HAL Id: jpa-00240741
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240741
Submitted on 1 Jan 1903
HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.
Étude des anomalies du champ magnétique terrestre sur le Puy de Dome
B. Brunhes, P. David
To cite this version:
B. Brunhes, P. David. Étude des anomalies du champ magnétique terrestre sur le Puy de Dome. J.
Phys. Theor. Appl., 1903, 2 (1), pp.202-205. �10.1051/jphystap:019030020020201�. �jpa-00240741�
202
bonique # 7j atmosplières 606 atmosphères, et pour l’azote Pb
=34 atmosphères et = 408 atmosphères. On voit par là quel intérêt présenteraient des études nouvelles sur les propriétés
des gaz sous de très fortes pressions.
On peut regretter que les physiciens qui se sont consacrés depuis vingt ans à cet ordre d’études aient fixé d’une manière un peu exclu- sive leur attention sur le point critique, et aient rarement dépassé des pressions doubles ou triples de la pression critique. Si nous n’avions
pas les admirables séries de M. Amagat, il n’existerait dans la science aucune mesure permettant de vérifier l’existence physique
et de fixer les coordonnées des points remarquables signalés précé-
demment.
Quoi qu’il en soit, l’étude précédente donne un exemple nouveau
de la fécondité de la notion des états correspondants et met en lumière, entre autres résultats intéressants, l’existence d’un point
dont les coordonnées représentent, mieux que celles du point cri- tique, les véritables unités spécifiques avec lesquelles il convient
d’évaluer les grandeurs moléculaires.
ÉTUDE DES ANOMALIES DU CHAMP MAGNÉTIQUE TERRESTRE
SUR LE PUY DE DOME ;
Par MM. B. BRUNHES et P. DAVID.
Les quelques mesures effectuées par M. Moureaux dans le Massif
Central, au cours de ses belles recherches sur la carte magnétiques de
la France, ont montré qu’il y avait au Centre de la France des ano- malies réclamant une étude minutieuse.
Nous nous sommes proposé, cet été, de commencer l’étude de la chaîne des Puys. Une première mesure de déclinaison sur le Puy de
Dôme même nous a donné un nombre (17°) différent de 3° de celui qui résultait de l’unique observation de M. Moureaux au Puy
de Dôme, en 1884. Une seconde mesure, à quelques mètres de distance, nous ayant donné 19°, nous avons conclu à la nécessité
d’étudier, point par point, le champ terrestre sur la Inontagne, avant
d’aborder l’étude des puys voisins.
La présente étude contient le résumé de nos mesures tout autour
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019030020020201
203
du point culminant du Puy de Dôme, à une distance horizuntale d’environ 150 mètres dans toutes les directions. Pour cette seule
surface, qui comprend le sommet même de la montagne et une partie
des pentes est et sud, on a effectué 58 mesures de déclinaison, 54 de composante horizontale ; en 48 points de la carte ci-jointe, on a fait
les deux mesures. L’inclinaison n’a pu encore être mesurée qu’en un trop petit nombre de points.
Pour faire assez rapidement des mesures aussi nombreuses, on a
dû avoir recours à des méthodes appropriées. On s’est servi d’une boussole d’arpenteur donnant les 10’, et, avec un peu d’habitude,
les 5’. On visait un repère, la cathédrale de Clermont à l’est, ou le pic de Sancy au sud-ouest. Ces directions étaient corrigées, pour les rapporter à ce qu’elles auraient été si la visée avait été faite du centre de la tour de l’Observatoire : il suffisait, pour cette correction de parallaxe, d’avoir la distance à la tour du point choisi,
-ce que donnait immédiatement la mesure du diamètre apparent de la tour
vue de ce point,
-et la direction de la ligne joignant la tour au
’
point choisi, qu’on obtenait par une visée faite de la tour. (Pour les points situés sur les pentes et non visibles de la tour, on prenait
comme repère une station intermédiaire.)
,La mesure rapide de la composante horizontale se faisait avec la
.