A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
P IERRE P APILLON
Sur certaines équivalences (Aires et volumes)
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 3
esérie, tome 24 (1932), p. 89-127
<http://www.numdam.org/item?id=AFST_1932_3_24__89_0>
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SUR CERTAINES ÉQUIVALENCES
(AIRES
ETVOLUMES)
Par PIERRE PAPILLON
Professeur agrégé au Lycée de Mulhouse.
CHAPITRE PREMIER ,
Les
problèmes d’équivalences.
SI. - Formule
générale
de Stokes. - A l’identité fondamentalese
substitue,
par unchangement
de variables suivi de combinaisonslinéaires,
cellede Stokes .
dont les membres s’étendent à la cloison s d’une surface
d’équation
et à son contoùr c ; l’élément
superficiel
dspossède
une normale de cosinus direc- teursa, a,
y. Les déformations de squi
n’altèrentpoint
c neportent
àl’intégrale
double aucune atteinte : c’est un invariant
intégral,
unefonction
deligne
au sens deM. Vito Volterra.
Inversement,
uneintégrale
go
dans
laquelle A, B,
C sont trois fonctions uniformes des variables x, y, z, et dont lechamp
est une cloisondéterminée,
ne constitue un tel invariant que sous la condition nécessaire et suffisantepuisqu’alors
l’élément différentiel de(2)
s’identifie à l’élémentcorrespondant
de(1);
les fonctions
P, Q,
R s’obtiennent parquadratures (*).
§ 2. - Formes
particulières.
- Il est clair que, trèsparticulièrement,
. si le contour c est
jeté
sur la surface(S) d’équation
l’invariant
s’exprime
: ilpeut
mesurer laprojection sx
de la cloison ssur le
plan y0z quand h égale
i,sinon,
le volumecylindrique
droit debase sx
et de hauteur h.
On conclut encore aisément aux relations
la fonction
5(x,
y,z)
étanthomogène
et dedegré
- 2 pour les ensembles res-pectifs
xyz et xy; observant que. mesure la
projection s~
de s sur leplan x0y,
si le contour estjeté
sur la sur-face
(S) d’équation
.(*)
A. BUHL Géométrie etAnalyse
desIntégrales
doubles, Ch. i, §§ 2 et 3.l’invariant
s’exprime
par h . : de là les deuxinterprétations analogues
auxprécé-
dentes,
mais concernant s~ .Enfin, si s intéresse la surface
(e)
que fournit la substitution de z à h dans laprécédente équation,
l’invariant mesure le volumecylindrique
inclus entre s et s, .S 3. - Problèmes
d’équivalences. -
Soit uneintégrale
doublet
affectant la cloison d’une surface
(S) d’équation
s’il
correspond
à toutpoint M(X, Y, Z)
de(S)
unpoint m(x,
y,z)
d’une surface(s), d’équation
et sans lien
(nécessaire
avec lapremière, 3 peut s’exprimer
par une nouvelle inté-grale
affectant la cloison s ainsi déduite de S :Toutes les fois que
1(x,
y,z ) prend
une même formex(x, y), J possède
unemême valeur pour un
champ
déterminé : la résolution del’équation
associe les surfaces
(S) qui jouissent
d’une mêmepropriété,
l’invariancede J
pourles transformées d’une cloison s. D’autre
part,
le contour c de s intervient seul dans la détermination effective deJ;
un choix convenable de(s) permettra
desinterprétations simples
de cetinvariant,
dont fait mention leparagraphe
2 : nousdirons que
(s)
est attachée à la surface(S)
ou,plus généralement,
à l’ensemble des associées(S).
Au cours de ses
Mémoires
sur lesTransformations
et Extensions de la Formule deStokes,
M. A. Buhl afait
usage de ces remarques sur descorrespondances cylindri-
ques et,
plus
souvent,coniques (*).
Leuremploi systématique
m’a conduit à de nom-breux
développements ;
ce travailsignale
lesplus importants
et lesplus esthétiques,
(*)
Annales de la Faculté des Sciences de Toulouse, 3e série, t. 2 et 7.à caractère
géométrique
oumécanique,
relatifs aux transformationscylindriques, coniques
ou conoïdalesunivoques(*);
d’intérêts fortdivers,
lesplus
heureux sem-blent s’attacher à
l’équivalence
descloisons,
liant ainsi leproblème géographique
de la conservation des aires à de
plus amples questions.
§
4., -
Transformations deJ.
- 1. .Transformation cylindrique.
-Supposons
la
correspondance
telle que la droite Mm ait une directionfixe,
celle de l’axe z’z dusystème coordonné normal ;
les conditions de transformationet
l’expression
de dS en fonction de ds nous conduisent àavec
a,
~,
Ydésignant
ici les cosinus directeurs de la normale à l’élément ds.L’hypothèse
d’univocité - uncylindre
de direction z’z nedécoupe
sur(S) qu’une
cloison -impose
de sorte que, calculs
effectués,
Suivant les notations
d’usage
le
cylindre,
quedirige
le contour de s,perforant
la surface(S) d’équation
(*)
Pourquelques
résultats touchant les correspondancesplurivoques,
voir : : Sur cer-tains volumes
algébriques;
Enseignement mathém.,~g3~,
p. 206 et sqq. Ils doiventlogique-
ment suivre ceux-ci.
2.
Transformation conique.
-Supposons,
en deuxièmelieu,
lacorrespondance
telle que la droite Mm passe en un
point
fixe,l’origine
0 des coordonnées :avec
L’univocité - un cône de sommet 0 ne
découpe
sur(S) qu’une
cloison -impose
F étant
homogène
et dedegré
in pour l’ensembleXYZ,
en sorte que3.
Transformation
conoïdale. -Supposons
enfin la droite Mmperpendiculaire
à une droite
fixe,
l’axe z’z dusystème
coordonné :avec
L’univocité - un conoïde droit d’axe z’z
ne découpe
sur(S) qu’une
cloison -impose
F étant
homogène
et dedegré
m pour l’ensembleXY,
en sorte que’
CHAPITRE II
L’équivalence
des cloisons.§ 5. -
Expressions
des aires.- ~ égale
Slorsque
et, les notations du
paragraphe
4 étantmaintenues,
1. . CORRESPONDANCES CYLINDRIQUES .
§ 6. -
Appliquons
à(g)
l’identité(3) :
avec
û étant une fonction uniforme
arbitraire;
ceci donne aux surfaces(S),
telles que Ségale
sx,l’équation générale
et ces
planificatrices
sont les mêmes pour toutes lesintégrales (S)
del’équation
en
particulier
pour les associées d’une surface déterminée - W se déduit alors d’nne fonction connueFo(x, y)
- : : lesproblèmes
d’attachement nedépendent
ainsique d’une
quadrature,
ceux d’association d’uneéquation
aux dérivéespartielles
pre- mières non linéaire.S 7- - Généralités sur
l’équation
d’association. - Une solution dusystème intégral
de(12)
et cetteéquation
même déterminent p et q,puis
l’intégrale complète
les
paramètres 1~~
etkt
étant liésarbitrairement, l’intégrale générale
résulte del’élimination du
paramètre unique t
entre. enfin
l’intégrale singulière s’acquiert
en éliminantl~~
etk$
entreLes surfaces associées
comprennent,
enrésumé,
la famille doublement infinie des surfaces(~x , k ),
leurenveloppe (g)
et celles dès famillessimplement
infinies(9’t) qu’on
déduit de lapremière.
Cas
particulier:
-Songeons
à la conservation des formes x’ +yq
et(2014-) + (~z ~y) a travers les substitutions qui
traduisent tout déplacement
héli-
coïdal d’axe
z’z;
sidonc,
en(12),
W est une fonction du seul en8’emble x!la
présence
d’une solutionFo(x, y)
- c’est le cas assuré si l’on cherche les associées d’unesurface (So)
-détermine,
siFo
nedépend
pas du mêmeensemble, l’intégrale complète
les surfaces
(S)
sont lesdéplacées
hélicoïdales de(So),
lecylindre-enveloppe (8)
~
et les
enveloppes
obtenues en liant par une loiquelconque
lescomposantes
dudéplacement.
§ 8. - Surfaces associées et attachées au
plan.
-L’exemple
d’une surface(So) plane,
dontl’équation peut toujours
êtreconduit à
l’équation
dutype particulier
Les associées
(S)
sont constituées par lesplans
et les
développables enveloppées lorsqu’on
reliek$
àki
- surfacesqu’engendre
ladroite
(G)
de lafigure
1 -’ou si ceparamètre
est constant; ce dernier cas définitles cônes d’axe z’z et
d’angle générateur ~ -
E , avec leursplans tangents
;2
Sur tout cône de révolution et sur tout
plan tangent
uncylindre dirigé
suivant l’axedécoupe
descloisons équivalentes.
C’est ainsi que l’intersection
biquadratique
bien connue(fig. 2)
limite une cloison
conique
dont l’aire03C0R2
est celle del’ellipse
cos E
Les surfaces
(S)
sont lescylind
reaau sein
desqnels
lesplans
du faisceauBien
qu’élémentairement
accessible par lejeu
du théorème sur les surfacesplanes projetées,
ce dernier attachement n’en est pas moins curieux par lesgénéralités
dontil est
déduit;
et l’on voit encore comment ledit théorème s’étend à de certaines déve-loppables puisque, d’après (9),
S 9. - Surfaces associées à l’hélicoïde
L’équation (12),
icilui
associe,
enparticulier,
la révolutive d’axe z’zà méridienne
exponentielle.
Or la transformation de
Legendre
conserve formellementl’équation,
lapolaire réciproque
d’une solution(S)
pour leparaboloïde
constituant une nouvelle solution : l’occasion nous est ainsi offerte de constater que l’hélicoïde est sa propre transformée et que celle de la révolutive s’en déduit par une translation
parallèle
à l’axe.Le dernier résultat mérite assurément d’être vérifié sur les
méridiennes;
c’estaisé et,
pourtant,
les ouvragesclassiques
sont muets sur cepoint.
Soient donc
l’exponentielle
et la
parabole,
deparamètre quelconque,
Si l’on mène la
tangente
aupoint
E de lapremière courbe, qui
rencontre la secondeen
P,
etP~,
lestangentes
en cespoints
secoupent
en T et la distance T E’ de cette intersectionà l’exponentielle,
évaluéeparallèlement
à l’axeparabolique,
est constante.Au
point E(«,
aLogo:),
latangente exponentielle possède l’équation
de là
l’équation
desconiques bitangentes
à(P)
enPt
etP~,
et les coordonnées de T
en
exprimant
l’existence d’unpoint
double.Comme alors
par soustraction
d’ordonnées,
§ 10. - Surfaces associées au
paraboloïde équilatère
Ce sont les
intégrales
del’équation
que conserve toute inversion
cylindrique
d’axe ~’z : : aux solutionsparaboloïdales (So)
et
(S1),
celle-cid’équation
correspondent
ainsi les deux solutionsengendrées
par les lemniscates de Bernouillicoplanaires
àx0y,
centrées sur z’zet dont les sommets
reposent
sur lacubique
et par la révolution de cette
cubique
autour de z’z( fig. 3).
Ainsi :Sar un
paraboloïde équilatère,
sur leparaboloïde qu’engendre
la révolution d’une sectionprincipale
autour de l’axe et les inversescylindriques coaxiales,
les cloisons quedécoupe
uncylindre dirigé
suivant cet axe sontéquivalentes.
§ 1 I. - Associations restreintes. - En
particularisant
àpriori
la forme de lafonction
F(x, y),
s’obtiennentd’élégantes associations;
et leséquations,
alors diffé-rentielles, qui surgissent
de ce fait conviendront ultérieurement à desproblèmes
très variés.
Bornons-nous à supposer F
homogène
et dedegré
m, de sortequ’il
est loisiblede poser
en introduisant les coordonnées
cylindriques ; (12)
devientdont le second membre est donné ou déduit d’une fonction
Si W est
nul,
lepremier
se scinde en deux facteursd’intégrales Ceim6
etil
correspond,
parsuite,
à la fonctionune
équation (i3)
dont sont connues cetteintégrale générale
etl’intégrale singulière
Les associées sont les surfaces
que la rotation
(z’ z, a)
déduit deet leur
enveloppe
révolutive(~o)
se définit à l’aide de ses sectionscoplanaires
àx0y, qui prennent appui
sur la méridienne de
(g) :
,lemniscates et méridienne
cubique
duparagraphe
10quand
m ! - 2 ,circonférences et méridienne
hyperbolique quand
m = - i( fig. b ),
cardioïdes et méridienne
cubique quand
m= - I ,
,2
parabole
et méridienneparabolique quand m = I 2 (fig. 5),
circonférences donnant les cônes du
paragraphe
8quand
m = 1, ,génératrices
desparaboloïdes
duparagraphe
10quand
m = 2.Une étude
générale
de cessections,
inversesquand
ellesrépondent
à des valeursopposées
de m, a été faite par M. Haton de laGoupillière
dans les Nouvelles Annales deMathématiques (1876,
p. 97 etsqq.)
et par Gaston Darboux dans sesLeçons
sur lathéorie
générale
dessurfaces. Quant
au; surfacesmêmes,
elles sont dutype
deV. Jamet dont les
asymptotiques
s’obtiennent parquadrature
- lesprojections
de ces courbes sur
x0 y
ont icil’espèce
des sectionsgénératrices,
dans l’en-semble
-;quelques propriétés volumiques
ont été examinées par M. Buhl etmoi-même (*).
(*)
A. BuHL : 1er Mémoire.P. PAPILLON : i Sur les volumes conoïdaux, Enseignement
Mathématique, I924-25,
p. 245 et sqq.
’
§ 1 2 . -
Signalons
aussi laplanification possible
des cloisonssphériques,
centréesen
0,
par l’intermédiaire de la surfacedes vérifications
partielles
sont élémentaires.2. CORRESPONDANCES CONIQUES.
S I3. - En observant
qu’au
second membre de(10)
l’expression
de l’aire devientavec
K étant
homogène
et dedegré - 2
pour xyz et(S) ayant l’équation
Le terme irrationnel est actuellement
homogène
et dedegré - 3
pour xyz ; l’identité(4) s’applique
donc avecû étant nul ou
homogène
et dedegré
- 2.Les surfaces
(S), planifiant
S surx0y,
ontalors,l’équation générale
et elles s’attachent à toutes les surfaces
(S)
issues desintégrales
de- W est
homogène
et dedegré
- 6 pour xyz - . Maisl’homogénéité
de Hpermet
de poseret de donner ainsi à
( i 4)
la forme définitivetel est, à la notation
près,
le résultat quesignalait
M. A. Buhl dans lesComptes
rendus du I7 février
1 930.
§ i4. -
Cylindres
associés et surfaces attachées. - Choisissons l’axe z’zparal-
lèle aux
génératrices
descylindres; (15)
se rendindépendante
de v. Mais il estplus simple
encore de recourir aux coordonnéescylindriques,
de transformer H en et(i4)
en"
car la résolution est celle de
(13) quand m égale
- 2 ; nous décelons ainsi lescylindres
et leur
enveloppe
Une
cir°con férence
et les lemniscales de Bernouilli inscrites etconcentriques
sontles sections droites de
cylindres
associés surlesquels
toutcône, ayant
au centre sonsommet, découpe
des cloisonséquivalentes.
. Les
planificatrices (S)
ont icil’équation générale
les
plus simples
sont dûes à la révolution decubiques
élémentaires autour de z’z . . Aussiaisée,
certesplus féconde,
s’avère la mêmeopération
sur lesplans
menéspar l’axe des
cylindres;
enprenant
cet axe pour celui desordonnées,
et enplanifiant toujours
surx0y,
les(S)
ont pouréquation
1°
~ - + l~~x ’.
- Nous parvenons à descylindres parallèles
auxassociés,
dont les sections droitessont des
sextiques circulaires,
déductibles de cellequi répond
à la nullité de k et dont on trouvera une constructiongéométrique
dans le 3e Mémoireprécité (p. 99),
et,
singulièrement,
la trisécante aveclaquelle
P.Delange
résolvait leproblème
de latrisection
angulaire
en1 783.
2° Q = + - Les surfaces
(S)
se déduisent des révolutives cruciformesen construisant les
sextiques particulières
nées de sesparallèles.
Le rôle de ces courbes n’est pas moins
remarquable que
leurélégance
et leurfacile obtention.
S i5. - D’une
façon générale,
les courbes(C) d’équation polaire
résultent des courbes
(CJ
et(C~),
et la relationmise sous la forme
avec d’évidentes
notations,
donne de la sous-normalepolaire,
donc de latangente,
une construction relevant du seul théorème de
Thalés ;
cetterelation, ’ d’ailleurs, exprime
uneélégante propriété :
.orientée du
rectangle
construit sur lerayon-vecteur
d’unpoint
de(C)
et lasous-normale
polaire
est la sommealgébrique
desaires.correspondantes
pour(C,)
etLorsque
p~ est une constante, les constructions sesimplifient
et lapropriété géné-
rale fait
place
à celle-ci : :Les sous-normales
polaires
auxpoints correspondants
de(C)
et de(C,)
sont inver-sement
proportionnelles
auxrayons=vecteurs
de cespoints.
Ces résultats
spéciaux s’adaptent
auxpodaires
centralesd’ellipses
etd’hyper- boles, (C~)
et(CJ
étant les circonférences de diamètres 0F etB’B; point
n’estbesoin de tracer la
tangente
à laconique,
contrairement auxexigences
habituelles.’
$ 16. - Surfaces de révolution associées et surfaces attachées. - Si z’ z est l’axe de
révolution, l’équation
d’associationdevient,
enpassant
aux coordonnéessphériques qui
transforment H enp-’ 9 (À),
c’est,
avec la variable~,, l’équation (16) :
:Les mêmes courbes
planes
servent de sections droites à descylindres parallèles
associés et de sections méridiennes à des
surfaces
de révolution coaxiales associées.Une
proposition analogue
concerne, parsuite,
les surfaces(S), cylindre parallèle
et révolutive
coaxiale,
attachées àchaque
ensemble : les mêmes courbesprésident
à leur formation.
Au théorème du
paragraphe précédent correspond
donc celui-ci : :Une
circonférence
et les lemniscates de Bernouilli inscrites etconcentriques
engen- drent, par rotation autour d’un diamètre de cellecirconférence,
unesphère
et des sur-faces
surlesquelles
tout côneayant
au centre son sommetdécoupe
des cloisonséqui-
valentes.
Des
planificatrices (S)
d’axe z’ z sontengendrées
par lessextiques
définies aumême
endroit ;
un calculcomplet
et departielles
vérifications sont faits aux para-graphes
io et 1 I du 3e Mémoire. EObservons enfin que
l’équation (i4) actuelle,
se conserve dans toute substitution
orthogonale homogène :
la transformée d’une solution par une rotation(O)
est une nouvelle solution et,seule, l’association envisagée jouit
de cettepropriété,
évidente su r lasphère.
,§ i?.~ - Autre cas
d’intégrabilité.
- Une nouvelleintégrabilité
seprésente
pour
(~5)
en cherchant les solutions dusystème
C’est limiter d’une seconde manière les fonctions rp tout en utilisant des faits antérieurement
acquis;
nous allonsen juger.
Grâce à
l’intégrale générale
de lapremière composante,
la suivante
prend
la forme(16),
de sorte
qu’en
choisissanton obtient le cas
annoncé;
il associe les surfaces(~u)
que la rotation(z’ z, a)
déduit de
et leur
enveloppe,
révolutive d’axex’x,
La méridienne en est la Kreuzcurve issue de
l’ellipse
d’axes 2a, 2Rdirigés
suivant x’x et z z, et
(~o)
naît des lemniscatescoplanaires
àyoz qui reposent
par leurs sommets sur ladite méridienne( fig. 6).
Soient une Kreuzcurve et, dans les
plans
normaux à un axe desymétrie,
les lemnis- cates de Bernouilli dont les sommets ladécrivent ;
sur lessurfaces
centréesqu’engen-
drent les lemniscates et la révolution de la Kreuzcurve autour de
l’axe,
tout côneayant
au centre son sommet
découpe
des cloisonséquivalentes.
Ce théorème doit
apparaître
comme une nouvelle extension des associations entre circonférences et lemniscatesinscrites;
eneffet,
les résultatsinvoqués,
dontla découverte revient au Géomètre si souvent
cité, répondent
à la nullité de aqu’accompagnent
les substitutions de r et = à x et y ; etl’élégance
actuelle n’estpas moins
surprenante
en sasimplicité !
S 18. - Si les associations effectives s’offrent en nombre
restreint,
la détermi- nation des surfaces(S)
attachées à(So)
est d’une étonnante facilité :plan, sphère, ellipsoïde, paraboloïde,
conoïdes lesplus généraux,
seprêtent
à d’abondantes cor-respondances.
Les débuts du 3" Mémoire - p. 92 à II4 -,auquel je renvoie,
enétablissent un
grand
nombre et desplus esthétiques.
3. CORRESPONDANCES cONoïDALES.
S 19. - En
(II)
cette fois’
et
avec
H étant
homogène
et dedegré -
i pour xy .La formule de Stokes intervient sous sa forme
(5),
avecLes
planificatrices (S)
ont alorsl’équation générale
et s’attachent aux surfaces
(S) correspondant
auxintégrales
deW est
homogène
et dedegré
- 4 pour xy .’
La nature de H
permet
de lui substituer la fonctionr i ~ (8, z)
en coordonnéescylindriques
et de transformer(18)
enla
simplification qu’entraînerait
le choixde Cf2
comme fonction inconnue serait de pure forme et sansobjet pratique.
§ 20. -
Cylindres
associés et surfaces attachées. - ~ . Leshypothèses
du para-graphe
14 conduisent àl’équation (19)
du
type (16)
avec mégal
à -1puisqu’ici l’unique
variable est 0; de là la famillecylindrique
qu’accompagne
uneenveloppe
de mêmeespèce
Parmi les
planificatrices (S), signalons
leparaboloïde
2.
Supposons
ensuite lesgénératrices cylindri.ques orthogonales
à l’axe conoïdal-
dirigées,
parexemple,
suivanty’y -,
en sorte quel’équation (18)
devient alorsL’intégration,
pour W constant, associe lescylindres
circulaireset les deux
plans-enveloppes
Résultat éminemment
simple,
maisplus remarquable
encore par l’extension suivante.S 21. - Surfaces de révolution associées. - L’association des révolutives d’axe z’z
s’opère
en résolvantl’équation (16) indépendante
de a,donc,
de la forme(20) ;
laproposition générale
duparagraphe
15 s’étend au cas actuel : les mêmes courbesplanes
servent de sections droites à descylindres
associés et de sections méridiennes à des surfaces de révolution coaxialesassociées,
mais lesgénératrices cylindriques
sont
orthogonales
à l’axe de rotation.En
particulier,
s’associent lessphères
et leur
cylindre-enveloppe
. ~ ~~..-
Propriété qui, jointe
à celle duparagraphe
20, t,exprime
une secondeextension
spatiale
du théorèmeclassique
sur lesangles
inscrits :Sur tout
cylindre
de révolution d’axe(A),
sur lessphères
inscrites et lescylindres
de révolution
tangents
dont(A)
est unegénératrice,
tout conoïde droit coaxialdécoupe
des cloisons
équivalentes.
Le même
paraboloïde
d’axe(A),
osculateur à une de cessphères
en son sommet,permet
deplanifier
les cloisonsaprès projection
sur unparallèle :
c’est ainsi que le contoursphéro-cylindroïdal
délimite une cloison
sphérique quarrable,
car elle seplanifie
suivant les boucles de la lemniscate.projection
de l’intersection de lacylindroïde
et duparaboloïde.
S 23. - Aires
ellipsoïdales
etparaboloïdales.
- Cettequestion,
dontl’origine évoque
le nom de G.Humbert, reçoit
ici une solution tout aussi fructueuse que celle duparagraphe
18.i. Avec
l’ellipsoïde,
dont z’zsupporte
leplus grand
axe,la
planification
sur leplan principal x O y
se fait au moyen des surfaces(S) d’équation(’)
réduites,
sil’ellipsoïde
est de révolution autour de z’z et pour Qnul,
à la révolutive coaxialeDans ce cas, l’intervention du conoïde que constituent deux
plans
de cotes don-nées assure une immédiate évaluation de la zône
ellipsoïdale allongée
et,particuliè-
rement, de la surface
ellipsoïdale
entière. _Enfin, la
planificatrice
devient leparaboloïde
duparagraphe
22 si les trois axess’égalisent, chaque
terme du second membre tendant vers az.,
(1)
Un résultat analogue a été donné par M. A. Buhl dans les Comptes rendus dug février
I93I
t etreproduit,
dans leprésent
volume, à la fin du Mémoire Tourbillons,Corpuscules,
Ondes.En
supposant
leplus petit
axesupporté
par z’z les calculs substituent à l’arc sinus unlogarithme;
la zôneaplatie
et la surfaceellipsoïdale
mêmepeuvent
êtreconnues sans autre difficulté. -
2. Avec le
paraboloïde elliptique
toute transcendance
s’évanouit,
lesplanificatrices (S)
ontl’équation
elles
comprennent, quand
a et bs’égalent,
la révolutiveObtenir alors l’aire d’une zône ou d’une calotte est chose des
plus immédiates,
les transformées de ces cloisons étant desimples
couronnescirculaires,
et les expres- sionsrespectives
s’écrivent3. Le cas du
paraboloïde hyperbolique
se déduit duprécédent
par la substi- tution -b ;
auparaboloïde équilatère correspond
laplanificatrice
Le rôle d’un conoïde de Plücker est
manifeste;
les contoursdécoupés
sur(S)
et
(S)
ont pourprojections
surx0y
les circonférenceset la cloison
paraboloïdale
pour aireIci donc de nouveaux aperçus sur un
sujet
relativement récent.CHAPITRE III
L’équivalence
des volumescylindriques.
S 24. -
Expressions
des volumescylindriques
droits. - Soitl’équation
normale duplan
debase;
l’évaluation du volume élémentairecompris
entre ce
plan
et dS conduit àprendre,
en(6), (7)
et(8),
de sorte que ces
intégrales
deviennent :Pour
abréger
l’écriture on aposé
Ceci
peut
d’ailleurss’interpréter :
on voit immédiatement quedp
est le volumedu cône élémentaire de sommet 0 et de base
ds ;
de même d~ est celui du conoïde élémentaire obtenu enprojetant
ds sur z’z . . ’Lorsqu’en particulier
leplan
de base passe en0,
l est nul et Vprend
la valeurY;
~
I. . CORRESPONDANCES CYLINDRIQUES. .
S 25. -
Etude
deV - Vo.
- Il est clairqu’en (24) l’intégrale
mesure la pro-,
jection
de S sur la directionplane
d’axe(À,
p,v) :
les solutions dedéterminent les surfaces
(S)
surlesquelles
uncylindre
de direction z’zdécoupe
descloisons
équivalentes
enprojection précitée.
Les associées d’une surface
(SJ,
tellesque
ont
l’équation générale
elles ne
dépendent
pas de v, ainsiqu’il
résulte du théorème desprojections,
et ce‘ sont
les transformées par la dilatationorthogonale D(x O y, 2)
des lieux des milieux dessegments, parallèles
àz’z, assujettis
àprendre appui
sur(So)
et sur uncylindre quelconque
de direction(a,
p,o) ; quand xOy
subit unetranslation,
de même les dilatées. En résumé : :Soient
03B41, 1, 03B43
trois directionstriplement orthogonales, (So)
unesurface quel-
conque; ; considérons celles
qu’engendrent
les milieux dessegments, parallèles
à1,
,dont les extrémités décrivent
(So)
et uncylindre dirigé
suivantsQ, puis
leurs dilatées de module 2parallèlement
à8i :
: sitr cesdernières,
toutcylindre
de direction03B42 découpe
des cloisons
équivalentes
enprojection
sur toutplan parallèle
àô3.
.Voici de ce théorème une
application
trèssimple :
pour toutplan
mené pary’y
s’associent les
paraboloïdes
et lecylindre parabolique d’équations
quel
que soitb ;
une vérificationpartielle empruntera
les cloisons quelimite,
surces
surfaces, l’onglet ( fig. 7)
§ 26. -
Appliquons
à(21)
l’identité(3);
les surfaces(S)
telles que Végale h .
Sz ontl’équation générale
et elles s’attachent aux associées issues de
§ 27. - Surfaces associées
relatives
à un W constant. -Lorsqu’en (27),
lesecond membre est une constante
k,
Disposant
les axes defaçon
à donner auplan
de basel’équation
nous obtenons pour
(28)
après
rotation(y’ y, E)
et translation -l cos Eparallèlement
àx’x, les
surfacesintégrales
ontl’équation
parmi lesquelles
le conoïde d’axe z’z et de directriceexponentielle
S’y
attachent descylindres
et,singulièrement,
desplans.
§ 28. - Si nous supposons la direction des volumes
cylindriques orthogonale
à celle de la
correspondance,
cequi
revient à annuler v dans(28),
les associéesde satisfont
précisément
à(2 ~);
ce sont donc les surfaces duparagraphe
25et nous
complétons
ainsi le théorèmeacquis
en cet endroit : :Pour les
sur faces définies
auparagraphe
25 et leurscloisons,
il y aéquivalence
entre les volumes
cylindriques
droits que limitent ces cloisons et toutplan
normal àô4.
.On pourra donc vérifier
l’équivalence
des volumescylindriques compris
entrele
plan y0z
et les deux cloisons de lafigure 6,
volumes que mesure directementConsidérons enfin une
sphère, qu’on peut toujours
centrer surOx;
les associéescomprennent,
pourlinéaire,
lesellipsoïdes
qui
contiennent la circonférenceet
l’ellipse
le
long
delaquelle
elles se raccordent aucylindre qui
la détermine. Ainsi :Soient un
cylindre
de révolution(C) qu’un plan
variable(P)
rencontre suivant uneellipse (e)
et, dans leplan
méridien que détermine sonpetit
axe(b)
lacirconférence (y)
adm.ettant cet axe pour diamètre. Sur tous les
ellipsoïdes (E)
contenant(y)
ettangents
à
(C)
lelong
de(e)
uncylindre parallèle
auprécédent découpe
des cloisons donnant des volumescylindriques, parallèles
à(b), équivalents.
2. CORRESPONDANCES CONIQUES.
S 29. -
Étude
de V -Vo.
-Quelques
calculs donnentavec
H étant
homogène
et dedegré
- 2 pour xyz; cetteégalité
montre queest l’aire de la
projection
de S sur la directionplane
d’axe(a,
~,,~),
aire dont l’in-variance est assurée pour les surfaces extraites de
l’équation
linéaireCes
surfaces,
si z’z estparallèle
auxgénératrices
des volumescylindriques,
ontl’équation
Voici
quelques applications :
:1. . Sur les
surfaces cruciformes (singulièrement
yfigure
unplan)
nées d’une congruence de
quadriques concentriques
avec axe transverse z’zfixe,
toutcône, ayant
au centre son sommet,découpe
des cloisonséquivalentes
enprojection
surun
plan
normal à z’ z .2. Sur les révolutives
concentriques
d’axes z’z et x’ xqu’engendrent
lesquartiques
circulaires
(singulièrement
yfigure
unesphère) ( fig. 8)
et sur les
cylindres
que ces courbesdirigent,
tout côneayant
au centre son sommetdécoupe
des cloisonséquivalentes
enprojection
sur unplan
normal à z’z .3. Un théorème
analogue
concerne les révolutives d’axe z’z et lescylindres
droitsque
dirigent
lessextiques
bicirculaires( fig. 9).
Prenons
l’exemple
du cône, que
dirige
lafenêtre de
Viviani : la cloisonsphérique
seprojette
suivant un cerclede diamètre R tandis que les cloisons révolutives
offrent,
enprojection,
l’aireRemarque.
- Lespropositions
desparagraphes
15 et 21 ont, ici encore, leuranalogue,
ainsiqu’il
vient d’être vérifié sur unexemple particulier.
§ 30. - La relation
générale (22)
neparaît
pas recélerquelque précieuse
union.Mais supposons le
plan
de base mené par le sommet ducône; prenons-le
pourplan x 0 y
, introduisons la fonctionhomogène
et dedegré
- 3 pour x y zet voici des associées
(S) d’équation
Et
toujours
l’association descylindres
entraîne celle des surfaces de révolution
témoin
l’exemple
des courbes,et
dont les formes
évoquent
conchoïdes de droites etcubiques circulaires,
sansqu’il
. soit ici
possible
d’avoir àl’origine
destangentes rectangulaires,
etauxquelles
s’atta-chent de curieuses sections
dirigeant
descylindres (S)
ou(C~) .
3. CORRESPONDANCES CONOïDALES.
S 31. -
Étude
de V -Vo.
- Actuellementavec
H étant
homogène
et dedegré
- I pour xy;l’intégrale
mesuretoujours
la pro-jection
dont l’invariance estacquise
pour les surfaces déduites dequand
onplace
les axes afind’annuler p
etqu’on
transformeH
en rz).
Quel
que soita,
s’unissent ainsi lescylindres
de définition
géométrique immédiate;
les fonctionsconduisent aux deux
propositions
suivantes : :I. . Les conchoïdes de
Nicomède,
dont lepôle
0 et la directionasymptotique
sontfixes
et de module constant, sont sections droites decylindres
surlesquels
tout conoïded’axe
(0) découpe
des cloisonséquivalentes
enprojection
sur unplan per°pendiculaire
au
plan asymptotique
commun.~. De
même,
tescubiques
unicursales droites dont lepôle
0 et la directrice circu- laire sontfixes.
Enfin, si X est nul s’unissent les surfaces
et,
spécialement,
les révolutivesla
proposition
suivantecorrespond
à la donnéeTout conoïde droit
découpe
sur lessphères
centrées en unpoint
de son axe des’
cloisons
équivalentes
enprojeclion
sur sonplan
directeur.L’assertion s’étend aux
quadriques homothétiques
etconcentriques
dont un axeprincipal
est l’axe conoïdal.~ 32 . - Dans l’étude du volume
même, je
me borne à supposer leplan
de ’basenormal à l’axe
conoïdal ;
leprenant
alors pourplan x0y,
et les surfaces associées sont celles du
paragraphe
3i en les mêmeshypothèses.
Le théorème final de ce
paragraphe
a donc saréplique
s’ils’agit
de volumescylindriques
limités à unplan
directeur duconoïde;
si ceplan
passe au centrecommun des
quadriques,
les surfaces(S) comprennent
le côneAvec des
sphères qui coupent
une lamespatiale
à facesparallèles,
lespropositions
des deux
paragraphes
subissent des vérifications...capables d’inspirer quelque épreuve
du Baccalauréat !Moins
simples
sont les conclusions relatives à unplan
de base mené par l’axe conoïdal et àl’intégrale
CHAPITRE IV
L’équivalence
des volumesconiques.
S 33. -
Expressions
des volumesconiques. -
SoitI (a, b, c)
le sommet ducône;
l’expression
du volumeconique
élémentaire que limite dS conduit àprendre
en(6), (7)
et(g)~
déporte que
I. . CORRESPONDANCES CYLINDRIQUES.
§
34.
- Notons tout d’abord V’ le volume relatif aupoint 1’(a, b, o) :
:les surfaces
(S)
sontassociées,
non pas àpartir
d’un sommetdéterminé,
mais d’uneparallèle
auxgénératrices
descylindres projetants ;
et eneffet, l’équation
d’associationse trouve