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ecricome 2004 option économique : corrigé rapide

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

ecricome 2004 option économique : corrigé rapide 1. exercice

x2

1 ) 1 x (

f

1.1.

1. Pour tout x  R :

) x ( x f 1

1 )

x ( 1 ) 1 x (

f 2 2

Donc f est paire.

2. Pour tout x, f(x) = (1 + x2)–1/2, donc

 

1 xx

 

1 x

x1 x 0 pour x 0.

x 2 1 x 1 2 ) x ('

f 2 2

2 2 3 2

2 3  

 

 

 

 



Donc f est strictement décroissante sur [0, +[.

3. xlim x2 1, donc xlimf(x)0.

4. D’après les résultats obtenus, on obtient le tableau de variations : x – 0 +

f ‘(x) + 0 – f(x) 0 ↗ 1 ↘ 0 Donc x  R, 0  f(x)  1.

Donc f est bornée sur R.

5. Une allure de cloche…

6. Sur [0, +[, f est continue strictement décroissante ; f(0) = 1 et lim+ f = 0 ; donc f réalise une bijection de [0, +[ sur ]0, 1].

7. Pour tout y  ]0, 1] :

 

0.

et x 0 y y car

y x 1

y y x 1

y 1 x y 1 x 1 y 1 x 1 y x y

1 y 1 ) x ( f

2 2

2 2

2 2

2 2

2 2

2

8. Il semble bien que la bijection réciproque f–1 soit la fonction de ]0, 1] dans [0, +[ définie par :

y y ) 1

y ( f

2

1

1.2.

1. Pour tout x  R :

0 x x x x 1 x

x 2 2

car si x  0 alors x + |x| = x + x = 2x  0, et si x  0, alors x + |x| = x + ( –x) = 0.

Donc

. 0 1 x x ,

x 2

R

Et l’ensemble de définition de F est R.

2. F est dérivable sur R (car x  x + (x2 + 1) est dérivable et positive sur R, et ln est dérivable sur ]0, +[ ), et, pour tout x  R :

x x 1

x1 1 f(x)

1 x

x 1 x 1

x x

1 x 1 x

1 x x

1 x 2

x 1 2

) x ( '

F 2 2 2

2 2

2 2

2

Donc F est une primitive de f sur R.

3. Pour tout x  R,

(2)

     

x x 1



x x 1

1x xx x1 1 1

1 1 x x ) x ( F ) x ( F Donc

1 x x ln ln 1 1 x x ln ) x ( F

; 1 x x ln ) x ( F

2 2 2

2

2 2

2 2

2

Cette dernière égalité est vraie, donc F est impaire. On pouvait aussi utiliser la technique de la

« quantité conjuguée » :

  

x 1 x

1 x

1 x

x 1 x x

1 x

x 1 x x 1 x x

1 x 1 x

x 2 2

2 2

2 2 2

2 2

4. La limite de x + (x2 + 1) quand x tend vers + est +, et la limite de ln(y) quand y tend vers + est +, donc la limite de F en + est +.

F est impaire et lim+ F = +, donc lim– F = –.

5. Avec  > 0 :

 

 

) 2 2 ln(

ln 4 1 1

1 4 1 2 1 ln

1 4 1 2

ln

1 1 4 1 2

1 ln 1 4 ln2

1 x x ln dx ) x ( f ) ( A

2 2

2 2

2 2

2 2

2 2 2

2 2



 

 

 











 





 



 

 



1.3.

1.

     

dx

1 x

2 1

x 1 u x

; 2 1 ln 1 x x ln dx ) x ( f

u 1 2 10

0 2

1 1

0 1 2

0 0

 

2. Le bon choix est u = x2, u’ = 2x, v’ =x/(1+x2), v =(1 + x2) ; u et v sont de classe C1 sur [0, 1] :

 

 

3 2 ) 2

1 2 2 3( 2 2 1 3 2

2 2 2

/ 3

) x 1 2 (

dx x 1 x 2 2 dx x 1 x 2 x

1 x x dx

1 x x u

2 / 3 1

0 2 / 3 2

1 0

2 / 2 1 1 2

0 1 0 2 1 2

0 2

2 3

 

  

3. Pour tout x  [0, 1], tout n  N, 0  xn+1  xn, donc 0  f(x) xn+1  f(x) xn (car f  0 sur [0, 1]), donc 0  In+1  In.

Ce qui prouve que la suite (In) est décroissante.

4. On a aussi démontré au 3°) que la suite (In) était minorée par 0, on en conclut que la suite (In) est convergente, sa limite ℓ étant  0.

5. Pour tout x  [0, 1], pour tout n N, 0  xnet (1 +x2)  1, donc

n n 2 n

1 x x x 1

0 x

On utilise alors la positivité et la croissance de l’intégrale : 1

n 1 1

n dx x x x dx

1 0 x

1

0 1 1 n

0 1 n

0 2

n

 

6. Par encadrement : limn+ un = 0.

2. exercice

(3)

2.1

1. On utilise la méthode du pivot pour prouver que P est inversible et trouver :

5 3 1

1 1 0

3 2 1 P 1

2. a. Donner un résultat intermédiaire (soit PA, à multiplier à droite par P–1, soit AP–1, à multiplier à gauche par P) :

0 0 0

1 0 0

1 2 0 T

b.

0 T T T 3, n pour

; 0 T

; 0 0 0

0 0 0

2 0 0

T2 3 n n 3 3

3. De T = PAP–1 on tire, avec n  3 :

A = P–1T P, An = (P–1T P) … (P–1T P) (n facteurs), An = P–1TnP = 0.

4. a. On ne garde dans le développement que les termes de degré  2 :

) 't t ( E 2 A

) 't t A ( ) 't t ( I

2 A ' tt 2 't A t

) 't t ( I A ' 2 tt

't 2 A t ) 't t ( I

2 A A t ' tt tA 2 A

A 't 't I 2 A

A 't 't I 2 A tA t I ) 't ( E ) t ( E

2 2

2 2

2 2

2 2

2 2 2 2

2 2

2 2

2

















b. On déduit du a : E(t) E(–t) = E(t – t) = E(0) = I. Donc E(t) est inversible et E(t)–1 = E(–t) = I – tA + (t2/2)A2

c. On montre : n  N, [E(t)]n = E(nt) par récurrence : la propriété est vraie pour n = 0, n = 1, et si on la suppose vraie pour n fixé dans N, alors

[E(t)]n+1 = [E(t)]n E(t) = E(nt) E(t) = E(nt + t) = E( (n + 1)t ).

la propriété est vraie pour n + 1. La conclusion en résulte, et on a donc [E(t)]n = E(nt) = I + nt A + (nt)2/2 A2.

2.2.

1. Commençons par déterminer les valeurs propres de B, c'est-à-dire les valeurs de  telles que la matrice B – I ne soit pas inversible. En effectuant les opérations élémentaires L1  L2 ; L2  L1 + 2L2

on obtient la réduite de Gauss :





2 3 0

3 2

2

Les valeurs propres de B sont donc 1, 2 (ce dont on pouvait se douter, vu la matrice D…).

B possède 2 valeurs propres distinctes, donc B est diagonalisable.

2. Déterminons un vecteur propre associé à chacune des valeurs propres : Pour la valeur propre 1, le système est :

2x + 2y = 0 ; 0 = 0

Donc (1, –1) vecteur propre pour la valeur propre 1.

Pour la valeur propre 2 : 2x + y = 0 ; 0 = 0

Donc (1, –2) vecteur propre pour la valeur propre 2.

D’après la théorie du changement de base, la matrice





2 1

1 Q 1

est inversible et telle que Q–1BQ = D.

3. Dans le droit fil des questions, on peut bien sûr écrire :

(4)

B = QDQ–1

Bn = (QDQ–1) … (QDQ–1) (n facteurs) Bn = QDnQ–1,

se livrer au calcul de Q–1 par la méthode du pivot, puis terminer les calculs, avec Dn = diag(1, 2n).

On peut se dire aussi qu’un brave petit RPR fera aussi bien l’affaire… Effectivement, l’affaire est rondement menée… Faites le, c’est très instructif !

4. 5. Les règles du calcul matriciel nous permettent d’écrire :

  











 

n

0

k n

0 k

k n k

0 k

k k

n

0 k

k n k

0 k

k k

1 k 1

k

k k k

n

! k

t ) t 2 ( 2

! k

t 2 ) t 2 ( 2

! k

) t 2 ( t

! k

) t 2 ( t 2 1

2 2 2

2 1 2 2

! k ) t

t ( E

6. a. Le point important est de savoir que, pour tout x  R,

n x 0 k

k

n e

! k lim

x 



et on peut alors écrire, par exemple :

  



 

 

n

0 k

n

0 k

t 2 t n

n k

0 k

k k

k

e e

! 2 k

) t 2 (

! k 2 t

! k

) t 2 ( t 2

Idem pour les autres coefficients, ce qui donne le résultat.

b. E(t) = et E1 + e2t E2 avec









2 2

1 E 1

1 ; 2

1

E1 2 2

c. E12 = E1 ; E22 = E2 ; E1 E2 = 0 ; E2 E1 = 0.

d. E(t) E(t’) = (et E1 + e2t E2) (et’ E1 + e2t’ E2)

= et+t’E12 +et+2t’E1E2 + e2t+t’E2E1 + e2(t+t’)E22

= et+t’ E1 + e2(t+t’) E2 = E(t + t’) e. Idem que 2.1.4.b !

3. exercice

1.a. On utilise la formule des probabilités totales avec le système complet d’événements (A, B) :

P(E) = P(E/A)P(A) + P(E/B)P(B) = 0,1  0,7 + 0,05  0,3 = 0,085.

b. Il s’agit de calculer P(A/E) :

17 14 85 70 085 , 0

07 , 0 085 , 0

7 , 0 1 , 0 085

, 0

) A ( P ) A / E ( P )

E ( P

) E A ( ) P E / A (

P

2. a. Pour tout k  1, (L1 = k) = A1A2 … Ak–1Bk  B1B2 … Bk–1Bk. Ces deux événements sont incompatibles, donc

P(L1 = k) = P(A1A2 … AkBk+1) + P(B1B2 … BkBk+1)

Les choix des serveurs sont supposés indépendants les uns des autres, donc P(L1 = k) = (0,3)k(0,7) + (0,7)k(0,3).

b.

1 3 , 0 1 7 , 0 1

7 1 , 0 1 ) 1 3 , 0 ( 3 1

, 0 1 ) 1 7 , 0 ( 1 ) 7 , 0 ( ) 3 , 0 ( 1 ) 3 , 0 ( ) 7 , 0 (

) 7 , 0 ( ) 3 , 0 ( ) 3 , 0 ( ) 7 , 0 ( )]

3 , 0 ( ) 7 , 0 ( ) 7 , 0 ( ) 3 , 0 [(

) k L ( P

0 k

k 0

k

k

1 k

k 1

k

k 1

k

k k

1 k

1









c. sous réserve de convergence (absolue) :

(5)





1 k

k 1

k

k

k 1

k

k 1

k

1 1

) 7 , 0 ( k ) 3 , 0 ( ) 3 , 0 ( k ) 7 , 0 (

)]

3 , 0 ( ) 7 , 0 ( ) 7 , 0 ( ) 3 , 0 [(

k )

k L ( kP )

L ( E

On a affaire à une combinaison linéaire de séries convergente (séries géométriques dérivées, de raison appartenant à ]–1, 1[), donc L1 admet une espérance, et

21 58 3 , 0

7 , 0 7 , 0

3 , 0 ) 7 , 0 1 (

7 , 3 0 , ) 0 3 , 0 1 (

3 , 7 0 , 0 ) L (

E 1 2 2

d. Pour tous les couples (i, j) de N*2 :

(L1 = i  L2 = j) = A1 …. Ai Bi+1 …. Bi+j Ai+j+1  B1 …. Bi Ai+1 …. Ai+j Bi+j+1 . Par incompatibilité, puis indépendance, on en déduit :

P(L1 = i  L2 = j) = (0,7)i (0, 3)j (0,7) + (0,3)i(0,7)j (0,3) = (0,7)i+1 (0, 3)j + (0,3)i+1(0,7)j e. En utilisant la formule des probabilités totales, avec les système complet d’événements (L1 = i)iN*, on obtient, pour tout j  1 :

2 1 j 2

1 j 2

j 2

j

0 i

i 2

j 0

i

i 2

j 1

i

2 1

2

) 3 , 0 ( ) 7 , 0 ( ) 7 , 0 ( ) 3 , 0 3 ( , 0 1 ) 1 3 , 0 ( ) 7 , 0 7 ( , 0 1 ) 1 7 , 0 ( ) 3 , 0 (

) 3 , 0 ( ) 3 , 0 ( ) 7 , 0 ( ) 7 , 0 ( ) 7 , 0 ( ) 3 , 0 ( ) j L i L ( P )

j L ( P







  

3. a. Nn est le nombre de succès (appeler le serveur A) au cours de n épreuves identiques et indépendantes, la probabilité du succès à chaque épreuve étant 0,7. Donc Nn suit la loi binomiale de paramètres n et 0,7.

On a E(Nn) = 0,7 n ; V(Nn) = 0,3  0,7  n = 0,21 n.

b. T1 est le temps d’attente du premier succès l’ors d’épreuves identiques et indépendantes, donc T1 suit la loi géométrique de paramètre 0,7.

E(T1) = 1/0,7 = 10/7 ; V(T1) = (1 – 0,7)/(0,7)2 = 30/49.

c. (T2 = k) est l’intersection des deux événements (Nk–1 = 1) (le serveur A est appelé exactement 1 fois au cours des k – 1 premiers jours), et Ak (le serveur A est appelé le cène jour). Ces deux événements sont indépendants, donc

P(T2 = k) = Ck-11 (0,7)1 (0,3)k-2  0,7 = (k – 1)(0,7)2 (0,3)k–2. 4.a. fZ(t) = 0 si t  0 ; fZ(t) = e–t si t > 0.

FZ(t) = 0 si t  0 ; FZ(t) = 1 – e–t si t  0.

b. E(Z) = 1/1 = 1 seconde.

c. W = 1 + 0,1 Z.

d. Déterminons la fonction de répartition FW de W. Pour tout x de R : FW(x) = P(W  x) = P(1 + 0,1 Z  x) = P(Z  10(x – 1) ).

Si x – 1  0, c’est à dire si x  1, alors FW(x) = 0.

Si x  1, alors FW(x) = 1 – e–10(x – 1).

FW est continue, donc W est une variable aléatoire à densité.

si x < 1, FW’(x) = 0 ; si x > 1, FW’(x) = 10e–10(x – 1). Donc W admet pour densité fW telle que Si x  1, fW(x) = 0 ; si x > 1, fW(x) = 10e–10(x – 1).

e. W = 1 + 0,1 Z et l’espérance est linéaire, donc E(W) = 1 + 0,1 E(Z) = 1,1 (en euros ; c’est cher.)

5. a. f est positive ou nulle, continue sur R, et

exp( t /2)

1

lim dt

) 2 / t exp(

t lim dt

) 2 / t exp(

t dt

) t (

f 2 0x

x x

0

2 0 x

2      

 





 

Donc f est une densité de probabilité.

b. C’est déjà pratiquement fait : si x  0, FX(x) = 0 ; si x  0, FX(x) = 1 – exp(–x2/2).

c. Sous réserve de convergence,

 

0

2 2exp( t /2)dt t

dt ) t ( tf )

X ( E

Soit x > 0 ; On effectue une intégration par parties avec : u = t, v’= t exp(–t2/2), u’ = 1, v = –exp(–t2/2) ;

u et v sont de classe C1sur [0, x] :

(6)

 



 

0

2 x

x 0

2 2

x 0 x 2 0 x 2

0

2 2

dt ) 2 / t exp(

0 dt

) 2 / t exp(

) 2 / x exp(

x

dt ) 2 / t exp(

) 2 / t exp(

( t dt ) 2 / t exp(

t

Donc, d’après le rappel fait :

) 2 X (

E

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