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corrigé mathématiques e m lyon 2002 option économique

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

corrigé mathématiques e m lyon 2002 option économique

exercice 1 1°) a) K2 = I.

b) K(K) = I, donc K est inversible et K1 = K.

c) Supposons que K admette une valeur propre réelle , et soit X non nul un vecteur propre associé à la valeur propre  (ici X est une matrice-colonne à 4 éléments). Alors KX = X, donc

K2X = KKX = KX = KX = X = 2X.

Mais d'autre part K2X = IX = X. Par conséquent

2X = X (2 + 1)X = 0

2 + 1 = 0

Un tel nombre (réel !) n'existe pas, par conséquent K n'admet pas de valeur propre réelle...

Malgré tout, cette méthode est plus rapide que la résolution du système habituel (K  I)X = 0...

2°) a) M2 = (aI + bK)(aI + bK) = a2I + baK + abK +b2K2 = (a2  b2)I + 2abK.

(a2+ b2)I + 2aM = (a2 + b2)I + 2a(aI + bK) = (a2 + b2)I + 2a2I + 2abK) = (a2  b2)I + 2abK.

Donc M2 = (a2 + b2)I + 2aM.

b) On en déduit : M2  2aM = (a2 + b2)I.

M(M  2aI) = (a2 + b2)I.

(a, b) est différent de 0, donc a2 + b2 est différent de 0, donc I

) aI 2 M b ( a

M 2 1 2



 

 

Donc M est inversible, et b I a

a M 2 b a

M 1 2 1 2 2 2

 

 

c) La matrice proposée est :

K I 2 M

Son inverse est donc :

3 I 2 M 2

3 M1 1

3°) a) x v1 + y v2 + z v3 + t v4 est égal à 0 ssi :

x (1, 0, 0, 0) + y (1, 1, 0, 1) + z (0, 0, 1, 0) + t (1, 1, 0, 0) = 0

(On va chercher les valeurs de v2 = f(e1) et v4 = f(e3) respectivement à la première et troisième colonne de K)

x + y  t = 0, y + t = 0, z = 0, y = 0 x = y = z = t = 0

La famille C est donc libre ; comme R4 est de dimension 4, ceci prouve que C est une base de R4. b) f(v1) = f(e1) = v2

f(v2) = f(f(e1)) = fof(e1) = e1 = v1 : en effet, la matrice de fof dans la base canonique est K2, et K2 = I.

f(v3) = f(e3) = v4

f(v4) = f(f(e3)) = e3

Par définition de K', on a donc :

(2)





0 1 0 0

1 0 0 0

0 0 0 1

0 0 1 0 ' K

c) v1 = (1, 0, 0, 0), v2 = (1, 1, 0, 1), v3 = (0, 0, 1, 0), v4 = (1, 1, 0, 0), donc





0 0 1 0

0 1 0 0

1 0 1 0

1 0 1 1 P

d) D'après la théorie du changement de base : K' = P1KP.

exercice 2

I. 1°)

2n

1 k

k k

n k

x ) 1 ) (

x ( P

1 x

1 x ) x ( 1

) x ( ) 1

x ( x

) 1 ( x

) 1 k (

kx ) 1 ) (

x ( ' P

n 2 n n 2

2

0 i n i

2

0 i

i 1 n i

2

1 k

1 k n k

2

1 k

1 k k

n

 

 

 

   

On a utlisé l'identité géométrique, ce qui est licite car x est différent de 1.

2°) Sur [0, +[, x + 1 est positif, et x2n  1  0  x2n  1  x  1

Pn est donc strictement décroissante sur [0, 1], strictement croissante sur [1, +[. Pn(0) = 0 et Pn(x) est équivalent en + à son terme de plus haut degré x2n, donc Pn(x) tend vers + quand x tend vers +.

3°) Pn(0) = 0 et Pn est strictement décroissante sur [0, 1], donc Pn(1) < 0.

4°) a)

2 n 2

x ) 1 ( 1

n 2

x ) 1 ( k

x ) 1 ( k

x ) 1 ) (

x ( P

2 n 2 2 n 2 1

n 2 1 n n 2

2

1 k

k 2 k

n 2

1 k

k k 1

n

 

 

 

 

 

2 n 2

x 1 n 2 x 1

) x ( 2 P n 2

x 1 n 2 ) x x (

P n 2n 1

2 n 2 1 n 2 n

b) Pour n = 1 : P1(x) = x + x2/2, P1(2) = 0  0.

Si l'entier n est tel que Pn(2)  0, alors d'après a) :

) 0 2 n 2 )(

1 n 2 (

n 2 2

) 2 n 2 )(

1 n 2 (

2 n 4 2 n 2 2

2 n 2

2 1 n 2 2 1

) 2 (

Pn 1 2n 1 2n 1 2n 1

La conclusion en résulte, d'après le principe de récurrence.

5°) Sur l'intervalle [1, +[, Pn est continue et strictement croissante, Pn(1) < 0 et Pn a pour limite + en +. Par conséquent l'équation Pn(x) = 0 d'inconnue x appartenant à [1, +[ admet une unique solution xn. De plus Pn(1) < 0 et Pn(2)  0, donc 1 < xn  2.

6°) Il n'y a pas d'autre choix que d'utiliser la méthode de dichotomie : program escl ;

var a, b, c : real ;

function P(x :real) : real ;

begin P := x + x*x/2  x*x*x/3 + x*x*x*x/4 ; end ; BEGIN

a:= 1 ; b := 2 ;

repeat c:= (a + b)/2 ; if P(c) < 0 then a:= c else b:= c ; until (b  a < 0.001) ; writeln(c) ;

END.

II. 1°) D'après I 1°), Pn est une primitive de la fonction sous le signe intégrale, donc :

(3)

) x ( P ) 0 ( P ) x ( P )]

t ( P [ 1 dt t

1 t

n n

n x 0 n x

0 n

2

2°) On utilise la définition de xn, le 1°), puis la relation de Chasles :

n xn

1 n 1 2

0 n x 2

0 n 2 n

n dt

1 t

1 dt t

1 t

1 dt t

1 t

1 0 t

) x ( P

On a donc :

01 n 1 2

0 n x 2

1 n 2

1 dt t

t dt 1

1 t

1 dt t

1 t

1 t

n

3°) Soit g(t) = t2n  1  n(t2  1) ; g'(t) = 2nt2n1  2nt = 2nt(t2n  1) > 0 sur ]1, +[. g est donc strictement croissante sur [1, +[. g(1) = 0, donc g est positive ou nulle sur [1, +[, donc, sur [1, +[ : t2n  1  n(t2  1)

4°) xn appartient à [1, +[, donc sur [1, xn], on a : t2n  1  n(t2  1)

) 1 t ( 1 n

t ) 1 t ( n 1 t

1

t2n 2

2 ) 1 x n( 2

) 1 t n ( dt ) 1 t ( n 1 dt

t 1

t n 2

x

1 x 2

1 x

1 n

2 n

n

n

 

On a par conséquent :

2 ln )]

t 1 [ln(

tdt 1 dt 1 1 t

t dt 1

1 t

1 t 2

) 1 x

n( 1 10

0 1

0 n x 2

1 n 2 2

n n   

 

 

 

  

D'où le résultat voulu en prenant la racine carrée de ces deux nombres, car xn  1 > 0.

5°) Par encadrement : la suite (xn  1) converge vers 0, et donc la suite (xn) converge vers 1.

exercice 3

1°) a) Pour tout x appartenant à [0, 1[ :

2 1

n n 1

n n 1 n 1

0 n

n 0

n n 0 n

0 (1 x)

nx x x

C )

x ( s x ; 1 x 1 x

C )

x (

s

   









b) Il s'agit de démontrer la formule de Pascal.

1 k

1 n 1

k n k n

))! C 1 k ( 1 n ( )!

1 k (

)!

1 n ( )!

k n ( )!

1 k (

) k n 1 k (

! n )!

k n ( )!

1 k (

) k n (

! n ) 1 k (

! n

)!

1 k n ( )!

1 k (

! n )!

k n (

! k

! C n

C

On peut préférer une démonstration combinatoire :

le nombre de parties à k + 1 éléments d'un ensemble à n + 1 éléments E = {a1, a2, ... , an, b} est :

1 k

1

Cn

Parmi ces parties, certaines contiennent b, elles sont au nombre de Cnk. Les autres ne contiennent pas b, elles sont au nombre de Cnk+1. La conclusion en résulte.

c) Après ces hors-d'œuvre, une question qui demande du soin ; pour k entier et x dans [0, 1[, le nombre xsk(x) + xsk+1(x) est successivement égal à :





1 k n

n 1 k n k

n

n k

nx x C x

C x

 



k k

k 1

k n

n 1 k n k

n C x C x

C x

1 k k k 1

k n

1 n 1 k

1

n x C x

C



(4)

1 k 1 k

1 k 1

k n

1 n 1 k

1

n x C x

C





1 k n

n 1 k

n x

C

sk+1(x)

Ne pas perdre de vue que c'est k qui est fixé, et n qui varie...

d) La propriété à établir est vraie pour k = 0 et k = 1 d'après a). Supposons la vraie pour k, avec k appartenant à N. Alors, d'après c) :

(1  x)sk+1(x) = xsk(x)

2 k 1 k 1

k k k

1

k (1 x)

x )

x 1 (

x x 1

x x

1 ) x ( ) xs x (

s

La conclusion en résulte, par récurrence.

3°) a) N prend ses valeurs dans N*, et, pour tout n appartenant à N*, P(N = n) = (4/5)n1(1/5) par indépendance des tirages successifs. N suit donc la loi géométrique de paramètre 1/5 ,et

5 5 1 ) 1 N (

E

b) Sachant N = n, on a X = k ssi on obtient k succès (obtenir la boule noire) au cours de n épreuves identiques et indépendantes. Par conséquent :

  ;sik n,P(X k / N n) 0

5 4 5 C 1 n) N k / P(X , n ,..., 1 , 0 k Si

k n k k

n

c) On utilise la formule des probabilités totales avec le système complet d'événements (N = n), n appartenant à N* :

1 n

1 n 2

1 n

1 n n

1

n 5

1 5 4 5 4 5

1 5 4 5 ) 4

n N ( P ) n N / 0 X ( P )

0 X ( P

0 n

n

1 n

n

9 4 16 25

4 25

1 16 1 25

4 25

16 25

16 4 1 25 16 5

1 4 5

d) Même argument, pour tout k appartenant à N* :

k n

n k n 1 k 1 k

k n

1 n k n k k n 1

n 25

C 16 5

4 5 1 5 1 5 4 5

4 5 C 1 )

n N ( P ) n N / k X ( P ) k X ( P

k k

k k

1 k

k 1

k 1

k k 1

k

9 4 36 25 9 25 9 25 25 16 4 1 4 1 25

9 25 16 4

1 25

1 16 25 16 4

5 5

1

 

 

e) Sous réserve de convergence absolue :

 

1

k 2

k

1 k 0

k

25 1 81 9 4 36 25 9

1 4 9 4 36

25 9

k 4 36 ) 25 k X ( kP )

k X ( kP )

X ( E

f) Pour tout k appartenant à N, P(X  k) = 1  P(X > k) = 1  P(X  k + 1), donc

k 1

k 1

k 1

k

1 k n

n

9 4 9 1 5 9

4 4 1 5 5 9 9 4 36 1 25 9 1 4

1 9

4 36 1 25 9

4 36 1 25

) k X (

P

3°) a) Montrons d'abord que F est continue en a. La limite à gauche de F en a est égale à 0, la limite à droite de F en a est égale à F(a), or F(a) est égale à 0, en effet :

(5)

5 0 9 9 1 5 9e

1 5 9e

1 5 9e

1 5 ) a (

F ln9 ln4(ln4 ln9) ln9 ln5

5 ln 9 ln 9

ln 4

a        

Les limites à droite et à gauche de F en a sont toutes deux égales à F(a), donc F est continue en a.

* F est continue ], a[ (fonction nulle), sur ]a, +[ (somme de deux fonctions continues), et en a, donc F est continue sur R.

* F est de classe C1 sur ], a[ (fonction nulle) et sur ]a, +[ (somme de deux fonctions de classe C1).

* La limite de F en  est 0, la limite de F en + est 1, car 0

e

lim 9

ln4 x

x



* Pour tout x appartenant à ]a, +[ : 0

9e ln4 9 ) 5 x ( '

F 9

ln4

x

F est donc croissante sur R.

* F est donc la fonction de répartition d'une variable aléatoire à densité Y.

b) On a :

 

 

 

 

 

0 (x) ' F 0, x si

9 4 9 ln 4 9 e 5

9 ln 4 9 (x) 5 ' F 0, x si

x 9

ln4 x

Y admet donc pour densité f telle que :

 

 

 

 

 

0 f(x) 0, x si

9 4 9 ln 4 9 f(x) 5 0, x si

x

c) Une primitive G de g est :

x

a 9 ln4 t x

a 9 ln4 t x

a 9 ln4

t e dt

9 ln4 e 1

9 ln4 dt t te )

x ( G

On a effectué une intégration par parties avec

9 ln4 9 t

ln4

t e

9 ln4 v 1 e

' v

1 ' u t

u

u et v sont de classe C1 sur R. On obtient donc la sympathique expression : (la constante induite par a n'a pas d'importance, une primitive de f est définie à une constante près)

9 ln4 x 2 9

ln4

x e

9 ln4 e 1

9 ln4 ) x x ( G





d) Sous réserve de convergence :



a

9 ln4

t dt

9 te ln4 9 dt 5 ) t ( tf )

Y ( E

(6)

La convergence est assurée car f est continue sur [a, +[ et G(x) tend vers 0 quand x tend vers +.On trouve :





9

ln4 9 a

ln4 9 a

ln4 a 2 9

ln4

a e

9 ln4 ae 1

9 e 5

9 ln4 e 1

9 ln4

a 9 ln4 9 ) 5 a ( 9G ln4 9 ) 5 Y ( E

9 ln4 a 1 9 ln4 a 1 5 9 9 5 9 ln4 a 1 9e

) 5 Y (

E 9

ln4

a

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