• Aucun résultat trouvé

Une petite histoire de la numération

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Une petite histoire de la numération"

Copied!
35
0
0

Texte intégral

(1)

Une petite histoire de la numération

La numération additive et la

numération de position

(2)

La numération additive

(3)

30 000 av. J.-C. : l’ère paléolithique

Pour mémoriser les

quantités : les hommes faisaient des entailles

dans du bois ou de l’os à l’aide de silex.

(4)

C’est-à-dire, ils

dénombrent grâce à leurs corps (doigts, orteils,

jambes, articulations…) afin de mémoriser les quantités.

Ci-contre : trace récente de cette pratique, image du XVIe siècle.

Déjà les civilisations utilisent la

cartographie corporelle

(5)

Ils utilisent également les numérotations figurées

Des objets, comme des cailloux, des perles, des coquillages, des nœuds… représentent des nombres et divers matériels vont commencer à être mis au point : les calculi, les abaques, les bouliers… qui pour certains vont traverser les siècles.

(6)

8000 av. J.-C. : les calculi

Au Moyen-Orient,

apparaissent les calculi.

Chaque caillou vaut

« un », et vint l’idée de remplacer un tas de

cailloux par un caillou de nature ou de forme

différente.

(7)

Défaut :

Ces dispositifs matériels souffrent d’une

grande faiblesse : leur impuissance à garder

trace du passé puisque chaque étape du calcul

efface la précédente.

(8)

Les premières numérations écrites

arrivent vers 3 300 av.

J.-C. en Mésopotamie.

Elles servent à gérer terres, troupeaux,

grains… Le potier compte ses

amphores.

(9)

Les premières numérations écrites sont sumériennes

La tablette d’argile (2400 ans av. J.-C.) en écriture cunéiforme, où clous et chevrons représentent les chiffres de leur

numération

(Sumer : partie méridionale de la Mésopotamie)

(10)

Les premières numérations écrites sont sumériennes

Stèle du XXIIIe siècle av. J.-C., où le nombre des offrandes est consigné dans le tableau de droite.

(11)

Les premières numérations écrites sont sumériennes

Exemple de table de

multiplication (2000 av.

J.-C.) conservée au musée du Louvre, provenant de Suse.

(12)

Vers 3000 av. J.-C. : la numération égyptienne

Moins de traces de cette numération que de la

précédente car le support est très fragile : ici le papyrus Rhind où sont utilisés des hiéroglyphes simplifiés (hiéroglyphes signifie

écriture des dieux, de hieros : sacré et gluphein : graver) C’est ce qu’on appelle

l’écriture hiératique.

(13)

Vers 3000 av. J.-C. : la numération égyptienne

Sur les monuments , ils utilisent les hiéroglyphes.

A droite, le nombre 1 527.

(14)

Vers 3000 av. J.-C. : la numération égyptienne

Ils savent additionner, soustraire, multiplier et diviser, ils écrivent les premières fractions.

Ci-contre : Horus,

l’homme à tête de faucon

(15)

Vers 3000 av. J.-C. : la numération égyptienne

Les additions sont d’une grande

simplicité.

(16)

Vers 3000 av. J.-C. : la numération égyptienne

Qui était : 784

+ 133

917

(17)

Vers 3000 av. J.-C. : la numération égyptienne

Une multiplication réclame un peu d’organisation : soit à calculer 28  15

(Les Égyptiens

décomposaient le plus grand des deux

nombres en

(18)

Vers 3000 av. J.-C. : la numération égyptienne

Ils utilisaient les

fractions mais ne les écrivaient pas comme nous. Certaines

fractions étaient même divines.

(19)

Vers 3000 av. J.-C. : la numération égyptienne

Ci-dessus, l’oudjat, symbole de la clairvoyance, et qui signifie complet en égyptien. Il représente les fameuses fractions divines.

Le 1/64 manquant serait le liant magique ajouté par le

(20)

Vers 1800 av. J.-C., le système babylonien, numération de position déjà

La numération babylonienne n’a que 2 symboles : le clou et le chevron. Selon leurs positions, les

symboles peuvent représenter des unités, ou des groupes de 60 unités, ou de 60 60 unités… C’est un système de base 60.

(21)

Vers 500 av. J.-C. : la numération romaine

Numération toujours additive, dont les

symboles ont évolué au fil des siècles, mais encore utilisée

aujourd’hui pour numéroter des

paragraphes, des rois, écrire des siècles…

(22)

Vers 500 av. J.-C. : la numération romaine

Voilà comment les Romains comptaient, ce qui demandait énormément de signes pour écrire un nombre (ici le nombre 23). Ceci a représenté une nette régression par rapport à

certaines numérations antérieures.

Par contre, abaques et bouliers étaient largement utilisés.

(23)

Exemple d’abaque

Abaque (abex en grec et abacus en latin) désigne un

objet à surface plane destiné à différents usages, permettant entre autres

d’effectuer des calculs.

(24)

L’algoriste et l’abaciste

Gravure du XVIe

siècle où l’algoriste (à gauche) pratique ses algorithmes de calcul pendant que l’abaciste déplace les apices.

(25)

De l’abaque au boulier

Un abaque antique

et un boulier chinois

(26)

L’art de compter avec un boulier

Les boules du haut

valent 5 et celles du bas valent 1.

De droite à gauche, on lit les unités, les dizaines, etc.

Ci-contre : 723

(27)

Vers 400 av. J.-C. : la numération grecque

Une nette avancée par rapport à la numération romaine

(28)

Enfin arrive l’invention du zéro

Son introduction se fait en trois étapes.

Le zéro est introduit dans un premier temps

quand on désire multiplier par dix. Le premier zéro est babylonien. Il est apparu au III

e

siècle av. J.-C..

(29)

Puis la numération positionnelle décimale fait son apparition

Initiée au II

e

siècle av. J.-C. par les Chinois et finalisée vers l’an 500 de notre ère en Inde, la mise en place des systèmes arithmétiques

positionnels (en particulier le système

décimal) fut une découverte majeure de

l’histoire des mathématiques.

(30)

La numération positionnelle utilise alors le zéro

Chaque signe représente un chiffre et c’est la position du signe dans le

nombre qui donne son ordre de

grandeur. Notre numération décimale est une numération positionnelle.

Mais un chiffre doit marquer la

position vide et on réutilise le zéro (2e étape de l’introduction du zéro)

(31)

La numération positionnelle utilise alors le zéro

Il devient possible d’exprimer tout nombre dans un système à position, qui seul permet l’utilisation

généralisée d’algorithmes arithmétiques et qui rend superflu l’usage de bouliers, etc.

Algorithme : méthode de résolution de problème, énoncée sous la forme d’une série d’opérations à effectuer.

(32)

En Inde alors apparaît le nombre zéro

Le zéro n’était alors qu’un chiffre, et il faudra

attendre le 5e siècle de notre ère, en Inde, pour qu’il soit considéré comme chiffre et comme nombre (3e étape de l’introduction du zéro).

Un nouveau nombre demande une définition : le zéro est le résultat de la soustraction d’un entier par lui- même.

Le mot indien (sùnya) signifiait : vide, espace, vacant ; et la graphie (d’abord un cercle) était inspirée de la voûte céleste.

(33)

Le zéro arrive en Europe

Au IXe siècle, le zéro est introduit en Espagne par les Arabes (zéro tout comme chiffre vient de

l’arabe sifr).

En 982, un moine auvergnat, Gerbert d’Aurillac qui deviendra le pape Sylvestre II, après un

voyage en Espagne, introduit les chiffres arabes en Europe occidentale.

Ils évolueront jusqu’au XIIe siècle où ils

prendront leur forme définitive, grâce entre autres à Léonard de Pise dit Fibonacci.

(34)

L’évolution de la numération moderne

De haut en bas : La nagari ancienne La nagari moderne L’arabe ancienne

orientale

L’arabe moderne orientale

L’arabe occidentale La moderne

(35)

Fin de notre petite histoire…

Références

Documents relatifs

correlations of PC1 with the boreal winter northern Red Sea coral data (Felis et al., 2000), ice core data (Vinther et al., 2003), and some modulations in the strength of

We performed some other runs reversing the velocity shear direction and/or the direction of the asymptotic magnetic field, and obtained that it does not change the positive value of

Furthermore, it is found that Kol- mogorov spectra of the ionospheric turbulent neutral winds and the IAR eigenfrequencies lie in the same frequency range that make it possible

atom of the hydrogen phosphate ion [23]. Mole fractions of Zn species as functions of pH at 298 K. Mole fractions of Zn species were calculated by using formation constants and

Statin and ace Inhibitor; HPI 3: Multidisciplinary Team Meetings in management; HPI 4: Completeness and Quality for Anesthetic Records; HPI 5: Completeness and Quality of

Typical dynamic roughening of dipolar chains of 52 magnetic holes of diameter 4 ␮m after a decrease of the external magnetic field from ␭=866 to ␭=24 at initial time,

[r]

Le prix d’une petite pizza est la moitié du prix d’une grande pizza. Combien coûte une