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Recherches sur l'émission des positons

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(1)

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Recherches sur l’émission des positons

Sergio de Benedetti

To cite this version:

(2)

RECHERCHES SUR

L’ÉMISSION

DES POSITONS Par SERGIO DE BENEDETTI.

Sommaire. 2014 On expose des expériences exécutées pour l’étude de la production des paires (positons

et négatons) par effet de matérialisation de l’énergie des rayons d’une source radioactive. La méthode employée est celle de la trochoïde. Les résultats sont en général en accord avec la théorie : la proportionnalité

de l’émission au carré du numéro atomique et l’émission prépondérante due aux rayons y ont été vérifiées.

La forte émission de positons par une source de Th (B + C) a été confirmée.

1. Introduction. - Le

problème

de l’émission des

paires (négatons

et

positons)

sous l’action des divers

rayonnements

des corps radioactifs a

déjà

été étudié

par différents auteurs tant au

point

t de vue

théorique

qu’expérimental.

La théorie nous amène à

prévoir

que, des trois

rayonnements

des corps

radioactifs,

le

rayonnement

y doit être le

principal responsable

de la naissance des

paires.

Tout

rayonnement y

d’une

énergie plus

grande

que 10°eV

(énergie correspondant

à la masse créée

avec la

paire)

doit se matérialiser à

proximité

des noyaux

atomiques,

en

produisant

un électron

positif

et

un

négatif.

La

probabilité

de ce processus doit

augmen-ter

rapidement

avec

l’énergie

du rayon et, à

parité

des autres

facteurs,

doit être

proportionnelle

au carré du numéro

atomique

de l’élément dans

lequel

le

phéno-mène a lieu

(1).

Toujours

suivant la

théorie,

l’effet de

matérialisation de

l’énergie

des

rayons l3

doit être

beaucoup plus petit (2).

Les

premières expériences qui

se

rapportent

au

pro-hlème,

faites avec la méthode de la chambre de son, étaient en accord avec la théorie.

Chad~vick,

Blackett et Occhialini

(3)

(qui

ont travaillé avec une source couverte d’une couche assez mince pour laisser

sortir les rayons

~)

interprètent

leurs résultats en

disant que la

plus grande partie

des électrons

positifs

observés est émise par la source

elle-même ;

Curie et Joliot

(4)

trouvent d’autre

part

que la

proportion

des électrons

positifs

croît avec le numéro

atomique

de la

substance irradiée par les rayons y.

Plus tard

Skobelzyn

et

Stepanowa (°)

ont trouvé au

contraire

(avec

des

expériences toujours

exécutées par la même

méthode)

qu’une

partie

prépondérante

des

positons

était émise par les rayons

~,

d’une

façon

qui

dépend

de la

première puissance

du numéro

atomique

de l’élément irradié.

(1) J. R. OPPENHEIMER et :M. S. PLESSET. Phys. 1933, 44.

p. 53.

(2) H. FURRY et J. F. CARLSOX. Revu., 1933, 44, p. 237 ;

L. LAYD 1U et E. LEF3CtIiT7.. Z. Soiviei Union, 9 933, 6,

p. ‘; W. HEITLER et L. NORDHELIT J. Physique, 1934, 5, p..’.9.

t3) Proc. Roy Soc., 1934,144, p. 235.

(4) C. R., 1933, i96,

(5) J. de Physique, 1935, 6, p. 1.

Alichanow et collaborateurs

(1),

qui

ont étudié le

spectre

des

positons

avec deux

compteurs

en

coïnci-dence,

attribuent encore une

composante

de celui-ci

aux

positons

créés par les

rayons ~,

mais trouvent d’autres résultats

qui

ne s’accordent pas avec

l’hypo-thèse d’une forte émission par l’action des rayons

8.

2. Emission de

positons

par les rayons

.

-J’ai

repris,

sur le conseil de M.

Joliot,

l’étude de ces

phé-nomènes en

employant

la méthode de la trochoïde

(2 j.

Le

champ magnétique

était

produit

par un électro-aimant dont les

pièces polaires

avaient 20 cm de dia-mètre et 4 cm

d’entrefer;

la distribution radiale de

l’intensité du

champ

est

représentée

par la

figure

1.

Fig. 1.

Les

positons

étaient observés avec un

compteur

de

Geiger

et

Müller,

dont les

impulsions,

convenablement

amplifiées,

étaient

enregistrées

à l’aide d’un

système

à constante de

temps

assez faible pour

pouvoir

compter

(l) A. 1. ALICHANowet M. S. KosoD-%E"-. Z. Physik, 49 34,t 9(), p. 249;

A. I. ALIcHA-.Bow, A. I. ALICHANIAN, M. S. KosoDAEw, i9, 136, p. 4î3 et p. ii9.

(2) S. de BEiVEDETrI, C. R., 193~, 2,10. p. 1389; C. R., 1936, 202,

p. ~0.

(3)

206

proportionnellement

jusqu’à

500 coups par minute. La

proportionnalité

du

système

compteur-enregistreur

avait été contrôlée en étudiant la décroissance d’une

sources de

dépôt

actif d’Ac

(fig. 2)

dont on observait

les négatons

par la même méthode de la trochoïde.

Fig. 2.

Les

premières

mesures ont été faites avec le

disposi-tif de la

figure

3,

où S

indique

la

position

de la source, C le

compteur

dont la

paroi

était en Al

d’1/10

mm

(diamètre 1

cm,

longueur

du fil

1,5 cm).

Les

positons

se

délaçaient

dans

l’air atmosphérique et parcouraient,

dans le sens

indiqué

par la

flèche,

des courbes s’enrou-~ lant à

proximité

des bords de la

partie supérieure

des

pièces polaires.

Les éleclrons étaient arrêtés par un

bloc

épais

en Pb

qui

servait,

en même

temps,

à absor-ber 1e

rayonnement

y de la source dans la direction du

compteur.

-F’ig. 3.

Avec ce

dispositif j’ai

étudié l’émission des

positons

provoquée

dans les différents éléments par les rayons -( d’une source de RTh en

équilibre

avec ses dérivés.

Le

produit

radioactif se trouvait enfermé dans un tube en verre scellé et son intensité était

équivalente,

en

rayons ,~, à 2 mg de Ra. Pour

réduire,

autant que

pos-sible,

le nombre de

positons engendrés

dans la matière environnant la source, on avait enfoncé le tube conte-nant le RTh dans un

petit

bloc de

paraffine.

Les éléments dans

lesquels

on voulait étudier l’effe t de matérialisation avaient été

coupés

en forme de

petites

plaques

rectangulaires

de 34 X 42 mm et

ayant

une masse

superficielle

de 1

g/cm 2.

Pour les mesures, elles étaient

appuyées

sur le morceau de

paraffine qui supportait

la source, de telle sorte que leur centre de masse était

toujou-rs

à une distanne de 4 mm de la souroe.

L’épaisseur

choisie était suffisante

pour absorber les

positons

provenant

de la source ou

dus à la matérialisation dans le verre et dans la

paraf-fine ;

on était sûr

d’autre,part

que le nombre des

posi-tons émis était en

équilibre

avec ~le

rayonnement

;,

puisque,

en

augmentant

encore

l’épaisseur

des

écrans,

on n’observait pas de variation sensible du nombre

observé.

4.

Au-dessus du

compteur

on avait

disposé

une

épaisse

feuille en Pb

portant

une fenêtre de

grandeur

variable due

façon

à avoir un nombre convenable de coups. Du

nombre

d’impulsions

observées avec les

plaquettes

des différentes substances on

soustrayait

le mouvement propre du

compteur

(’)

observé en

plaçant

un écran en

Pb sur le chemin des

positons.

Pour

pouvoir

comparer l’émission d’électrons

posi-(1) Par l’expression « mouvement propre », on entend ici et

dans la suite, le nombre de coups dîis aux rayons y (venant, à travers l’écran en Pb, de la source sur le

compteur)

et à 1 acti-vité parasite (rayons cosmiques, activité de l’ambiance eut du

(4)

tifs dans les différentes substances avec

l’appareil,

il

fallait d’abord s’assurer que

l’absorption

exercée par l’air et par la

paroi

du

compteur

sur les

positons

émis par tous les éléments était la même. On a fait à cet effet une mesure

d’absorption

des

positons

engen-drés dans

Cu,

Zn,

Pb en mettant des feuilles tl’Al au-dessus du

compteur

et on a trouvé des

points qui

se

placent

très bien sur la même courbe

(fig. 4).

Cette

expérience

montre aussi que

l’énergie

des

positons

émis dans les différents corps

(dans

la

région

du ~

spectre

qu’on

pouvait

observer avec notre

dispositif

était la même.

Une autre mesure

préliminaire

a été de vérifier

pour

Al et pour Au le fait

(trouvé

par JI. Thibaud

(1)

avec la ,

méthode de la

lrochoïde,

mais à l’aide d’une

plaque

photographique)

que

l’absorption

des

positons

ne

dépend

que de la masse

superficielle

de l’absorbant

~fig.

5).

On a fait t

plusieurs

séries de mesures en

posant

alternativement sur la source les

petites plaques

déerites.

La théorie nous amène à

prévoir

que l’émission des

plaques employées

doit être

proportionnelle

à où Z est le numéro

atomique

et .4 le

poids atomique

de l’élément étudié. En effet la

probabilité

de la

produc-tion des

paires près

de

chaque noyau

doit être propor-tionnelle à Z’ et le nombre de noyaux dans chacune

des

plaques (qui

avaient le

même poids) est

proportion-nel à

L’absorption

ne doit pas

changer

la

propor-tionnalité à parce que, comme nous l’avons x-u, elle ne

dépend

pas de l’élément dans

lequel

les

posi-tons sont

produits,

ni de l’élément

employé

comme

absorbant.

Fig.5.

Le tableau suivant nous donne la somme des résul-tats obtenus au cours des diverses séries :

TABLEAU 1. - Durée des

expériences :

20 min utes.

1V

indique

le nombre total de coups

comptés

et le nombre de

positons;

les chiffres

précédés

du

signe

+ sont

ici,

comme dans la

suite,

les erreurs

statistiques

moyennes.

Les nombres de la dernière

colonne,

qui

restent constants dans la limite des erreurs

expérimentales,

nous montrent que les

prévisions

théoriques

sont

véri-fiées d’une

façon

satisfaisante.

Cependant

il semblait que l’émission dans les éiéments

légers

s’écartait d’une

façon systématique

de la

proportionnalité

à

22/A

par

une

production plus

abondante de

paires, quoique

les écarts fussent

compris

dans les erreurs

statistiques

admissibles.

(1) Phy.,. Rev., 193i,45, p. 781.

0n a

repris

les

expériences

et on a

comparé

les

nombres de

positons

produits

dans les éléments

légers

en

employant

des

plaques

en

Li,

C,

Mg,

de mêmes dimensions et de même masse

superficielle

que celles

des

précédentes

mesures. Afin d’avoir des conditions

géométriques

identiques,

les

plaques

de C et de

Mg

étaient t divisées en

plusieurs

lamelles

espacées

de

façon

que la masse fùt distribuée dans un volume

égal

à celui de la

plaque

de Li. Les résultats obtenus sont 1 les suivants :

(Les

nombres de coups

enregistrés

sont ici

supé-rieurs à ceux

qui

ont été donnés dans le tableau I en

(5)

208

TABLEAU II. - D2crée des

expériences :

20 minutes.

L’émission anormalement élevée dans les éléments (

légers

est donc en dehors des erreurs

statistiques ;

mais,

quoiqu’il paraisse

difficile d’attribuer la totalité ;

de cet effet à d’autres erreurs

expérimentales

(impu-reté des échantillons

employés,

émission dans les i

pièces

polaires),

on ne

pourrait

pas en affirmer sûre- "

ment l’existence.

3. Etudes de l’émission des

positons

par les

rayons

~3.

- On a continué les

expériences

avec

l’ap-pareil

de la

figure

6. Il consiste en une boîte en laiton

en forme de couronne

circulaire,

qui

était

vidée,

pendant

les mesures, à une

pression

inférieure à

~ 10

mm

Hg ;

elle était

placée

entre les

pièces polaires

de l’électro-aimant

employé

dans les mesures

précé-dentes, de

façon

à contenir la

région

où le

gradient

du

champ

était le

plus

fort. Le bouchon A

supportait

la

source et lns

positons

étaient décelés par le

compteur

C. Un écran en Pb suffisamment

épais

D

empêchait

les électrons

négatifs

d’atteindre le

compteur.

Un bloc

cylindrique

en Pb avait été inséré dans la cavité de

l’appareil

et

protégeait

le

compteur

des rayons y de la

source.

Le

compteur

portait

une fenêtre de

8,5

X 3 mm

cou-verte d’une feuille d’Al de 10 p.,

qui

se trouvait à l’inté-rieur de la boîte de

façon

à recevoir les

positons.

La boîte toute entière était isolée des

pièces

polaires

par

les feuilles de bakélite et était

portée

à la tension né-,essaire au fonctionnement du

compteur,

afin de ne pas

ivoir de

décharges

dans le gaz résiduel.

Les sources étaient du

dépôt

actif de Th

(Th B

-~-

C)

léposé

sur des feuilles d’Al de

1011-,

sur une surface de

3 X 8 mm. Les résultats des tableaux

qui

suivent sont

léjà corrigés

de la décroissance de la source ; on faisait

souvent cette correction en

répétant

deux fois en sens

inverse les séries de mesures

(dont

la durée totale était de l’ordre d’une

heure)

et en

prenant

la somme des

résultats obtenus.

Chaque

série se

composait

de me-sures faites avec la même source ;

l’appareil

était vidé avant

chaque

mesure

lorsqu’on changeait

les condi-tions

expérimentales

Les différentes séries ne sont pas directement

comparables

entre

elles,

l’intensité des

sources n’étant pas la même.

Les sources étaient

posées

sur un

support

assez

léger

pour

pouvoir négliger

le nombre de

positons

qui

y

prenaient

naissance. Sur le même

support

on

pouvait

placer,

au dessus de la source, des écrans

plans (15

X 30

mm)

d’épaisseurs

et de nature différentes de telle sorte que la surface

supérieure

de ceux-ci était

toujours

à la même distance

(4

mm

environ)

de la source. Le mouvement propre était trouvé en

déplaçant

de

quel-ques centimètres

l’appareil

par

rapport

aux

pièces

po-laires de

façon

à introduire la source dans la

région

le

champ

magnétique

était constant.

Le tableau III donne les résultats

expérimentaux.

Pour

pouvoir

comparer les mesures faites avec les écrans de différentes substances on a arbitrairement

posé

(tableau IV) égal

à 100 le nombre de

positons

comptés

sans écran et on a réduit les autres nombres dans les mêmes

proportions.

Les valeurs de ce tableau sollt

représentées

figure

7. On a fait encore une mesure en

plaçant

un écran d’Al

de

0,55

sur la fenêtre du

compteur.

Les résultats obtenus sont donnés par le tableau Y.

Le nombre de

positons

observés est donc

réduit,

par

l’absorption

de l’écran

placé

sur le

compteur,

dans le

rapport

de 100 à ±

1,2.

Avant de passer à la discussion des

résultats,

obser-vons que les écrans

employés

dans les mesures du tableau III sont à une distance de la source assez

pe-tite pour

pouvoir

être atteints par le

rayonnement ~

de celle-ci. En

effet,

dans la

région

où la source venait à

(6)

TABLEAU III. - Somme de 4 séries de 2 minutes chacune.

TABLEAU IV.

TABLEAU V. - Somme de 4 séries de 2 minutes chacune.

nous venons de décrire

peuvent

donc nous

renseigner

sur la création de

positons

par les différentes

espèces

de rayons, en

sup-posant,

avec la

théorie,

que des rayons

d’énergie

beaucoup

moindre que 106 eV ne

puissent

pas en donner.

Rappelons

encore que les écrans exercent une

absorption

sur les

positons

émis par la source

qui

ne

dépend

que de leur masse

superficielle.

On

peut

noter que

l’absorp-tion exercée par un écran

posé

sur le

compteur

doit ètre

plus petite

que celle exercée par un écran de même masse

super-ficielle se trouvant sur la source : en

effet,

quand

un

positon

traverse une fois l’écran

sur le

compteur

il est

enregistré,

tandis que, pour passer au delà d’un écran

posé

sur la source, le

positon

est souvent

obligé

.de le traverser

plusieurs

fois.

Les valeurs du tableau III nous montrent ,

>

Fig. 7.

(7)

210

qu’à

partir

de la masse

superficielle

de

sion de

positons

dans le Pb est

pratiquement

en

équi-libre avec une radiation dure

(y)

et que, avant que

l’équilibre

ne soit

atteint,

on n’observe pas une

émis-sion

prépondérante

due à une radiation moins

péné-trante

(~).

Dans le cas du Pb une telle émission devrait

donc

être,

si elle

existe,

tout au

plus égale

à l’émission

par les rayons y. Avec l’Al et la

cellophane,

on

ob-serve une décroissance avec

l’augmentation

de

l’épais-seur de l’écran

qui

nous

indique

que le

phénomène

d’absorption

des

positons

de la source

prévaut

nette-ment sur l’émission. On a

comparé

(en

réduisant à une

même valeur l’intensité de la source : -, voir tableau IV

et

fig.

7),

les résultats obtenus avec le Pb et l’Al pour voir si le

rapport

des émissions dans les deux éléments suivait la loi trouvée pour les rayons y. En tenant

compte

des mesures du tableau V

(1),

on trouve que l’émission dans un écran en Al de

0,5~

gjcm2

est

(exprimée

de la

façon

employée

pour le tableau

IV)

(31

±

2)

-

(I~,~

±

1,2)

_

(18,6

±

1,8)

et que l’émis-sion dans un écran en Pb de même masse

superficielle

est

(124+4) -

(12,4+

1 ,2)

==

(111,

6+

4,2).

Le

rap-port

entre ces deux nombres est

6,0

±

0,6,

en assez

bon accord avec la valeur

théorique :

Les considérations faites n’ont pas une valeur exacte

à cause du fait que, comme nous l’avons

précédemment

remarqué,

les

absorptions

par les écrans sur la source

et sur le

compteur

ne sont pas

quantitativement

com-parables.

Observons tout de même

qu’en

supposant,

comme il

paraît juste,

que les écrans sur la source ré-duisent le nombre de

positons

partant

de celle-ci dans

un

rapport plus

grand

que de 11 0 à

1 2,£,

l’accord entre

l’expérience

et la théorie de matérialisation des rayons y serait encore meilleur.

(1) L’écran employé pour les mesures du tableau ’~’ se trouvait

sur

le compteur et absorbait les électrons positifs sans en

émettre, puisqu’il n’était pas atteint par les rayons a, ~, y de la

source.

Le dernier résultat obtenu nous

indique

donc que

des écrans de

0,55

n’émettent pas de

positons

sous l’action d’une radiation autre que la radiation y, ou, s’ils en

émettent,

que l’émission par l’autre

radia-tion

dépend

du numéro

atomique

de la même

façon

que l’émission par y. Pour des

épaisseurs

plus

petites,

les mesures faites avec les différents écrans sont

expli-cables

par l’émission

due aux rayons y et

l’absorption

des

positons

provenant

de la source ; si un autre

phéno-mène

(par exemple

la matérialisation de

l’énergie

des rayons

~)

existe,

il est

d’importance

plus petite

que les deux autres de

façon

à ne pas être décelable

dans ces mesures.

On a enfin mesuré le

rapport

entre le nombre

d’élec-trons

négatifs

et

positifs

émis

par la

source sans aucun

écran ;

en

comptant

les électrons

après

avoir laissé décroître la source

pendant

plusieurs périodes,

on a

trouvé pour ce

rapport

la valeur de 101. Cette

détermi-nation est en suffisant accord avec celle de Alichanow et collaborateurs

qui

trouvent une valeur

comprise

entre 3.103 et ~.10~.

Comme conclusion on

peut

dire que nos résultats

s’accordent avec la

théorie,

sauf, peut-être,

l’émission anormalement élevée dans les éléments

légers.

Une remarque

qui

me

paraît

intéressante est

qu’il

semble que les

expériences

faites avec les

compteurs

ne sont pas

toujours

en accord avec celles faites à l’aide de la chambre de

Wilson;

en

particulier

les valeurs des

rap-ports

des nombres d’électrons et de

positons

trouvés par

Chadwick,

Blackett et

Occhialini,

et par

Skobelzyn

et

Stepanowa

sont

beaucoup

plus petites (de

l’ordre de 100

fois)

que celles trouvées par Alichanow et collabo-rateurs et par moi-même.

Je tiens à remercier ici M. Debierne

qui

a bien voulu

m’accueillir au Laboratoire

Curie,

M. et

Joliot,

pour leurs conseils dans l’exécution et la discussion de

ce

travail,

et enfin la Fondazione Vitale de l’Univer-sité de

Naples,

qui

m’a donné une bourse

d’études,

sans

laquelle

ce travail n’aurait pas été

possible.

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