A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
P IERRE P APILLON
Sur certaines équivalences (Volumes et potentiels)
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 3
esérie, tome 24 (1932), p. 203-226
<http://www.numdam.org/item?id=AFST_1932_3_24__203_0>
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SUR CERTAINES ÉQUIVALENCES
(VOLUMES
ETPOTENTIELS)
PAR PIERRE PAPILLON
Professeur agrégé au Prytanée militaire de La Flèche (Sarthe) (*).
CHAPITRE V
L’équivalence
des volumes tournants.S 42. -
Expressions
des volumestournants(--).
- Soientles
équations
de l’axe de rotation(A),
enlesquelles
~, ~,, v,désignent
des cosinus directeurs;l’expression
du volume tournant élémentairequ’engendre
dS conduit àprendre
en(6), ( ~)
et(8)
.(*)
Une inadvertance s’estglissée
dans la rédaction duchapitre
II de ceMémoire ;
lelecteur voudra bien substituer au texte erroné du paragraphe g, page 97, ligne 16, le suivant :
l’occasion’nous est ainsi offerte de constater que l’hélicoïde a pour transformée une contra-
posée...
Une Note est d’ailleurs en
préparation,
concernant les surfacespolaires réciproques
desconoïdes.
{~~)
Parmi les travaux fondamentaux relatifs aux volumes dûs à des contours en mou- vement il convient de citer, en toutpremier
lieu, un Mémoire de G.K0153nigs publié
en188g
au Journal de
Mathém~atiques
pures etappliquées.
Le cas tournant,plus simple
mais à moda- lités nombreuses etélégantes,
a été repris par M. A. Buhl(Géométrie
et Analyse desIntégrales
doubles,1920).
Personnellement, j’aiprésenté
à la Faculté des Sciences de Toulouse, enun travail, Sur les volumes tournants, en vue de l’obtention d’un
Diplôme
d’ÉtudesSupé-
rieures, travail dont la proposition fondamentale a été
généralisée
bientôt dans un article des Nouvelles Annales deMathématiques
quej’aurai
l’occasion de citer ultérieurement.204
de sorte que ces
intégrales
deviennent,
Lorsqu’en particulier
l’axe de révolution passe en 0, a,b,
c sont nuls et Vprend
la valeur
Vo;
dans lepremier
cas, .-
1 , CORRESPONDANCES CYLINDRIQUES.
S
43.
-Étude
de V -1’ .
-Développons (37).
Il vientEn
posant
on voit que
sont des coordonnées
plückériennes
de(A).
Or
expriment respectivement
la distance dupoint
0 à la droite(A)
et laprojection orthogonale
de S sur toutplan
normal à la direction(L,
M,N),
doncparallèle
auxdroites
(A)
et(110);
par suiteLa
différence
des volumesqu’engendrent
les révolutions d’une cloison autour de deux axesparallèles
est leproduit
des nombresqui
mesurent unecirconférence
dontle rayon est la distance cle ces axes et la
projection
de la cloison sur leurplan.
Lorsqu’en particulier
la cloison intéresse une surface de révolution d’axe(~’~o), Vo
s’annule et nous parvenons à cetteconséquence,
tout à faitcomparable
au théo-rème de
K0153nigs
des cloisonsplanes
:Le volume
qu’engendre
la révolution d’une cloison révolutive autour d’un axeparallèle
à son axe de révolution est leproduit
des nombresqui
mesurent une cir-conférence
dont le rayon est la distance de ces axes et laprojection
de la cloison sur~leur
plan
.. ’Pour une cloison
sphérique,
ceci estgénéral :
:Le volume
qu’engendre
la rotation d’une cloisonsphérique
autourd’un
axe est leproduit
des nombresqui
mesurent unecirconférence
dont le rayon est la distance du centre de lasphère
à l’axe et laprojection
de la cloison sm° leplan
centralpassant
par l’axe.D’une manière
équivalente,
’
-
la
parenthèse représentant
leproduit
mixte du vecteur aréolaire 0 i deS ,
du vec-teur directeur 03 de
(iY)
et du vecteur OA . A est lepoint
de(A)
dont a,b,
csont les coordonnées. Donc
la différence est invariante
lorsque
ou, sous forme
homogène,
les axes
(Il) for~ment
uncomplexe
du deuxième ordre à cônes de révolution et dont les axessupportent
les moments du vecteur aréolaire OS pour les diverspoints
de
l’espace,
assertions de vérification fort immédiate.En
particulier,
Végale Vo quand
leproduit
mixte estnul,
doncquand 0 ~
estorthogonal
au moment(L, M, N),
car celui-ci n’est pas nul : situé dans leplan
que déterminent 0 et(A),
le vecteur aréolaire rencontre cet axe et lest11) forment
alorsun
complexe spécial
dont lesupport
aréolaire est la droitesingulière.
L’étude du
paragraphe
25 associe à toute surface(80)
cellesd’équation générale
S 44. -
Propriété
deYo . -
Soient encoreV , Vo , V
z-
les volumes
qu’engendre
. la révolution de S autour des axes coordonnés
x’x, y’y, z’ z;
le dernier vecteur
ayant Ve , V0z
pour coordonnées et faisant avec le vecteur directeurl’angle
03C6.Le volume
Vo
est donc invariant pour tout axe(:10)
faisant avec O Y unangle
constant, c’est-à-dire pour toute
génératrice
d’un cône de révolution autour dupré-
’
cédent
support;
il est, enparticulier,
nul pour tout axeperpendiculaire
à cesupport.
Prenons
l’exemple
d’une surface(S)
de révolution autour dez’z; Vo
estnul,
O03B3
appartient
auplan x0 y :
: les axesengendrent
des cônes d’axes normauxà l’axe de révolution
et ceux qui
déterminent des volumesV.
nuls se situent dans lesplans
méridiens.S 45. -
Appliquons
à(34)
l’identité(3);
les surfaces(S)
telles que Végale
ont
l’équation générale
et elles s’attachen t aux associées issues de
S 1~6. - Surfaces associées relatives à un W constant. -
Lorsqu’en (38)
W estune constante
k,
Disposant
les axes defaçon
àprendre l’origine
sur l’axe derévolution,
nousobtenons pour
(38)
équation
dont la résolution(~)
donne les hélicoïdesayant
pour axe la droited’équations
parallèle
à menée par lepoint (- k~,, o).
Quand (.10)
varie, ces axes hélicoïdaux forment une congruencerectiligne
d’ordre 6.
S
4~.
- Axe de rotationparallèle
auxgénératrices cylindriques.
- Confondantl’axe
(A)
avezz’z, l’équation
des associées d’unesurface
s’écritaprès
avoirintégré
(*)
Une résolution plusgénérale
a étépubliée
dans les Nouvelles Annales de Mathéma- tiques : P. PAPILLON, Sur les volumes tournants. 5. série, t. III,juin Ig25.
ce sont les transformées par la dilatation
orthogonale 2)
des lieux desmilieux des
segrnents, parallèles
àz’z, assujettis
àprendre appui
sur(So)
et surune révolutive
quelconque
d’axe z’z . .Au
plan qui peut toujours adopter l’équation
s’associent les surfaces
(S)
pourlesquelles
la distance de toutpoint
auplan (So)
estune fonction déterminée de sa distance à l’axe
(l~o) .
Ces distances étant
proportionnelles,
ce sont les cônes( fig. ?2)
engendrés
par desellipses parallèles
à(So)’ projetées
surx0y
suivant des circon- férences de centre 0 et dont deu.x sommetsopposés
décrivent les droitesd’équations
Puis
viennent,
lapremière
distance étantproportionnelle
au carré de laseconde,
,les
paraboloïdes
touchant à
l’origine
leplan (80)
et dont les sommets décrivent la droiteS
48.
- Axe de rotationorthogonal
auxgénératrices cylindriques.
- Confondantl’axe
(A)
avec l’axex’x, l’équation
des associées d’une surface(So)
s’écritaprès
avoirintégré
Voici de ce fait
quelques applications.
I.
L’~équation précédente
associe lescylindres
dont lesgénératrices
sontparallèles
~
Y ~ Y
~ ’Soient
ô!, 03B42, ô3
trois directionstriplement orthogonales ;
sur lescylindres dirigés
suivant
~1
toutcylindre
directionâ~ découpe
des cloisonsdonnant,
par rotation autour d’un axe de directionô3,
, des volumes tournantséquivalents.
2. S’associent encore les surfaces
donc, particulièrement,
lesquadriques
Sur les
quadriques
centrées se raccordant aulong
d’une mêm~e sectionprincipale,
tout
cylindre dirigé
suivant un axe de cette sectiondécoupe
des cloisonsdonnant,
par rotation autour d’un axeparallèle
à la troisième directionprincipale
et située dans leplan principal
normal auxgénératrices cylindriques,
des volumes tournantséquivalents..
Si
B égale
C lesquadriques
sont de révolution etcomprennent
lasphère
concen-trique
et de mêmeéquateur;
le théorème actuel se confond avec celui du para-graphe
43.3. Il s’associe enfin les tores
dont les
génératrices
circulaires ont un centrefixe,
mais un rayon variable.Sur les tores
concentriques
et decirconférence
moyennedéterminée,
toutcylindre
dirigé
suivant l’axedécoupe
des cloisonsdonnant,
par rotation autour d’un axe central et situé dans leplan équatorial,
des volumes tournantséquivalents.
§
49
- Généralisation d’un théorème de M. A. Buhl. - I. M. A. Buhl s’est pro-posé
de déterminer les surfaces dont les cloisons créent des volumes tournants pro-portionnels
à ceux que fournissent leursprojections
sur unplan
contenant l’axede rotation
commune).
Prenant cet axe pour celui des abscisses et le
plan
deprojection
étantx0y,
le
problème
admetl’équation
soit,
calculs effectuésde là les su rfaces
(S)
et la
proposition
concerne unequadrique,
unplan principal
et un axeprincipal
dece
plan.
II.
Imaginons
maintenant les axes(A) confondus,
mais deposition quelconque.
1. Si
(A)
n’estpoint parallèle
auplan
deprojection, toujours
donnons-lui leséquations
et celle du
problème,
admet pour solution
avec
Détachons les
quadriques
de révolution(*)
Géométrie et Analyse desIntégrales
doubles, page 27.indépendantes
de E ;inversement,
ilcorrespond
à tout diamètre duplan
xO z pour laquadrique
des volumes en
rapport
Une cloison d’une
quadrique
de révolution el saprojection
surl’équateur engendrent,
par rotation autour d’un même
diamètre,
des volumes dont lerapport égale
le carr°é de l’excentricité.2. Si
(A)
estparallèle
auplan
deprojection
etpossède
leséquations
celle du
problème
conduit aux surfacesce sont, à une translation
près,
celles du théorème initial : :Une cloison d’une
quadrique
et saprojection
sur unplan parallèle
â unplan prin- cipal engendrent,
par rotation autour d’un axeprincipal
de ceplan,
des volumes dont, le
rapport égale
le carré de l’excentricité de la section enjeu.
Ceci
peut
être déduit du théorème initial et de celui deK0153nigs.
III.
Supposons
encore les axes(A) distincts,
le second étant laprojection
dupremier
sur leplan
considéré.Conservons au
premier
leséquations
pour celle du
problème,
les solutions sont celles de
lI,
i, sauf à poserIl
correspond à
tout diamètre duplan
xOz pour laquadrique
des volumes en
rapport
Une cloison d’une
quadrique
de révolution et saprojection
surl’équateur engendrent,
en tournant
respectivement
autour d’un diamètre et de saprojection,
des volumes pro- portionnels.. 2. CORRESPONDANCES CONIQUES.
g 50. - S’il
s’agit
d’un axe(~10),
leproblème
d’association à une surface(So)
setraite en toute
généralité
etconduit,
parintégration
deaux surfaces
(S)
la fonction
J11
étant nulle ouhomogène
et dedegré
- 3 pour xyz.Conséquence.
- Les surfaces(C) d’équation
indépendantes
de A, p.., v, s’associent à(S~)
pour tout axe(l10) :
: ,Toute
surface appartient
à unefamille (~)
tellequ’un
cône ydécoupe
des cloisons donn znt des volumeséquivalents
par rotation autour d’un axequelconque passant
ausornmet
conique.
~ 5 r .
- Auplan d’équation
- s’associent les surfaces
(e)
de révolution autour de z’z et dont les méridiennes admettent
l’équation polaire
générale
,parmi
les(S),
lescylindres
dont les
génératrices
ont la directionprojpction
de la direction d’axe sur(So)(~).
S 52. - Soit le
cylindre
de révolutiondont l’axe passe an sommet
0;
pour(e)
vientl’équation
puis l’équation polaire
méridienne dans xOzEnfin, (110)
étantperpendiculaire
à celui de(S.),
s’associent lescylindres (S)
dont les sections
droites,
dansx0y,
ontl’équation polaire
(*)
J’ai mentionné ces figures car les cloisonsdécoupées
par les cônes actuels limitentavec un plan asymptotique mené par le sommet
conique
des volumescylindriques
droitséquivalents;
la mêmepropriété s’applique
à des révolutives qu’engendrent les sections droites.S 53. -
Propriétés
des courbesL’étude actuelle et certain résultat du
paragraphe
30 mettent en évidence lespropositions
suivantes : :Soient les
pseudo-conchoïdes (C)
dans leplan xOz;
;1° ce sont les sections droites de
cylindres
surlesquels
tout cône de somm,et 0découpe
des cloisons limitant avec leplan x0y
des volumescylindriques équivalents
et donnant des volumes canaux d’axe x’x
équivalents, quand
bvarie;
;2° ce sont les méridiennes de
surfaces
révolutives d’axes x’ x et z’z surlesquelles
tout cône de sommet 0
découpe
des cloisons donnant des volumes canauxéquivalents
d’axe
quelconque
issu de0
,quand
a varie.~
54.
- A lasphère d’équation
se
joignent
les rév.olutives(~)
d’axe z’z etd’équation polaire
méridienneles formes
rappelées
sont celles deslimaçons
de Pascal.3. CORRESPONDANCES CONOÏDALES. ’
S 55.
- Nous confondons l’axe conoïdal et l’axe de rotation avecz’z;
la réso- lution de"
en
laquelle
attribue aux
(S) l’équation
Aux surfaces du deuxième
degré
-
quadriques centrées, cylindres, plaus -
s’associent lesquartiqnes
au
cylindre
de révolutionles cylindres quartiques
dont les sections droites sont les
podaires
centrales desconiques
homofocalesCHAPITRE VI.
L’équivalence
des volumes conoïdaux.S 56. -
Expressions
des volumes conoïdaux. - Soientles
équations
de l’axe conoïdal(.1),
enlesquelles
),, u,, vdésignent
des cosinusdirecteurs ;
avec -les
intégrales (6)
et(j) deviennent(*)
Lorsque
l’axe conoïdal passe en0,
~’prend
la valeur dans lepremier
cas(*)
Les correspondancesconoïdales,
déterminées par(8),
ne conduisent à aucun résultat d’intérêt vraiment nouveau. Dans la formule(4o)
on a écrit 03A303B1x pour (ax +03B2y
+yz) ;
il en est de même plus loin.
ï. . CORRESPONDANCES CYLINDRIQUES .
S
5’y.
2014Étude
de Y2014 . -Développons (4~) :
nous avonsalors,
pour V 2014V~
c’est-à-dire
d
représentant toujours
la distance des axes(:~)
et(!10)
et laprojection
se faisant,cette
fois,
sur unplan perpendiculaire
à ladite distance :La
différence
des volumes conoïdauxrelatifs
à deux axesparallèles
est le demi-produit
des nombresqui
mesurent la distance de ces axes et laprojection
de la cloisonsur un
plan
normal à celle distance.-
Lorsqu’en particulier
la cloison se situe sur un conoïde d’axe(0), Vo
s’annuleet nous parvenons à cette
conséquence:
:Le volume conoïdal
relatif
à une cloison conoïdale et à un axeparallèle
à celui dcaconoïde
est
ledemi-produit
des nombresqui
mesurent la distance de ces axes el la pro-jection
de la cloison sur leplan
normal à cette distance.D’une
manièreéquivalente
la différence est invariante avec le déterminant, de sorte que les axes
(A) forment
un
complexe
du deuxième ordre.En
particulier,
Végale Vo quand
le déterminant estnul,
doncquand
ou
quand
(A)
se meut dans unplan
normal an vecteur aréolaire de S ouparallèlement
à cevecteur(*).
’L’étude du
paragraphe
25 associe à toute surface(SJ
celles dontl’équation géné-
rale est t
S 58. -
Soient, inversement,
les surfacesdéfinies à
partir
d’une surface et d’uncylindre quelconque
de direction(l,
m,o) ;
tout
cylindre dirigé
suivant z’z ydécoupe
descloisons
donnant :r des
projections équivalentes
sur toutplan parallèle
à la direction(-
m,l, o) ;
20 des différences
volumiques équivalentes
relativement aux axes de rotationparallèles (l~)
et(~10)
tels que .3° des différences
volumiques équivalentes
relativement aux axes conoïdauxparallèles (A)
et tels queDans ces deux derniers cas, la
triple
infinité des axes(A)
forme uncomplexe spécial
et uncomplexe
du secondordre, respectivement.
’
§
5g.
-Appliquons
à(39)
l’identité(3);
le s surfaces(S)
telles que Végale hs,
ont
l’équation
et elles s’attachent aux associées issues de
(*)
A. BuHL, 1er Mémoire, §§ 25 et 26.’~
S 60. - Surfaces associées relatives à un W constant. -
Lorsqu’en (4a)
W estune constante k et si
l’origine
des coordonnées estprise
sur l’axe conoïdal, les sur- faces associées ontl’équation
par la substitution
orthogonale
cette
équation
devientSi k est
nul,
nous trouvons les conoïdes d’axez’z,
comme il était apriori prévu.
Dans le cas
général,
leslignes asymptotiques
s’obtiennent parquadratures;
le ,plan tangent
aupoint (~, ~)
rencontre~’~
aupoint
decote §
+ liv .S 61. .
- Axe conoïdal
parallèle
auxgénératrices cylindriques.
- Confondantl’axe
(A)
avecz’z, l’équation
des associées d’une surface s’écritaprès
avoirintégré
ce sont les transformées par la dilatation
orthogonale 2)
des lieux des milieux des segments,parallèles
àz’z, assujettis
àprendre appui
sur(80)
et sur unconoïde
quelconque
d’axe z’z . .C’est ainsi
qu’à
unplan
s’associent les conoïdes d’axe z’zqui
l’admettent pourplan
directeur. ’S 62. - Axe conoïdal
orthogonal
auxgénératrices cylindriques. -
Confondantl’axe
(A)
avecx’x, l’équation
des associées d’une surface(So)
s’écritaprès
avoirintégré
ce sont les transformées par la dilatation
orthogonale 2)
des lieux desmilieux des segments,
parallèles
àz’z, assujettis
àprendre appui
surS~
et sur unconoïde
quelconque
d’axe x’x .Au
plan
s’associent les conoïdes dont l’axe est la trace de ceplan
sur etdont
yOz
est leplan
directeur.S 63. -
Remarque. -
Il convient ici derapprocher
les conclusions des paragra-phes 34, 47
et 6t .Les
surfaces associées à(SJ
surlesquelles
uncylindre dirigé
suivant z’zdécoupe
des cloisons créant des volumes
coniques
de sommet 0, canaux ou conoïdaux d’axez’z, équivalents
ont uneéquation
de la formeles termes du second membre sont, en fonction de x et y, les cotes de
(So)
et d’uncône de sommet 0, d’une révolutive ou d’un conoïde d’axe z’z. ,
Une démonstration commune
peut
’êtreprésentée
sous une forme nouvelle. Lesrelations
(25), (34)
et(3g) s’explicitent
suivantVo
s’adressant à la cloison de Végale Vo
si lesintégrales
sontnulles, quelle
que soit s, donc si les
parenthèses
le sont : orsont les
équations caractéristiques
des cônes de sommet 0, des révolutives et des conoïdes d’axe z’ z . .Des résultats
plus généraux pourraient
être obtenus par voieanalogue.
2. CORRESPONDANCES CONIQUES.
S 64. - Bornons-nous au cas d’un axe
(~~~) .
Leproblème
d’association à unesurface
(SJ peut
être traité en toutegénéralité
etconduit,
parintégration
deaux surfaces
(S)
la fonction est arbitraire. _
Si
(Ao)
se confond avecz’z ,
il vient la réduiteS 65. - Les solutions
(J)
ou, sous forme
réduite,
sont communes aux
équations
desparagraphes
50 et 63 :Une droite
()
étantdonnée,
toutesurface appartient
à unefamille (J)
telle que tout côneayant
son sommet sur(A)
ydécoupe
des cloisons donnant des volumeséqui-
valents pour cet axe de révolution ou conoïdal. ’
Avec une
sphère (SJ
de centre 0, les surfaces(J)
admettent(110) - qu’on peut prendre
comme axe des cotes - pour axe de révolution et pouréquation polaire
méridienne
nouvelle
propriété
des courbes duparagraphe 53,
concernant certainsvolumes sphéro-
conoïdaux.
S 66. - Associées
cylindriques
et révolutives. - Prenons uncylindre (So) dirigé
suivant
y’y, orthogonalement
à l’axe conoïdal z’z : : pour les(S)
Prenons la révolutive d’axe z’z et dont la méridienne est section droite du
cylindre :
pour les(S)
En
conséquence,
les surfaces(J)
sont descylindres
et des révolutivesqu’engen-
drent les mêmes
courbes,
tour à tour sections droites et sections méridiennes.Les
exemples simples abondent;
il estsuperflu
d’insister.CHAPITRE VII.
L’équivalence
despotentiels.
‘ S
67.
- EnÉlectricité,
où la masse attirante s’étale à la surface desconducteurs,
on est conduit à étudier les
potentiels
dûs aux cloisons. EnMécanique Céleste,
lesattractions sont exercées par des corps
occupant
certainsvolumes;
lepotentiel
new-tonien en un
point
0 étant t~,
une couchesuperficielle d’équation
t de densité
provoque en M une attraction
identique
à celle du corpsenvisagé.
Il est donc utile de
porter
notre attention sur lespotentiels
desimples couches;
nous nous
placerons
encore aupoint
de vue del’équivalence
et la dénomination de cloisonsisopotentielles
pour unpoint
s’entend d’elle-même.§ 68. -
Expression
dupotentiel
en unpoint.
- Soit une cloisonprise
sur unesurface
(S) d’équation
et
possédant
en M la densitéD(X, Y, Z); l’expression
du
potentiel produit
àl’origine
descoordonnées,
est, par unecorrespondance conique
de sommet
0,
transformée enavec
L’hypothèse
d’univocitéimpose
F étant
homogène
et dedegré
in pour XYZ, en sorte queavec
T est
homogène
et dedegré -1
i pour xyz .§
69.
- Problème. - Unesurface (S)
étantdonnée,
déterminer la densité sur unesurface (~’)
defaçon
que tout cône de sommet 0 ydécoupe
des cloisonsisopotentielles
.pour ce
point.
Avec d’évidentes
notations, l’équation
duproblème
avec
détermine
a(~,
ri,~);
lespropriétés d’homogénéi té
pour lesexpressions xT,
...,- de
degré
o - et- ,
..., - dedegré -
4 - donnent finalement’
~x
§ 70. - Première
conséquence. -
La forme de ce résultat montre que la distri- bution de la densité sur(S)
est la même pour toutes les surfaces(S)
issues del’équation
Si D est constant on,
plus généralement, homogène
et dedegré
nul pour xyz,(45)
devientW étant ici
homogène
et dedegré - 4, homogénéité qui permet
de poseret de transformer
(45)
enS 71. -
Cylindres
et surfaces de révolutionisopotentielles.
- Choisissons z’zparallèle
auxgénératrices cylindriques; (46)
se rendindépendante
de v et devient,en coordonnées
cylindriques,
Si z’z est axe de
révolution, (45) devient,
en coordonnéessphériques,
Ces résultats
prolongent
au cas actuel laproposition
duparagraphe
16.C’est ainsi
que
s’associeront lescylindres
d’une
part,
et, d’antrepart,
les révolutivesS 72. - Seconde
conséquence.
- La loi dedensité
varie avec la surface(E) qu’on
s’estimposée
apriori ;
la relation(44) permettra
JO de déterminer 0394 pour une surface
(03A3)
donnée : unplan
ou unesphère
decentre 0, par
exemple;
2’ de déterminer la surface
(~)
surlaquelle
la distribution densitaire est uni- ’ forme.226
S
73.
- Distributionsplanes
etsphériques.
- A la surface(~,) peut
être attri-buée
l’équation
-la
densité,
fournie par(44),
a pourexpression
~ étant,
au second membre,remplacé
par la constante h . Avec lasphère (1)
cent rée en 0-,l’expression
de la densitérevêt, toujours d’après (44),
la formeprécédente,
mais lescoordonnées
~, r~, ~
satisfont àl’équation
de lasphère.
En introduisant lalongi-
tude L et la latitude À du
point sphérique
on obtient uneexpression A(L, À) égale
à1 D (6
cos L cosh 6
sin Lcos 03BB,
sin).) 6’
+I
+’203BB,
car T est devenue
h-1(L, ).).
..Exemple.
- Prenons une couchesphérique (S)
de centre 0 et de rayon R : un calculsimple
montre que la densité aupoint ~,
de la coucheplane (~),
transformédu
point
M de(S),
a pour valeury mesurant la colatitude du rayon OM ; en choisissant
(~,) tangent
à(S), h égale
R etS - Surface à
distribution
uniforme. - Une surface(~), isopotentielle
à(S)
et ses
associées,
pourlaquelle 3
est une constante, se déterminegrâce
àl’équation
.aux dérivées
partielles
car le second membre est une fonction connue
des variables;, r, , ~,
ethomogène
s’il en est ainsi de