Interaction R X – phases
condensées
Sections efficaces : -Absorption
-Phénomènes de relaxation -Diffraction
Interaction Rayonnement
Phases condensés de la matière
Noyaux bcoh (fm)
coh (barns)
inc (barns)
abs (barns)
1H - 3.741 1.8 80.3 0.3
2D + 6.671 5.6 2.1 0.0
B + 5.304 3.5 1.7 767.0
C + 6.646 5.6 0.0 0.0
N + 9.362 11.0 0.5 1.9
O + 5.803 4.2 0.0 0.0
Na + 3.580 1.6 1.7 0.5
Si + 4.153 2.2 0.0 0.2
P + 5.131 3.3 0.0 0.2
S + 2.847 1.0 0.0 0.5
Cl + 9.577 11.5 5.3 33.5
Ti - 3.438 1.5 2.9 6.1
V - 0.382 0.0 5.1 5.1
Cd + 5.130 3.3 2.5 2520.5
Gd + 6.550 29.4 151.2 49700.1
Rappel sur la diffusion et absorption des neutrons
Valeurs correspondantes
à la distribution isotopique naturelle.
1 F = 10-15 m
1 barn = 10-28 m2 = 10-24 cm2 la section efficace va se décomposer en deux termes :
Sections efficaces d’interaction RX- matière
photonique : absorption X
cohérent : diffraction (ou diffusion Thomson)
incohérent : diffusion inélastique (ou diffusion Compton) Kn : absorption photonucléaire
Ke : création de paires électron positron.
Pb
R.X. : 100eV-100 keV (Å)=12396/E(eV) k(Å-1) = E (eV)/1973
Les photons X
Section efficace d’absorption
I0
I
dv
A atomes/cm3 masse volumique g/cm3 I0 photons incidents par unité de temps et de surface.
I photons transmis par unité de temps et de surface.
A section efficace d ’absorption atomique du matériaux ( cm2 / atom)
dI = -I A A dz ➱ I=Io exp(- A A )
Avec A A ➱ I=Io exp(- ) Loi de Beer-Lambert
On préfère définir / = A A/NA (coefficient d’absorption massique)
= / =a NA/A = (cm2/gr) Pour les basses energies et en absence de seuils d’absorption:
a
Z
3 3Z
a E
a Coefficient d’absorption massique
Spectre d’absorption des rayons x
10 100 1000
µ/ρ
1
2 3 4 5 6 7 8 9
10
2 3 4 5 6
energy (KeV) LIII , LII and LI edges
K edge
Seuils d ’absorption ou seuils d ’ionisation
Rhodium
Classification des seuils d ’absorption
Nombres quantiques
n l j Niveau
RX
Niveau spectroscopique
1 0 1/2 K 1s1/2
2 0 1/2 L1 2s1/2
2 1 1/2 L2 2p1/2
2 1 3/2 L3 2p3/2
3 0 1/2 M1 3s1/2
3 1 1/2 M2 3p1/2
3 1 3/2 M3 3p3/2
3 2 3/2 M4 3d3/2
3 2 5/2 M5 3d5/2
E
Processus de relaxation ( processus secondaires)
Energie d’ ionisation d’ un niveau profond : Ei >> kT Probabilité de ce niveau : exp(-Ei/kT) << 1
Un “ trou profond ” ne correspond pas à un état d’équilibre
➱ il sera rempli rapidement.
Electron Auger
Photon X
Absorption Emission
Auger Fluorescence ou
relaxation radiative
1s
K1 K2
2p3/2 2p1/2
Processus de Relaxation
E
Mettons :
i : état avec un trou dans le niveau i
f: état avec un trou dans un autre niveau moins profond.
Pif : probabilité de transition par unité de temps entre les états i et f Pi =Pif : la probabilité par unité de temps de créer un trou
i= 1/ Pi est le temps de vie du trou (typiquement 10-15 à 10-16 s)
i = / i est la “ largeur du trou profond ” (E t )
Donc, dans un processus d’absorption un niveau d’énergie est vu comme un état de largeur :
Pi = PRadi + PAugeri
1/i = 1/Radi + 1/Augeri i = Radi + Augeri
Processus de relaxation
( processus secondaires)
Le facteur de diffusion atomique
...
Factuers de diffussion atomique
Normale Anomale
Zn fn+f’ = f1
Zn f’’=f2
http://xray.uu.se/hypertext/ptable.html
On montre que:
= 2 r
0 f
2n = 1 - N r
0 2(f
1+if
2)/(2
) Avec N la densité atomique
Cl- Mg++
C
Rappels sur la
diffraction
1895: W.C. Rontgen découvre les R.X.
1912: Max von Laue confirme le
caractère ondulatoire des R.X. par diffraction par un cristal
1932 Découverte du neutron (Chadwick).
1934: Le Galley obtient le premier spectre de diffraction d ’une poudre.
1947: Premier diffractomètre commercialisé par Philips.
~ 1970: Utilisation du rayonnement
synchrotron :Brillance + accordabilité
La Diffraction en quelques dates
Diffusion cohérente du rayonnement par la matière
(r) :densité
des centres diffuseurs Cristal parfait
Cristal imparfait
Amorphe ou liquide
W 1/Longueur de cohérence
Origine des pertes de cohérence spatiale:
défauts, effets de taille, inhomogèneités, effets thermiques, tensions internes, etc...
Autres facteurs d élargissement : résolution instrumentale.
W
Théorie cinématique de la diffraction
Hypothèses:
• 1. Diffusion élastique : k
0=k
1•2 . L ’amplitude incidente Ao est la
même pour tout le cristal (on néglige les effets d ’absorption donc l ’atténuation à la traversée du cristal).
•3. L ’onde diffusée n ’est pas rediffusée par le cristal
(pas de diffusion multiple)
1 et 2 sont valides si l interaction
rayonnement-matière es FAIBLE (cas des RX et neutrons).
• Formulation de Bragg:
2d
hklsin = n
(espace réel)
• Formulation de Laue:
k=G
hkl(espace réciproque)
Résau P : Fhkl 0 (hkl)
Résau C : Fhkl 0 Si h+k+l =2n
Résau F : Fhkl 0 Si hkl même parité Si Fhkl =0 on parle d ’extinctions
Certaines opérations de symétrie comme les axes
hélicoïdaux ou les rotations suivies de translation donnent aussi lieu à des extinctions(elles sont répertoriés pour chaque groupe d ’espace dans les tables internationales de cristallographie).
Conclusion 1: Le réseau réciproque (donc la
symétrie du réseau directe) détermine la position des pics de diffraction
Conclusion 2 : Le motif (la position des atomes dans la maille) détermine les intensités des pics de diffraction et l ’absence de certains (extinctions) DIFFRACTION PAR UN CRISTAL
2 2 2
2 2
) (
) (Cristal )
(
) ( )
( I
hkl hkl
hkl
F k
F I
k L
k F k
L diffractée
ntensité
j
r k e i f j Fhkl
k F
k L
: Structure de
Facteur )
(
ce Interféren d'
Fonction )
(
KCl
KBr
(200) (220)
(222) (400)
(420)
(200)
(220)
(111)
(311)
(220) (400) (420)
(331)
Structure type NaCl
Élément ZK 19 Cl 17 Br 35
Exemple
Ihkl I -h-k-l
Conclusion: Dans une structure non centrosymétrique si Ei > Eseuil,
la loi de Fridel n ’est plus vérifiée.
Fhkl et F-h -k -l ont seulement une différence de phases:
| Fhkl |=| F-h-k-l| et donc Ihkl = I -h-k-l : loi de Fridel Conséquences:
•En général on ne donne pas des (hkl) négatifs.
• Impossibilité de distinguer la non centrosymmétrie dans les cristaux.
Le problème des phases
Brisure de la loi de Fridel:
Diffusion anomale
...
Application de la diffusion anomale
(max de f’’) (max de f’ )
MAD:
Multiple Anomalous Diffraction
MIR:
Multiple
Isomorphous
Replacement
Autres méthodes de la cristallographie bio-moléculaire
Tête goniomètrique où l ’échantillon est placé.
Diffraction de monocristaux
Schéma d ’un diffractomètre 4-cercles
avec une anode tournante
Example 2: diffraction de monocristaux avec une source de neutrons
Diffractomètre en temps de vol à la source de spallation d’Argone, USA.
Diffraction de poudres
1 cristal
4 cristaux 40 cristaux
40 grains
200 grains
Diffraction de poudres
A) Dispersion angulaire (Laue)
Faisceau
monochromatique (X ou n)
Echantillon
Plaque image
Détail
Raffinement Rietveld
B) Dispersion d énergie
Fentes
Détecteur d’état solide
Faisceau blanc (X ou n)
Échantillon
Evolution de la
structure clathrate du Si sous pression
20 30 40 50
(200)(101)
*
*
P=15 GPa P=11.2 GPa P=7.2 GPa P=0 GPa
Energie (keV)
Intensité (unités arbitraires) (228)
(533)(026)(135)(044)
(115), (333)(224)
(313)(400)(222)
(311)(220)