HAL Id: jpa-00236144
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Submitted on 1 Jan 1959
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Mécanique statistique d’un plasma lorentzien inhomogène et anisotrope : étude de la distribution
électronique
Raymond Jancel, Théo Kahan
To cite this version:
Raymond Jancel, Théo Kahan. Mécanique statistique d’un plasma lorentzien inhomogène et anisotrope : étude de la distribution électronique. J. Phys. Radium, 1959, 20 (10), pp.804-811.
�10.1051/jphysrad:019590020010080400�. �jpa-00236144�
MÉCANIQUE STATISTIQUE D’UN PLASMA LORENTZIEN INHOMOGÈNE ET ANISOTROPE : ÉTUDE DE LA DISTRIBUTION ÉLECTRONIQUE
Par RAYMOND JANCEL et THÉO KAHAN
Institut Henri-Poincaré, C. N. R. S., Paris.
Résumé.
2014En s’appuyant sur les résultats de la 1re partie (1), on donne explicitement le sys- tème d’équations permettant de calculer les termes d’ordre zéro et d’ordre un du développement
de la fonction de distribution. Ces résultats sont étendus au cas d’un champ électrique extérieur oscillant, en cherchant des solutions stationnaires par un développement en série de Fourier, super-
posé au développement en fonctions sphériques. Enfin, on indique les problèmes physiques relevant
de ces méthodes de calcul.
Abstract.
2014Based on the results obtained in the first paper (1), the authors give explicitly
the system of equations allowing calculation of the terms of zero order, as well as the terms of order one, of the expansion of the distribution function. For an external oscillating electric field,
a stationnary solution is obtained by a Fourier analysis superimposed upon the expansion in spherical harmonics. The earlier results are generalized to this case. Physical problems which
can be dealt with by these methods are indicated.
PHYSIQUE 20, 1959,
6. Équations générales du premier ordre.
-Nous allons appliquer le développement précédent
au calcul des termes d’ordre zéro et un du dévelop- pement de fe et nous utiliserons à cet effet l’équa-
tion générale (4.1) en nous réservant de montrer
par la suite que les résultats que nous obtiendrons sont également valables pour un champ magné- tique d’orientation quelconque. Faisons succes-
sivement dans (4.1) 1
=0, m
=0 ; puis 1 =1,
avec m = ± 1 et 0. Il vient pour 1
=m
=0 :
D’après les formules (9) de! l’appendice, on a
d’autre part : .
,On voit apparaître dans les parenthèses les expressions figurant dans (5.18), de sorte que l’on
obtient, par sirnplification, l’équation correspon- dant à 1
=m
=0 :
qui, mise sous une forme condensée, s’écrit :
De même, les équations relatives à 1 =1,
m = :1:: 1, 0 s’écrivent :
(1) Voir la 1re partie : J. Physique Rad.,1959, 20, 35.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019590020010080400
805
Pour faire apparaître les combinaisons des a
de (5.18), on remplace les équations (6.4a) et (6.4b)
par celles obtenues en les ajoutant et en les retran-
chant de manière convenable. Il vient ainsi :
En tenant compte de (5.18), les équations (6,5a), (6.5b) et (6.4c) prennent la forme suivante :
Ces trois équations peuvent se mettre sous la forme vectorielle condensée :
Cette équation vectorielle ayant été obtenue dans
le cas particulier WB parallèle à Oz, il nous reste à
vérifier qu’elle reste valable dans le cas général
d’une orientation quelconque de wB.
Il suffit pour cela de remplacer dans les équations précédentes les termes en im coB alm par l’expres-
sion (3.38) ; on trouve
On remplace, comme précédemment, les équa-
tions (6.8a) et (6.8b) par leur somme et leur diffé-
rence et l’on fait apparaître les composantes de nI) (d’après (5.18)) pour trouver en définitive :
Nous aboutissons ainsi au système suivànt de
4 équations
Ce système permet de calculer en principe les
2 premières approximations de la fonction de dis- tribution électronique du plasma considéré.
7. Résolution de l’équation de Boltzmann en
présence d’un champ électrique alternatif et d’un
champ magnétique constant.
-Dans le cas où l’on
a affaire à un champ électrique oscillant que nous écrirons r cos wt, l’équation de Boltzmann revêt la forme suivante :
où r est indépendant du temps. Pour résoudre
cette équation on utilise le développement en har- moniques sphériques (2.1) ; dans ce développement
les oef’ sont fonctions du temps et il est naturel,
étant donné la variation sinusoïdale du champ élec- trique, de développer ces an en série de Fourier ;
nous poserons donc ,:
où, d’après la relation (2.4) et la condition de réalité des coefficients de la série de Fourier, on a :
D’après (7.2), la fonction fe revêt la forme sui-
vante :
En portant le développement (7.4) dans (7.1) et
en identifiant terme à terme ainsi que nous l’avons
fait précédemment, on obtient une équation géné-
rale qui permet de calculer les fonctions inconnues akl. Nous allons établir cette équation en
nous appuyant sur les résultats obtenus dans le calcul des cxr.
D’une manière générale on pourra remplacer simplement ai par ce£ toutes les fois où l’opérateur- temps n’agit pas sur /e ; c’est le cas pour les
~
termes Ve. V r je, (WB /B ve) e f e et 7(/e). On a
donc immédiatement pour ces termes, d’après (2.23), (3.19), (3.31) et (3.38) :
qui peut!s’écrire en vertu de la linéarité de l’opéra-
teur J :
puis : :
De même, si wB est parallèle à Oz :
et si l’orientation de wB est quelconque
Reste les deux termes où figure l’opérateur temps ; ps pour p fe le résultat est immédiat et on a :
t
D’autre part le terme en’ T cos eùt s’écrit
Comme l’opérateur r. V Ye est indépendant du temps, (7.10) peut s’écrire :
Le crochet de (7.11) a été calculé et figure
dans (3.22), (3.26) et (3.27) ; on a donc :
avec
Il reste à effectuer la sommation par rapport à
l’indice k, ce qui peut s’écrire :
Établissons maintenant l’équation générale
pour wH parallèle à Oz ; on a, d’après (7.5), (7.6), (7.7), (7.9), (7.13), (7.14) et (7.15), l’équation sui-
vante :
807
8. Cas général du développement de fe sous
forme tensorielle..- En opérant comme au para-
graphe 5, on mettra fe sous la forme tensorielle :
-
Développons maintenant les tenseurs sphé- riques a(l) et X(e en série de Fourier ; il vient :
On définit ainsi un ensemble de tenseurs sphé- riques, de degré (21 + 1), ét§>, SfJ2, qt(f associés à chaque valeur de k. Le développement (8.1) se
mettra dès lors sous la forme :
Le tenseur éll> étant défini par l’ensemble des coefficients akml, les tenseurs réels F12 et Çl§> s’expri-
meront par des combinaisons linéaires de ces coef- ficients. En utilisant la relation (7.3) satisfaite par
les ock7g, on vérifie que le terme général du déve- loppement (8.1) s’écrit (avec m # 0) :
Cette relation détermine 4 combinaisons linéaires des oc", «-k-.1m, k.1 k,t oc’ * «-kim* k.1 kl qui correspondent aux coef-
ficients réels du développement. D’après (5.10) le
tenseur V1) s’écrit
.de sorte que fk et G(l) ont pour composantes, dans
cette représentation,
9. Équations générales du 1er ordre.
-Comme précédemment, nous allons maintenant tirer de
l’équation (7.16), les deux premières approxi-,
mations pour la fonction de distribution électro-
nique. En s’en tenant aux harmoniques sphériques
du 1er ordre, la fonction de distribution prend la
forme (5.12), soit :
où les coefficients réels du développement en série
de Fourier sont mis en évidence. En nous bornant
dans la suite à k 1, le développement (9.1) se
réduit à :
On obtient par identification :
où les grandeurs réelles F, G correspondent aux
tenseurs 9(l) et g(l) définis en (8.6) et (8.7) à un
coefficient numérique près défini à partir des er (voir appendice, formules 5).
On obtient en suivant la méthode exposée pré-
cédemment au paragraphe 5,
.
et de même
En vertu des relations précédentes, les compo- santes du tenseur (8.6) s’écrivent pour k =1, l
=1 :
De même les compostntes de (8.7) ont pour valeur :
Ceci étant, nous allons déduire de l’équation générale les équations du 1 er ordre, en suivant une
méthode en tous points analogue à -celle du para-
graphe 6. A partir de l’équation générale (7.16) on trouvepourl =k =m =0
soit en utilisant les formules (9.10), (9.11) et (9.3) :
De même pour k = :1: 1, 1
=0, m
=0 on
trouve deux équations qui s’écrivent :
809 et
1 .
On ajoute et on soustrait membre ’à membre (9.14) et (9.15), ce qui nous donne compte tenu de (9.3) :
-
Pour k = 0 et 1 == 1, on a 3 équations corres- pondant à m
=0 et m = + 1 ; on trouve donc :
a) k = 0, l = 1, m = 0
-En combinant ces trois équations comme précé- demment, on obtient
Voyons maintenant le cas où k =: -- 1 et 1 1 *, on a 2 jeux de 3 équations correspondant aux trois
valeurs possibles de m ; m = 0 et m’ = :1:: 1. Il
.
vient ainsi, toujours d’après (7.16) : a) k = 1 == I., m z= 0’:
et l’on a pour le groupe
ce qui conduit par des çalculs semblables aux pré- cédents, aux deux équations suivantes :
En réunissant les équations (9.15), (9.16), (9.18)
et (9.21), on obtient le système d’équations diffé--
rentielles suivant, dont la solution fournit la pre-
,