F ERRIOT
Troisième démonstration
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 3 (1812-1813), p. 166-167
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I66
QUESTIONS
donc aussi
donc
l’équation
de la droitequi joint l’origine
aupoint (Y, X)
estsimplement
Le
système
deséquations YI ,
XIn’étant
autre chose que celui deséquations Y , X ,
danslequel
on auraitchangé à
la fois lessignes
de D et
E ;
on obtiendral’équation
de la droitequi joint l’origine
au
point (Y’ , X’)
enopérant
unpareil changement
dansl’équation (I) ;
et , comme alors elle reste lamême ,
il en faut conclure quecette
équation
est celle d’une droitequi
passe à la fois parl’origine
et par les deux
points (Y , X) , (Y’ , X’) , qui
sont ainsi enligne
droite avec cette
origine.
Un semblable raisonnement prouvera que les sommets
(Y , X) , (Y’ , XI) ,
sont, avecl’origine ,
sur une mêmeligne droite
dontl’équation
estAinsi les deux
diagonales
duquadrilatère
dont les côtésopposés
touchent la courbe aux
points
où elle coupe les axes,peuvent
êtreexprimées
parl’équation unique
et il est
digne
de remarque que la direction de cesdiagonales
estindépendante
de lagrandeur
et dusigne
du coefficient b.Troisième démonstration ;
Par M. FERRIOT , docteur es sciences , professeur de mathéma-
tiques
aulycée
deBesai,,con.
Soit un
quadrilatère,
inscrit arbitrairement à une sectionconique;
et soit forme un
quadrilatère circonscrit ,
dont les côtés touchent lacourbe aux sommets du
quadrilatère
inscrit. Ils’agit
de prouver queR É S O L U E S.
I67l’intersection des
diagonales
de l’un desquadrilatères
doit coïncideravec l’intersection des
diagonales
de l’autre.Il est connu
que, pour une situation convenable de l’0153il et du
tableau ,
unquadrilatère quelconque
peuttoujours,
et même d’uneinfinité de
manières
avoir pourperspective
unparailélogramme.
Ainsi on
peut toujours placer
l’0153il et le tableau de telle sorte que laperspective
de lafigure
dont ils’agit ici,
soit une sectionconique
à
laquelle
unparallélogramme
estcirconscrit
et àlaquelle,
deplus,
est inscrit un
quadrilatère
dont les sommets sont lespoints
de contactde ce
parallélogramme
avec la courbe.Or lorsqu’un parallélogramme
est circonscrit à une sectionconique
,les droites
qui joignent
lespoints
de contactopposés ,
sont des dia- mètres de lacourbe ,
et secoupent conséquemment
en deuxparties égales ,
à son centre et ,puisque
ces droites sont lesdiagonales
duquadrilatère inscrite
il en résulte que cequadrilatère
est aussi unparallélogramme.
Ainsi laperspective
de lafigure
dont ils’agit ,
estune section
conique
àlaquelle
sont inscrits et circonscrits deuxparallélogrammes qui
sont en mêmetemps
inscrits l’un àl’autre ;
et il est évident que, si l’intersection des deux
diagonales
de l’unde ces
parallélogrammes
coïncide avec l’intersection des deux dia-gonales de l’autre,
il devra en ètre de même pour les deux qua- drilatères dont tesparallélogrammes
sont lesperspectives.
La
question
est donc ramenée à prouver que ,lorsque
deuxparal- lélogrammes
sont inscrits l’un àl’auitre ,
l’intersection desdiagonales
de l’un coïncide avec l’intersection des
diagonales
del’autre;
et cetteproposition
esttrop
facile àétablir ,
par lesélémens ,
pourqu’il
soit nécessaire d’en
développer
ici la démonstration.Quatrième démonstration ;
Par M. G. FORNIER , élève du lycée de Nismes.
Deux