• Aucun résultat trouvé

Sur les rayons β de la radioactivité induite à évolution lente

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Sur les rayons β de la radioactivité induite à évolution lente"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242524

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242524

Submitted on 1 Jan 1912

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Sur les rayons β de la radioactivité induite à évolution lente

J. Danysz, J. Götz

To cite this version:

J. Danysz, J. Götz. Sur les rayons β de la radioactivité induite à évolution lente. Radium (Paris), 1912, 9 (1), pp.6-6. �10.1051/radium:01912009010600�. �jpa-00242524�

(2)

6

Sur les rayons 03B2 de la radioactivité induite à évolution lente

Par J. DANYSZ et J. GÖTZ

[Faculté des Sciences de Paris. - Laboratoire de Mme CURIE.]

Un des tubes préparés en vue du travail précédent

a été ouvert environ deux mois après avoir été fait.

L’émanation qui pouvait encore y rester a été chassée par un chauffage prolongé dans le vide. On peut admettre que dans ces conditions il ne contient que les termes à évolution lente de la radioactivité induite

(RaD, E et polonium). Des radiographies ont alors été

effectuées avec ce tube, dans les mêmes conditions que les précédentes (mais les plaques n’ont pu être mises que dans la position I, en raison de l’intensité très faible de la source). Les clichés obtenus sont entière- ment différents de ceux décrits ci-dessus : on y dis-

tingue facilement deux larges faisceaux dont les bords voisins seuls sont nets et séparés par un espace non

impressionné; ils correspondent à des vitesses de 0,965 et 0,944; l’autre bord du faisceau rapide est

difficile à déterminer : il correspond toutefois à des vitesses énormes (0,995 environ). Le bord lent du

deuxième faisceau n’est pas non plus très net : il

semble qu’il y a là deux maxima d’intensité cor-

respondant à des vitesses d’environ 0,67 et 0,48.

Le faisceau rapide se manifeste par une impression

extrêmement pâle à ce point qu’il serait désirable de prouver son existence encore par un autre moyen. Le faisceau lent, au contraire, donne des impressions

très opaques : c’est le faisceau qui a déjà été ob-

servé par Gray et Wilsoni, puis par Hahn.

L’ensemble de ces résultats est d’accord avec ceux

que Gray et Wilson ont obtenus par la méthode

électrométrique; il constitue un nouvel et décisif

argulllent poar démontrer la fausseté de l’hypothèse d’après laquelle une loi exponentielle d’ahsorption

serait caractéristique d’un faisceau de rayons 03B2 homo- gènes.

Les rayons 03B2 lents n’ont pu être observés avec la

source employé : nous donnerons à cet égard des

résultats plus complets plus tard, en employant

comme source un fil recouvert de RaD.

[Manuscrit reçu le 12 janvier 1912.]

1. Püil. Mag., 20 (1910) 870.

Sur l’ionisation par projections radioactives

Par L. WERTENSTEIN

[Faculté des Sciences de Paris. - Laboratoire de Mme Curie.]

I. - .Historique.

Expériences préliminaires. - La question de

savoir si le dépôt actif de l’émanation du Ra émet des rayons ionisants très absorbables, a été traitée il y a

longtemps déjà. En 1909, Harvey conclut 1 de ses expé-

riences que le Ra B donne des rayons OL dont le par-

cours serait de quelques millimètres seulement. Ces

expériences furent critiquées par Bronson 2, qui mon-

tra, en 1909. que l’ionisation produite par un fil mé-

tallique recouvert de Ra B et de Ra C, dans une

chambre d’ionisation placée au voisinage du fil, varie,

sous des pressions basses, proportionnellement à la pression. Il démontra ainsi que le dépôt actif n’émet sùrement pas de rayons ionisants dont le pouvoir pénétrant serait de l’ordre d’un millimètre.

1. I’l ys. Zeilschr.. 10 (1909) 46.

2. Phys. ZPitschr.. 10 (1909) 393.

Geiger dans ses études sur les rayons oc du Pa C trouva, en 1909, que l’ionisation produite par un fil activé daus un volume donne entourant ce fil, varie

proportionnellement à la pression, si les dimensions de la chanlbre d’ionisation et les pressions sont telles

que les particules ce n’éprouvent pas, en traversant la chambre, de diminution sensible de vitesse. Les ré- sultats de Bronson se tronvérent ainsi confirmés.

Toutefois, les pressions étudiées par Bronson et Gei-

ger n’étaient pas assez basses pour permettre de nicr l’existence d’un rayonnement ionisant, dont le pouvoir pénétrant serait, par exemple, dix fois plus faibles

que celui indiqué par Harvey. Nous verrorts dans la

suite qu’à des pressions suffisamment basses l’ioni- sation ne varie pas proportionnellement à la pression.

En 1909, je montrai que les projections radioac- ‘

tives accompagnant l’émission des particules x pos- 1. Le Radium. 6 (1909; 196-200.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01912009010600

Références

Documents relatifs

5° A métal disperseur égal, dans les lumières rouge et bleue, le courant est un peu plus intense. dans la lumière rouge que dans la

est trop petit pour que lc phénomène de projection intervienne notablement dans le dépôt de la ratio- activité induite, (et c’est ce qui pai°aît le plus

pour trouver de l’eau oxygénée ; mais, dans les expé-. riences de ses auteurs, l’exposition n’a duré

On voit tout de suite que les valeurs pour l’ura- nium sont considérablement moindres que pour le radium et semblent aussi décroître plus vite quand lc poids

Dans ses transformations radioactives, le thorium produit successivement le radiothorium, le thorium X et l’émanation. Cette dernière forme la radioactivité induite qui

tration des rayons p ne peut dépendre que de leur vitesse, il suit de la constance du coefficient d’absor-. ption qu’a la traversée de la matière les

déterminer les charges électriques transportécs par les rayons a et p d’une quantité connue d’émanation du radium; il y a déjà plusieurs années, ce travail

Mais il suffit tout à fait pour travailler avec ,sécurité d’avoir un appareil qui réagisse aux rayons x et B dans un domaine de quelques centaines de volts, et