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A l'Exposition des Arts décoratifs de Paris

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Quarantième Année — H» 48. Mercredi 24 Juin 1925 Bureaux : rue de la Serre, 58

S U I S S E -

ORGHME DE Ln CHAMBRE SUISSE DE L'HORLOGERIE, DES CHAMBRER DE COMMERCE, DES BURERCLX DE CONTROLE, DES ASSOCIATIONS PATRONALES ET DE L'INFORMATION HORLOQÈRE SUISSE

PARAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI A LA GHAUX-DE-FONDS Les Consulats suisses à l ' é t r a n g e r r e ç o i v e n t le j o u r n a l ANNONCES: PUBLICITES/ S. R. suisse de Publicité, 22, rue Leopold Robert, La Chaux-de-Fonds. — 5u c c u r s a , e s e t agences en Suisse et à l'étranger.

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gsnSioùG

A l'Exposition des Arts décoratifs de Paris

L'horlogerie, la bijouterie et l'orfèvrerie.

•;IJ|I J

Q u e représente l'Exposition des arts décoratifs?

L a , quintessence dé notre civilisation en somme.

Peut être pas dans ce qui 1 encadre, dans son architecture forcément hétéroclite (et où fourmil- lent, pourtant d e s , idées nouvelles et très souvent heureuses) mais dans les objets qui y sont présentés.

Ces objets sont d'une diversité infinie puisqu'ils comprennent non seulement ceux que produisent les arts industriels proprement dits (les arts « mineurs », comme on disait' autrefois), mais encore toutes les manifestations de l'activité manuelle de l'homme, celles où l'esthétique entre en jeu: du vêtement an décor du théâtre, des arts du jardin et de. la rue à la cinematographic

Quelle place- la bijouterie-joaillerie, l'orfèvrerie et l'horlogerie peuvent-elles occuper dans, un tel en- semble? Bien petite dira-t-on. Relativement grande et en tout cas de premier ordre. , _•

Points lumineux dans cette immense draperie chamarrée qu'est l'exposition.Y a-t-il rien de plus riche que l'éclat des argents, des ors, le scintille- ment des diamants, la somptuosité incomparable des émaux? Jardins de pierreries au milieu de l'immense variété des salles; ils sont comme un rappel des merveilleux parterres de fleurs qui dans la ville blanche de l'exposition, sont la plus belle chose.

Ces arts ont apporté à cet ensemble une contri- bution très importante. Nous ne pouvons prétendre en donner une idée complète. Tout au moins chercherons-nous -à.': en .noter clairement quelques- unes des impressions ressenties.

Quand on a •franchi la porte d'honneur au décor

de jets d'eau argentés (le jet d'eau est un des leit- motiv de l'exposition), on aperçoit à droite une tour étrange en béton armé, surmontée d une horloge et qui domine le pavillon du tourisme. Œ u v r e hardie d'un des architectes d'avant-garde, M . R. Mallet- Stevens, qui, il y a quelques années, fit un projet d'hôtel privé entièrement cubiste et s'est plus à orner l'exposition d'arbres en ciment armé éga- lement (!) d'une simplification de lignes extrême.

O n ne peut lui dénier un sens de l'harmonie très sûr, ni beaucoup d'esprit. E n tous cas son cadran qui ne c omporte aucun ornement, est visible de par- tout et cela seul constitue un progrès important sur beaucoup de nos édifices où il semble que l'on ait pris plaisir à cacher l'heure le plus possible derrière de gros auvents qui les encadrent telles des lunettes d'écaillé.

Pour s'orienter dans le dédale des salles du Grand Palais, il n'est pas mauvais de se munir d'un catalogue. Celui-ci d'une manière générale est très bien fait. Si nous y considérons les pages consacrées aux sections étrangères, au Danemark par exemple, nous y trouvons tout le détail des objets exposés avec le nom du fabricant et de son ou de ses collaborateurs. C'est parfait, mais si nous examinons ce qui concerne la Suisse, nous sommes fort étonnés de n'y trouver que les noms de Baud- Bovy, Laverrière, A. Junod et R. Biihler, avec quelques autres, maintes fois répétés. Ce sont ceux de Messieurs des commissions et des jurys et non des objets exposés comme on pourrait le croire.

Petite erreur bien humaine. Une fois de plus, on a oublié que ce sont les choses et non les gens qui sont intéressants, car un objet d'art surtout repré- sente le meilleur de ce qui peut sortir du cerveau, de la sensibilité d'un homme, ce qui y reste étant sou- vent bien p e u intéressant. L e nom de ces Messieurs je n'y vois pas de mal, après tout; il fp.ut une

Feuilleton (')

L ' h e l v é t i s m e des o r i g i n e s de l ' h o r l o a e r i e d e s M o n t a g n e s .

par Dr. Marius Fallet.

Le problème des origines de l'horlogerie monta- gnarde, comment se pose-t-il?

Il s'agit de savoir s'il y à eu création spontanée ou création organique.

Or, nous insisterons ici sur. l'helvétisme des ori- gines de l'horlogerie montagnarde. Nous voulons dire par là que ses débuts sont dus organiquement à l'existence d'armuriers-horlogers dans les Montagnes neuchâteloises, comme partout ailleurs, et en Suisse allemande et romande en particulier.

Cet enchaînement historique, les considérations qui suivent l'établiront le plus succinctement possible.

L'horloge et la montre sont l'une et l'autre le produit d'une longue évolution, en d'autres termes, d'un long développement dès moyens artificiels ou mécaniques de la mesure du temps (horométrie).

D'études étendues et approfondies des textes d'ar- chives de multiples pays, il résulte que l'horlogerie moderne est issue, au moyen-âge, de l'architecture ou génie militaire, et plus particulièrement de l'artil- lerie armurerie.

Ce sont les artilleurs-armuriers médiévaux qui fi- xèrent les traditions de métier de l'industrie horlo- gère primitive.

Et ces traditions furent bel et bien internationales dés le début.

Aussi bien à partir du Xllle siècle, les princes et

façade, mais derrière cette façade, il fallait quel- que chose. O n nous dit que cette lacune sera répa- rée dans une prochaine édition. Ainsi sôit-iL

L e catalogue suisse d'un joli format et clairement imprimé est beaucoup mieux compris et renferme une série d'intéressantes planches. L'orfèvrerie y est représentée par quelques jolies pièces, mais l'horlogerie ne comporte pas une seule reproduction à part une pendule de l'Ecole des arts et métiers • de Genève... sans aiguilles. O n peut se demander comment on a pu ne donner aucune image pré- cisément de ce qui constitue le clou de la section suisse: l'œuvre des bijoutiers-joailliers et des hor- logers.

Mais avant de nous y arrêter (ce qui fera l'ob- jet de nos prochains articles) faisons une rapide promenade à travers l'ensemble du Grand Pahiis et de quelques pavillons voisins. P a r l'in;:nense escalier d'honneur où il y a un instant s e xvçaient les ballerines en vue du banquet à fr. 1000 par tête, qui a dû avoir lieu un de ces jours passés, nous parvenons à la section russe q u a n n x . j e la buste de Lénine et un projet de monument;fait de quelques rails, Ue bouts de toile et d'une poutrelle de fer tire-bouchonnée (notez que dé loin, cela se tient presque), puis aux Salles dé l'Enseignement tech- nique.

C'est là que 1 :>n a organisé des ateliers des principaux métiers dar', avec la collaboration d'in- dustriels, d'écoles et sous la direction dû spus-secré- taire d'Etat français de l'Enseignement technique.

Dans chacun dcj ateliers, on voit les machines et les outils utilisés et les différents états de- la fabri- cation d'objets d'art industriel moderne, depuis l'es- quisse, les tracés et modèles jusqu'à l'achèvement des pièces exécutées.

Dirons-nous l'intérêt que présentent ces ateliers ceux de l'art et de l'industrie du papier, de l'illus- les villes s'adressèrent-ils aux artilleurs, aux cano-

niers-bombardiers et aux serruriers-armuriers, lors- qu'il s'agit d'installer des horloges dans les châteaux- forts, sur les tours des portes et hôtels de ville, dans les clochers des cathédrales.

Ces faits, nous les constatons partout en Suisse également. Et cela du plus petit au plus grand, à Neuehâtel-Villc en particulier.

Ici comme à Berne, à Bâle, à Zurich, etc., les constructeurs et gouverneurs des horloges de la ville sont des serruriers-armuriers, des canoniers. Ici com- me ailleurs, les horlogers font partie de la Corpora- tion ou Compagnie des Favres, à laquelle sont incor- porés tous les artisans travaillant les métaux.

Partout, nous rencontrons une similitude parfaite des institutions horométriques. Et c'est précisément là ce que constitue leur helvétisme.

Mais là où cet helvétisme est particulièrement frap- pant, c'est dans les traditions de métier.

Lorsqu'en 1728 Pierre Ducommun dit Boudry de La Chaux-de-Fonds s'établit à Neuchâtel, il doit s'en- gager à ne travailler « qu'en horloger en grand et tourne-broche ».

Il s'agit là d'une prescription corporative fort an- cienne que nous rencontrons en France, en Allemagne comme en Suisse.

Et ces règles corporatives, observées plus ou moins religieusement, je pourrais les citer tout au long.

Plusieurs survécurent même à la Révolution fran- çaise et à l'état de choses nouveau qu'elle détermina en Suisse.

Or, quel était plus exactement l'état de l'horlogerie

suisse dans la seconde moitié du XVIIe siècle, qui marque les débuts de l'industrie montagnarde?

Nous constatons d'abord la dissolution de la discipline corporative dans les villes et la propa- gation des horlogers à la campagne.

En 1672, c'est à l'horloger protestant Hüni de Horgen (établi plus tard à Dürnten) que l'abbé d'Einsiedeln s'adressera pour la refection de l'hor- loge de cette église abbatiale célèbre.

La ville de Berthoud aura recours aux bons offices de l'horloger de Bickingen, celle de Thoune à l'hor- loger de Sigriswil. Et l'horloger de Wangen s/A.

quittera cette ville pour aller s'établir non loin de là à Röthenbach et à Oesch. Ces exemples, je pour- rais les multiplier.

L'horloger campagnard ne fut donc à cette époque nullement un phénomène particulier aux Montagnes neuchâteloises. C'est au contraire un des traits les plus tangibles de l'helvétisme horloger.

Mais une des preuves les plus évidentes de cet helvétisme, c'est que les apprentissages se font fort souvent hors de la ville natale. Et d'autre part, les compagnons horlogers vont faire leur tour de Suisse. Les Suisses romands en particuliers vont

« aux Allemaignes » (c'est-à-dire en Suisse allemande) pour se perfectionner dans leur vocation.

Qu'il me soit permis de citer ici quelques exem«

pies particulièrement frappants.

Dès l'année 1648, les serruriers-armuriers-horlogers de Bâle ont des apprentis venus de Schaffhouse, de Langnaudans l'Emmenthal, de Berne-Ville, de Coire, de Grandson, etc.

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tratiori, Hu clichage,- des industries textiles, de l'art et de l'industrie du métal? L e caractère d'art moderne y résulte de , k déposition, dej l'aménage-;

ment logique des. pièces pour les phases successives du travail. L'atelier d'horlogerie est essez restreint,

;mais bien compris, avec un outillage qui peut -faire comprendre les étapes successives de la fabrication ,de la montre. L e s machines sont actionnées par un moteur et un spécialiste sera chargé de faire des démonstrations. Quelques tableaux statistiques le complètent; ils nous apprennent par exemple que 1 on pratique peu ou prou l'horlogerie dans vingt- six 'départements français, ce qui est assez inattendu, u n e sentance en lettres grasses dit avec autant de raison que d'à-propos : « Etudions le passé, cultivons le présent, préparons l'avenir ».

(à suivre). Alfred Chapuis.

£ ï p Association internationale pour la protection de la propriété industrielle

En 1897 s'était fondée à Bruxelles l'Association internationale pour la protection de la propriété industrielle, société d'intéressés qui avait pour but de propager dans les divers pays l'idée de la néces- sité d e la protection internationale de la propriété industrielle, d'étudier et de comparer les différentes législations, en vue d'en préparer le perfectionner ment et l'unification, et de travailler au développe- ment des conventions internationales en la matière et, en particulier, à' l'extension de l'Union internationale pour la protection de la propriété industrielle créée par la Convention de Paris de 1883. Dans le but de provoquer des discussions et des vœux sur les questions encore pendantes dans ce domaine, l'As- sociation devait organiser des congrès périodiques.

De 1897 à' 1913 il y en eut chaque année. Le dernier se réunit à Leverkusen près de Cologne, celui de, 1914 devait avoir lieu à Berne lorsqu'éclata la guerre.

La guerre, comme dans tant d'autres domaines, exerça ici aussi ses ravages. L'Association interna- tionale pour la protection de la propriété industrielle se trouva désorganisée et condamnée à une complète inactivité. Après la guerre, il fallait ensuite attendre que le temps eût commencé à faire son oeuvre d'apai- sement dans les rapports internationaux avant que l'on p û t songer à remettre l'Association sur pied.

De divers côtés, cependant, des forces étaient à l'œuvre dans ce but. Dans différents pays il se forma des groupes nationaux d'anciens membres qui, pour le moment, poursuivaient une existence autonome. En 1924 enfin, d'anciens membres suisses étaient sollicités de prendre l'initiative de recons-.

tituer l'Association internationale, d'une part, parce qu'en 1913, en prévision du congres qui devait se .tenir à Berne l'année suivante, la direction de l'Association avait été confiée à des Suisses, décédés depuis lors, et d'autre part, parce que la Suisse, par les circonstances comme par sa situation géogra- phique, semblait particulièrement qualifiée pour réu- nir à nouveau les divers tronçons épars de l'Asso- ciation. La reconstitution de cette dernière s'impo- Plus nombreux encore sont leurs compagnons du dehors. Il y en a de St-Gall, Bischofszell (Thurgovie), Schaffhouse, Winterthour, de Coire.

C'est vers 1660 que l'industrie « montrière » est im- plantée à Bâle par les Bury, les Enderlin et les Gün ter, tous descendants d'horlogers-serruriers-armuriers.

Léonard Bury I, a voyagé en France. Dès l'année 1665, il occupe les compagnons genevois Daniel Esther et Pierre Gaillard. En 1670, c'est le tour d'Aimé Demoiselle, également de Genève. Entre 1671- 75 Bury occupe Henry Colombier, de 1673-74 Jean Dondène, en 1687 Anthony Cosy, en 1689, Balthaser Favre, tous de Genève.

Entre 1670 et 1675, Léonard Günter occupe l'hor- loger en petit Gédéon de Beaulieu, originaire de Blois, venu de Genève et beau-frère d'Aimé Demoiselle.

Le fils de Léonard Bury, Jacob Bury V, né en 1663, est établi) à Paris comme horloger en petit dès avant l'année 1686 et il y meurt en 1722.

Si nous regardons aux antécédents professionnels des Günter, par exemple, nous trouvons ceci:

Léonard Günter, reçu membre de la Corporation des Favres en 1643, est à la fois horloger et inten- dant de l'arsenal de Bâle de 1648 à 1663, date à laquelle il dut résigner ses fonctions incompatibles avec celles de grand conseiller de la ville auxquelles il venait d'être appelé. Il fut maître de la Corpo-- ration des Favres pendant de longues années.

Sqn. père çfj grand-père .furent armuriers, en même temps qu'horlogers. En 1625i lé Petit Conseil de Bâle délivre un passe-port à Jacob Günter, armurier (Büchsenschmid), fils de maître Jacob Günter, passe-

F É D É R A T I O N H O R L O G È R B S U I S sait d'autant plus qu'en octobre prochain doit se réunir à La Haye une conférence des Etats dé l'Union internationale pour la protection de la pro-, priété industrielle, dans le but de reviser les con- ventions internationales dans ce domaine et d'en créer de nouvelles; il importait donc d'après d'autres

institutions internationales, telles que la Société des Nations et la Chambre de commerce internationale, l'organisme représentatif des intéressés directs pût aussi faire entendre son avis sur lés modifications du régime international de la propriété industrielle proposées en vue de la conférence de La Haye.

L'appel adressé à la Suisse fut entendu. Au début de cette année, un groupe suisse de l'Association internationale pour la protection de la propriété in- dustrielle se formait à son tour; il décida de convo- quer un nouveau congrès de l'Association pour reprendre la tâche interrompue pendant douze an- nées.

Ce congrès, qui marque le début d'une nouvelle phase dans l'histoire de l'Association, vient d'avoir lieu à Zurich, les 18 et 19 juin derniers. Il a compté environ 70 participants, venus de 10 pays différents: Allemagne, Autriche, Danemark, Grande- Bretagne, Hongrie, Italie, Pays-Bas, Suède, Suisse et Tchécoslovaquie. Délégués gouvernementaux, hom- mes d e science, avocats et ingénieurs-conseils en ma- tière d e propriété industrielle, représentants d'asso- ciations et de maisons industrielles, se trouvèrent réunis à ce congrès, présidé par M. A. Martin- Achard, avocat à Genève, président du groupe suisse de l'Association. Les travaux de l'assemblée débu- tèrent par un rapport général de M. le professeur Röthlisberger, directeur du Bureau international pour la protection de la propriété industrielle à Berne.

Pendant deux journées de travail assidu, animés du meilleur esprit d'entente, les congressistes étudièrent l'ensemble du programme élaboré pour la conférence de La Haye d'octobre 1925 par le Gouvernement des Pays-Bas et le Bureau international de Berne: revision de la convention générale de Paris de 1883 pour la protection de la propriété industrielle, revision de l'arrangement de Madrid de 1891 sur l'enregistre-t ment international des marques de fabrique, revision de l'arrangement de Madrid de 1891 sur la répression des fausses indications de provenance, projet de nouvel arrangement pour le dépôt international des dessins et modèles industriels, projet de règlement pour la simplification des formalités relatives aux demandes de brevets.

Après avoir fixé ses vœux dans une série de réso- lutions à l'adresse de la conférence de La Haye, le congrès proclama formellement la reprise de l'activité de l'Association internationale pour la protection de la propriété industrielle, procéda à une révision provisoire des statuts pour les adapter aux circons- tances nouvelles et reconstitua un comité exécutif de l'Association, dont la présidence a été confiée à M. Gustave Naville, de Genève. Il a été en outre décidé que le prochain congrès se tiendrait de nou- veau en Suisse, à Genève en 1926 ou 1927.

Là reconstitution de l'Association internationale pour la protection de la propriété industrielle se trouve ainsi réalisée, consacrant la reprise, sur le terrain international, de la coordination des efforts privés dans un domaine particulièrement important port qui lui permettra d'aller faire son tour de compagnonnage.

Le 8 septembre 1701, le Petit Conseil délivre à Léonard Günter fils un passeport pour la Hollande.

Günter se rend dans ce pays pour y exporter des fusils à vent, des pistolets, deux arquebuses et une horloge de nuit, toutes pièces qu'il a exécutées de sa propre main.

Un des horlogers bûlois les plus réputés et qui eut des relations très étroites avec les penduliers neuchâtelois, ce fut Jean-Jacques Zeller, né en 1701 et mort en 1788.

Son père et grand-père furent serruriers-armuriers- horlogers. Horloger, fabricant de métiers pour le tissage des rubans de soie, Zeller fut également intendant de l'arsenal de Bâle, fonctions qu'il rési- gna en 1764, étant devenu maître de la Corpo- ration des Favres, charge qui lui conférait ex officio la dignité de membre du Grand Conseil.

De 1769 à, 1788, Zeller fut bailli de Farnsbourg, juridiction dont faisait partie entre autres villages ceux de Gelterkinden et de Maisprach où nous avons vu l'horlogerie s'implanter de nos jours.

Zeller résida au château-fort de Farnsbourg sur les hauteurs du Jura qui dominent Gelterkinden. Il eut en particulier le soin de la fortification et de la défense d u château. Mais il n'en demeura pas moins horloger pour autant. '

Notre intendant eut des relations suivies avec le notaire-horloger-perruquier Sandoz, beau-père du cé- lèbre Jaquet-Droz, qui allait le voir à l'arsenal de

pour l'industrie. Il faut espérer que des pays tou- jours plus nombreux adhéreront à l'Association et que,» fortifiée, ceile-ci redeviendra un élémerrf ;qui, dans sa sphère ) d'activité, contribuera à resserrer les rapports internationaux. R. H.

Informations

Renseignements consulaires.

Monsieur F . Vfcarino, Consul de Suisse' à Nice, se trouve à Bâle, Holbeinstrasse 79, du 16 juin jusqu'à la fin d'été 1925, et M. W. Schmid, de Nuremberg, à St-Gall, Brühigasse 5, dû 15 au 21 juillet prochain, où les intéressés pourront obtenir tous renseignements concernant leurs circonscriptions consulaires.

Douanes

Grande-Bretagne. — Droit Mae Kenna.

Au sujet de la réintroduction, à partir du 1er juillet prochain, des droits Mac Kenna, l'Attaché commercial de la Légation de Suisse., à Londres attire l'attention des intéressés sur le fait que, pour qu'une marchandise entrée en Grande Bretagne le 30 juin profite encore de la franchise, la décla- ration (entry) devra être entre les mains des douanes avant l a fermeture des bureaux. M. Martin ajoute qu'il lui serait absolument impossible de procéder à des démarches, pour obtenir. une exemption, sous prétexte que les marchandises auraient été expédiées de Suisse avant le 1er juillet ou qu'elles se trouve- raient dans un port anglais à bord d'un navire n'ayant pas encore déposé son manifeste. Aucune excuse ne sera admise pour retards éprouvés éven- tuellement sur les chemins de fer français, engor- gements, etc.

Hollande. — Nouveau t a r i f douanier.

Un décret royal néerlandais en date du 26 mai demie», prévoit que le nouveau tarif douanier hollan- dais entrera en vigueur le 1er juillet prochain.

On sait que d'après ce tarif, un grand nombre de marchandises, dont les produits de l'horlogerie seront passibles d'un droit de douane ad valorem de 8 o/o. I

Commerce extérieur

La situation économique de la Finlande.

H. J. B. — Dans un récent article nous avons parlé ici de la situation éocnomique de la Lettonie. Un autre pays de l'Est européen, très peu connu chez nous, parce qu'avant 1919 il était englobé dans l'empire russe, est la Finlande, dont la situation économique est pourtant intéressante. Une brève étu- de de celle-ci nous permet en effet de constater la vitalité de ce nouveau pays, sa vitalité, c'est-à-dire la justification de sa création.

Le bilan du commerce extérieur finlandais se pré- sente depuis 1921 de la façon suivante (en millions de marks finlandais) :

Bâle, quoiqu'il fut sévèrement défendu à tout étran- ger de pénétrer dans cette enceinte.

En 1759, Zeller occupe le pendulier Abram Ro- bert, de La Chaux-de-Fonds.

Ce que je viens de dire des serruriers-armuriers1- horlogers de Bâle s'applique aussi, du plus au moins, aux serruriers-armuriers d'autres villes suisses: de Berne, Zurich, Lucerne, Schaffhouse, St-Gall, Bienne, Thoune, par exemple.

En 1681, Christian Tschaggeney, serrurier (Schlos- ser) de et à Thoune, s'établit à Neuveville. En 1688, il achète la forge de Jean Cunier, et devient la même année gouverneur de l'horloge de Neuve- ville. Et peul d'années plus tard, nous le rencontrons comme pendulier.

Entre 1680 et 1685, c'est Jean-François Lequin, désigné tantôt comme maître-serrurier, tantôt comme maître-horloger, qui est conducteur des horloges pu- bliques d'Yverdon.

En 1686, c'est le tour au «jeune (Abram) Dupu- get», maître-serrurier-horloger, qui doit refaire aussi le tourne-broche de la maison de ville, qui «estait de ' rechef gaste ».

Je n'insiste pas. ! Que s'était-il passé entre temps? Les Réfugiés

huguenots avaient répandu en Suisse romande com- me en Suisse allemande l'usage ,des cadrans porta- tifs, des horloges d'appartement et des montres non seulement,'' rmÔS' eïïcore 'leur fabrication" '"

Et lorsque l'Edit de Nantes fut révoqué en 1685, la nouvelle industrie ne fit que se répandre encore davantage un peu partout, en Suisse protestante.

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L.A F É U É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 471

,,1922...,...,,,,

•1923

• 1 9 2 4 . , . . . . , . .

• s • Importation , ; ^ . : 3 5 8 4 . ;

;,in . 3 9 7 9 4600

Exportation ; Solde : . 3389 'V n i t _ 1 9 5 ;

4 4 6 8 •-'.• + 498 4 3 9 3 — 2 0 7 .i«MM»»4'y4'9^'»">««>"--49S6v,->-,"'iJ ^ "253 Le déficit d e 2Q7. millions que l'on constate en 1 9 2 3 a é t é d û à T a mauvaise'1 rewrite en raison d e l a q u e H e - d e s i m p o r t a t i o n s " d e "Céréales' o n t é t é " f e n d u e s nécessaires^ ainçi ..^ue; ..la? réduction g é n é r a l e des prix qui s'est p r o d u i t e à cette é p o q u e d a n s l ' i n d u s t r i e finlandaise. Les répercussions d e la mauvaise- récolte':

d e 1 9 2 3 s e s o n t fart sentir é g a l e m e n t : l'année der-' n i è r e ; d e -nouvelles e x p o r t a t i o n s d e céréales o n t été nécessitées, mais g r â c e a u x p r i x élevés atteints sur le m a r c h é international p a r les p r o d u c t e u r s finlan-*

d a i s , la b a l a n c e a néanmoins pu se s o l d e r par une p l u s - v a l u e . j } e . plus d e 2 5 0 millions.

Les i m p o r t a t i o n s d e la F i n l a n d e en 1924 se d é - c o m p o s e n t d e la façon s u i v a n t e :

Matières...premières e t produits———

mi-ouvrés 1.527 millions Machines, m o y e n s d e t r a n s p o r t ,

o u t i l s , etc 5 8 3 » Autres p r o d u i t s manufacturés 9 3 7 » D e n r é e s alimentaires et articles d e luxe 1.166 » Divers ' 5 0 0 »

T o t a l 4.713 millions

Ce q u i e n l è v e à ces i m p o r t a t i o n s en partie leur caractère d e c h a r g e s c'est le fait q u ' u n montanlj assez i m p o r t a n t d e celles-ci (matériel d e t r a n s p o r t , machines, o u t i l s , etc., constitue en quelque s o r t e u n accroissement des ressources économiques natio- n a l e s , ces achats p e u v e n t d o n c être considérés com- m e u n placement d e c a p i t a u x . Les principaux pays d ' o r i g i n e s o n t l ' A l l e m a g n e , la G r a n d e - B r e t a g n e , les E t a t s - U n i s e t la Russie, cette d e r n i è r e s e u l e m e n t p o u r u n e p r o p o r t i o n d e 5 o/0.

Les e x p o r t a t i o n s finlandaises d e 1 9 2 4 se p r é s e n t e n t comme . s u i t :

P r o d u i t s d e l'industrie d u bois 2.850 millions P a p i e r - 1.354 » P r o d u i t s agricoles 5 5 0 » Autres industries , . 1 1 9 » D i v e r s 9 3 »

T o t a l 4.966 millions Les e x p o r t a t i o n s d e bois j o u e n t comme on le voit un- t r è s g r a n d r ô l e d a n s 'le m o u v e m e n t commercial d e la F i n l a n d e . E n 1 9 2 4 elles s e d é c o m p o s e n t d e la m a n i è r e s u i v a n t e :

2!939.Ô00 m è t r e s cubes Bois en g r u m e

Boiß d e chauffage T r o n c s sciés P l y w o o d !

Rondins

92.000 m è t r e s cubes 1.018 u n i t é s 38.223 t o n n e s 5.681 tonnes

Les e x p o r t a t i o n s d e bois se sont d i r i g é e s p a r t i - culièrement vers le D a n e m a r k ; la Belgique e t la H o l l a n d e . U n e crise s ' e s t fait sentir d a n s l'expor- tation en juin e t juillet 1 9 2 3 au m o m e n t o ù . une g r è v e d u b â t i m e n t s'était déclarée à Londres et les e x p o r t a t e u r s d e bois o n t é t é forcés d e baisser leurs prix. C'est la raison p o u r laquelle la Grande-iBretagne qui a b s o r b e l e 40 °/o des e x p o r t a t i o n s finlandaises a moins acheté en 1924 q u ' e n 1 9 2 3 .

île d é v e l o p p e m e n t futur d u commerce e x t é r i e u r de la F i n l a n d e d é p e n d principalement d u d é v e l o p p e - ment d e son r é s e a u ferroviaire et d e celui de sa flotte, ainsi que d e l'utilisation d e ses forces h y d r a u - liques. Actuellement la l o n g u e u r totale d u réseau ferroviaire finlandais est d e 4.492 k i l o m è t r e s e t la puissance totale d e s locomotives d ' e n v i r o n 485.000 CV. La traction se fait p a r la v a p e u r ; c e p e n d a n t

^electrification d ' u n certain n o m b r e d e secteurs se p o u r s u i t en ce m o m e n t . La flotte commerciale d e la F i n l a n d e c o m p r e n d e n v i r o n 4.800 bâtiments d ' u n ton- nage g l o b a l d e 480.000 t o n n e s . Les r a p i d e s de la F i n l a n d e fournissent d e p u i s très l o n g t e m p s la force motrice. De 1 8 7 5 à 1 9 2 0 la force motrice d u pays s'est élevée d e 24.000 à 193.000 H P . Le g o u v e r n e - ment finlandais p o u r s u i t activement l ' a m é n a g e m e n t d e s cours d ' e a u r a p i d e s en vue d e la construction d'usines électriques. C ' e s t ainsi que la r é g u l a r i s a t i o n d u Saima p o r t e r a la puissance d e l'usine d ' I m a t r a à environ 250.000 CV. L ' é n e r g i e livrée p a r l'usine s e r a mise à la disposition d e s industries des villes, d e s chemins d e fer et d e s e n t r e p r i s e s r u r a l e s .

quées o u i m p o r t é e s en A r g e n t i n e . . C o m m e la loi e t l ' o r d o n n a n c e d ' e x é c u t i o n causèrent d e n o m b r e u x mal-!

e n t e n d u s e t paraissaient difficilement applicables à certains articles, les d e m a n d e s t e n d a n t à sa modi- fication o u à son a b r o g a t i o n affluèrent. D é f é r a n t a u x v œ u x f o r m u l é s , le g o u v e r n e m e n t a r g e n t i n sus- pendit, à t i t r e p r o v i s o i r e , ces dispositions législatives' on v i g u e u r d e p u i s le 10 n o v e m b r e 1 9 2 4 .

Japon. E n vue de l'amélioration d u c h a n g e , le g o u v e r n e m e n t j a p o n a i s p o r t a à 100 p . 1 0 0 d e leur valeur, à p a r t i r d u 2 9 juillet 1 9 2 4 , les d r o i t s s u r d e n o m b r e u s e s m a r c h a n d i s e s , d o n t les f r o m a g e s , p a r f u m s , tissus d e soie, b r o d e r i e s , bijoux, m o n t r e s d ' o r e t d e p l a t i n e . Les marchandises e m b a r q u é e s avant le 6 juillet furent admises encore aux t a u x p r é c é d e n t s . Aucune a u t r e concession ne put être o b t e - n u e en faveur des c o m m a n d e s en cours -d'exécution à la d a t e précitée.

Etats-Unis d'Amérique. C o n f o r m é m e n t a u x dispo- sitions d e l a section 5 1 0 d e la loi d e 1 9 2 2 s u r le tarif d o u a n i e r , les e x p o r t a t e u r s d e m a r c h a n d i s e s à destination des E t a t s - U n i s s o n t t e n u s , s u r la de- m a n d e d u secrétaire d u T r é s o r ou des o r g a n e s dési- g n é s p a r la dite section, d ' a u t o r i s e r un fonction- naire d e s E t a t s - U n i s , d û m e n t accrédité, à inspecter l e u r s livres, c o m p t e s , c o r r e s p o n d a n c e s , etc., touchant la v a l e u r m a r c h a n d e o u la classification des m a r c h a n - dises en cause. E n cas d e refus, le secrétaire du T r é s o r i n t e r d i t l ' i m p o r t a t i o n d e toutes les marchan- dises p r o d u i t e s , vendues o u e x p é d i é e s p a r l'expor- t a t e u r . Il p o u r r a en o u t r e r e t e n i r les m a r c h a n d i s e s déjà i m p o r t é e s e t n o n r é e x p o r t é e s e t , si l ' e x p o r t a - t e u r persiste d a n s son refus p e n d a n t une p é r i o d e d ' u n e a n n é e , faire p r o c é d e r à la vente a u x enchères publiques. Cette disposition résulte d u fait que le calcul des d r o i t s américains ad valorem, est établi s u r la v a l e u r m a r c h a n d e d e l'article au pays d ' e x p o r - tation. Le secrétaire d u T r é s o r e n t r e t i e n t à l'étran- g e r des a g e n t s c h a r g é s d e p r o c é d e r à des e n q u ê t e s s p é c i a l e s ; les a g e n t s américains p o u r la Suisse rési- d e n t à Z u r i c h .

Au cours d e l'exercice, d e u x fabriques bâloises d e p r o d u i t s chimiques se s o n t plaintes d e la visite d'a- g e n t s d e d o u a n e s américaines, c h a r g é s d ' e n q u ê t e r s u r l e c o û t d e p r o d u c t i o n d e différents p r o d u i t s . L ' a u t o r i t é fédérale fait o b s e r v e r au g o u v e r n e m e n t des Etats-Unis q u ' u n e intervention d e ce g e n r e , exercée p a r des fonctionnaires d ' u n pays s u r le t e r r i t o i r e d ' u n a u t r e p a y s , était difficilement conciliable avec le principe de la s o u v e r a i n e t é , et o n t e x p r i m é l'es- poir qu'il se rallierait à cette m a n i è r e d e voir. Le g o u v e r n e m e n t d e l ' U n i o n a fait savoir qu'il étudiait l a question e t e s p é r a i t pouvoir tenir compte des objections formulées. D ' a u t r e s p a y s , tels que la F r a n c e , la G r a n d e - B r e t a g n e et la Tchécoslovaquie, s o n t intervenus d a n s le m ê m e sens à W a s h i n g t o n . S u r l'initiative d e s E t a t s Scandinaves, la C h a m b r e internationale d e commerce a été é g a l e m e n t saisie d e la question.

No. 3 7 5 4 0 . , 1 6 mai 1 9 2 5 , 1 7 h , , — Ouvert.' ^ - .

• 4 : m o d è l e s . -^- ' C a l i b r e s d e ' m o n t r é s . — Frey &

Co., Montres Frey, Société Anonyme, Bierine (Suis- se). . . ... ' .,• ..,_: ;-.,'. ; . .' ,.<4 No. 37559. 23 mai 1 9 2 5 , 2 0 h . ' . ^ - „ O u v e r t : m-0L

m o d e l é . — Ancre-fourchette p o u r é c h a p p e m e n t s d e pièces d ' h o r l o g e r i e . — Jules Pellàiqn, t i e n n e No. 37566. 26 mai 1 9 2 5 , 9 h. —' Cacheté. '•—'"'X

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No. 37590. 29 mai 1 9 2 5 , 19 h. — O u v e r t . -~- 1 m o d è l e . — Calibre d e m o n t r e . — A. Schild S. A., G r a n g e s (Soleure, Suisse). M a n d a t a i r e : W . Koel- liker, Bienne.

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33',4 34 — 18 Juin 84.000 14.500 510

22 juin 60 V«

63 •/.

252 - 33 — 33 'Vie

19 juin 85.000 14.500 510

19 juin 61 Vie 64'/«

254 Vi«

32 V.

33 Vu 20 juin 85.000 14.400 810 84/11 '/,

3 1 " / , , 68 »A

84/11 '/, 31"/,«

68%

22 juin 61 Vie 63'/e 254 —

32 '/, 3 3 ' / . .

mm

31'»/.. . , - . .

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Chronique administrative

Registre du commerce

M o d i f i c a t i o n :

2 0 / V I / 2 5 . — Metallwerke A. G. (Usines métallurgi- ques S. A.), (Metal Works Ltd.), D o r n a c h . Le cap. soc. a été p o r t é de 3,6 à 5,4 millions nom.

Le cons, d ' a d m . actuel a été réélu et comme n o u v e a u x m e m b r e s : S i e g m u n d H i r s c h , de Berlin, O s k a r F r e y , d e Schaffhouse.

R a d i a t i o n s :

1 9 / V I / 2 5 . — A. Saxer-iFrey\, h o r l o g e r i e , e x p o r t a t i o n , Zurich.

1 9 / V I / 2 5 . — G. Schaeren et Cie, Mido Watch, soc.

n. coll., fabr. et commerce d ' h o r l o g e r i e , S o l e u r e . F a i l l i t e s .

E t a t d e c o l l o c a t i o n :

D é b i t r i c e : Soc. com. Ernest Meyer et Cie, fabrication de la montre Joujou, Ruelle des Armes, 1, Bienne.

• Délai p o u r action en o p p o s i t i o n : 30 juin 1 9 2 5 . D é b i t e u r : Walter Müller, ci-devant fabr. d ' h o r l o g e r i e ,

« C h r o n o », Soleure.

Délai p o u r action en o p p o s i t i o n : 30 juin 1 9 2 5 . D é b i t r i c e : Frieda Müller-Marti, épouse du précédent,

R e s t a u r a n t Neu-Solothurn, Soleure.

Délai p o u r action en o p p o s i t i o n : 29 juin 1 9 2 5 .

Rapport de gestion du Conseil fédéral.

(Departement.de i'Eçonamit,publique^) ,„• , , , i. IX.

République Argentine. U n e loi a d o p t é e p a r le C o n g r è s à la fin d e 1923 prescrit d ' i n d i q u e r l'ori- g i n e e t la q u a l i t é d e t o u t e s les marchandises f a b r i - 1

100 F r s 100.— 7 24.05 24.45 1 Liv. st. 25.22 5 25.01 25.06 1 D o l l a r 5.18 3'/i 5.13 5.165 1 D o l l a r 5.18 - 5.13 5.165 100 F r s 1 0 0 . — 5'/j 23.65 23.953 Italie 1 0 0 Lires 1 0 0 . — 7 19.05 19.35 E s p a g n e 100 Pesetas 100.— 5 74.80 75 25

P o r t u g a l 100 E s c u d o s 560.— 9 23.— 27.—

H o l l a n d e 100 F l o r i n s 208.32 4 206 20 206 90 Allemagne 100 Reichsmk 123.45 : 122.35 122 78 Autriche 100 C o u r . 1 0 5 . — 11 72.25* 72.75*

H o n g r i e 1 0 0 C o u r . 1 0 5 . — 9 72.—* 73.—*

Tchécoslov. 100 C o u r . 1 0 5 . — 7 15 25 15 30 Russie 100 Roubles 266.67 — — — Suède 1 0 0 C r . s k . 138.89 8 '/1 137.50 138.25 N o r v è g e 100 C r . sk. 138.89 6 8 7 . - 87.75.

D a n e m a r k 100 C r . sk. 138.89 7 98 25 98 85 Bulgarie 1 0 0 Leva 100.— 6'/s 3 70 3 80 Roumanie 100 Lei 100.— 6 2 30 2 40 Yougoslavie 100 D i n a r s 100.— 6 8 80 8.98 G r è c e 1 0 0 D r a c h m . 1 0 0 . — 8l/ s 8.30 8.80 P o l o g n e 100 Zloty 123.46 10 9 8 — 9980 T u r q u i e 1 Liv. t u r q . 22.78 — 173 2.77 F i n l a n d e 1 0 0 Mks fini. 100.— 9 « 85 13.05 Argentine 100 P e s o s 2 2 0 . — 6 ' / , 205.— 208 — Brésil 100 Milreis 1 6 5 . 55.— 00.—

Indes 100 Roupies 168.— 6 185— 189.—

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En conséquence, les trois associés, qui sont MM.

Louis et Paul Mauvais et M. Joseph Rondot, formeront deux Maisons distinctes, s o u s j e s raisons sociales sui- vantes :

1° Mauvais Louis & ses Fils, rue Sainte-Anne, Malche. - Téléphone: 45.

2° Mauvais & Rondot, rue de la Gare, Maîche - Téléphone : 50.

L'ancienne Société vous remercie de la confiance que vous lui avez accordée jusqu'à ce jour et vous prie de vouloir bien la reporter sur les deux Maisons ci-dessus, qui s'efforceront, comme.par le passé, à

vous donner entière satisfaction. 4021 Veuillez agréer, M., l'assurance de nos sentiments

distingués.

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