences principales suivant l’année de construction du logement

En %

Champ : ensemble des résidences principales au 1er janvier 2022, France métropolitaine.

Sources : Fidéli 2020 ; base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe. Calculs SDES

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Ensemble Avant 1948 De 1948 à 1974 De 1975 à 1988 De 1989 à 2000 De 2001 à 2005 De 2006 à 2012 De 2013 à 2021

A B C D E F G

(15)

La répartition des étiquettes DPE des résidences principales peut également être étudiée suivant les caractéristiques des occupants des logements. On s’intéresse ici au statut d’occupation du logement ainsi qu’aux revenus des occupants.

A. Performance énergétique selon le statut d’occupation des résidences principales Le parc social est sensiblement moins énergivore que le parc privé (460 000 logements et 9,5 % d’étiquettes F et G, contre 4,7 millions et 18,8 %) - (graphique 8). Néanmoins, la nouvelle méthodologie de calcul des DPE aboutit à une part de passoires énergétiques dans le parc social plus élevée que l’ancienne méthodologie (7 % avec la méthodologie de l’ancien DPE), ce qui s’explique principalement par une présence plus accrue des logements chauffés au gaz dans le parc social (62 % contre 41 % sur l’ensemble des résidences principales).

Le parc locatif privé comporte les logements consommant le plus d’énergie, avec près de 20 % de logements classés F ou G, alors que les logements occupés par leurs propriétaires sont 18 % à avoir une telle étiquette. On estime qu’il y aurait 140 000 logements très énergivores (consommation supérieure à 450kWh/m²) dans le parc locatif privé, 50 000 dans le parc locatif social et 320 000 parmi les logements occupés par leurs propriétaires.

Dans le parc privé, comme dans l’ensemble du parc, la part des logements classés F ou G est plus forte pour les maisons que pour les appartements (23 % contre 18 % pour les locataires, 20 % contre 14 % pour les propriétaires).

Graphique 8: part des passoires énergétiques (étiquettes F et G) des résidences principales selon le type de logement et le statut d’occupation

En %

Champ : ensemble des résidences principales au 1er janvier 2022, France métropolitaine.

Sources : Fidéli 2020 ; base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe. Calculs SDES 0%

5%

10%

15%

20%

25%

Ensemble Appartement Maison

Ensemble Locataire (parc privé) Locataire (parc social) Propriétaire

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE SELON LES

CARACTÉRISTIQUES DES OCCUPANTS DE

RÉSIDENCES PRINCIPALES

(16)

B. Performance énergétique selon le revenu des occupants des résidences principales

Le revenu des occupants est calculé en sommant le revenu disponible du foyer (salaires, pensions et autres revenus déclarés à la DGFiP (hors prestations sociales), revenus financiers et prestations sociales) et est divisé par le nombre d’unités de consommationdu foyer afin de permettre une comparaison entre foyers composés d’un nombre différent de personnes.

La part des logements très énergivores décroît légèrement en fonction du revenu des occupants, passant de 18 % en étiquettes F et G pour les occupants du premier quintile à 16 % pour les occupants du dernier quintile (graphique 9).

Cette variabilité modérée masque toutefois des disparités selon le statut d’occupation. Les ménages du premier quintile résidant dans le parc privé occupent ainsi plus souvent des passoires énergétiques : plus de 22 % de logements F-G dans le parc locatif privé et pour les ménages propriétaires contre 18 % et 15 % respectivement pour le 5e quintile. Le taux de passoires apparaît au contraire stable dans le parc social, inférieur à 10 %. Comme les ménages à faibles revenus sont plus nombreux à occuper un logement du parc social moins énergivore, les différences de taux de passoires au niveau global sont atténuées.

Graphique 9: part des passoires énergétiques (étiquettes F et G) selon le revenu des ménages occupants

En %

Champ : ensemble des résidences principales au 1er janvier 2022, France métropolitaine. Les logements mis à disposition gratuitement sont inclus dans le parc locatif privé.

0%

5%

10%

15%

20%

25%

1er quintile 2nd quintile 3e quintile 4e quintile 5e quintile Non réponse Ensemble Locataire (parc privé) Locataire (parc social) Propriétaire

(17)

La part des passoires parmi les résidences principales varie selon les départements. Elle est la plus faible dans les départements proches de l’arc méditerranéen et en Corse ou du sud de la façade atlantique pour lesquels le climat est plus doux et réduit les besoins de chauffage.

Elle est à l’inverse la plus élevée dans certains départements ruraux et/ou montagneux (plus de 30% dans le Cantal, la Creuse et la Nièvre) et à Paris (carte 1).

Carte 1 : proportion des résidences principales dont l’étiquette DPE est F ou G

Champ : ensemble des résidences principales au 1er janvier 2022, France métropolitaine.

Sources : Fidéli 2020 ; base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe. Calculs SDES

PERFORMANCE ÉNERGETIQUE DES RÉSIDENCES PRINCIPALES SELON LA LOCALISATION

GÉOGRAPHIQUE

(18)

L’analyse de la distribution des étiquettes énergétiques par zone de tension immobilière4 montre un taux de passoires élevé, 29 % en zone A bis (Paris et petite couronne) et également une part des logements très énergivores (plus de 450 kWh/m2/an) plus forte qu’ailleurs. Le taux de passoires est également élevé en zone peu tendue C (20%). Dans les autres zones (A, B1, B2), les taux de passoires sont moindres (graphique 10). L’analyse par catégorie urbaine (annexe 1) confirme la particularité de l’agglomération parisienne.

Graphique 10: répartition des étiquettes DPE selon la zone de tension immobilière En %

Note : passoires = logements classés F ou G.

Champ : ensemble des résidences principales au 1er janvier 2022, France métropolitaine.

Sources : Fidéli 2020 ; base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe. Calculs SDES 0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

A B C D E F G -

Ensemble A A Bis B1 B2 C

(19)

Annexes

(20)

Tableau 1: résidences principales par classe de performance énergétique (étiquettes DPE) selon les caractéristiques du logement, au 1er janvier 2022

En milliers de logements

A B C D E F G Total Passoires Très

énergivores

Ensemble 502 961 7 039 9 708 6 586 3 154 2 032 29 982 5 186 511

1,7 % 3,2 % 23,5 % 32,4 % 22,0 % 10,5 % 6,8 % 100 % 17,3 % 1,7 % Type de logement

Appartement 90 336 3 643 4 458 2 969 1 194 754 13 445 1 948 191

0,7 % 2,5 % 27,1 % 33,2 % 22,1 % 8,9 % 5,6 % 100 % 14,5 % 1,4 %

Maison individuelle 412 625 3 396 5 249 3 617 1 959 1 279 16 537 3 238 320

2,5 % 3,8 % 20,5 % 31,7 % 21,9 % 11,8 % 7,7 % 100 % 19,6 % 1,9 % Tranche de surface

Moins de 30 m² 4 9 157 419 464 256 285 1 595 541 64

0,2 % 0,6 % 9,9 % 26,3 % 29,1 % 16,1 % 17,9 % 100 % 33,9 % 4,0 %

De 30 à moins de 60 m² 38 115 1 351 1 919 1 560 777 596 6 356 1 373 175

0,6 % 1,8 % 21,3 % 30,2 % 24,5 % 12,2 % 9,4 % 100 % 21,6 % 2,7 % De 60 à moins de 100 m² 181 395 3 280 4 558 3 021 1 391 828 13 653 2 219 208 1,3 % 2,9 % 24,0 % 33,4 % 22,1 % 10,2 % 6,1 % 100 % 16,3 % 1,5 %

Plus de 100 m² 280 442 2 251 2 812 1 541 730 323 8 378 1 052 63

3,3 % 5,3 % 26,9 % 33,6 % 18,4 % 8,7 % 3,9 % 100 % 12,6 % 0,8 % Date de construction

Avant 1948 5 49 851 2 183 2 252 1 481 1 199 8 021 2 680 306

0,1 % 0,6 % 10,6 % 27,2 % 28,1 % 18,5 % 15,0 % 100 % 33,4 % 3,8 %

De 1948 à 1974 4 46 834 2 307 2 155 1 146 691 7 183 1 836 185

0,1 % 0,6 % 11,6 % 32,1 % 30,0 % 16,0 % 9,6 % 100 % 25,6 % 2,6 %

De 1975 à 1988 3 54 968 2 090 1 388 420 112 5 035 532 17

0,1 % 1,1 % 19,2 % 41,5 % 27,6 % 8,3 % 2,2 % 100 % 10,6 % 0,3 %

De 1989 à 2000 13 62 1 123 1 445 517 78 21 3 259 99 2

0,4 % 1,9 % 34,5 % 44,3 % 15,9 % 2,4 % 0,6 % 100 % 3,0 % 0,1 %

De 2001 à 2005 7 51 702 597 114 11 4 1 487 15 1

0,5 % 3,4 % 47,2 % 40,2 % 7,7 % 0,7 % 0,3 % 100 % 1,0 % 0,1 %

De 2006 à 2012 30 180 1 357 794 98 9 3 2 471 12 0

1,2 % 7,3 % 54,9 % 32,1 % 4,0 % 0,3 % 0,1 % 100 % 0,5 % 0,0 %

De 2013 à 2021 439 519 1 203 291 62 10 3 2 526 13 0

17,4 % 20,6 % 47,6 % 11,5 % 2,4 % 0,4 % 0,1 % 100 % 0,5 % 0,0 % Énergie de chauffage

Électricité 447 656 2 376 3 541 2 464 964 769 11 218 1 733 7

4,0 % 5,8 % 21,2 % 31,6 % 22,0 % 8,6 % 6,9 % 100 % 15,4 % 0,1 %

Gaz 4 106 3 614 4 473 2 647 1 063 428 12 335 1 491 234

0,0 % 0,9 % 29,3 % 36,3 % 21,5 % 8,6 % 3,5 % 100 % 12,1 % 1,9 % Fioul et autres produits

pétroliers - 1 229 817 938 926 659 3 570 1 585 169

0,0 % 0,0 % 6,4 % 22,9 % 26,3 % 25,9 % 18,5 % 100 % 44,4 % 4,7 %

ANNEXE 1 – TABLEAUX DÉTAILLÉS

(21)

A B C D E F G Total Passoires Très énergivores Zone de tension immobilière

A 85 213 1 367 1 659 1 046 429 258 5 057 687 75

1,7 % 4,2 % 27,0 % 32,8 % 20,7 % 8,5 % 5,1 % 100 % 13,6 % 1,5 %

A bis 4 22 343 681 716 379 335 2 479 714 85

0,2 % 0,9 % 13,8 % 27,5 % 28,9 % 15,3 % 13,5 % 100 % 28,8 % 3,4 %

B1 105 233 1 882 2 247 1 348 573 309 6 697 881 74

1,6 % 3,5 % 28,1 % 33,6 % 20,1 % 8,6 % 4,6 % 100 % 13,2 % 1,1 %

B2 105 181 1 462 2 065 1 340 627 355 6 135 983 90

1,7 % 3,0 % 23,8 % 33,7 % 21,8 % 10,2 % 5,8 % 100 % 16,0 % 1,5 %

C 203 312 1 985 3 056 2 137 1 146 776 9 614 1 922 187

2,1 % 3,2 % 20,6 % 31,8 % 22,2 % 11,9 % 8,1 % 100 % 20,0 % 1,9 % Catégorie urbaine

Zone rurale 85 131 833 1 306 950 545 391 4 241 936 91

2,0 % 3,1 % 19,6 % 30,8 % 22,4 % 12,8 % 9,2 % 100 % 22,1 % 2,2 % Agglomération de moins

de 100 000 hab. 97 180 1 217 1 754 1 264 629 396 5 537 1 025 101

1,8 % 3,3 % 22,0 % 31,7 % 22,8 % 11,4 % 7,2 % 100 % 18,5 % 1,8 % Agglomération de plus de

100 000 hab.

303 566 4 040 4 961 2 902 1 263 660 14 695 1 923 153

2,1 % 3,9 % 27,5 % 33,8 % 19,8 % 8,6 % 4,5 % 100 % 13,1 % 1,0 %

Agglomération parisienne 17 84 950 1 686 1 470 717 585 5 509 1 302 165

0,3 % 1,5 % 17,2 % 30,6 % 26,7 % 13,0 % 10,6 % 100 % 23,6 % 3,0 % Notes : passoires = logements classés F ou G ; très énergivores : logements dont la consommation d’énergie finale est supérieure à 450kWh/m²/an.

Champ : ensemble des résidences principales au 1er janvier 2022, France métropolitaine.

Sources : Fidéli 2020 ; base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe. Calculs SDES

(22)

Tableau 2: résidences principales par classe de performance énergétique selon le statut d’occupation, au 1er janvier 2022

En milliers de logements

Statut

d'occupation A B C D E F G Total

général Passoires Dont très énergivores Locataire (parc privé et mis à disposition gratuitement)

Total 83 196 1 705 2 544 1 851 906 673 7 960 1 579 140

1,0 % 2,5 % 21,4 % 32,0 % 23,3 % 11,4 % 8,5 % 100 % 19,8 % 1,8 % dont appartement 36 122 1 272 1 761 1 265 575 426 5 456 1 001 87

0,7 % 2,2 % 23,3 % 32,3 % 23,2 % 10,5 % 7,8 % 100 % 18,3 % 1,6 %

dont maison 48 74 433 784 586 331 248 2 504 578 53

1,9 % 3,0 % 17,3 % 31,3 % 23,4 % 13,2 % 9,9 % 100 % 23,1 % 2,1 % Locataire (parc social)

Total 33 141 1 628 1 595 998 323 139 4 856 461 51

0,7 % 2,9 % 33,5 % 32,9 % 20,5 % 6,6 % 2,9 % 100 % 9,5 % 1,0 % dont appartement 23 116 1 389 1 305 808 265 123 4 030 389 48

0,6 % 2,9 % 34,5 % 32,4 % 20,1 % 6,6 % 3,1 % 100 % 9,6 % 1,2 %

dont maison 9 25 239 290 190 57 16 826 73 3

1,1 % 3,0 % 28,9 % 35,1 % 23,0 % 6,9 % 1,9 % 100 % 8,8 % 0,4 % Propriétaire occupant

Total 386 624 3 706 5 568 3 737 1 925 1 220 17 166 3 145 320

2,2 % 3,6 % 21,6 % 32,4 % 21,8 % 11,2 % 7,1 % 100 % 18,3 % 1,9 % dont appartement 31 98 983 1 393 896 354 205 3 958 558 57

0,8 % 2,5 % 24,8 % 35,2 % 22,6 % 8,9 % 5,2 % 100 % 14,1 % 1,4 % dont maison 355 526 2 723 4 175 2 842 1 571 1 015 13 208 2 587 264 2,7 % 4,0 % 20,6 % 31,6 % 21,5 % 11,9 % 7,7 % 100 % 19,6 % 2,0 %

Notes : passoires : logements classés F ou G ; très énergivores : logements dont la consommation d’énergie finale est supérieure à 450kWh/m²/an.

Champ : ensemble des résidences principales au 1er janvier 2022, France métropolitaine.

Sources : Fidéli 2020 ; base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe. Calculs SDES

(23)

Tableau 3: résidences principales par classe de performance énergétique selon le revenu des occupants, au 1er janvier 2022

En milliers de logements

A B C D E F G Total Passoires Dont très

énergivores 1er quintile

Total 54 133 1 248 1 710 1 223 572 377 5 316 949 98

1,0 % 2,5 % 23,5 % 32,2 % 23,0 % 10,8 % 7,1 % 100 % 17,9 % 1,8 % dont locataire (parc privé) 13 33 324 558 438 222 167 1 755 390 35

0,7 % 1,9 % 18,4 % 31,8 % 25,0 % 12,7 % 9,5 % 100 % 22,2 % 2,0 % dont locataire (parc social) 13 52 614 643 406 134 57 1 918 190 21

0,7 % 2,7 % 32,0 % 33,5 % 21,2 % 7,0 % 3,0 % 100 % 9,9 % 1,1 % dont propriétaires 29 48 310 509 378 216 153 1 643 369 42

1,7 % 2,9 % 18,9 % 31,0 % 23,0 % 13,1 % 9,3 % 100 % 22,5 % 2,6 % 2e quintile

Total 79 161 1 300 1 768 1 223 590 381 5 501 971 98

1,4 % 2,9 % 23,6 % 32,1 % 22,2 % 10,7 % 6,9 % 100 % 17,6 % 1,8 % dont locataire (parc privé) 15 36 329 501 357 174 125 1 538 299 26

1,0 % 2,3 % 21,4 % 32,6 % 23,2 % 11,3 % 8,1 % 100 % 19,5 % 1,7 % dont locataire (parc social) 10 41 458 427 262 84 34 1 315 118 12

0,7 % 3,1 % 34,8 % 32,4 % 19,9 % 6,4 % 2,6 % 100 % 8,9 % 0,9 % dont propriétaires 54 84 513 840 603 332 222 2 647 554 59

2,0 % 3,2 % 19,4 % 31,7 % 22,8 % 12,5 % 8,4 % 100 % 20,9 % 2,2 % 3e quintile

Total 107 189 1 307 1 793 1 192 578 365 5 531 943 92

1,9 % 3,4 % 23,6 % 32,4 % 21,6 % 10,5 % 6,6 % 100 % 17,1 % 1,7 % dont locataire (parc privé) 17 38 313 425 283 135 95 1 306 231 20

1,3 % 2,9 % 23,9 % 32,5 % 21,7 % 10,3 % 7,3 % 100 % 17,6 % 1,5 % dont locataire (parc social) 5 23 256 232 143 45 19 723 64 7

0,7 % 3,2 % 35,5 % 32,1 % 19,7 % 6,2 % 2,6 % 100 % 8,8 % 0,9 % dont propriétaires 85 128 738 1 136 766 398 251 3 501 649 65

2,4 % 3,7 % 21,1 % 32,4 % 21,9 % 11,4 % 7,2 % 100 % 18,5 % 1,9 % 4e quintile

Total 121 209 1 335 1 817 1 162 557 341 5 540 897 85

2,2 % 3,8 % 24,1 % 32,8 % 21,0 % 10,0 % 6,2 % 100 % 16,2 % 1,5 % dont locataire (parc privé) 16 37 283 356 231 110 78 1 112 188 16

1,5 % 3,3 % 25,5 % 32,1 % 20,8 % 9,9 % 7,0 % 100 % 16,9 % 1,5 % dont locataire (parc social) 2 11 128 120 75 24 10 369 34 4

0,6 % 2,9 % 34,7 % 32,4 % 20,2 % 6,4 % 2,8 % 100 % 9,2 % 1,0 % dont propriétaires 103 161 924 1 341 856 423 252 4 060 676 65

2,5 % 4,0 % 22,7 % 33,0 % 21,1 % 10,4 % 6,2 % 100 % 16,6 % 1,6 %

(24)

A B C D E F G Total Passoires Dont très énergivores 5e quintile

Total 111 210 1 350 1 838 1 163 550 318 5 540 868 78

2,0% 3,8% 24,4% 33,2% 21,0% 9,9% 5,7% 100% 15,7% 1,4%

dont locataire

(parc privé) 13 29 226 293 201 96 69 926 165 14

1,4% 3,1% 24,4% 31,6% 21,7% 10,4% 7,4% 100% 17,8% 1,5%

dont locataire

(parc social) 1 3 41 41 27 9 4 125 13 1

0,4% 2,5% 33,0% 32,8% 21,3% 6,8% 3,2% 100% 10,0% 1,1%

dont propriétaires

98 178 1 083 1 504 935 445 245 4 489 690 62

2,2% 4,0% 24,1% 33,5% 20,8% 9,9% 5,5% 100% 15,4% 1,4%

Non réponse

Total 30 59 499 784 624 307 251 2 554 558 61

1,2% 2,3% 19,5% 30,7% 24,4% 12,0% 9,8% 100% 21,9% 2,4%

dont locataire

(parc privé) 10 24 232 411 340 168 139 1 323 307 28 0,7% 1,8% 17,5% 31,1% 25,7% 12,7% 10,5% 100% 23,2% 2,1%

dont locataire

(parc social) 3 11 130 133 85 28 15 404 43 6

0,6% 2,7% 32,1% 32,9% 21,0% 7,0% 3,7% 100% 10,7% 1,5%

dont propriétaires

18 24 138 239 199 111 97 826 208 27

2,1% 3,0% 16,7% 28,9% 24,1% 13,5% 11,7% 100% 25,2% 3,3%

Notes : passoires = logements classés F ou G ; très énergivores : logements dont la consommation d’énergie finale est supérieure à 450kWh/m²/an.

Champ : ensemble des résidences principales au 1er janvier 2022, France métropolitaine.

Sources : Fidéli 2020 ; base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe. Calculs SDES

(25)

Tableau 4: résidences secondaires et logements vacants par classe de performance énergétique, au 1er janvier 2022

En milliers de logements

A B C D E F G Total Passoires Dont très

énergivores Résidences secondaires

Total 22 62 506 961 948 601 573 3 673 1 174 120

0,6 % 1,7 % 13,8 % 26,2 % 25,8 % 16,4 % 15,6 % 100 % 32,0 % 3,3 % dont appartement 8 21 270 478 441 207 163 1 588 371 22

0,5 % 1,3 % 17,0 % 30,1 % 27,7 % 13,0 % 10,3 % 100 % 23,3 % 1,4 % dont maison 14 41 236 482 508 394 409 2 085 803 97

0,7 % 2,0 % 11,3 % 23,1 % 24,4 % 18,9 % 19,6 % 100 % 38,5 % 4,7 % Logements Vacants

Total 10 52 508 896 748 414 383 3 011 798 81

0,3 % 1,7 % 16,9 % 29,8 % 24,8 % 13,8 % 12,7 % 100 % 26,5 % 2,7 % dont appartement 5 29 360 600 454 222 170 1 841 392 29

0,3 % 1,6 % 19,6 % 32,6 % 24,7 % 12,0 % 9,3 % 100 % 21,3 % 1,6 %

dont maison 5 22 148 296 293 193 213 1 170 406 52

0,4 % 1,9 % 12,6 % 25,3 % 25,1 % 16,5 % 18,2 % 100 % 34,7 % 4,4 % Notes : passoires = logements classés F ou G ; très énergivores : logements dont la consommation d’énergie finale est supérieure à 450kWh/m²/an.

Champ : ensemble des résidences secondaires et logements vacants au 1er janvier 2022, France métropolitaine.

Sources : Fidéli 2020 ; base des DPE décembre 2021-mars 2022 de l’Ademe. Calculs SDES

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