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Recherches sur la matérialisation de l’énergie des rayons
β
M. Monadjemi
To cite this version:
RECHERCHES SUR LA
MATERIALISATION
DEL’ÉNERGIE
DESRAYONS 03B2
Par M. MONADJEMI.
Sommaire. 2014 Expériences sur la matérialisation de l’énergie des rayons 03B2 effectuées en concentrant les électrons par la méthode de la trochoïde. Les résultats sur la matérialisation de l’énergie des rayons 03B2,
ainsi que la section efficace de la matérialisation sont en accord avec ceux obtenus par Skobelzyn et
Stepanowa et par Da Silva. D’autre part il a été constaté qu’à masse superficielle égale. le rendement pour
la création de paires est du même ordre de grandeur dans le cuivre que dans l’aluminium; la probabilité de matérialisation serait donc proportionnelle à Z et non à Z2 comme prévoit la théorie.
Pour le rapport du nombre de positons naturels au nombre de négatons émis par des corps radioactifs, nous avons trouvé 2 à 3. 10-3
pour RaBr2 est 3 à 4. 10-3 pour Th (B + C).
.
Introduction. - L’étude
théorique
etexpérimen-tale de la création de
paires
d’électrons(positons
etnégatons)
lors du passage desrayons 3 et y
à travers la matière a étédéjà
faite par différents auteurs.On sait que les rayons y d’une
énergie plus grande
que 106e V
(énergie correspondant
à lamatérialisation)
peuvent
se matérialiser dans lechamp
d’un noyau, endonnant un
négaton
et unpositon :
la matérialisationde
l’énergie
desrayons p
d’uneénergie plus
grande
que 106eV estprévue
par la théorie mais avec unepro-babilité
beaucoup
plus petite
que celle des rayons y de mêmeénergie (11.
Lesexpériences
faites sur la maté-rialisation des rayons ; sont en accord avec la théorie.Au
contraire,
l’expérience
de Skobelzin etStepa-nowa
(2)
sur la matérialisation desrayons fi
faitesavec
la chambre de Wilson
indiquait
pour la section efficace de la matérialisation desi-avons
une valeur cent foisplus grande
que celle des rayons y ; d’autrepart,
ils ontreconnu
qu’à
nombreégal
d’atomesabsorbants,
la pro-babilité moyenne deproduction
despositons
par lesparticules
dontl’énergie
estcomprise
entre 1 et 3 mil-lions de volts estproportionnelle
à Z(nombre
ato-mique
de l’écranemployé)
et non à Z2 comme leprévoit
la théorie.L’étude
entreprise
parMarques
Da Silva(1)
par la chambre de wilson a montré que la section efficace del’atome de
plomb
déterminant laprobabilité
moyenne deproduction
despositons
est8.10-23,
environ la moitié de celle trouvée parSkobelzyn
etStepanewa
et 40 foisplus grande
que la valeurthéorique
trouvée par Bethe et Heitler(~1)
pour les rayons y de mêmeénergie ;
Da Silva a aussi trouvé
qu’à
massesuperficielle
égale
le rendement pour la
production
depaires
dans l’alu-minium est du même ordre degrandeur
que dans leplomb,
cequi
montre que laprobabilité
de la matéria-lisation serait bienproportionnelle
à Z. Ces résultats (1) J. R. ÛPPElBHEUIER et M. S. PIBSSET. Phys. Rev., 1933, 44, p. 53.(2) J. Phys., 1~3J, P. 1, 6.
(3)DA SILVA. C. R., 1936, 22, p. 2070.
(1) Proc. Roy. Soc., 1934, 145, p. 83.
n’ont pas été retrouvés par d’autres auteurs travail-lant avec des
compteurs
(’).
Benedetti concentrant les électrons dans un
comp-teur avec la méthode de la trochoïde
(2)
a trouvé quesi,
àpart
la matérialisation des rayons y, un autrephé-nomène donnant naissance à des
positons
existe(maté-rialisation de
l’énergie
des rayons~),
il estd’impor-tance moindre que celui
provoqué
par les rayons 1 etn’est pas décelable dans ses mesures. Alichanow et
ses collaborateurs utilisant la méthode de focalisation n’ont pas pas pu, non
plus,
mettre en évidence la matérialisation del’énergie
desrayons.
Il faut remarquer que ce n’est pas le seul
point
où un désaccord existe entre les résultatsd’expérience
obtenus par la méthode de la chambre de Wilson et les
compteurs.
En cequi
concerne lerapport
du nombre depositons
naturels émis par une source radioactive au nombre desrayons ~
le même désaccord semani-feste et dans le même sens. Les auteurs travaillant avec
les chambres de Wilson trouvent pour ce
rapport
unevaleur 100 fois
plus grande
que celle trouvée par Aiichanow et ses collaborateurs et par Benedetti enutilisant des
compteurs.
Sur le conseil de M. et Mme
Joliot-Curie,
j’ai repris
lesexpériences
de Benedetti dans le but d’éclaircir laquestion.
D’abordj’ai essayé
d’augmenter
le rendement de la méthode de la trochoïde en nombre departicules
arrivant sur lecompteur
en tâchant d’éliminer autantque
possible
les causesd’absorption.
Dans sesexpé-riences Beneditti a
employé
une boîte en laiton enforme de couronne circulaire située entre les
pièces
polaires
d’unélectro-aimant,
et à l’intérieur delaquelle
étaitplacée
la sonrce. Pendant lesexpériences
le videétait fait dans la boîte.
Pour se rendre
compte
si lesparois
de la boîte n’étaient pasresponsables
d’une diminution derende-ment,
oncompte
le nombre desparticules
quand
lasource est
placée
dans laboite,
contenant de l’air à la (1) BENEDETTI. J. Phys., 1936, p. 211 ; AwcHANoiv, et ÁLICHANIA.S. J. Phys., 1936, p. 163.(2) THIBAUD, Méthode de la trochoïde.
Phys.
Rev., 1934, 45.348
pression atmosphérique,
ensuite oncompte
lesparti-cules,
ayant
supprimé
la boîte et laissant la source etle
compteur
dans l’air et dans laposition qu’ils
occu-paient précédemment.
Nous avons constaté que lenombre des
particules compté
da.ns le dernier cas était trois foisplus grand,
la diminution est due au fait queles électrons dont la direction est
oblique
auxlignes
de force duchamp magnétique
serapprochent
despièces
polaires
et décrivent destrajectoires
trochoïdales à pas variable etqu’il
y a à la fois rebroussement etdéca-lage
(1).
Si la boîte n’est pas assezlarge,
lesparticules
dans leur mouvement de va-et-vient heurtent les
parois
et ellespeuvent
êtreabsorbées;
cetteabsorption
a uneimportance
plus grande
pour lespositons
que pour lesnégatons,
parce que ceux-là sont en moyenne moinsénergiques,
oncomprend
donc que l’onpuisse,
si on neprend
pas deprécautions,
trouver pour lerapport
du nombre depositons
au nombre denégatons
une valeurplus
petite
que la valeur réelle.On a par
conséquent
remplacé
l’ancienne boîte par une autre boîteplus large
dans lapartie qui
contient latrajectoire
desparticules.
Nous avons choisi depréfé-rence une boîte en aluminium pour éviter les troubles
apportés
auchamp
magnétique
par le laiton. Ledispo-sitif
expérimental
estreprésenté
par lafigure
1.Fig. i.
L’appareil
est constitué par une boîte en aluminium en forme de demi-couronne dont lapartie supérieure
estélargie.
La source estplacée
toutprès
du bord despièces
polaires
(pour
avoir ungrand gradient),
et onpeut
ladéplacer
dans le sens dugradient
duchamp
entournant le bouton B. Le
rodage
Epermet
de mettre des écrans sur letrajet
desparticules.
Pendant toute la durée desexpériences
le vide est fait dans la boîtepression
de l’ordre det
mmHg
l’appareil
est(
100j
placé
entre lespièces
polaires
d’un électro-aimant dont le diamètre dechaque pièce
polaire
est de 20 cm. etl’entre-fer de 4 cm. Le
champ magnétique
à l’endroit (1) VILLARD. J. Physique, 1908, p. 442.où la source est
placée
est de l’ordre de ~ .103 gauss.L’appareil
entier est isolé despièces polaires
par les feuilles de bakélite etporté
à la même tension que celledu fonctionnement du
compteur,
pour éviter lesdé-charges
dans le gaz résiduel. Suivant le sens duchamp
magnétique
onpeut
faire arriver sur lecompteur
soit despositons,
soit desnégatons;
des écrans deplomb
assez
épais
sontplacés
sous la source et sous lecompteur
pour
empêcher
danschaque
cas l’arrivée desparticules
de sens contraire à cellesqu’on
veutenregistrer.
Un bloc deplomb protège
lecompteur
des rayons y. Lesparticules
arrivant sur uncompteur
Geiger-Muller
sontenregistrées
à l’aide d’unsystème
dont la constante detemps
est assez faible pourpouvoir
compter
propor-tionnellement
jusqu’à
mille coups par minute. Lapro-portionnalité
dusystème
est vérifiée par ladécrois-sance du
dépôt
actif de l’actinium. La fenêtre ducompteur
est constituée par une feuille d’aluminium de30 V,. d’épaisseur
et de 5 mm X 18 mm dedimensions,
qui
se trouve à l’intérieur de laboîte,
defaçon
à recevoir lesparticules.
Avec ce nouveau
dispositif
on a mesuré lerapport
du nombre depositons
naturels au nombre denégatons
émis par une source de RaBr2 enéquilibre
avec sesdescendants à courte vie et par une source de Th
(B+C).
Pour mesurer desrayons ~
de Th(B+C),
nous avons attenduplusieurs périodes
pour que la sourcedécroisse. Nous avons
trouvé,
pour la source deradium,
une valeur de 2 à 3.10-3 et pour le Th(B + C)
3 à
4..10-3 ;
ces nombres sont eucore inférieurs à ceuxobtenus par la chambre de Wilson
(de
l’ordre de10-2),
mais ils sont dix foisplus grands
que ceux obtenus parBenedetti et par Alichanow et ses collaborateurs. Etude du
décalage
de la trochoïde. --- Pour étudier lephénomène
de la matérialisation del’énergie
desrayons 5
il fautplacer
sur la source des écrans etétudier les
positons qui
yprennent
naissance. Da Silva m’a fait remarquer que le résultatnégatif
desexpé-riences de Benedetti
pourrait
êtreexpliqué
par le fait que lespositons
créés dans l’écran étaientobligés
de traverserplusieurs
fois cet écran(à
cause d’undécalage
insuffisant de latrochoïde)
etpourraient
donc être absorbés avant d’arriver sur lecompteur.
Cedéca-lage x
est donné par la formule ci-dessus établie par :JI. Cartan(1).
r
~ v°
est le rayon d’enroulement enchamp
uniforme wHr -
variation duchamp magnétique
lelong
d’un enroulement élémentaire. Nousappelons
enroulement élémentaire la courbe décrite par laparticule
entreles deux instants les
plus
proches
où la direction de la vitesse se confond avec celle d’un rayon vecteur(fig. 2).
Fig. 2.
H= Champ
magnétique
au centre d’un enroulement.
En
effet,
nous avons calculé ledécalage
qui
était telqu’une particule
étaitobligée
de traverserplusieurs
fois l’écran.D’après
laformule,
on voit que pouraugmenter
cedécalage,
il fautaugmenter
legradient
duchamp
magnétique
pour la même valeur duchamp.
Pourcela,
nous avons décidé de modifier la forme despièces polaires
et,
sur le conseil de M.Surugue,
nousavons
adopté
cellequi
estindiquée
à lafigure
3. AvecFig. 3.
ces nouvelles
pièces polaires,
nous avons étudié ladistribution du
champ magnétique qui
estreprésentée
par la courbe de la
figure
4.D’après
cettecourbe,
ondéduit pour le
gradient
duchamp
dans larégion
où ilest constant la valeur de 1 300 gauss par centimètre. Avec cette valeur du
gradient,
nous avonscalculé,
aumoyen de la formule
précédente,
ledécalage
de la trochoïdecorrespondant
à desparticules
dediffé-rentes
énergies.
Ces calculs sont résumés dans le tableau I.D’après
lerapport
de2013~
on voitqu’une
~ P
particule
ayant
uneénergie
de 10E eV traversera enmoyenne une seule fois
l’écran,
cellequi
a uneénergie
de 5.103 traversera trois fois et enfin une
particule
d’énergie
1 , 5 ,
i03 traversera six fois l’écran. ’Fig.4.
TABLEAU 1.
Remarque. -
La formule dedécalage
établie par L. Cartan est valablequand
F-20132013’
est trèspetit
H
et comme ce n’est pas le cas
ici,
nous avons calculé ledécalage
encorrigeant
la formuleprécédente.
Enfin nous avons calculé le parcours total des
parti-cules et le nombre de
spires correspondant
suivant les différentesénergies.
Le tableau II montre le résultat de ces calculs.350
Matérialisation de
énergie
desrayons 8 de
Ra(B +
C).
- La sourceétait constituée par une
am-poule
en verre àparois
très minces contenant du Br2Raayant
une intensité de 51 micro-Curie.Nous avons
placé
sur la source des écrans d’alumi-niumd’épaisseur
croissante pour observer l’effet dela création des
positons
dans cet écran. Onsait,
àcause du bombardement des écrans pir les
rayons
et y,
qu’il
y a création despositons
et en mêmetemps
absorption
despositons
qui
yprennent
naissance. Pourséparer
les deuxphénomènes,
nous avonsplacé
les mêmes écrans sur letrajet
despositons
et loin de lasource. Les résultats de nos
expériences
sont résumés dans le tableau IIIet’la
figure
5.TABLEAU III. - Résultat de deux séries de mesures avec les écrans
chaque
série est mesuréependant
dix minlztes.Fig. 5.
-Dans la
figure 3,
la courbe 1correspond à
une séried’expériences
qui
a été faite enplaçant
des écrans d’aluminiumd’épaisseur
croissante sur la source. La courbe IIcorrespond
à une séried’expériences
faite enplaçant
les mêmes écrans sur letrajet
despositons
etloin de la source.
Ces
deux courbes ne coïncident pas, cequi
montre quelorsque
les écrans sontplacés
surFi,-. 6.
la source et subissent le bombardement des
rayons fi
et y, il y a création de
positons
dont le nombre estdonné par la différence des ordonnées des deux
Fig. 7.
courbes
(courbe III).
La courbe IVcorrespond
à la matérialisation des rayons 1 et est obtenue de la même manière que la courbe III encomptant
le nombre deentre cet écran et la source un écran de
cellophane
assez
épais
pour absorber les rayons~.
La courbeV,
différence entre les courbes III et donne le nombre de
positons
dûs à la matérialisation des rayons~.
Sur cetteeourbe,
le nombre depositons augmente
jusqu’à
une
épaisseur
de l’écran de0,023
g parcm-,
ensuite il décroît et s’annule aux environs de0,13
g par em2. Nous avonsremplacé
les écrans d’aluminium par desécrans de
cellophane
et de cuivre. Les résultats de cesdeux séries de mesures sont donnés dans les
figures
6 et 7.D’après
cesrésultats,
on voitqu’à
massesuperfi-celle
égale,
le rendement pour la création depaires
est du même ordre que dans l’aluminium et la
proba-bilité de la matérialisation serait donc
proportionnelle
àZ,
tandisque la probabilité
de la matérialisation des rayons y estproportionnelle
à Zz.Matérialisation de
l’énergie
desrayons ~
de Th(B
-~
C).
- La source était constituée par un fil d~e ~TABLEAU IV. - Résultat de deux séries de mesures avec les écrans
Fig. 8.
cuivre de
5/10
de mm de diamètre actiyépendant
deux heures par ledépôt
actif, de Th(B
-~-
C).
Nous avons fait une série
d’expériences
avecl’alu-minium,
le cuivre et lacellophane
exactement commedans le cas
précédent.
Les résultats desexpériences
pour la matérialisation del’énergie
desrayons r
du Th1 v’
Fig. 9.
(B
-~-
C)
sont donnésdans~
le tableau IV et dans lesfigures
8,
9 et 10. Onvoit que
les résultats desexpé-riences obtenus avec la source de Th
(B+C)
sontanalogues
auxprécédents
en cequi
concerne la maté-rialisation del’énergie
de rayons8.
Fig. 10.
multi-352 D.
pliant
toutes les abscisses des courbes obtenues parquatre,
cequi
estjustifié
par le fait que lesparticules
traversent 4 fois en moyenne l’écran.
Dans nos
expériences
pourchaque
série de mesures,le mouvement propre est mesuré
pendant
15 min. Emission despositons
naturels et mat6rialisa-tion del’énergie
desrayons ~
de l’uranium X etde l’actinium. - Nous avons fait des
expériences
analogues
avec des sources de et d’actiniumaccompagné
de ses dérivés. En cequi
concernel’émis-sion des
positons
naturels,
nous avons trouvéquelques
positons
pour la source d’uraniumX,
mais en cequi
concerne la matérialisation de
l’énergie
desrayons
pour les deux sources, nos résultats étaientnégatifs.
Ces résultats sont dus au fait que la
majeure partie
desrayons
de U X et des dérivés de l’actinium n’ont pasune
énergie
suffisante pour créer lespaires. Pour UX,
l’émission
dequelques positons
naturelspeut
être attri-buée à la matérialisation interne d’unpetit
nombre de rayons yd’énergie supérieure
à 10e eV. Pour lerapport
du nombre depositons
naturels au nombre denégatons
émis parl’uranium X,
nous avons trouvé7.
iO2013" ;
Lecoin travaillant avec la chambre deWilson,
a trouvé un
rapport
dix foisplus
grand
que celui quenous avons
trouvé,
cequi justifie,
comme nous l’avonsremarqué
précédemment,
que tous les résultatsobte-nus par la chambre de Wilson sont dix fois
plus
grands
que ceux obtenus par la méthode de latro-choïde ;
pour la sourced’actinium,
cerapport
est aumoins inférieur à 10-7.
Calcul de la section efficace. - Nous avons cal-culé la section efficace de l’atome d’aluminium en
comptant
le nombre total desnégatons
donnantnais-sance à des
paires
et calculant le parcours de cesnéga-tons ;
dans le cas desrayons~
du radiumS=Z,06.10-~3;
et pour lesrayons ~
du thorium S --_1,
7.10"~.Je tiens à remercier ici M. Debierne d’avoir bien voulu