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Remarque sur la note de M. Pagnini relative a une nouvelle méthode pour la détermination de l'intensité de la pesanteur

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00241227

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241227

Submitted on 1 Jan 1907

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Remarque sur la note de M. Pagnini relative a une nouvelle méthode pour la détermination de l’intensité de

la pesanteur

Ch.-Ed. Guillaume

To cite this version:

Ch.-Ed. Guillaume. Remarque sur la note de M. Pagnini relative a une nouvelle méthode pour la détermination de l’intensité de la pesanteur. J. Phys. Theor. Appl., 1907, 6 (1), pp.457-460.

�10.1051/jphystap:019070060045701�. �jpa-00241227�

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457

APPENDICE.

11 m’a paru intéressant pour les lecteurs du Journal de Physique

de reproduire les quelques lignes dans lesquelles Ed. Becquerel

résume ses travaux sur les rayons continuateurs et destructeurs (La Lumière, ses causes, ses effet, Paris, Firmin-Didot, 1868, p. 94~ :

« En résumé... on reconnaît dans l’action du rayonnement les trois effets suivants :

« i 0 Effet produit dans le spectre solaire depuis le bleu jusqu’au

delà du violet sur tous les papiers, verres collodionnés ou lames

d’argent recouvertes d’iodure, de chlorure ou de bromure de ce

métal, et, dans le cas de la lame d’argent bromée, effet pouvant aller, du côté le moins refrangible, jusqu’à l’orangé ; les limites d’action ont été indiquées plus haut;

« 2° Effet de continuation sur les papiers et les surfaces enduites d’iodure, de chlorure ou de bromure avec excès d’azotate d’argent,

ainsi que sur les plaques iodées, puis chlorées, depuis la raie B dans le rouge jusque près du bleu, lorsque ces surfaces ont été préalable-

ment impressionnées. Sur les plaques d’argent iodées et bromées,

on n’observe aucun effet de ce genre, ainsi que sur le chlorure et le bromure d’argent précipités isolément et lavés ;

« 3" Effet des rayons rouges extrêmes et infra-rouges pour rendre les surfaces d’argent iodées et iodées-bromées, préalablement inso- lées, incapables de condenser la vapeur de mercure et les placer

dans des conditions semblables à celles où elles étaient avant l’inso- lation. Cet effet est analogue à celui que l’on observe lorsque ces

mêmes rayons rouges extrêmes retardent ou s’opposent à la colora-

tion des papiers sensitifs à la lumière diffuse. »

REMARQUE SUR LA NOTE DE M. PAGNINI RELATIVE A UNE NOUVELLE MÉTHODE POUR LA DÉTERMINATION DE L’INTENSITÉ DE LA PESANTEUR ;

Par M. CH.-ED. GUILLAUME.

Le procédé que préconise M. Pagnini consiste à comparer la durée d’oscillation d’un pendule ordinaire à celle d’un pendule de torsion; elle est simple et séduisante, et paraît susceptible d*une

assez grande précision.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019070060045701

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L’auteur, cependant, semble faire quelques confusions, sur les- quelles il me paraît utile d’insister.

« Dans l’appareil Sterneck, dit-il, la difficulté la plus grande,

surtout lorsqu’on doit faire des observations en campagne, loin des observatoires ou des stations télégraphiques, est celle qu’il y a à se

procurer la valeur exacte du temps. »

Cette remarque est parfaitement justifiée si l’appareil Sterneck ou

tout autre matériel classique possède, comme garde-temps, une horloge, soumise, comme le pendule à gravité, à l’action perturba-

trice des variations de la pesanteur. Il est alors nécessaire de déter- miner la marche de l’horloge en tout endroit elle est employée,

soit par des observations astronomiques directes, soit en utilisant

des signaux donnés par un observatoire. Mais on est soustrait à cette obligation si l’appareil de mesure du temps est un chrono-

mètre à balancier ramené par l’élasticité d’un ressort spiral. Ce

chronomètre ne diffère, en principe, du pendule de torsion proposé

par M. Pagnini que par le fait que le mouvement du balancier est d’une part entretenu, d’autre part enregistré. Il en résulte à la fois

des inconvénients et des avantages. Les premiers consistent dans le

prix élevé de l’instrument et dans les causes perturbatrices qu’ap- porte le mécanisme. Les seconds se rattachent à la durée indéfinie du fonctionnement et à l’énumération automatique des oscillations.

Or, la question de prix mise à part, on reconnaîtra que les incon- vénients de l’emploi d’un chronomètre de marine se réduisent à bien peu de chose lorsqu’on saura que, dans les plus récents concours

des observatoires, une forte majorité de ces instruments n’ont pré-

senté que des écarts diurnes moyens inférieurs au dixième de

seconde, rapportés à leur marche moyenne pendant une période

sensiblement isotherme ; et que la compensation, dans tout l’inter-

valle des températures pratiques, est obtenue àquelques dixièmes de seconde près par jour.

Si, d’autre part, on connaît les variations à courte période signa-

lées par M. Brillouin et l’action de la pression pour le chronomètre que l’on emploie, on pourra, sans aucun doute, se fier à ses indica-

tions dans des limites qui n’atteignent pas le cent-millième pour des observations d’une suffisante durée. Des mesures au chrono- mètre de marine sont fréquentes en campagne. Un grand nombre

de ces instruments sont munis, pour de semhlables expériences,

d’un dispositif d’enregistrement électrique.

(4)

459 Le deuxième point de la note de M. Pagnini sur lequel je voudrais

attirer l’attention est l’emploi qu’il a fait d’un fil d’invar dans son

pendule de torsion. L’acier à 36 0/0 de nickel possède, il est vrai, la propriété extrêmement précieuse de n’éprouver, du fait de la tempé-

rature, que de faibles variations de volume. Mais il n’en résulte nul- lement que son module d’élasticilé soit constant. Ainsi que je l’ai indiqué (1) à la suite d’expériences faites en commun avec M. Paul Perret, interprétées dans le sens du principe des états correspon- dants, la variation thermique du module d’élasticité de flexion possède,

dans les aciers au nickel, une allure extrêmement curieuse. Pour chacun de ces alliages, le module s’abaisse d’abord lorsque la tem- pérature monte, puis se relève dans un intervalle limité, et baisse ensuite, après avoir passé par un maximum assez brusque. L’inter-

valle de variation anomale dépend de la teneur de l’alliage en fer et

en nickel. Pour l’invar proprement dit, cette variation positive com-

mence au-dessous de 01 et se prolonge jusqu’au delà de 4 50°. Mais

la région anomale s’élève, dans l’échelle des températures, en même temps que la teneur en nickel, de telle sorte que, si nous la représen-

tons, à la température ordinaire, en fonction de la teneur, la variation

se présente sous la forme suivante : jusqu’à 28 0/0 de nickel environ,

la variation est négative ; de 28 à 4~ 0/0, elle est positive ; au delà de

cette teneur, et jusqu’au nickel pur, elle reprend son sens normal, négatif.

A ces indications, que je puis me borner à rappeler sommaire-

ment, puisque je les ai publiées en détail, j’ajouterai les suivantes,

encore inédites. Le module de torsion des aciers au nickel présente

les mêmes anomalies que le module de flexion. Mais la position

de la région anomale, à la température ordinaire, en fonction

de la teneur, est un peu déplacée vers la droite, au moins à sa première intersection avec l’axe des teneurs. C’est, en effet, seu-

lement à partir de 30 0/0 de nickel environ que l’on rencontre les

alliages à variation positive du module. Pour une teneur non encore

exactement déterminée, mais très voisine de 30 0/0 de nickel, les

aciers fournissent des fils de suspension à module de torsion inva- riable, au moins en première approximation, et c’est dans ces

teneurs, ou dans la région opposée, à 45 0/0 de nickel, qu’on devra

(1) CH.-ED. GuiLLAUME, les Applications des acieî-s au nickel (Gauthier-Vil-

lars, 1903).

(5)

chercher les fils assurant à un pendule de torsion une durée d’os- cillation indépendante de la température.

D’ailleurs, chacune des deux régions présente des avantages et

des inconvénients. Dans la première, la variation, pour un alliage donné, est une fonction de la température affectée d’un terme qua-

dratique important; de plus, la position du maximum est une fonc- tion rapide de la teneur, et de petits écarts de dosage de l’alliage éloignent de l’élasticité constante. Dans la deuxième région, ces

deux défauts existent à un bien moindre degré, la limite élastique

des alliages est assez basse, et les suspensions qui en sont faites exigent quelques précautions dans leur maniement.

Quant à l’invar proprement dit, il occupe sensiblement le maximum de l’anomalie, pour la flexion comme pour la torsion. Ses variations,

positives à température ascendante, sont à peu près les 3/2 des varia-

tions négatives de l’acier, comme l’ont déjà indiqué MM. Ch.-Eug.

Guye et Fornaro.

On ne sera donc pas surpris que M. Pagnini n’ait obtenu, en l’employant, que d’assez médiocres résultats.

ANNALEN DER PHYSIK ;

T. XX, 10.

E. TAKE. - Niagnetische und dilatometrische Untersuchung der Umwandlungen

Heuslerscher ferromagnetisierbarer Manganlegierungen (Etude magnétique et dilator2létrique des transformations des alliages de manganèse paramagné- tiques de Heusler).

-

P. 849-900.

MÉTHODE EXPÉRIMENTALE. - Les mesures magnétiques sont effec-

tuées à l’aide de l’appareil d’Hopkinson (méthode du joug).

Dans ce dispositif, comme on le sait, la force magnétomotrice est

constante, mais l’intensité du champ magnétisant ne l’est pas, à

cause des variations de la réluctance du circuit magnétique. Mais, à

la température critique, la réluctance de l’échantillon est pratique-

ment infinie et, par suite, on peut obtenir cette température sans

effectuer de correction. Il n’en est plus de même quand on veut

mesurer les variations de la perméabilité.

Pour- réaliser les mesures à des températures variables, le joug et

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