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Appareils et dispositifs divers

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00242055

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242055

Submitted on 1 Jan 1913

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Appareils et dispositifs divers

A. Tian

To cite this version:

A. Tian. Appareils et dispositifs divers. J. Phys. Theor. Appl., 1913, 3 (1), pp.486-492.

�10.1051/jphystap:019130030048601�. �jpa-00242055�

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photographie scientifique, la lumière utilisée est monochromatique.

De plus il pourrait y avoir avantage, même avec l’emploi de la lu- mière du jour, à combiner l’emploi d’un objectif non achromatique

de très grande oitverture avec celui d’écrans colorés ne laissant pas-

ser seulement que la région du spectre solaire à laquelle les plaques photographiques rapides sont les plus sensibles. Par ’exemple les

courbes de sensibilité des plaques « ( instantanées » Wratten et

Wainwright montrent que le noircissement dû à la région comprise

entre les longueurs d’onde 430m.pL et est sensiblement la moitié du noircissement total, quand la source de lumière est une flamme

d’acétylène. Si l’on utilisait un objectif d’ouverture f fournissant ,

des faisceaux dont l’angle au sommet serait de 3G°, ce qui ne paraît

pas devoir présenter des difficultés insurmontables avec notre type (J’objectif, l’éclairement efficace de l’image photographique à travers

l’écran coloré serait encore plus de deux fois plus grande qu’avec

les objectifs les plus ouverts que l’on rencontre aujourd’hui

Stellor

Lacour-Berthiot, par exemple, à f 3,5 dans lesquels, il est vrai, on

s’est efforcé de supprimer les aberrations dont nous avons supposé,

au cours de ce travail, pouvoir négliger l’influence.

APPAREILS ET DISPOSITIFS DIVERS (1);

Par M. A. TIAN.

NOUVELLE LAMPE A MERCURE POUR LA PRODUCTION DES RADIATIONS ULTRA-VIOLETTES

L’usage des lampes en quartz à vapeur de mercure est devenu très fréquent dans les laboratoires, grâce à l’étendue et l’intensité de leur spectre ultra-violet et aussi à la commodité de leur emploi.

L’émission de ces lampes varie beaucoup avec le régime électrique auquel on les soumet : à bas régime (faible tension aux bornes,

(1) Cette lampe a futé exposée et expérimentée aux séances de Pâques de la

Société Française de Physique (1913,.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019130030048601

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pression peu élevée de la vapeur) ; elles donnent un rayonne- ment particulièrement riche en radiations ultra-violettes extrêmes

(i, 1900 angstrôms) dont les effets chimiques sont très remar- quables (~ ). L’intérêt tout spécial de ces lampes pour la pliotochi-

mie m’a amené à établir un modèle dont la forme semble être bien

appropriée à ce genre de recherches et dont la construction présente

une grande simplicité.

Dispositions caracté?.istiqaes de la - La nouvelle lampe

diffère des formes actuellement existantes par les particularités

suivantes :

Il L’enveloppe seule de l’arc est en quartz, le reste en verre. Les entrées de courant se font à travers le verre au de filssiîî2,ple-

meut soudés ; on évite ainsi la très grande difficulté du passage des électrodes à travers le quartz;

La lampe a une forme très dégagée ; dans sa partie utile, elle

a la forme d’un tube à essai ;

On peut l’établir facilement pour fonctionner avec du courant alternatif.

Détails de construction. - La flg. 1 représente la coupe d’une

lampe destinée à fonctionner uniquement avec du courant continu.

La cathode est constituée par une petite quantité de mercure pla-

cée au fond d’un tube de quartz transparent Q. Le courant lui est

amené par un fil de fer isolé à l’aide d’un petit tube en quartz opaque t occupant l’axe de la lampe. Le petit cylindre de fer a est

l’anode.

Les deux parties en verre et quartz sont réunies par un rodage

recouvert de mercure. Pour assurer parfaitement l’étanchéité au vide de ce raccord, il est nécessaire de faire engager le mercure dans le joint : dans ce but, une fois le rodage terminé, on use avec une lime le mâle en verre dans la moitié supérieure de la partie rodée, on ménage ainsi le logement d’une mince lame de mercure sur une hauteur de quelques millimètres. D’autre part il est indis- pensable, malgré le faible échauu’ement de la lampe, d’éviter une

élévation de température du raccord quartz-verre capable d’amener

la rupture du tube extérieur en quartz par inégale dilatation des deux substances. Il faut donc déterminer la condensation de la va-

-4-. 1’IAN, C. R . du i avril 1913 .

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peur de mercure rodage: à cet effet la lampe est reliée par

un collier à une tige de cuivre rouge S 2), refroidie elle-même par des ailettes, pour dissiper par conductibilité la chaleur pro- duite ; en même temps cette tige de cuivre prise dans un support à pince de laboratoire sert à maintenir la lampe et à faire varier son

inclinaison. La source lumineuse ne perd ainsi rien de sa forme

dégagée.

FIG. ’1. - Coupe d’une lampe

courant continu.

Q, tube de quartz transparent.

a, anode, c, cathode, t, tube isolant entourant un fil de fer.

R, rodage, M, mercure, A, amiante, b, point par lequel on a vidé la lampe. ’

FIG. 2. - Lampe à courant alternatif

avec son support réfrigérant, munie

d’une ampoule et d’un étranglement cathodique.

a et a’, anodes c, cathode.

1 et l’, lames isolantes de mica.

e, étranglement cathodique.

A. ampoule.

~, support-réfrigérant.

La lampe à courant alternatif a exactement la même forme que la

première ; elle n’en diffère que par l’existence de deux anodes (que

l’on aperçoit en a et a’ sur la fig. 2) réunies à deux des trois entrées

de courant soudées au verre. Ces anodes sont constituées par deux

palettes de fer séparées par une lame de mica. On soumet chacun de ces deux arcs à catllode commune, à deux différences de potentiel

alternatives égales et décalées d’une demi-période, obtenues très simplement avec un transformateur à point neutre, montage indiqué

par la fiq. 3.

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On peut apporter encore à la lampe deux perfectionnements : la

tache négative provoque par son déplacement incessant un papillot-

tement désagréable ; on arrive facilement à assurer plus de fixité à

la source en limitant par un étranglement la surface libre du mer- cure constituant la cathode. D’autre part les lampes à mercure exigent une durée relativement grande pour être vidée : il ne faut les sceller que lorsque le débit des gaz spontanément dégagés sous

l’action de l’échauffement produit par le passage du courànt, est devenu très petit pomr assurer à la lampe une vie suffisante. On réduit facilement à quelques heures cette formation en pratiquant,

dans la partie en verre, une ampoule de forte capacité A (10 à 9 ~ fois

celle du tube de quartz) : de la sorte la pression des gaz dégagés est toujours faible et ne peut rendre instable le régime de la lampe électrique ou même provoquer son extinction. La représente

une lampe à courant alternatif avec son support réfrigérant, munie

d’un étranglement cathodique et d’une ampoule.

Fie. 3. - Schéma du montage d’une lampe à courant alternatif.

T, transformateur à un seul enroulement avec point neutre.

L, lampe, a et a’ anodes, C, cathode.

AB, source de courant alternatif.

R, résistance, s, self.

Dans ces conditions, la formation s’opère de la manière suivante :

L’ampoule A étant munie d’un robinet provisoire, on fait le vide et

on allume la lampe. Après une dizaine de minutes, on ferme le robi-

net, on note exactement quelques dixièmes de volt près) la tension

aux bornes et on abandonne la lampe allumée pendant deux heures.

Si après ce temps, pour ’le même courant, l’indication du volt- mètre est restée la même (ce qui doit être normalement~, la formation est finie et il n’y a qu’à sceller la lampe, après l’avoir vidée une

dernière fois, sinon il y a lieu de chercher une fuite ou de nettoyer

à nouveau le tube et les électrodes dont le démontage est extrême-

ment facile.

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- On provoque rallull1age par court-circuit en inclinant suffisamment la lampe autour de la tige de cuivre qui la

supporte. Il est bon de porter au préalable le mercure à 1"---’,ballition;

cette précaution est surtout nécessaire dans le cas l’alimentation

se fait par courant alternatif.

Pour un diamètre de 15 millimètres et une longueur de 8 centi- mètres, la tension continue est d’environ 20 volts. Un courant con- venable est de 2 à 2,5 ampères. La lampe consomme ainsi 40 à

50 watts entre ses bornes.

En réalité la force électromotrice d’alimentation doit être plus grande : quoique 12 accumulateurs (avec une forte self) puissent suffire, il est bon de disposer d’un voltage nettement supérieur. On peut alors supprimer la self et ne garder qu’une résistance conve-

nable : sous 110 volts on placera en série avec la lampe une quaran- taine d’ohms.

L’arc à courant alternatif de même longueur s’établit bien avec

2 X 55 volts, une self étant intercalée sur la cathode. Dans ces con-

ditions le fonctionnement normal de la lampe exige un courant de

1 ampère pris au réseau de 110 volts, soit une puissance de 100 watts (cos D 0,9).

Propriétés. - En même temps que la tension aux bornes, la pression de la vapeur de mercure est faible, de l’ordre de quelques

millimètres de mercure (cette pression dépasse une atmosphère

pour les lampes poussées) ;

L’émission de cette lampe comme celle des arcs à mercure à bas régime électrique est relativement grande dans l’ultra-violet extrême, gràce à la puissance de la forte raie 1849 ;

~1u contraire l’énergie des radiations ultra-violettes moyennes est beaucoup plus faible. Cette double particularité présente un grand

intérêt pour la photochimie. Par contre la faible émission de lumière dans la partie la plus étendue du spectre ultra-violet lui fera préfé-

rer un modèle à haut régime électrique pour les applications qui n’exigent pas spécialement l’emploi des radiations de très courtes

longueurs d’ondes ;

Elle fonctionne dans toutes les positions depuis la verticale jus- qu’à une faible inclinaison sur l’horizontale ;

Enfin, grâce à sa forme spéciale, cette lampe se prête bien à des expériences de laboratoire. La disposition, à une seule extrémité,

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des entrées de courant permet une imm2rsion de la source au sein d’un liquide ou d’un gaz dans des conditions chimiques acceptables ;

on peut facilement utiliser ainsi la totalité de l’énergie émise et la

condenser sur une faible surface J. de la sorte, tout en consommant

une puissance électrique incomparablement plus faible, il sera pos-

sible, dans certains cas, de produire, sur une étendue évidemment

moindre, les effets d’un arc à haute tension.

à înétaux divers et il - On peut théorique-

ment établir sur le même modèle, des lampes utilisant d’autres mé- taux que le mercure. Les essais faits avec des métaux purs (cad- mium, étain) ne m’ont pas donné jusqu’ici de bons résultats, à cause

du dépôt solide qui ne tarde pas à se former sur la partie froide du

tube de quartz. Par contre la fabrication des lampes à amalgames

ne présente pas de difficultés. Voici quelques indications sur les

lampes à cadmium intéressantes pour la spectroscopie.

J’ai construit des lampes à amalgames à 5, 10 et 20 0/0 de cad-

mium. L’intensité des raies de ce métal croît avec la teneur, mais les parois de la lampe ont de plus en plus tendance à noircir par suite du dépôt de cadmium (1), la concentration la plus avantageuse paraît être 10 0/0. L’amalgame obtenu, solide à froid, se liquéfie

d’ailleurs très facilement dès qù’on le chauffe.

La teinte de la lumière est sensiblement la même que celle d’un

arc à mercure ordinaire. La raie rouge du cadmium, dont la longueur

d’onde 6~38,~69ci sert d’étalon de longueur, est néanmoins très vive,

et cette source est, au point de vue de l’émission de cette raie, beau-

coup plus intense que les tubes de Michelson ordinairement utilisés;

son emploi est également bien plus commode. Toutefois la lampe à

cadmium ne peut pas, pour les mesures de haute précision, rempia-

cer les tubes à vide illuminés par la décharge ; la raie rouge est en effet déplacée légèrement vers les grandes longueurs d’onde d’envi-

ron 0,007 angstrôm, de plus les raies ne sont pas aussi fines qu’avec

un tube de lVlichelson.

D’une construction simple et peu coûteuse, ce nouveau modelé

Ce dépôt est une des raisons qui empêchent de réaliser la lampe à amalgame

tout en verre quand on ne veut utiliser que les radiations visibles; lorsque l’arc

vient à s’établir sur cette gaine conductrice, la rupture du verre est certaine.

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de lampe parait se prêter particulièrement bien aux recherches de laboratoire. Je tiens à remercier ici 1VI. Croisat, verrier attaché à la Faculté des Sciences de Marseille, dont le concours m’a permis de

mener à bien de longs essais.

EXPÉRIENCES DE COURS METTANT EN ÉVIDENCE LES EXTRA-COURANTS DE RUPTURE ET DE FERMETURE ;

Par M. J.-B. POMEY.

L’administration des Postes et Télégraphes fait aux Ateliers

du boulevard Brune des cours d’apprentissage p,our les mon-

teurs du service téléphonique et pour les agents mécaniciens. Ces

cours comportent une partie théorique, à l’occasion de laquelle

on reproduit devant les élèves les expériences de cours les plus im- portantes ; mais, en général, on est amené à se servir des appareils télégraphiques et téléphoniques d’usage courant. L’appareil Morse

montre l’action d’un électro-aimant sur une armature non polarisée.

FIG. 1.

Le rappel par inversion de courant montre l’action sur une arma-

ture polarisée et permet de distinguer les courants positifs et néga-

tifs. L’appel magnéto des postes téléphoniques sert à engendrer des

courants alternatifs ; si on met en circuit soit en série, soit en déri-

vation deux rappels par inversion de courant, fonctionnant comme

relais et actionnant des Morse, on peut montrer que l’appel magnéto engendre des courants de signe alterné, se traduisant sur les bandes des Morse par un nombre égal de points ; l’emploi de la sonnerie

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