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Contusion myocardique et commotio cordis

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Le Congrès

Médecins. Urgences vitales © 2013 Sfar. Tous droits réservés.

 

Contusion myocardique et commotio cordis 

 

Jean‐Stéphane David1 *, Gregory Axiotis1, Nicolas Mottard1, Mathilde Lefevre1, Guillaume  Marcotte2    1 Unité d’Accueil des Urgences Chirurgicales et Traumatisés Sévères, Service d’Anesthésie Réanimation, Centre  Hospitalier Lyon Sud, Hospices Civils de Lyon, 69495 Pierre Bénite cedex ; Faculté de Médecine Charles Mérieux,  Université Lyon 1, 69310 Oullins  2 Service de Réanimation, Hôpital Édouard‐Herriot, Hospices Civils de Lyon, 69437 Lyon cedex 03    *Auteur correspondant : Pr JS David (jean‐stephane.david@chu‐lyon.fr   Conflit d’Intérêts : aucun en rapport avec ce travail.    POINTS ESSENTIELS 

‐ La  contusion  myocardique  se  définit  par  des  lésions  de  nécrose  myocardique  non  systématisées  et  qui  dépendent  de  la  localisation  et  de  la  force  de  l’impact  sur  le  thorax. 

‐ La contusion myocardique se traduit par une élévation des marqueurs biologiques de  nécrose  myocardique  et/ou  des  anomalies  ECG  et/ou  des  modifications  électrocardiographiques, sans signe clinique. 

‐ Les contusions myocardiques symptomatiques le sont en raison de l’association à des  troubles  du  rythme  et/ou  de  la  conduction,  voire  des  lésions  du  péricarde  ou  de  l’appareil valvulaire. Isolées, elles sont exceptionnellement responsables d’un état de  choc cardiogénique. 

‐ Les signes ECG et l’élévation des troponines doivent faire discuter systématiquement  le  diagnostic  de  syndrome  coronarien  aigu,  témoin  d’une  maladie  coronaire  préexistante et potentiellement responsable du traumatisme. 

‐ Une  contusion  myocardique  (anomalie  ECG  +  troponine  augmentée)  nécessite  une  surveillance  en  USC  de  48h  associée  à  la  surveillance  de  la  troponine  et  de  l’ECG.  L’évolution est habituellement simple.  ‐ Le Commotio Cordis est un trouble du rythme qui résulte de la percussion du thorax  au niveau de la silhouette cardiaque à un instant donné du QRS. Il peut en résulter  une fibrillation ventriculaire.  ‐ Le pronostic du Commotio Cordis dépend de la capacité des témoins à débuter une  réanimation cardio‐pulmonaire.     

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CONTUSION MYOCARDIQUE 

‐ Introduction 

Une  contusion  myocardique  est  un  dommage  cellulaire  faisant  suite  à  un  traumatisme  thoracique  non  pénétrant.  Ce  type  de  traumatisme  est  le  plus  fréquemment  observé  à  la  suite d’un accident de la voie publique, mais peut également s’observer dans tous types de  traumatisme fermé thoracique. En fonction des critères diagnostics utilisés, l’incidence des  contusions  myocardiques  varie  de  8  à  76  %  [1‐3].  Sur  des  séries  autopsiques  de  patients  décédés immédiatement, l’incidence est de 14 % [4]. La contusion myocardique est le plus  souvent asymptomatique, mais peut être responsable de trouble du rythme auriculaire ou  ventriculaire,  de  trouble  de  la  conduction,  d’insuffisance  cardiaque  aiguë  (droite  et/ou  gauche), enfin de mort subite.  

Si  elle  est  s’accompagne  quasiment  toujours  de  lésions  thoraciques,  l’association  à  des  lésions  cardiaques  (rupture  valve,  hémopéricarde,  dissection  coronaire)  est  beaucoup  plus rare [2, 5, 6]. Son pronostic, en dehors des lésions cardiaques associées, est bon à long  terme [7, 8] bien que des séquelles graves soient possibles (insuffisance cardiaque, arythmie,  pathologie valvulaire, anévrysme du ventricule gauche [3, 5].  

Enfin,  mentionnons  la  possibilité  que  cette  contusion  myocardique  puisse  décompenser une pathologie myocardique et/ou coronarienne préexistante.  

 

 Physiopathologie 

Dès qu’une pression est appliquée au myocarde, celui‐ci peut être contus, que cette pression  résulte d’un impact direct où soit le résultat de son impact contre des structures osseuses  adjacentes  (vertèbre  ou  sternum).  Ce  niveau  de  pression  ne  doit  pas  être  forcement  très  élevé puisqu’un massage cardiaque peut entrainer des lésions de contusion myocardique, de  même qu’une décélération brutale d’un véhicule roulant à moins de 40 km/h [5]. Il est admis  que le ventricule droit est plus exposé aux contusions en raison de sa position rétrosternale.  À l’opposé, en raison du régime de pression élevée à gauche, les valves aortiques et mitrales  sont  plus  sensibles  au  traumatisme  que  les  valves  pulmonaires  et  tricuspides.  De  manière  bien plus rare, la contusion peut être en relation avec une onde de choc faisant suite à une  explosion (contact thoracique) ou faisant suite au passage d’un projectile dans le thorax avec  libération d’énergie aux structures traversées (blast myocardique).  

Les lésions histologiques associent des zones d’hémorragie et de nécrose réparties en  tache  (« patchy »).  La  nécrose  n’est  pas  spécifique  puisqu’elle  s’observe  en  cas  d’ischémie  myocardique.  Ce  qui  la  différencie  alors  c’est  le  fait  que  les  modifications  histologiques  observées  en  cas  de  nécrose  myocardique  sont  progressives  et  qu’elles  suivent  la  distribution  des  vaisseaux.  Dans  la  contusion,  elles  sont  réparties  en  taches  (alternance  franche zone saine et zone pathologique) et n’ont pas de distribution vasculaire. En phase de  cicatrisation, une fibrose en tache irrégulière sera observée dans la contusion alors qu’en cas  d’ischémie, cette fibrose est généralisée à une région anatomique [5, 9]. La taille des zones  de  contusion  et  leur  dispersion  expliquent  l’atteinte  hémodynamique  et  les  troubles  du  rythme et/ou de la conduction. 

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 Diagnostic 

Les symptômes présentés par le patient seront non spécifiques et seront ceux rencontrés en  cas  de  traumatisme  thoracique  (douleur  pariétale,  dyspnée).  L’examen  clinique  pourra  révéler une contusion thoracique pariétale. De manière très rare, la contusion peut prendre  le masque d’un état de choc cardiogénique en particulier quand elle s’associe à une atteinte  coronarienne et/ou valvulaire (rupture cordage ou valve). Des troubles du rythme peuvent  être observés chez 24 à 73 % des patients et pourront survenir jusqu’à 48 heures après le  traumatisme [10]. Ces troubles du rythme seront d’autant plus importants que la contusion  est  étendue  [11].  Les  arythmies  les  plus  fréquemment  observées  seront  les  extrasystoles  ventriculaires  ou  auriculaires  et  les  fibrillations  auriculaires,  mais  des  arythmies  graves  peuvent  également  être  observées  [10,  12].  Si  des  anomalies  électrolytiques  peuvent  favoriser  ou  être  responsable  de  ces  arythmies,  leur  survenue  doit  faire  évoquer  une  contusion  myocardique  chez  un  traumatisé  thoracique  de  même  qu’une  pathologie  myocardique sous–jacente. 

En  pratique,  le  diagnostic  reposera  sur  l’ECG,  le  dosage  des  enzymes  myocardiques  et  l’échocardiographie.  L’angioscanner  qui  est  systématiquement  réalisé  chez  tous  les  traumatisés sévères peut permettre avec des séquences coronaires de mettre en évidence  des lésions coronaires. L’IRM aurait probablement un intérêt, mais est trop difficile à mettre  en œuvre en urgence chez un traumatisé sévère.  

 

 L’électrocardiogramme 

Un  ECG  doit  être  systématiquement  fait  en  présence  de  tout  traumatisme  thoracique  significatif,  mais  également  en  cas  d’antécédents  de  pathologie  coronarienne  dans  un  contexte  traumatique  à  l’admission  au  déchocage  (inutile  en  Smur  sauf  contexte  de  coronaropathie aiguë). Des anomalies ECG seront observées chez 5 à 83 % des patients [2, 5,  8]  incluant  l’apparition  d’un  trouble  du  rythme  auriculaire  ou  ventriculaire,  un  trouble  de  conduction ou des anomalies du segment ST (Figure 1) ou de la repolarisation de l’onde T.  Ces anomalies de l’ECG devront être surveillées en répétant les ECG en raison de leur labilité  (Figure 1), mais également de la possibilité de voir différentes anomalies se succéder dans le  temps [12].  

L’ECG est insuffisant comme seul examen du diagnostic, car la plupart des anomalies  qu’il  révèle  sont  non  spécifiques  et,  car  il  est  possible  d’avoir  une  contusion  myocardique  avec un ECG normal bien que, pour certains auteurs, la valeur prédictive négative de l’ECG  soit proche de 80 à 90 % [5, 8, 13].  

 

 Les enzymes cardiaques 

La  mesure  des  CPK‐MB  ou  des  troponines  I  ou  T  a  été  proposée  dans  le  contexte  des  contusions myocardiques. 

 CPK‐MB : 

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le  diagnostic  de  contusion  myocardique  [1,  14‐17].  L’augmentation  des  CPK  après  un  traumatisme s’accompagne également d’une élévation des CPK‐MB, en particulier en cas de  traumatisme  musculaire  étendu.  Il  a  été  montré  que  l’augmentation  isolée  des  CPK‐MB  n’était  pas  un  critère  prédictif  de  complication  ou  de  mortalité.  Dans  ce  travail,  l’augmentation isolée des CPK‐MB s’accompagnait de troubles du rythme dans 12 % des cas  [10]. Dans un travail publié en 2004, des auteurs ont montré qu’il n’y avait pas de différence  des  CPK‐MB  (211  vs.  229  UI.l‐1)  que  le  patient  présente  au  non  une  augmentation  de  troponine I et soit symptomatique (0 vs. 4,25 g.l‐1) [17]. 

 

Les  troponines  (I  +  T)  sont  des  marqueurs  bien  plus  spécifiques  d’une  atteinte  myocardique  que  les  CPK‐MB  car  elles  ne  sont  libérées  qu’après  rupture  de  la  membrane  des cellules myocardiques.  

 

 Troponine T  

Dans  un  travail  prospectif  ou  la  contusion  myocardique  était  définie  par  des  anomalies  de  cinétiques  segmentaires  à  l’échographie,  des  modifications  ECG  ou  un  hémopéricarde,  la  troponine  T  (>  0,5  g.l‐1)  était  très  spécifique  (91  %),  mais  présentait  une  mauvaise  sensibilité (31 %) [18]. 

 

 Troponine I  

La  troponine  I  semble  être  plus  sensible  que  la  troponine  T  [8].  Dans  un  travail  prospectif  ayant inclus 44 patients avec trauma thoracique, ou le diagnostic de contusion myocardique  était défini par l’échocardiographie et des critères ECG, Adams et al. [19] ont rapporté une  sensibilité de 100 % et une spécificité de 97 %. Dans un autre travail, Bertinchant et al. [8]  ont observé une très mauvaise sensibilité de la troponine I, mais une très bonne spécificité  (97 %). Dans ce dernier travail, aucune relation pronostic n’était observée entre la troponine  I  ou  T  et  le  pronostic  à  long  terme.  Cette  absence  de  relation  pronostic  était  également  observée  dans  un  autre  travail  [2].  En  revanche,  il  pourrait  exister  une  relation  entre  le  niveau  de  troponine  et  la  survenue  de  trouble  du  rythme  pour  des  valeurs  >    1,05  g.l‐1.  Ainsi, une augmentation de 1 point de la troponine I s’associerait à une augmentation de 1,9  % des arythmies et une baisse de 0,4 % de la fraction d’éjection [17]. Enfin, il pourrait être  possible d’éliminer une contusion myocardique significative soit par une valeur de troponine  I (< 1,05 g.l‐1) chez un patient asymptomatique [17], soit par l’association d’un ECG normal  avec une troponine < 1,5 ng.ml‐1 [13].     L’échocardiographie  L’échocardiographie est un outil très utile pour la détection de contusion myocardique. Elle  permet de mettre en évidence une anomalie de la cinétique segmentaire, un épanchement  péricardique  ou  une  atteinte  valvulaire  post‐traumatique.  Ces  3  critères  étant  retenus  par  certains auteurs comme définissant une contusion myocardique [2, 8]. La localisation la plus  fréquente des contusions myocardiques à l’échocardiographie concerne la pointe du cœur et 

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l’on  considère  que  les  ventricules  droit  et  gauche  sont  concernés  dans  55  %  des  cas  [20].  Une contusion isolée du ventricule droit est observée dans 40 % des cas, mais est beaucoup  plus  rare au  niveau  du VG  (6  %)  [20‐22].  L’échocardiographie  peut être  pratiquée  par  voie  transthoracique  (ETT)  ou  transœsophagienne  (ETO)  et  il  semblerait  que  l’ETO  soit  plus  performante  que  l’ETT  pour  le  diagnostic  de  contusion  myocardique  [23].  Dans  un  travail  prospectif  publié  en  1998,  il  a  été  montré  que  l’ETO  était  supérieur  à  l’ECG  et  au  CPK‐MB  pour le diagnostic de contusion myocardique [24].  

 

 Prise en charge 

Un  ECG  et  un  dosage  de  troponine  doivent  être  réalisés  chez  tout  patient  victime  d’un  traumatisme  thoracique  et/ou  avec  un  terrain  à  risque  cardiovasculaire.  Si  l’ECG  et  la  troponine sont normales, une contusion myocardique peut être écartée avec un bon degré  de certitude. Dans l’hypothèse ou le patient serait susceptible de présenter une contusion  myocardique (élévation de la troponine, modification de l’ECG), une échocardiographie doit  être réalisée, le dosage des troponines et l’ECG répétés, et le patient monitoré pendant 48h.  Dans  les  formes  les  plus  sévères,  les  patients  pourront  bénéficier  en  cas  d’insuffisance  cardiaque  sévère  de  la  pose  d’une  contrepulsion  diastolique  intra‐aortique  voir  de  celle  d’une  assistance  circulatoire  [25,  26],  bien  sûr  en  plus  du  traitement  d’éventuelles  lésions  cardiaques associées et d’autres lésions traumatiques.  

 

COMMOTIO CORDIS 

 

‐ Introduction 

Le  commotio  cordis  représente  un  exemple  de  trouble  du  rythme  létal  et  a  été  décrit  initialement  chez  de  jeunes  athlètes  victimes  d’un  traumatisme  thoracique  d’intensité  modérée, voire faible [27, 28]. Il est possible néanmoins de retrouver des scènes évocatrices  de cette pathologie dans l’histoire des arts martiaux chinois avec la prise de « la touche de la  mort » qui consiste en une percussion violente à la partie gauche du sternum responsable de  la  mort  de  la  victime  [29].  De  manière  plus  contemporaine,  ce  type  de  traumatisme  peut  s’observer également à la suite de l’utilisation d’arme à létalité réduite de type « Flash Ball ».   

 Épidémiologie 

En dehors de série de cas clinique, il existe une seule grande série qui vient du registre de  Minneapolis ou plus de 200 cas ont été documentés depuis sa création. Selon ce registre, le 

commotio  cordis  touche  essentiellement  des  enfants  (26  %)  ou  des  adolescents  de  sexe 

masculin, sans antécédent ou pathologie sous‐jacente, alors que 6 % seulement des victimes  avaient plus de 25 ans [30, 31]. Tous les sports présentant un risque de percussion du thorax  sont concernés : baseball, softball, hockey, football ou les sports de combat comme le karaté  [28]. 

Le problème du commotio cordis vient du fait qu’il est responsable d’une arythmie très  fréquemment  létale.  Dans  le  registre  de  Minneapolis,  lorsqu’une  réanimation  a  été 

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entreprise  (MCE,  DSA),  seulement  25  %  des  patients  ont  survécu  [30,  31].  Cependant,  de  manière  récente  une  amélioration  de  la  survie  a  été  observée  et  est  probablement  en  relation avec le développement de l’enseignement des techniques de survie et la diffusion  des défibrillateurs  dans les lieux publics (DEA, DSA) [28].     ‐ Physiopathologie  Différents mécanismes ont été proposés incluant un réflexe vasovagal sévère ou un trouble  du rythme primaire [28]. Cette dernière hypothèse est celle qui semble la plus probable. En  effet, à l’aide d’un modèle animal ou une percutions du thorax (à proximité immédiate ou en  plein sur la silhouette cardiaque) était obtenue avec un objet similaire à une balle de base‐ ball, il a été observé que si cette percussion, synchronisée avec l’ECG, survenait à une vitesse  de  45  km/h  (30  miles/h),  durant  la  repolarisation  ventriculaire  (15‐30  ms  avant  le  pic  de  l’onde  T),  une  fibrillation  ventriculaire  était  systématiquement  observée  [32].  Si  l’impact  survenait  durant  la  dépolarisation  ventriculaire  (pendant  le  QRS),  un  bloc  auriculo‐ ventriculaire complet était observé en association avec une élévation transitoire du segment  ST.  

 

‐ Prise en charge 

Celle‐ci consiste avant tout en des mesures de prévention primaire, incluant le port d’effets  de  protection  thoracique  dans  certains  sports  même  si  leur  utilité  est  discutée ;  ou  de  prévention secondaire telle que la mise en place de défibrillateurs sur les terrains de sports  et l’enseignement des techniques de réanimation cardiaque. 

Bien sûr, en cas de commotio cordis, la prise en charge recoupera celle de tout arrêt  cardiaque.  Dans  la  mesure  où  ces  patients  sont  jeunes,  voire  très  jeunes,  il  faudra  si  la  période  sans  massage  cardiaque  (no  flow)  a  été  très  réduite  (<  3  –  5  min)  proposer  systématiquement une assistance circulatoire en sauvetage.                               

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