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Interaction d’un atome avec un rayonnement ´electromagn´etique

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Academic year: 2022

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(1)

Interaction d’un atome

avec un rayonnement ´ electromagn´ etique

(2)

1. Parit´ e des orbitales atomiques

Op´erateur d’inversion par rapport `a l’origine :

I ≡r → −r

I2 = 1≡ op´erateur identit´e ⇒ valeurs propres deI ≡+1 et -1 Valeur propre +1 pour l’op´erateur d’inversion ⇒ fonction paire Valeur propre −1 pour l’op´erateur d’inversion ⇒ fonction impaire

(3)

L’hamiltonien H d’un syst`eme hydrog´eno¨ıde est invariant sous I :

H =− ~2

2m∇2− Ze2 4πε0

1 r IH =HI ⇒ [I, H] = 0

⇒ il est possible de d´efinir des fonctions propres communs `a H et `a I

(4)

S´eparabilit´e des fonctions d’onde hydrog´eno¨ıdes :

ψE`m(r, θ, φ)∝Y`m(θ, φ)⇒ψE`m(r, θ, φ) =RE`(r)Y`m(θ, φ) (1)

Application de I

⇒ I[RE`(r)Y`m(θ, φ)] =RE`(r)Y`m(π−θ, φ+π) (2) Parit´e de ψE`m(r, θ, φ)≡ parit´e de l’harmonique sph´eriqueY`m(θ, φ)

Y`m(θ, φ) = (−1)m s

2`+ 1 4π

(`−m)!

(`+m)!P`m(cosθ) eimφ m ≥0 Y`m(θ, φ) =

s 2`+ 1

(`− |m|)!

(`+|m|)!P`|m|(cosθ) eimφ m≤0 En coordonn´ees sph´eriques : {r, θ, φ} y{r, π−θ, φ+π}

(5)

Rappels sur les polynˆomes de Legendre : x= cosθ

D´efinition par la fonction g´en´eratrice

g(t, x) = (1−2xt+t2)−1/2 =

X

n=0

Pn(x)tn |t|<1 (3)

Il est ´evident queg(t, x) =g(−t,−x). Ceci implique

X

n=0

Pn(x)tn=

X

n=0

Pn(−x)(−t)n et donc

Pn(−x) = (−1)nPn(x) La parit´e du polynˆome Pn(x) est donc ´egale `a la parit´e de n

(6)

Fonctions associ´ees de Legendre

On d´efinit les fonctions associ´ees de Legendre par la relation Pnm(x) = (1−x2)m/2 dm

dxmPn(x) (4)

Il est facile de voir que

Pnm(−x) = (−1)n+mPnm(x) (5) le facteur (−1)n provenant de la parit´e de Pn(x) et le facteur(−1)m des d´erivations par rapport `a x

(7)

Parit´e de l’harmonique sph´eriqueY`m(θ, φ)

En coordonn´ees sph´eriques : {r, θ, φ} y{r, π−θ, φ+π}

Y`m(θ, φ) = (−1)m s

2`+ 1 4π

(`−m)!

(`+m)!P`m(cosθ) eimφ m ≥0 Y`m(θ, φ) =

s 2`+ 1

(`− |m|)!

(`+|m|)!P`|m|(cosθ) eimφ m≤0

Pnm(−x) = (−1)n+mPnm(x) (6) Y`m(π−θ, φ+π) = (−1)`+meimπY`m(θ, φ) =(−1)`Y`m(θ, φ) (7)

Si ` est pair : orbitale ≡ paire Si ` est impair : orbitale ≡ impaire

(8)

Repr´ esentations graphiques des harmoniques sph´ eriques

Y0,0 = 1

√4π

Y1,0 = 3

1/2

cosθ Y1,±1 = ∓

3 8π

1/2

sinθe±iφ

Y2,0 = 5

16π 1/2

(3 cos2θ−1) Y2,±1 = ∓

15 8π

1/2

sinθcosθe±iφ Y2,±2 =

15 32π

1/2

sin2θe±2iφ Y0,0 ne d´epend ni de θ ni de φ ⇒ orbitales s `a sym´etrie sph´erique

m = 0 : harmoniques sph´eriques ≡ r´eelles carexp(imφ) = 1 m 6= 0 : harmoniques sph´eriques ≡ complexes

Combinaisons lin´eaires des harmoniques sph´eriques de mˆeme ` et de m oppos´es

⇒ nouvelle base d’orbitales orthonormales r´eelles

(9)

` = 1 :

pz =Y1,0 ∝ cosθ (8)

py = i

√2(Y1,1+Y1,−1) ∝ sinθsinφ (9) px =− 1

√2(Y1,1−Y1,−1) ∝ sinθcosφ (10)

(10)

Z

+ θ

-

Fig. 1 – Sch´ema de l’harmonique sph´erique Y10(θ, φ) : θ rep´er´e par rapport `a l’axe OZ ; lon- gueur ≡ |Y10(θ, φ)| port´e sur chaque segment de droite rep´er´e par θ etφ Y10(θ, φ) ne d´epend pas de φ ⇒invariant sous rotation autour de l’axe OZ

(11)

2. Taux de transition radiative

Equation de Schr¨odinger d’un syst`eme hydrog´eno¨ıde sans correction relativiste dans un champ faible en unit´es S.I.

i~

∂Ψ

∂t = [H0+Hrad(t)] Ψ (11)

H0 =−~2

2m∇2− Ze2

0r (12)

Hrad(t) = −i~e

m A(r, t)·∇ (13) A(r, t)≡ potentiel vecteur

(12)

A(r, t)≡ potentiel vecteur

2A− 1 c2

2A

∂t2 = 0 Champ ´electriqueE(r, t)

E(r, t) =−∇φ(r, t)− ∂

∂tA(r, t)

Dans le vide, on peut choisir ∇ ·A= 0 (jauge de Coulomb) et φ= 0.

Solution particuli`ere : onde plane monochromatique

A(ω;r, t) = A0(ω) cos(k·r−ωt+δω)

(13)

Pulse de rayonnement ´electromagn´etique polaris´e lin´eairement

≡ superposition d’ondes planes

A(r, t) = Z

∆ω

A0(ω)ˆcos[(k·r−ωt+δω)]dω

A0(ω)≡ fonction centr´ee sur une fr´equence angulaireω0 et de largeur ∆ω radiation incoh´erente : d´ephasages δω distribu´es de mani`ere al´eatoire ˆ

≡ vecteur de polarisation

k ≡vecteur de propagation de l’onde

(14)

Th´eorie au premier ordre des perturbations d´ependantes du temps

⇒ taux de transition d’un ´etat a d’´energie Ea vers un ´etat b d’´energie Eb par absorption ou ´emission d’un photon de fr´equence angulaireω =|Eb−Ea|et d’intensit´e I :

W = 4π2α~

m2ω2 I|Mba|2 (14)

Mba ≡ ´el´ement de matrice de transition Mba =D

ψb

e−ik·rˆ·∇ ψaE

(15)

(15)

3. Approximation dipolaire

Souvent : longueur d’onde λ= 2π/k dimension de l’atome≈quelques ˚Angstr¨oms (10−10 m)

Exemple :

spectre visible : 4000 ˚A – 7000 ˚A

nombre d’onde k correspondant≈ 105 cm−1

⇒ kr 1 dans la gamme des r o`u les fonctions d’onde des ´etats li´es sont non n´egligeables

On peut donc tronquer le d´eveloppement e−ik·r = 1−ik·r+ 1

2!(ik·r)2+. . . (16)

(16)

Si on garde le premier terme seulement ⇒approximation dipolaire

≡ on n´eglige les effets de retard `a l’´echelle de l’atome

⇒ (15) ≡ moment dipolaire dans la repr´esentation de vitesse

Mba ≈ hψb|ˆ·∇|ψai (17) mv =p=−i~∇ ⇒ Mba ≈ im

~ ˆ

· hψb|v|ψai (18)

v = ˙r = 1

i~[r, H0] (19)

⇒ hψb|r|ψ˙ ai = 1

i~hψb|rH0−H0r|ψai

= 1

i~(Ea−Eb)hψb|r|ψai

= 1

i~(−~ω)hψb|r|ψai (20)

(17)

⇒ moment dipolaire dans la repr´esentation de longueur Mba =−mω

~

· hψb|r|ψai (21)

En pratique, (21) ≡ (17) si les fonctions d’onde ψa et ψb sont solutions exactes de H0

(18)

4. R` egles de s´ election

dans les syst` emes hydrog´ eno¨ıdes

• Parit´e

L’int´egrale dans (21) est ´evalu´ee sur toutes les valeurs possibles de r

⇒ invariance sous l’inversionI par rapport `a l’origine r → −r :

I{hψb|ˆ·r|ψai}= (−1)πb+1+πab|ˆ·r|ψai=hψb|ˆ·r|ψai

L’´el´ement de matrice est donc non nul seulement si ψa etψb sont de parit´es oppo- s´ees

? r`egle de s´election sur la parit´e ⇐ consid´erations de sym´etrie

(19)

• Nombre quantique magn´etique m 1. ˆ= ˆz :

b|ˆ·r|ψai=hψb|z|ψai, avecz =rcosθ

ψa = Rn`(r)Y`m(θ, φ) (22) ψb = Rn0`0(r)Y`0m0(θ, φ) (23) Int´egrale en φ :

b|z|ψai= Z

0

Rn0`0Rn`r3dr Z π

0

P`m00cosθP`msinθdθ

× Z

0

exp(−im0φ) exp(imφ)dφ

⇒´el´ement de matrice 6= 0 si m=m0

(20)

2. ˆ= ˆx :

b|ˆ·r|ψai=hψb|x|ψai

x=rsinθcosφ ⇒int´egrale en φ Z

0

exp(−im0φ) cosφexp(imφ)dφ

= 1 2

Z

0

{exp[i(−m0 +m+ 1)φ] + exp[i(−m0+m−1)φ]}dφ L’int´egrale est nulle sauf si m0 =m±1

3. y=rsinθsinφ : traitement analogue

⇒mˆeme r`egle de s´election : l’int´egrale est nulle sauf si m0 =m±1

? r`egle de s´election en moment magn´etique orbital m ⇐ int´egrale en φ

(21)

• Moment angulaire orbital ` 1. ˆ= ˆz :

r`egle de r´ecurrence des fonctions associ´ees de Legendre : cosθP`m = (`−m+ 1)P`+1m + (`+m)P`−1m

2`+ 1

orthogonalit´e ⇒ Z π

0

P`m0 cosθP`msinθdθ= 0 sauf si `0 =`±1 2. composantesx et y :

sinθP`m−1 = P`+1m −P`−1m 2`+ 1

⇒mˆeme conclusion

R`egle de s´election en moment angulaire orbital `⇐ int´egrale en θ

(22)

Parit´e d’un ´etat hydrog´eno¨ıde ≡ parit´e de `

`0 =`±1 ⇒ les ´etats ψa et ψb sont de parit´es oppos´ees

(23)

R´ esum´ e

R` egles de s´ election dipolaire des syst` emes hydrog´ eno¨ıdes

∆` = ±1 (24)

∆m = 0 si ˆ= ˆz (25)

∆m = ±1 siˆ= ˆxou ˆ= ˆy (26)

(24)

R`egles de s´election des transitions dipolaires dans les atomes complexes

Hrad(t) = −i~e m

N

X

i=1

A(ri, t)·∇i

Mba =−ωˆ· hΨb|

N

X

i=1

riai=−ωhΨb|ˆ·D|Ψai=−ω X

q=0,±1

bqDqai

D =

N

X

i=1

ri

ˆ·r = ˆxx+ ˆyy+ ˆzz = X

q=0,±1

ˆ qrq

D ≡ op´erateur vectoriel ≡op´erateur tensoriel irr´eductible d’ordre 1

(25)

• Th´eor`eme de Wigner-Eckart

0J0M0|Dq|τ J Mi= 1

√2J0+ 1hτ0J0 kDkτ Ji hJ1M q|J0M0i

hJ1M q|J0M0i 6= 0 si :

J0 = |J−1|,|J −1|+ 1, . . . , J + 1 M +q = M0

• Mba est invariant sous la transformationri → −ri car int´egration sur tout l’espace Mba→(−1)Πba+1Mba

Πb+ Πa+ 1 doit ˆetre pair (27)

(26)

R´esum´e

1. ∆J = 0,±1 2. ∆M = 0,±1

3. Pas de transition entre ´etats de J et J0 simultan´ement nuls 4. Changement de parit´e

(27)

En couplage L-S

• L et S se conservent ind´ependamment

• D n’agit pas sur le spin

1. ∆S = 0 2. ∆L= 0,±1 3. ∆M = 0,±1

4. Pas de transition entre ´etats de L et L0 simultan´ement nuls 5. Changement de parit´e

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