HAL Id: jpa-00242524
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Submitted on 1 Jan 1912
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Sur les rayons β de la radioactivité induite à évolution lente
J. Danysz, J. Götz
To cite this version:
J. Danysz, J. Götz. Sur les rayons β de la radioactivité induite à évolution lente. Radium (Paris), 1912, 9 (1), pp.6-6. �10.1051/radium:01912009010600�. �jpa-00242524�
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Sur les rayons 03B2 de la radioactivité induite à évolution lente
Par J. DANYSZ et J. GÖTZ
[Faculté des Sciences de Paris. - Laboratoire de Mme CURIE.]
Un des tubes préparés en vue du travail précédent
a été ouvert environ deux mois après avoir été fait.
L’émanation qui pouvait encore y rester a été chassée par un chauffage prolongé dans le vide. On peut admettre que dans ces conditions il ne contient que les termes à évolution lente de la radioactivité induite
(RaD, E et polonium). Des radiographies ont alors été
effectuées avec ce tube, dans les mêmes conditions que les précédentes (mais les plaques n’ont pu être mises que dans la position I, en raison de l’intensité très faible de la source). Les clichés obtenus sont entière- ment différents de ceux décrits ci-dessus : on y dis-
tingue facilement deux larges faisceaux dont les bords voisins seuls sont nets et séparés par un espace non
impressionné; ils correspondent à des vitesses de 0,965 et 0,944; l’autre bord du faisceau rapide est
difficile à déterminer : il correspond toutefois à des vitesses énormes (0,995 environ). Le bord lent du
deuxième faisceau n’est pas non plus très net : il
semble qu’il y a là deux maxima d’intensité cor-
respondant à des vitesses d’environ 0,67 et 0,48.
Le faisceau rapide se manifeste par une impression
extrêmement pâle à ce point qu’il serait désirable de prouver son existence encore par un autre moyen. Le faisceau lent, au contraire, donne des impressions
très opaques : c’est le faisceau qui a déjà été ob-
servé par Gray et Wilsoni, puis par Hahn.
L’ensemble de ces résultats est d’accord avec ceux
que Gray et Wilson ont obtenus par la méthode
électrométrique; il constitue un nouvel et décisif
argulllent poar démontrer la fausseté de l’hypothèse d’après laquelle une loi exponentielle d’ahsorption
serait caractéristique d’un faisceau de rayons 03B2 homo- gènes.
Les rayons 03B2 lents n’ont pu être observés avec la
source employé : nous donnerons à cet égard des
résultats plus complets plus tard, en employant
comme source un fil recouvert de RaD.
[Manuscrit reçu le 12 janvier 1912.]
1. Püil. Mag., 20 (1910) 870.
Sur l’ionisation par projections radioactives
Par L. WERTENSTEIN
[Faculté des Sciences de Paris. - Laboratoire de Mme Curie.]
I. - .Historique.
Expériences préliminaires. - La question de
savoir si le dépôt actif de l’émanation du Ra émet des rayons ionisants très absorbables, a été traitée il y a
longtemps déjà. En 1909, Harvey conclut 1 de ses expé-
riences que le Ra B donne des rayons OL dont le par-
cours serait de quelques millimètres seulement. Ces
expériences furent critiquées par Bronson 2, qui mon-
tra, en 1909. que l’ionisation produite par un fil mé-
tallique recouvert de Ra B et de Ra C, dans une
chambre d’ionisation placée au voisinage du fil, varie,
sous des pressions basses, proportionnellement à la pression. Il démontra ainsi que le dépôt actif n’émet sùrement pas de rayons ionisants dont le pouvoir pénétrant serait de l’ordre d’un millimètre.
1. I’l ys. Zeilschr.. 10 (1909) 46.
2. Phys. ZPitschr.. 10 (1909) 393.
Geiger dans ses études sur les rayons oc du Pa C trouva, en 1909, que l’ionisation produite par un fil activé daus un volume donne entourant ce fil, varie
proportionnellement à la pression, si les dimensions de la chanlbre d’ionisation et les pressions sont telles
que les particules ce n’éprouvent pas, en traversant la chambre, de diminution sensible de vitesse. Les ré- sultats de Bronson se tronvérent ainsi confirmés.
Toutefois, les pressions étudiées par Bronson et Gei-
ger n’étaient pas assez basses pour permettre de nicr l’existence d’un rayonnement ionisant, dont le pouvoir pénétrant serait, par exemple, dix fois plus faibles
que celui indiqué par Harvey. Nous verrorts dans la
suite qu’à des pressions suffisamment basses l’ioni- sation ne varie pas proportionnellement à la pression.
En 1909, je montrai que les projections radioac- ‘
tives accompagnant l’émission des particules x pos- 1. Le Radium. 6 (1909; 196-200.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01912009010600