de la-grive générale

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Dimanche 16 Août 1908 Bureaux : R u e d e l a S e r r e , 5 8

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- - > Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.

•. Y'-,Y'-, . L e s Consulatssuisses à l'étranger reçoivent le Journal .-

P P Z M M t B M ^

Bureau des Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 49, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger

S»«: rV

Une théorie philosophique

de la-grive générale

lie correspondant de Paris du Journal deGenève, adresse à ce journal, l'intéres- sante correspondance suivante : -

"Depuis quelques années, il s'est cons- titué en F r a n c e un parli syndicaliste révo- lutionnaire qui, chaque jour, fait p l u s p a i i e r d e lui. Groupé autour de cette Confédéra- tion generate du travail, dont n u l n ï g n p r é le rôle grandissant, i l . m é p r i s e Taction pair le men taire du socialisme à l'ancienne mode et entend ^préparer e t effectuer la révolu- tion par ties moyens ifouveaux. Hostile à la/ïïotion'.traditionnelle. Se l'Etat, .jl- .veut instaurer;, une société nouvelle d e produc- teurs libres, d o n t toute l'organisation repo- sera s u r ' les- groupements professionnels ; c'èsf y p n c 'tfnè thèse d'anarchie syndica- liste -^ t r è s éloignée d u socialisme politi- cien... ;--;.qu|.constitue le.centre de sa doc-

t r m e ; ? >! > i ; -•- • ••^•-^ • '•'' ' - •

A cette doctrine, lés syndicalistes pnl.su donner; une..lactique adéquate : celle de là grève générale. Par. des grèves partielles aussi fréquentes qtïe possible, ils veulent simplement préparer là grève générale pro- létarienne,' par, laqueile,Y l o r s q u e l'heure sera venue, la révolution/sociale s e trou- vera accomplie. •('.'.•.•• ••?&• •••'"•'• •'

L e ; syndicalisme révolutionnaire a su trouyérv son. théoricien ..et son philosophe.

A côté de la Voix du Peuple, organe cor- poratif dirigé p a r les ouvriers eux-mêmes, existe une revue d'ïnlejlectuels çpnquis aux idées de là nouvelledpcXrine :le.Mouv$nicnt socialiste^ fondé et dirigé par M. Hubert Lagardelle. Dans ce périodique des bour- geois-syndicalistes, s'est révélé un penseur et. un écrivain de-premier ordre, M. Geor-

tges Sorel... ' : , „ . -

M. G. Sorel, ancien ingénieur^ est, en matière économique; un autodidacte ; p a r des lectures étonnamment variées et appro- fondies, par Une longue méditation, il en est venu à constituer une théorie philoso- phique et sociologique du mouvement ou- vrier. Tous ceux qui ont eu l'occasion de lire quelques-unes de ses oeuvres — q u e

qe soit la Ruine du\mohde antique^ son Système historique de Renan, son JEssfli sur l'Eglise et l'Elaf, ou d'autres encore

— seront unanimes \ reconnaître que l'au- teur de telles études est un des penseurs lès plus* remarquables de ce temps.; ,,...;j

Ses écrits sont d'une trop grande impor- tance p o u r que je puisse tenter d'en d o n n e r un aperçu d'ensemble. J e voudrai^ seule- ment essayer de résumer la ihéorie très., originale.,que M. Sorel .nous d o n n e . d é la g r è v e générale dans une série d'articles qu'il vient de r é u n i r e n « n volume.intitulé ; Réflexions'^sur la violence. Alors que n p u s sommes constamment menaces d e la grève générale, il est particulièrement intéressant d'en examiner une explication philosophi- que""' ' ^;' , • y. _ , ; •

: Le socialisme traditionnel est. essentiel- lement ulopique, et c'est ce caractère même qui-lui vaut d'être profondément méprisé par M. Gorges Sorel. M, Jaurès el ses amis prétendent par avance dresser le plan de la société collectiviste future : ce n'est que^

du galimatias enfantin, «car il n'y a aucun procédé p o u r prévoir l'avenir d'une ma- nière scientifique, ou même pour discuter sur la "supériorité que peuvent avoir cer- taines hypothèses sur d ' a u t r e s » . ;

M. Sorel repousse toutes ces utopies, toutes ces recherches sur Un futur que nous ne connaissons point, et chaque fois qu'il parle des gens qui s'y complaisent, il emploie les termes d'un dédain presque brutal. P o u r lui, il constate simplement dé fait : deux classes sont en guerre, la clause bourgeoise et la classe prolétarienne, Résor lnment il prend parli pour la seconde et-;

veut qu'elle triomphe. 11 est donc parfaite?

meiit i n u t i l c d e rechercher quelle' sera la forme de la société future; il s'agit 'simple'-"

rti.ent de trouver Jes armes les meilleures pour assurer la victoire aux prolétaires, JV

• Cette victoire, c'est la grève générale qui la donnera et, seule, peut la donner. Pour- quoi ? Parce q u e c'est une erreur de croire aux instincts révolutionnaires des foules!;

les masses ont la tendance de toujours aller à un César. P o u r q u e le peuple soit çit demeure révolutionnaire, il feiit qu'il $oît foncièrement imprégné p a r la notion dé la

lutte dé classe ; et celte notion ne se main- tient que dans lès milieux qui sont atteints par l'idée lie .grève générale ; «l'idée de grève generale est à ce point motrice, qu'elle

^entraîne d'arts le sjillage révolutionnaire tout ce. qu'elle touche.».'*": Y,

On.prëtend^bien q u e la grève générale est impossible, à , réaliser. Ceja n'a pas d'imp.0rtanç,e ; en raisonnant de la sorte vous r e t o m b e z d a n s la sottise de l'utopie.

La grève générale est un mythe social, C^eiMrià-qu'est sa-force.

. Ici nous touchons au centre de la doc- trine d e M. Sorel et à ce qu'elle a de plus Jorigipal. 11 cherche'à la justifier historique-

ment. • -'••:,.

• Les premiers chrétiens attendaient le retour du Christ et la ruine totale du monde psïen, avec l.'instaoraljon du royaume des^sainU, pour la fin de la première, génération. La calastrophe ne se produisit pas, mais la pensée chrétienne lira un ' llel Tparti du myllje apocalyptique, que certains savants contemporains voudraient que Inule la prédiçatiqn. fie Jésus eilt porté sur ce sujet uni- que. '' ... ' * ."*, ."*.,,•; ,

l\, en fut de ;mème pour les espérances de. JLuther et d e Calvin ; de même e n c o r e pour la Revolution.,,.. .-Y-,

,^; On peut reconnaître facilement que les vrais développements de la Révolution ne ressemblent 'nullemëht'au'x tableaux enchanteurs qui avaient enthousiasmé sëà-premiers adeptes ; mais sans

•ces tableaux,Ja,Révolution aurait-elle pu vain- cre? . . . .•:••-•. '^r •! •'

: I'1-fauttconsidérer les mythes comme un

•inoyen.« d'agir sur le présent; et loule dis- cussion s u r - l a manière de les appliquer matériellement, sur le cours de l'histoire j. est -dépourvue d e sens». La-grève générale

est u h mythe dé la phis' grande' puissance qui admet toutes les aspirations du socia- lisme. E t ; p o u r démontrer plus complète- ment sa '-thèse, M. Sorel fait appel à la t h é o r i e . de-Jl'mtnitipn antérieure à toute analyse rëflëcliie qui,est celle de M. Berg- son ; il se montre, en effet,, en plus d'un passage, le disciple,deTaujçur de l'Evolu- tion^ créatrice. f , .

| £e voudrais disposer.fle l'espace suffisant pour exposer,-toutes les autres considéra- tions de-M-.- Sorel-sur-la grève générale et la révolution sociale dont il entend qu'elle

482

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

soit l'instrument; Il faudrait surtout insis- ter sur le rôle qu'il d o n n e au sublime dans tous lés grands mouvements humains. Là force de toutes les religions, déclare^t-il, est précisément dans le caractère sublime et surhumain qu'elles revêtent, et ce su- blime ne s'est complètement développé que dans les périodes de lutte violente. De même le mouvement syndicaliste qui, au travers du mytjbfe d e l à grève générale, va vers la violence, « ja violence sublime et bienfaisante », entraînera les masses. Mais celte guerre de deux classes n'aura toute sa grandeur et ne produira lotis ses effets que si la classe capilaliste reste forte et capable de combattre ; c'est pourquoi M-. So- rel verrait avec regret une ^décadence de la bourgeoisie. < " <

Evidemment je n'ai pas réussi à analyser loule la doctrine de M. Georges Sorel ; mais en insistant sur la théorie du mythe social, qui en est comme le centre, j ' e n aurai suffisamment montré l'originalité. Au point de vue intellectuel, la pensée du philosophe syndicaliste mérite d'èlre étu-_

diée, alors même qu'on la juge dangereuse, de même que, sans êlre aucunement posi- tiviste, on se doit d'examiner la pensée, d'un Auguste Comte. ' • - • • ' -

Au point de vue pratique même, elle n'est point négligeable. Il est incontestable qu'elle exerce une. grande action sur .cer- taines parties de la jeunesse intellectuelle.

Adeptes de Y Action Jrançaiseⁱ et partisans du syndicalisme révolutionnaire, commu- nient dans une même admiration pour la' violence; il ne faut donc point trop s'plon- ner d'entendre les disciples de M. Maurras parler d'un ton sympathique de c e u x . d é M. Sorel. Il doit être permis à tous ceux^

qui restent fidèles aux principes libéraux, de constater avec quelque regret que tant des meilleures forces de notre temps sont entraînées, vers l'extrême droite et vers

Le congrès des ouvriers horlogers

Dimanche dernier s'est ouvert à Neûchàtel, dans là solle du Grand Conseil, le congrès inter-

national de la fédération des ouvriers horlogers.

34. sections sont représentées, parmi lesquelles trois sections françaises. Au total 74 délégués re- présentant 8.000 horlogers syndiqués.

Le rapport financier a permis de constater l'étal satisfaisant de la caisse. '

L'assemblée, a décidé qu'un prochain congrès, avéé un ordre du jour important, se réunirait en janvier 19Q9 à Villérs-lè-Lac. 11 a approuvé un

règiementuniforme d'apprentissage pour toutes les fédérations, règlement qui entrera immédia- tement en vigueur.

Un procès considérable entre horlogers suisses en Chine

Un procès parmi les plus considérables de ces dernières années en matière d'horlogerie suisse, vient d'avoir son épilogue devant les tribunaux anglais. Il nous paraît d'un vif intérêt d'en re- tracer succintercflent les phases principales.

En 1902, une maison d'horlogerie de Fleurier qui s'est spécialisée dans la fabrication des mon- tres pour la Chine et l'exportation directe dans

«e pays,-intentait une action à une maison de la Chaux-de-Fonds, également spécialiste pour la montrei chinoise, et qui possède, â cet effet, des comptoirs a Hong-Kong, Sanghaï et Tien-Tsin.

Le différend portait sur un usage abusif par cette dernière maison, de -marques de fabrique avec caractères chinois, en particulier de ce dessin bien connu,-incrusté dans la cuvette des montres pour la Chine et qu'on-appelle «Azur».

Un premier jugement fut rendu par la.Cour suprême de Hong-Kong en juillet 1906, soit après 4 ans de débats. Ce jugement donnait raU son à la maison de Fleurier. pour les marques proprement dites, mais était en faveur de la mai- son de la Chaux-de-Fonds pour l'emblème spé- cial «Azur». Le tribunal a estimé, en ce qui concerne ce point, que ce dessin ne pouvait être 'revendiqué par personne, attendu qu'il existait

depuis nombre, d'années dans le trafic de, l'hor- logerie pour la Chine, que tous les exportateurs de;montres en ce pays s'en servent, avec des va- riantes, plus ou moins marquées.

Là-dessus, la maison de la Chaux-de-Fonds fit appel à Hong-Kong même contre le jugement l'extrême gauche, aux doctrines d é vio- qui la frappait. Un nouveau procès s'instruisît Jence.

De la violence ne saurait sortir le b i e n ; la violence appelle la violence. Il est pro- bablement exact que pour beaucoup d'ou- vriers, l'idée de la grève générale constitue un mythe en lequel ils.ont foi. C'est juste- ment ce qui en fait Je danger, car ils veu- lent aller au d e v a n t . d e tous les boulever- sements, sans savoir quelle doit être leur conséquence. Le m o n d e qu'on voudrait nous faire par la doctrine barbare de.,la lutte des classes et par1 l'application des idées de violence, serait un monde où il n'y aurait pluâ de liberté et plus de (Iroit.

Ce mondè-là, nou/s n ' e n voulons pasj et iL aboutirait du resie'. à lai réaction la plus efTrennée qu'on eût jamais vue. •:•'.'"••

Il est heureusement probable que les admirateurs de la'violence et d e via force brutale, n'entraîneront jamais à <léùr' suite la masse de l'humanité; q ù ï ' t a a r c b è .Ve'i*^

un autre idéal. Mais 1 ! est bon 'dfe' eoflriät*

tre une doctrine c o m m e celle- de l'sltyfäür des Rêjlexidns surla violence, ne sëraît-cë que p o u r pouvoir niietix la combattra. •

Avis ârtps fabriques. d^Mches v Nous apprenons' de source sûre, _qu',un bureau'dé douane françaislia luxé'au lajrH"

des mouvemeHls empierres, des /ftnissagös démontés, accompagnés de plaques de con ire-pivots et de coquePeis^se

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deVant la Cour de cassation, et en 1907 intervint un nouvel arrêt; mais il était contradictoire, un juge opinant complètement en faveur de la mai- son de la Chaux-de-Fonds, tandis qu'un autre se rongeait du côté de celle de Fleurier. Sur ce ré- sultat, la maison recourut en dernière instance devant le « Privy Council » de Londres contre les deux jugements rendus à Hong-Kong. Ce dernier tribunal vient de statuer sur cette affaire et son jugement est, cette fois, définitif. Il casse lès deux arrêts des tribunaux de Hong-Kong, et déboute complètement la maison de Fleurier. .

Dans les considérants de son jugement — que le. Times à publié il y a quelques jours — le

«Privy Council» a surtout fait ressortir que la maison de Fleurier était mal fondée dans $es ré- clamations parce qu'elle n'utilisait pas elle-même ses;marques en Chine.

i En effet, la maison livre tout le produit de sa fabrication à un grand comptoir de Hong-Kong, lequel est seul en rapport avec la clientèle du Céleste-Empire. Or la juridiction anglaise a esti- mé^;que le transfert des pouvoirs de la maison de Fleurier à' celle de Hong-Kong n'avait pas été fàU'dané des conditions, suffisantes pour'motiver l'inferçvçritioTi du fabricant suisse.

,^; Au terme de la loi anglaise, c'est la maison dö Hong-Kong qui avait qualité pour intervenir.

Elle Seule possédait, des droits sur les marques:

en jitige'en Chine et non pas la maison de Fleu- rier qui n'avait que dés relations de fournisseur à.client avec lé comptoir de Hong-Kong.

i'VB'a «Privy Council» ne s'est donc pas pro-:

lioncé sur le fond. Il a simplement estimé que la ptainle de la maison de Fleurier n'était pas en placé,-parce qu'elle n'exploitait pas elle-même

•en Chine," les marques dont elle voulait se réser- v e r le monopole.! ' . . . . , " •

Le procès k ainsi duré ans. Inutile dé dire 4u'il:.a flirtrdiné des.ifrais considérables qui se clvif^reijt pajr plùs,4ô ;10O,ÖOO francs. Un simple détail 4?uu*ra aiije;idée dès proportions qu'avait

^prises çettB;af^aire(.•La.prope.dare a été Complêle-

ment imprimée, elle forme un volume de 300 pages qui a été tiré à 100 exemplaires. Celte-pu- blication seule a coûté environ 3,000 francs.

Autre détail : comme il était impossible d'en- tendre en Chine les témoins des deux parties en conflit, le tribunal de Hong-Kong avait ordonné une audience spéciale à cet effet, surî^cûriliîient.

Cette audience eut lieu à Zurich devant le consul d'Angleterre ; elle réunissait les témoins des d£ux parties et leurs avocats et a dnr.é plusieurs jours;

on s'imagine aisément ce qu'elle a coûté. M On voit que nos fabricants ne sauraientrôtre assez prudents ayant^; d'engager des açlipns, de- vant des tribunaux étrangers, car ils entraînent généralement dos dépenses énormes. Saris doute qu'au début .on n'a pas l'intention, on ne se croit pas obligé d'aller très loin, mais au fur et à njeV sure des débats, les complications surviennentet / avec elles, les conséquences financières. .,. \

liest vrai de dire, que dans certains cas, comme par exemple celui qui nous occupe ici,-la. ques- tion de maintien ou du désistement des droits qu'un fabricant possède sur les marques de fa- brique, peut avoir, une très grande importance pour la suite de ses affaires. Il est alors facile de comprendre que les intéressés fassent les plus grands efforts pour maintenir, leurs prérogatives dans les pays d'exportation', surtout-quand il s'agit d'un marché aussi vaste que celui de la Chin*e. Et ici, les marques en question.étaieuit,,.

connues dans le Céleste-Empire depuis l'intro- duction même de l'horlogerie suisse dans cesi

contrées, soit depuis 1825. -•.•••"'«?,

! • ... - • » . . . . 1—. - •••->• ' ' ^~j!!0«

Le Gouvernement bernois et - t W « - la crise horlogère

— — : • .\ m$&:,:&.

Mardi soir, le Departement eantonal de l'tn- lérieur a déposé son" rapport sur la crise horlo- gère qui a été distribué le lendemain aux. mem,- bres du gouvernement. La dîscùstïori' de ce rap- port ne tardera sans doute guère; •''

Naturellement, il débute par des ren^elgmèritis'- très complets sur la situation actuelle de 1 indus- trie horlogère, l'étendue du chômage et sa aurëè;

probable. . • ,--. • . • ^: • ^; •' '• :- La seconde partie de ce documefltcontienkurié^;'i^; enumeration des mesures qui? le déparieraient juge . opportunes et nécessaires pour atténuer les -con- séquences de la crise. Parmi les mesures propp-. , sées, en première ligne • est prévue 'la c'ré'atlSni dans chaque commune du Jura et dès district*; !

de Bienne, Nidau et Büren d'une commission, spéciale de secours composée de délégués.dus pa-f. . trons et des ouvriers,' ainsi que des dinecteurs. . communaux de l'assistance pûbliqiiëVfcps sedoufs;

votés par ces Commissions sont à-la c h a r g é ' ^ É ^f'r

communes, mais il est bon de rappeler que l'Etat contribue dans une mesure importante aux frais;. - qui incombent aux communes en raatière._çl'.a8-, sistance publique. On prévoit que èê'rtaines To-,'.

calilés seront, lourdement chargées par' icés se-!

cours aux horlogers chômeurs pie. département!''! ' de l'intérieur propose que le canton leur fasse lestii ••' avances nécessaires, remboursables en 10 ans, sans intérêt. ' • - ' ' • :- •'' •'"••"'• '; " ' '

Le projet d'arrêté ;relatif à ces mesures 8 soiil1-' de déclarer officiellement qu'il s'agit d'une ossis- tance extraordinaire, qui revêt un çaraql,èr.e,,touJi,4ij(.-, exceptionnel, et qu'il no'.'faut point.asei^ilerà. ;, l'assistance publique ordinaire'.'.-Ces mèKùrès 'ne'".".

pourront«n aucun cas etreirrvpqueesicomWeuTi'''"'' précédent qui oblige. l'Etat, durant les .futures^ •-•

crises industrielles. ,,„,,„,,,•,.. w: ... .^,7 Les membres du Gouvernement examinent ce , rapport, et dans une. de ses prochaines''séances, ' le Conseil d'Elatle discutera et prendra 'les'd'ê-"' ->' cisipns définitives. ,. . . ,.•..'-.",. 1 .{ait •<>.>:• ^f

•) II parait'résulter des information^ DEirjVen^S;, au Gouverriemént que la'productiôriTiorlogère. .'

est réduite d'«n: tiers; pour quelques' parties la'"'

réduction-est encore plus for.téi r'!--""-.';^« :.((yl>-*J^"

Ce sont surtout les ouvriers tra,vftUlant 4 ido^v.

micile qui souffrent je plus de la crise.;, p o u ^ e u ^ , le chômage est beaucoup plus accentué que.pour les ouvriers occupés datts lès ateliers.'

— 1 — . — • . 1 ; , , - , - • • [ ! • ' ; » i j l . ; . ! *

Les exportations aux Etats-Unis^"

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Les exportations suisses aux Etals-Unis se sont élevées'en juillet 1Ö08 à 10,12§,ÔQO..fr,. /contre 13,128,000 fr. en juillet 1907; Pour l'es 'sept'pre- miers mois del908eHes se sotttèlè'vées a' 57,198,000 îr> contre 85,286,000 pour la période correspon- dante de 1907. La difference porle.surles brode- ries, 6 millions,; les sqierie.8,l2.miyionp,j l'horlo- gerie, 3 millions, les fromages,'1 million, etc. . ^i-.-:.

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LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 483

Le commerce britannique

Les*"journaux notamment ceux du parti cpn/açryaleur, commentent beaucoup la dé- ÇDoissance des importations et exportations anglaises pour les sept premiers mois de Pàiinée, comparées à la période correspon- dante d0 J9()7.

; La diminution respective est de 35,492,058 livres et 23,710,680 livres.

[ Situation de l'industrie allemande des machines-outils

. A la séance du.29 juin de l'Union des fabriques allemandes de machines-outils (Verein deut- scher Werkzeugmaschinen-Fabriken), il a été constaté «que le degré d'ac(ivilé des usines alle- mandes est différent selon la nature des machines qu'elles construisent ; il est probable que d'ici peu, les commandes et les bénéfices vont diminuer dans dps proportions importantes. La dépression éco- nomique qui, cette année, s'accentue de plus en plus dans les différentes branches et principale- ment dans l'industrie métallurgique a amené une diminution importante des commandes; aussi, Hèaucoup]d'usines sont obligées de construire des machines en grandes quantités et de les conserver en stocks. Ce système, qui permet de maintenir une exploitation en activité avec des ouvriers ex- périmentés, est avantageux en raison des modifi- cations assez fréquentes que subit la situation : mais, comme il immobilise le fond de roulement, il peut facilement aboutir à une réalisation préci- pitée des stocks et par suite à une dépression gé- nérale. Bien que les prix dès matières premières et des salaires aient à peine diminué et que la diminution des demandes ne soit générale que depuis quelques mois seulement, la baisse des machines-outils est déjà très importante. Dans tous les pays, la situation du marché de l'argent est devenue plus satisfaisante et le taux de l'es- compte a baissé; il faut espérer que, grâce à dé nombreuses commandes, l'industrie pourra amé- liorer son outillage et le mieux utiliser».

B r e v e t s d ' i n v e n t i o n

Horlogerie et Bijouterie

LISTE DES DESSINS ET MODELES

P r o l o n g a t i o n « ) »

N° 9720. 17 juin 1903, 7 7* h. p. — (IIe période 1908-1913). — 1 modèle. — Mouvement de montre. — Aurélien Chapatte, La Chaux- des-Breuleux (Suisse). Mandataire: A. Mathey- Doret, LaGhaux-de-Fonds; enregistrement du 21 juillet 1908.

N° 9727. 18 juin 1903, 8 h. p. — (II^e période 1908-1913). — 1 modèle. — Calibre de montres de poche en toutes grandeurs et hauteurs. — Sovereign Watch Factory Jules Fellerlé, La Ghaux-de-Fonds(Suisse). Mandataire:Auguste Schiele, La Ghaux-de-Fonds; enregistrement du 23 juillet 1908.

N° 9742. 20 juin 1903, 8 h. p. — (IIrae période 1908-1913) — 1 modèle (de 2). — Calibre de montres. — Schild Frères & Co, Granges (Soleure, Suisse); enregistrement du 18 juil- let 1908. • ' • '

N° 9785. 4 juillet 1903, 8 h. p. — (IIe période 1908-1913). — 1 modèle. — Mouvement de montre. — Fabrique d'horlogerie de Fon- tainemelon, Fontainemelon (Suisse) ; enre- gistrement du 20 juillet 1908.

N° 9789. 6 juillet 1903, 8 h. p. —- (II™ période 1908-1913). — 2 modèles. — Mouvement de

• montres ancres. — Adolphe Schild, Granges (Soleure, Suisse) ; enregistrement du 22 juillet 1908.

N° 9939. 23 août 1903, 12 h. m. —- (II™ période 1908-1913). — 1 dessin. — Fond de boîte de montre décoré. — Secondo Bor sa et Giovanni Borsa, Bellinzone (Suisse); enregistrement du 17 juillet 1908.

R a d i a t i o n s .

N°5158. 28 mai 1898. — 1 modèle. — Calibre de montre.

N° 9640. 23 mai 1903. — 1 modèle. — Pièces de rechange pour montres.,

N° 9641. 23 mai 1903. —• 1 modèle. — Couron- nes de montres pour remontoirs avec poussoir indépendant.

N° 9654. 26 mai 1903. — 2 modèles. — Machi- nes pour la fabrication des cadrans.

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