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Nouvelle méthode pour la détermination de l'intensité de la pesanteur

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00241194

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241194

Submitted on 1 Jan 1907

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Nouvelle méthode pour la détermination de l’intensité de la pesanteur

Pierre Pagnini

To cite this version:

Pierre Pagnini. Nouvelle méthode pour la détermination de l’intensité de la pesanteur. J. Phys.

Theor. Appl., 1907, 6 (1), pp.127-132. �10.1051/jphystap:019070060012701�. �jpa-00241194�

(2)

127

libre, car il y a modification de l’équilibre antérieur de dissociation.

Une certaine quantité 0 rétrograde à l’état de molécule saline intacte.

La dose d’acide existant réellement est : éc + rn

-

~, au lieu de

x + m. La formule réelle faisant connaître x n’est donc pas

comme dans le cas du mélange ordinaire, mais bien :

En admettant pour valeur de x celle de l’équation (1), on commet-

tra, d’aprés (2), une erreur par excès qu’il n’est pas facile d’évaluer.

Cette donnée tirée de (1), quoique inexacte, a cependant un certain intérêt, elle renseigne sur la limite supérieure que ne dépasse pas

l’ hydrolyse dans la dissolution saline considérée.

NOUVELLE MÉTHODE POUR LA DÉTERMINATION DE L’INTENSITÉ

DE LA PESANTEUR;

Par M. PIERRE PAGNINI.

1.

-

PRINCIPE DE LA MÉTHODE.

,_

Le but de cette note est d’indiquer brièvement une méthode que commencée à expérimenter pour la détermination de g.

Si cette méthode ne fournit pas la possibilité de faire des mesures

sur les navires qui se trouvent loin des côtes, comme avec l’hipsoba-

romètre, je crois cependant qu’elle peut offrir une sensibilité et une

précision bien plus grandes. D’ailleurs elle a l’avantage, sur l’appa-

reil Sterneck, de la simplicité et de la rapidité dans les mesures, et

sa précision sans doute plus que suffisante en bien des cas.

Dans l’appareil Sterneck, la difficulté la plus grande, surtout lors- qu’on doit faire de nombreuses déterminations en campagne, loin des observatoires ou des stations télégraphiques, est celle qu’il y a à

se procurer la valeur exacte du temps, et cette exigence rend difficile l’usage de l’appareil, déjà assez coûteux et compliqué.

Article published online by EDP Sciences and available at

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019070060012701

(3)

128

L’appareil que j’ai imaginé consiste simplement en deux pen-

dules, l’un que j’appellerai variable et l’autre constant, et d’un chro- nographe, le tout réduit à la plus grande simplicité.

Imaginons un pendule ordinaire : nous savons que, toutes choses

égales d’ailleurs, la durée d’une oscillation est inversement propor- tionnelle à la racine carrée de la pesanteur ; au contraire, pour un

pendule horizontal de torsion, établi comme dans les expériences

de Coulomb, la durée de l’oscillation dépend de la racine carrée du moment d’inertie, c’est-à-dire de la masse et non du poids ; elle est

donc indépendante de g ; ce pendule demeurera donc invariable dans tous les lieux, et je peux lui comparer la durée d’oscillation du pre- mier pendule, pourvu qu’il soit parfaitement homogène autour de

l’axe de rotation, sinon l’appareil accuse la courbure des lignes de

force du champ terrestre, ainsi que l’a montré M. R. Eôtvôs.

Les deux formules à comparer seront donc les suivantes :

où t et te sont les durées d’oscillation du pendule ordinaire et du pendule constant, K le moment d’inertie du pendule de torsion, F la

force de torsion ; en conséquence, en appelant C une constante :

Dans un autre lieu d’observation, nous aurons t, le même, mais t

sera changé, c’est-à-dire :

donc

Il s’agit donc de déterminer le rapport de la durée des oscillations des deux pendules dans un lieu l’on connait exactement g, et de déterminer ensuite ce rapport on veut déterminer la pesan- teur ; le carré de l’inverse du quotient des deux rapports sera égal

au rapport de la pesanteur dans les deux lieux.

Avec un chronographe ordinaire,l’expérience consistera simplement

(4)

129 à enregistrer en même temps sur la bande de papier, les allures

des deux pendules avec l’enregistreur électrique, en sorte que, même s’il y a de fortes irrégularités dans la marche du chronographe, on

aura toujours les rapports exacts qu’on veut déterminer. La difficulté la plus importante, proviendra de l’influence des changements de température : il faudra par des expériences préliminaires déterminer

en fonction de la température le changement du rapport des oscilla- tions des deux pendules, et ensuite compenser ce changement ou

calculer les corrections nécessaires.

On peut du reste se servir du métal invar, ou mieux de quartz fondu qui réduira beaucoup ces perturbations, d’autant plus que ce corps a de très bonnes qualités mécaniques, qui importent beaucoup à cause

des changements de tension nécessaires pour le transport de l’appareil.

Un autre avantage considérable du pendule horizontal est de donner des oscillations parfaitement isochrones indépendamment de l’amplitude, et, en pratique, il sera possible d’enregistrer un grand

nombre d’oscillations sans entretenir le mouvement.

Faisons maintenant :

où 1 et 1; sont les distances du premier point au distances enregis-

trées par les pendules (variable et constant), n est le nombre des

oscillations dans un lieu où on connaît la pesanteur g.

Nous aurons :

Dans un autre lieu on aura :

c’est-à-dire

en conséquence :

d’oû

(5)

130

Le problème, en conséquence, est réduit à la mesure de deux lon- gueurs sur une même bande de papier, et, en faisant dérouler une

longueur suffisante, on peut bien atteindre 1000 1 de seconde.

II.

-

EXPÉRIENCES.

Je dois dire tout d’abord que les expériences ont été faites

avec des appareils grossiers et dans des conditions qui, pour les raisons que j’exposerai plus bas, n’étaient pas capables de donner

toute la précision à laquelle j’espère parvenir par la suite.

Pour le moment, le but que je me suis proposé est d’étudier quelques

"dispositifs, et principalement les divers modes de suspension du pen dule (’ ) .

Toutes ces mesures ont été faites à l’Observatoire astronomique de

Florence. Lie pendule était établi dans une petite chambre au sud-

ouest de l’Observatoire, à l’abri des courants d’air et suffisamment pro-

tégé contre les changements soudains de température. Je me suis servi

da chronographe et d’un pendule astronomique. Pendant que j’obser-

vais à la lunette les oscillations du pendule de torsion,je pouvais,

à ma volonté, mettre en marche le chronographe, enregistrer les

secondes de l’horloge astronomique et les passages de la position de

zéro (oscillations complètes) du pendule de torsion. Les observations étaient faites à environ 2~,20 de distance du pendule, dans une

autre petite chambre, à travers la porte ; ainsi le pendule était presque

sans perturbations; pourtant, dans les expériences que je suis en train de poursuivre, je modifierai mon appareil pour le mettre tout à fait à l’abri des courants d’air.

Le premier fil du pendule était en métal invar. Je dois remercier M. Ch.-Ed. Guillaume, qui m’a donné obligeamment quelques échan-

tillons de fil de ce métal. Le diamètre est environ de 0,477, milli-

mètres la longueur de 1 mètre environ.

Outre les erreurs personnelles, qui ont peut-être tine influence

(1) Même dans ces expériences un peu grossières, on doit estimer le temps

avec une précision telle que les moyens du laboratoire dont je disposais n’étaient pas suffisants; aussi je dois bien remercier ici M. le Professeur A. Abetti, Directeur

de l’Observatoire astronomique d’Arcetri, ainsi que M. le Dr B. Viaro, astronome

adjoint, qui ont bien voulu me donner les moyens de faire ces expériences.

(6)

131 notable sur la courte durée d’une expérience, on voit qu’il y a de fortes variations dans les résultats.

Par exemple, dans les expériences des 9, 10 et 11 octobre, il y a eu certainementde fortes perturbations dans mes expériences, dues peut- être à la trop courte durée des mesures tandis que, dans les expé-

riences du 28 octobre et dans les suivantes, j’ai observé d’une manière

plus systématique ; on peut aussi penser que peut-être le fil invar a

été la cause de la grande discordance entre toutes les expériences.

Je recommencerai toutefois les observations avec ce même métal parce qu’il me semble que, malgré ce fait que cet acier présente des propriétés qui ne sont point réversibles, les discordances observées sont trop fortes, surtout si on les compare avec les résultats des

expériences avec le fil en Pt-Ag. Peut-être aussi les écarts sont-ils dus à ce que la température agit d’une manière bien plus marquée

sur le coefficient de torsion que sur les dimensions de l’appareil.

On voit bien dans les deux cas, d’ailleurs, l’influence qu’exerce

le soulagement de la suspension, et peut-être à l’influence de la tem-

pérature~on doit joindre celle de la fatigue du métal qui, dans l’invar, devrait être plus grande que la première. Je ierai dans la suite une

suspension avec un dynamomètre qui, tout en permettant de fixer la masse pour le voyage, laissera le fil dans le même état de tension.

J’ai à l’étude de grosses fibres en quartz fondu, que j’ai étiré moi-

même à l’aide d’un chalumeau oxy-acétylénique, et j’espère aboutir

ainsi à une précision bien plus grande.

Je me propose de revenir sur ce sujet.

-

I.

,

Expériences avec suspension en invar. Depuis la première expérience

du 9 octobre jusqu’aux expériences du 11 octobre, on n’a plus touché à l’appareil, sauf que, après les expériences du i octobre au matin, on a sou- lagé le pendule jusqu’au commencement de l’expérience suivante (12 oc tobre) ; on voit ainsi l’influence du repos qui avait soulagé le métal de la

charge des jours précédents.

(7)

130

Dans toutes ces expériences, l’élongation du pendule a été de 30 à 50 mil-

limètres.

TABLEAU II.

Expériences avec suspension en fil de Pt-Ag de omm,!) de diamètre de même longueur et de même poids que le précédent en invar.

Dans ces expériences on n’a jamais soulagé la suspension.

Dans toutes ces expériences, on a fait la moyenne de onze lectures prises

à l’intervalle d’une heure à peu près. L’élongation a été de 50 à 100 milli-

mètres.

THE ASTROPHYSICAL JOURNAL ;

Vol. XXI (fin), et vol. XXII; mai à décembre 1905.

F.-E. BAXANDALL. - On the enhanced lines of iron, titanium and nickel

(Sur les raies renforcées du fer, du titane et du nickel).

-

XXI, p. 33’~-3~3

M. H. Reese a publié dans l’Astrophy.sical Journal(’) une liste

des raies renforcées du fer, du nickel et du titane ; il en indique un

assez grand nombre, une soixantaine dans le cas du fer, qui ne se

trouvent pas dans les listes de Lockyer. Reprenant les clichés de M. Lockyer, M. Baxandall, son collaborateur, trouve que, dans la

plus grande majorité des cas, M. Reese s’est trop avancé et a indiqué

comme renforcées des raies qui ne devaient l’être sur ses clichés qu’en

apparence, par suite des durées de poses employées. Nous renvoyons

au mémoire pour l’examen des cas particuliers.

REESE. - On the enhanced lines ofiron titanium and nickel (Sur

les raies renforcées du fer, du titane et du nickel).

-

XXII, p. 222.

Réponse à l’article précédent. L’auteur trouve que son contradic-

(1) Voir J. de Phys., 4e série, t. IV, p. 156; 1905.

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