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Que savons-nous des apports et du potentiel

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LETTRE d’INFORMATION du GEPV (Groupe d’Étude et de Promotion des Protéines Végétales)

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GEPV : 66 rue La Boëtie, 75008 Paris - Tél. : 01 82 73 00 66 - e-mail : gepv@66laboetie.fr - www.gepv.asso.fr

1 N° 59 Octobre 2015

POSITIONS

L

es Nations-Unies ont proclamé 2016, année des légumineuses. Objectif : sensibiliser l’opinion publique aux avantages nutritionnels des légumi- neuses, dans le cadre d’une production vivrière

durable, à l’appui de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. La célébra- tion de cette Année sera une excellente occasion de favoriser des rapproche- ments dans toute la chaîne de production, de manière à mieux exploiter les pro- téines issues des légumi- neuses, à renforcer la pro- duction de légumineuses à l’échelle mondiale, à tirer un meilleur parti de la rotation de cultures et à trouver des solutions aux problèmes qui se posent dans le com- merce des légumineuses.

+ Plus d’infos sur : http://www.fao.org/pulses-2016/fr/

Brèves p. 1

l

2016, année des légumineuses

l

Parution d’un ouvrage de référence sur les légumineuses

l

La Fondation Louis Bonduelle publie une monographie sur les protéines végétales

Référencement 2015 :

Les protéines végétales présentes

dans un nombre croissant de produits p. 2

sommair e

BRÈVES

l 2016, ANNÉE

DES LÉGUMINEUSES l PARUTION D’UN OUVRAGE DE

RÉFÉRENCE SUR LES LÉGUMINEUSES

La lettre des protéines végétales

pois

lupin

féverole soja blé

Création : Symbiotik - CréditSphotoS : © niloo138, dmitry kalinovSky (123rf), teodora_d (fotolia.Com)

Q

ue savons-nous des apports et du potentiel des légumineuses vis-à-vis de la durabilité des systèmes agricoles et alimentaires ? Comment les utiliser pour réduire

les dommages ou maximiser les bénéfices sur l’environnement, l’agriculture et l’homme ? Quels intérêts ces plantes ont-elles pour la nutrition humaine et animale ? Voici les questions auxquelles s’attache à répondre le récent ouvrage publié aux éditions Quae, intitulé Les légu- mineuses pour des systèmes agri- coles et alimentaires durables. Fruit du travail collectif d’une soixantaine d’experts coordonnés par Anne Schneider (ingénieur agronome)

et Christian Huyghe (chercheur en génétique et améliora- tion des plantes, aujourd’hui directeur scientifique adjoint

« Agriculture » à l’Inra), cet ouvrage de 512 pages est dis- ponible en téléchargement gratuit sur le site de l’éditeur.

+ À lire sur : http://www.quae.com/fr/r4709-les-legumineuses- pour-des-systemes-agricoles-et-alimentaires.html ou en livre broché pour 49 euros.

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POSITIONS La lettre des protéines végétales

LETTRE d’INFORMATION du GEPV (Groupe d’Étude et de Promotion des Protéines Végétales)

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GEPV : 66 rue La Boëtie, 75008 Paris - Tél. : 01 82 73 00 66 - e-mail : gepv@66laboetie.fr - www.gepv.asso.fr N° 59 Octobre 2015

la boulangerie-viennoiserie-pâtisserie (BVP), des viandes et de la diététique, en faveur des rayons traiteur et baby-food.

Cette progression quantitative du nombre de produits référencés (5 098 produits en 2015 contre 4 304 en 2013) se double d’un autre constat : une meilleure connaissance des protéines végétales par les gérants des différentes enseignes. La direction des magasins se montrait égale- ment plus concernée et plus ouverte à la discussion sur le sujet que les années précédentes. Certains ont même confié leur envie d’en apprendre davantage sur ce sujet.

+

18 % : c’est la progression, en deux ans, du nombre de produits alimentaires contenant des protéines végétales. L’enquête de référencement menée entre juin et septembre par le GEPV (lire enca- dré 1) montre également une certaine stabilité dans la part des différents rayons, malgré une légère baisse relative de

RÉFÉRENCEMENT 2015 : LES PROTÉINES VÉGÉTALES

PRÉSENTES DANS UN NOMBRE CROISSANT DE PRODUITS

Comme tous les deux ans depuis 1989, le GEPV s’est rendu dans plusieurs magasins pour dresser un état des lieux du référencement des protéines végétales dans les rayons. Cette année encore, le nombre de produits concernés progresse.

C

haque année, la Fondation Louis Bonduelle publie une monographie sur un sujet en lien avec sa mission de « faire évoluer durablement les compor- tements alimentaires, en plaçant les légumes et leurs bienfaits au centre de son action ». La Fondation s’intéresse cette année aux protéines végétales.

l LA FONDATION LOUIS BONDUELLE PUBLIE UNE MONOGRAPHIE

SUR LES PROTÉINES VÉGÉTALES

Point sur la consommation de protéines, qualités nutritionnelles de ces dernières, ou encore acceptabilité des protéines végétales et recherches en cours : plus de soixante pages sont consacrées à cette thématique, sous le titre « Protéines végétales : répondre aux enjeux globaux ».

+ La monographie sera mise en ligne et téléchargeable gratuitement sur leur site à partir de novembre :

http://www.fondation-louisbonduelle.org

PROTÉINES VÉGÉTALES :

RÉPONDRE AUX ENJEUX GLOBAUX

L’enquête, qui a été effectuée de juin à septembre 2015 auprès de 20 magasins de la région de Clermont-Ferrand, s’est attachée à retourner dans les établissements visités deux ans plus tôt.

Seul un magasin est différent.

Répartition des établissements visités :

n 25 % de magasins spécialisés

n 25 % d’hypermarchés

n 20 % de supermarchés

n 15 % de hard discount

n 10 % de magasins de proximité + Encadré 1 :

L’enquête et sa méthodologie

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n BVP TOUJOURS EN TÊTE

Comme en 2013, six segments de produits ont été étudiés : la boulangerie-viennoiserie-pâtisserie (BVP) ; les biscuits, snacks et céréales ; les charcuteries et préparations à base de viandes ; le rayon traiteur ; les préparations à base de pois- sons ; le rayon diététique ; et enfin, le rayon de l’alimentation infantile, dit « baby-food ». En tout, 5 098 produits ont été enregistrés comme contenant des protéines végétales. En 2013, ils étaient 4 304, soit une hausse de 18 %. Le rayon le

plus représenté reste la boulangerie-viennoiserie-pâtisserie (BVP), avec 36 % des produits référencés (contre 40 % en 2013, voir encadré 2). Le nombre de produits a augmenté (1 816 produits en 2015, contre 1 709 produits en 2013), mais moins fortement que dans d’autres rayons, d’où cette baisse relative. Même constat du côté des viandes : le nombre de produits référencés augmente (passant de 987 en 2013 à 1 002 produits en 2015) mais la part relative de ce rayon diminue (passant de 23 % à 20 %). Il passe ainsi de la 2e à la 3e position, dorénavant devancé par le rayon traiteur qui rassemble 23 % des produits référencés en 2015 contre 19 % en 2013, avec 1 185 produits contre 807 il y a deux ans

(soit une hausse de 46 %). Les rayons biscuits et poissons suivent la tendance moyenne en termes de progression et se retrouvent donc dans les mêmes proportions qu’en 2013.

La palme du rayon qui a le plus progressé revient incontes- tablement au baby-food, qui compte désormais 253 produits référencés, contre seulement 2 en 2013.

Il est à noter que, en valeur absolue, la présence de protéines végétales a progressé dans tous les rayons.

Le rayon qui a le plus progressé ? Le baby-food.

Encadré 2 : Plus d’un tiers des produits référencés sont en rayon boulangerie-viennoiserie-pâtisserie BVP

Viande Traiteur Diététique Biscuits, snacks, céréales Poisson Babyfood 40 %

6 %

7 %

23 % 23 %

19 % 9 %

3 % 3 % 3 %

8 %

36 % 20 %

2013 2015

Le rayon traiteur marque une forte hausse, avec 1 185 produits référencés en 2015 contre 807

il y a deux ans.

❛ ❛

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POSITIONS La lettre des protéines végétales

N° 59 Octobre 2015

LETTRE d’INFORMATION du GEPV (Groupe d’Étude et de Promotion des Protéines Végétales)

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GEPV : 66 rue La Boétie, 75008 Paris - tél : 01 82 73 00 66 - e-mail : gepv@fncg.fr - www.gepv.asso.fr produits) et par des associations (10 %). Un examen plus précis de chaque source de protéines montre que le blé a fortement progressé, en nombre de produits concernés (3 331 en 2015 contre 2 455 en 2013, voir graphe 3.2) et en part relative (graphe 3.3). En revanche, si le soja progresse dans l’absolu (875 produits contre 797 en 2013), il recule en valeur relative (graphe 3.3). Le pois et les associations régressent quant à eux, à la fois en valeur absolue et relative.

n BLÉ ET SOJA : PRINCIPALES SOURCES DE PROTÉINES UTILISÉES

Cinq sources de protéines ont été enregistrées : fève (farine), lupin (farine, protéine), blé (gluten, protéine, protéine textu- rée), pois (farine, protéine) et soja (farine, protéine, texturés).

Pour deux tiers des produits, la source de protéine végétale est le blé (voir graphe 3.1). Il est suivi par le soja (17 % des

Graphe 3.2 : Évolution du nombre de produits référencés par source de protéines végétales.

Graphe 3.1 : Part des différentes sources de protéines végétales dans les 5 098 produits référencés en 2015.

Blé Soja Associations Pois Lupin Farine de fève Végétale 65 %

10 % 17 %

4 % 2 %

0 %

2 %

6 000 5 000 4 000 3 000 2 000 1 000 0

Nombre de produits

2009 2011 2013 2015

Blé Soja

Associa

tions Pois Lupin

Farine de fève Protéines végétales

Ensemble des produits

Graphe 3.3 : Évolution de la part de chaque source de protéines végétales dans les produits référencés.

70 60 50 40 30 20 10 0

Nombre de produits en %

Blé Soja

Associa

tions Pois Lupin

Farine de fève

Protéines végétales 2009

2011 2013 2015

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n PLACE DES MPV DANS CHAQUE RAYON

Chaque source de protéines végétales se retrouve dans les différents rayons examinés. On note toutefois certaines spé- cificités d’utilisations, qui avaient déjà été relevées lors des précédentes enquêtes : par exemple, le blé est très largement utilisé en BVP, alors que le soja se retrouve principalement dans les préparations à base de viandes (voir encadré 4).

On retrouve ces liens entre certaines sources de proté- ines végétales et produits en regardant la composition de chaque rayon (voir encadré 5). Ainsi, les protéines végétales utilisées dans le rayon BVP sont à 81 % du gluten de blé, un chiffre d’ailleurs en hausse de 10 % par rapport à 2013. La farine de soja et l’association gluten de blé/farine de fève sont, elles, en recul sur ce rayon. Même constat au rayon poissons, où le gluten de blé progresse

Blé : Dans 87 % des produits contenant du blé, ce dernier est la seule source de protéine végétale. Dans 9 % des cas, il est associé à de la fève. Les produits concernés sont avant tout issus du rayon BVP, et dans une moindre mesure, des rayons traiteur et viandes

Soja : la présence de soja a été relevée dans 875 produits (contre 797 en 2013), pour plus de la moitié issus du rayon viandes.

Fève : la farine de fève est dans 72 % des cas associée au blé. Elle se retrouve donc essentiellement dans les mêmes types de produits. Cette année, on note un recul de sa présence (82 produits référencés contre 96 l’an dernier), notamment dans les produits BVP, bien que cela reste le rayon où on la retrouve le plus.

Pois : Le pois, surtout présent dans le rayon viandes, enregistre une légère baisse du nombre de produits référencés, à 204 contre 218 en 2013. En cause : son remplacement par le soja.

Lupin : Même nombre d’enregistrements en 2013 et 2015, à savoir 100 recensements, mais une part relative en recul. La farine de lupin est principalement utilisée seule, et parfois en association avec du gluten de blé.

BVP

BVP

BVP

BVP

BVP Traiteur

Traiteur

Traiteur

Traiteur

Traiteur Viande

Viande

Viande

Viande

Viande Biscuits*

Biscuits*

Biscuits*

Biscuits*

Biscuits*

Diététique

Diététique

Diététique

Diététique

Diététique Poisson

Poisson

Poisson

Poisson

Poisson Babyfood

Babyfood

Babyfood

Babyfood

Babyfood 1 800

1 600 1 400 1 200 1 000 800 600 400 200 0

250 200 150 100 50 0

40 35 30 25 20 15 10 5 0

500400 450350 300250 200150 10050 0

200180 160140 120100 8060 4020 0

* Biscuits, snacks et céréales

Encadré 4 : A chaque source de protéines végétales, ses spécificités

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POSITIONS La lettre des protéines végétales

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GEPV : 66 rue La Boétie, 75008 Paris - tél : 01 82 73 00 66 - e-mail : gepv@fncg.fr - www.gepv.asso.fr fortement (+ 23 %). Il concerne dorénavant 73 % des pro-

duits référencés, en remplacement de la farine de soja et de l’association gluten de blé/farine de fève, tous deux en recul de 7 % par rapport à 2013. Le gluten de blé est éga- lement en hausse dans le rayon diététique (+ 7 %) et dans le rayon traiteur (+ 8 %). Il est également omniprésent dans les produits de baby-food. Il recule en revanche dans les biscuits (- 11 %), en faveur de la farine de soja (+ 8 %).

Editeur : GEPV, 66 rue la Boétie, 75008 Paris Directeur et responsable de la publication : Morgane ESTEVE-SAILLARD

Prix de vente : 0 €

Date de dépôt légal : Octobre 2015 ISSN : 2426-0746

Gluten de blé Protéines de blé Protéines de blé texturées Farine de soja Protéines de soja Farine de lupin Protéines de lupin Farine de fève Protéines de pois

Gluten de blé et farine de fève Protéines de blé et protéines de pois Gluten de blé et protéines de soja Gluten de blé et protéines de pois Gluten de blé et farine de soja Farine de fève, gluten de blé et protéines de soja Gluten de blé et protéines de blé Autres 81 %

60 % 32 %

23 %

22 %

5 %

16 %

73 %

10 % 9 %

7 % 4 %

60 % 41 %

16 % 3 % 9 %

1 % 2 % 1 %

4 % 4 %

3 % 2 %

2 % 3 % 2 %

3 %

2 % 1 % 1 %

24 %

14 % 8 %

13 % 4 %

BVP

Traiteur Poissonnerie

Babyfood

Biscuits Viande

Diététique

7 %

Dans le rayon viandes, les protéines de soja assoient leur prédominance (+ 18 % par rapport à 2013) et repré- sentent aujourd’hui 41 % des produits référencés.

n CONCLUSION

Le nombre croissant de produits référencés à chaque enquête montre que les protéines végétales sont de plus en plus connues et utilisées par les industriels. La mécon- naissance du grand public perdure en revanche, comme en témoignent les nombreuses questions enregistrées sur le terrain et qui confirme les résultats du baromètre du GEPV 2014 : les protéines végétales ne sont pas les premières citées lorsqu’on parle d’aliments contenant le plus de pro- téines. Cependant, on observe tout de même une évolution dans la connaissance des légumineuses ces dernières années, puisque 26 % des Français les citent parmi les aliments les plus riches en protéines, contre 16 % en 2011.

La persévérance reste donc de mise !

Encadré 5 : Part des différentes sources de protéines végétales par rayon.

Le GEPV tient à remercier ici vivement les enseignes qui ont accepté d’ouvrir leur porte à l’association et qui ont permis la réalisation de cette étude.

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