Seizième Année. — N° 63 P r i x d u n u m é r o : 10 centimes
Dimanche 11 Août 1901.
Bureaux : R u e de la S e r r e , 5 8
MlEDERmOMORLOGÈEE
S U I S S E
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Suisse . . . . Fr.6»— Fr. 3»—
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On s'abonne a tons les bureaux de poste. Paraissant le Jeudi et le Dimanche à la Chaax-de-Fonds
ANN0N6ES
suisses 20 ct., étrangères 25 et. la ligne Olïïes et demandes de place
10 centimes la ligne.
Les annonces se paient d'avance.
Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels.
Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l .
Bureaudes Annonces: HAASENSTEIN & VOGLER, 32, rue Leopold Robert, CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger.
Les nouveaux tarifs allemands On nous écrit :
Dans l'article très intéressant des nou- veaux tarifs allemands paru dans le n° 01 du 4 courant, il est dit : On verra la clien- tèle allemande exiger de nos toujours trop bons et trop naïfs fabricants, la livraison desmontres commandées Jrancodedouane.
Votre correspondant commet l'erreur de mettre au futur ce qui devrait être au pré- sent.
En efTet, bon nombre de fabricants li- vrent depuis longtemps à leur clientèle d'Allemagne, la marchandise franco de port et de douane. Ils n'ont pas attendu pour cela l'augmentation des droits.
S'ils continuent à le faire, avec le nou- veau tarif il n'y aura rien de changé. Mais le pourront-ils?
Actuellement, c'est une avance d'environ 4 francs 75 centimes par carton de mon- tres argent cpieles dits fabricants font à leurs clients d'outre Rhin, mais avec le nouveau tarif celte avance sera d'environ 11 francs 50 centimes.
Pour peu qu'un fabricant en livre cent à cent-cinquante cartons par mois dans ces conditions, c'est une somme de 1150 à 1725 francs qu'il prèle mensuellement à son client, somme qui ne lui rapporte non seulement pas d'intérêts, mais sur laquelle on lui déduit encore souvent l'escompte.
Le négociant en gros allemand, bien dans ses affaires et réglant promptement, si même il ne réclame aucune modification dans les droits de douane verra certaine- ment d'un bon œil l'augmentation propo- sée. Et cela, parce qu'elle aura une ten- dance à empêcher les fabricants de sortir de leur rôle et de se transformer en bail- leurs de fonds de ses concurrents et aussi parce que cette augmentation réagira dans une certaine mesure contre l'avilissement des prix.
Le fabricant qui fait ses affaires comme un industriel sérieux doit les (aire y trou- vera certainement son compte.
Vous écrivez aussi que les bénéfices que donne aujourd'hui la fabrication de la mon- tre ne permettent pas (aux fabricants) de
supporter les nouveaux droits d'enlrée.
Mais les dits bénéfices ne permettent pas, dans la plupart des cas'; de supporter les droits actuels qui ne sont cependant que de 75 centimes par pièce, à plus forte rai- son les nouveaux droits projetés qui re- présentent près de deux francs.
Pour cette raison, lé fabricant, dites- vous, s'abouchera avec l'entrepreneur de contrebande et, vous le plaignez sur les conséquences qui en résulteront pour lui.
Mais rien ne le contraint à avoir recours à des moyens illégaux pour écouler sa fabri- cation et, s'il le fait, c'est à ses risques et périls. Il ne doit pas être l'objet de com- misération de la part de ses confrères, bjen au contraire. Qu'il vende sa marchandise au mieux, sans se préoccuper des droits, ceux-ci seront acquittés par ses acheteurs qui, à leur tour, élèveront leurs prix de vente.
Il est certain qu'avec une augmentation des droits, surtout dans la proportion de 1 àrjfp la contrebande d'autrefois va re- prendre et sans doute, avec succès, du moins pendant quelque temps. Mais la douane allemande est autrement outillée pour y faire face que jadis et les fraudeurs l'apprendraient bientôt à leurs dépens.
Avec un peu d'entente et de solidarité, comme vous dites, celte augmcnlation de droits influera peu ou point sur l'industrie horlogère suisse. Celle-ci a acquis partout, en Allemagne comme ailleurs, une renom- mée que les droits ne peuvent atteindre.
L'acheteur allemand voudra une montre suisse, le détaillant horloger exigera le poinçon du contrôle fédéral, il faudra donc bien que le négociant en gros d'Allemagne vienne s'approvisionner dans ce pays.
Bien autrement sérieuse serait la situa- tion si, à l'exemple de la Suisse et de la France, l'Allemagne créait un contrôle national. Si, comme cela a lieu pour les commandes delà France, il fallait envoyer les boites or et. argent dans une ville quel- conque de l'Allemagne pour y faire appo- ser le poinçon du pays.
Alors il ne serait plus aussi facile de dis- tinguer la marchandise suisse de celle qui serait fabriquée autre part et nous ne bé-
néficierons plus dans la même mesure de notre renommée.
Ce contrôle national, bien plus que les droits, serait la véritable protection de l'industrie de la montre en Allemagne. Il serait de plus une source de réserve ap- préciable pour le trésor de ce pays. Enfin, il constituerait une véritable garantie con- tre la contrebande.
Il ne serait donc pas étonnant que si celle-ci prenait un développement inquié- tant, l'Allemagne n'y ait aussitôt recours.
Voilà ce que gagneraient les fraudeurs.
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A propos du tarif allemand
La Post dit tenir de la source la plus autorisée que le tarif douanier qui vient d'être publié est destiné à remplacer le ta- rif autonome actuel. Comme précédem- ment, le gouvernement a toute compétence pour faire aux Etats étrangers avec lesquels il conclura des traités de commerce les concessions sur certains points du tarif.
Ces traités de commerce seront soumis à l'approbation du Reichstag, car, sans celle approbation, ils n'auraient pas force de loi pour les ressortissants de l'empire.
Mais le gouvernement n'est nullement tenu de conclure des traités de commerce : il est libre de procéder à cet égard comme il le juge expédient.
L'exportation d'horlogerie américaine Suivant la statistique publiée par le dé- partement des linances à Washinglon, l'ex- portation américaine en horlogerie atteint pour 1900 une valeur approximative de 2,104,319 dollars ou à peu près 10 '/2 mil- lions de francs. L'année précédente la va- leur de l'exportation horlogère n'était que de 1,850,041 dollars. .
Les Américains font des efforts énormes afin de prendre pied sur tous les marchés.
Ils exportèrent l'année passée de l'horlo- gerie pour une valeur de 533,114 dollars en Angleterre; la France ne reçut que pour 1914 dollars, pendant que l'exportation pour l'Allemagne n'ascende qu'à 20,380
358 LA F E D E R A T I O N H ü R L O G E R E SUISSE dollars. Le reste de l'Europe importa pour
une valeur de 40,019 dollars. Le Canada est un des meilleurs clients avec 508,395 dollars.
D'autres pays avec des chiffres d'une certaine importance pour l'importation en horlogerie américaine sont : L'Australie avec 249,028 dollars, le Japon avec 218,063 (l'année précédente seulement 88,900 dol- lars,) Amérique du Sud 221,910 dollars, suivent :
Indes anglaises Afrique
Chine et le reste de sans le Japon Indes occidentales Mexique
Philippines Hawaï
l'Asie
78,978 dollars 05,650
98,440 33,701 24,341 11,010 7,408
Commerce extérieur de la Chine en
»
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1900
D'après la statistique annuelle publiée par l'Office des douanes maritimes chinoises, les troubles boxeurs n'ont pas exercé en général une fâcheuse inlluencc sur les re- celtes des douanes et le commerce exté- rieur de la Chine. Le nord de l'empire seul a été éprouvé ; dans les autres provinces, le mouvement des importations et des ex- portations a été presque aussi considérable que celui de 1898, année particulièrement favorable. Les importations se sont élevées à 833,700,000 francs; les exportations à 028,000,000, soit 14,500,000 francs de moins qu'en 1899. Les recettes des douanes ont été de 90,350,000, soit 15,200,000 francs de moins qu'en 1899.
La statistique du mouvement des navires de diverses nationalités est particulière- ment intéressante; l'examen du tableau suivant permettra de se rendre compte de l'activité déployée, à dix ans d'intervalle par les différentes puissances dans leurs relations commerciales avec la Chine :
Pavillons Trafic maritime Cabotage 1 8 9 0 1 9 0 0 1 8 9 0 1 9 0 0 Anglais
Japonais Allemand François Portugais
1.830 207 393 63 0 Suédois-norvégien 12 Américain
Russe Autrichien Coréen Hollandais P/onois Belge Espagnol
20 21 0 0 3 101 0 14
3.335 0.633 751
433 370 306 93 09 57 17 11 9 2 1 0
40 077 24 0 12 58 8 51 0 1 45 0 0
8.090 1.712 1.334 115 0 09 584 107 5 4 1 22 1 0 L ' a c t i v i t é d é p l o y é e p a r le P o r t u g a l e s t r e m a r q u a b l e .
s e m b l e n t p a r p l è t e m e n t d e
L e D a n e m a r k e t c o n t r e se
la C h i n e .
l ' E s d é s i n t é r e s s e r
Le conflit suédois-norvég ien
pagne c o m -
La conférence de la Haye, loin d'ache- miner les gouvernements vers les voies pacifiques, a semblé accélérer le dévelop- pement, des armements dans le monde en- tier. Les petites puissances n'ont pas lardé à suivre l'exemple des grandes, soit pour se mettre en garde contre l'appétit de celles- ci, soit pour être en mesure de régler par la guerre les différends qui peuvent s'élever entre elles. Le vent belliqueux a souillé jusque dans la presqu'île Scandinave: la Suède cl la Norvège se sont départies de leur altitude débonnaire et, gagnées par la lièvre générale, viennent de gonfler leur budget militaire.
Le Parlement suédois a récemment volé, à la suite de longues discussions, des ré- formes militaires importantes consacrant le principe du service universel sur les bases suivantes: huit mois dans l'infanterie et l'artillerie, douze dans la cavalerie et les services spéciaux, dix dans la Hotte. Le budget de la défense nationale a doublé et atteint 62,500,000 francs. Les constructions de casernements, l'établissement de places d'exercices entraîneront une dépense totale de 87,500,000 francs. Les députés ont volé une première annuité de 5 millions pour 1901-1902. La Hotte est en voie d'accrois- s e m e n t : 3 nouveaux cuirassés sont en construction et seront preis en 1902. Parmi les nouvelles unités dont la construction a été approuvée ligure un navire-ballon des- tiné à l'exploration en pleine mer. Il est vrai que pour atténuer ses sentiments bel- liqueux, le Parlement a voté une indem- nité de 1,050 francs afin de contribuer à l'établissement du Bureau international de la paix à Berne.
La Norvège n'a pas voulu se laisser de- vancer par sa voisine. Son Parlement a également approuvé un crédit de 5,416,250 francs pour la construction de 21 batteries de campagne à tir rapide (11C annuité de 1,542,500 francs pour l'exercice de 1901- 1902), 562,500 francs pour l'armement de Chrisliansand, 5 millions (11C annuité de 1 million pour l'exercice 1901-1902) pour les fortifications du front de terre de Chris- tiania. Ces mesures défensives sont prises à l'instigation des radicaux norvégiens, qui considèrent comme fort possible l'éven- tualité d'un conflit avec la nation sœur.
On sait que ce parti réclame impérieuse- ment un ministère des affaires étrangères et une représentation consulaire purement norvégiens.
On ne peut nier que ces armements soient l'indice d'une situation très tendue entre les deux Etals Scandinaves.
Questions diplomatiques el coloniales.
Employés de magasin
Il y a plus de soixante ans qu'une ligue se fonda en Angleterre pour obtenir que les bouti- ques ferment de bonne heure. Elle a eu déjà d'assez grands succès, sur certains points. Elle voulait que la question fut réglée par une loi qu'elle est également sur le point d'obtenir, mois non pas telle qu'elle la désirait. Lord Salisbury, dans son projet place le pouvoir de fixer l'heure de la fermeture entre les mains de l'autorité locale.
La ligue — en cela d'accord avec les intéressés
— voudrait que ce pouvoir appartint ou conseil municipal.
Ils disent: «Les conseillers municipaux ont souvent atteint celle dignité, en passant par le commerce. Par suite, ils sont plus aptes à appré- cier les nécessités particulières du district. Cela est important, à cause de l'infinité variée de con- ditions dons les différents districts et dons les divers commerces du même district, etc. »
Une grande réunion publique d'employés de boutiques, des deux sexes, a exprimé son mé- contentement de la besogne de la ligue, parce qu'elle considère qu'une législation, se bornant à l'heure de la fermeture, est illusoire. Cette lé- gislation ne touche pas la question du logement chez le patron qui est le plus grand mal dont les employés souffrent. Les employés veulent plus de vingt minutes pour leur repas. Ils veulent beaucoup d'autres choses encore et ils semblent décidés à continuer leur agitation jusqu'à ce qu'ils les obtiennent.
Si j'ai dit ce qui se passait en Angleterre, c'est que sans doute cela remontera le courage — en admettant qu'il ait besoin d'être remonté — de ceux qui, en France, mènent une compagne ana- logue. Il n'y a aucune raison pour qu'ils ne ré- ussissent pas à leur tour. D'ailleurs, la question o déjà fait bien des progrès.
Quand les demoiselles de magasins ont de- mandé à s'asseoir, on a ri, jusque dans les revues de fin d'année. Mais la question a fait son petit bonhomme de chemin, elle a gagné les sympa- thies et, finalement, elle a abouti. Pour des ré- formes de ce genre, il faut savoir montrer une grande patience. C'est la condition du succès.
Je m'étonne que des âmes charitables n'aient pas encore été émues des véritables souffrances qu'endurent ces jeunes employés des deux sexes qui «font la porte». Des enfants de treize ou quatorze ans restent dans la rue, depuis le matin jusqu'au soir, par les froids les plus rudes comme par les chaleurs les plus étouffantes. C'est une nécessité du commerce, disent les patrons. Je crois qu'ils s'abusent. En tous cas, les nécessités du commerce ont des limites.
La suppression des étalages aurait l'avantage de rendre les rues praticables. Mais là encore, il y a une question d'argent. Pour encombrer les trottoirs ces négociants payent, et la ville de Paris pas plus que l'État ne se décide aisément à per- dre une recette. Si on retirait l'autorisation aux négociants, il faudrait la retirer également aux cafés, aux marchands de vins et aux restaurants.
Or, les représentants de ces profesions sont des gens tout puissants. Donc, il y a bien des chances pour que des jeunes commis de boutique conti- nuent à geler et à cuire, au gré des saisons, tandis que du haut de son comptoir la patronne jette sur eux des regards sévères.
En Angleterre, les employés ne veulent plus être logés ni nourris. Ils se plaignent d'occuper des chambres dont les domestiques ne voudraient pas et d'avoir une alimentation mal préparée et insuffisante. En France, beaucoup de leurs col- lègues ne sont pas mieux traités. Ils se résignent parce que ce dur temps est considéré par eux comme un temps d'apprentissage.
Moniteur de la bijouterie.
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Un vœu g é o g r a p h i q u e . — Le congrès géo- graphique de Nancy, entre autres vœux, a émis celui d'une entente internationale pour que tou- tes les cartes soient dressées d'après une échelle de réduction proportionnelle par sous-multiples, et suivant un système de signes conventionnels identiques.
Ce serait la géographie unifiée, et aussi le sys- tème métrique généralisé, enfin un achemine- ment à la langue universelle el à la fédéraiton générale de l'humanité.
Mais, en géographie surtout, qu'on .est loin de celte unité ! On n'a même pu se mettre d'accord sur un méridien commun. Chaque peuple ou ag- glomération de peuple s'attribue la propriété ex- clusive d'un méridien 0.
Office a l l e m a n d de r e n s e i g n e m e n t s c o m m e r c i a u x . — La diète commerciale alle- mande vient d'adresser au chancelier de l'Empire un mémoire au sujet de l'Office de renseigne-
LA FEDERATION HORLOGERÉ SUISSE 359
ments pour le commerce étranger. La diète dit, dans ses conclusions :
« Nous prions le Chancelier de l'Empire d'in- tervenir pour la création et le fonctionnement par l'administration de l'Empire et aux frais de l'Empire d'un Office de renseignements pour le commerce extérieur et nous le prions aussi, dans le cas où cette proposition ne serait pas accep- tée, de nous faire connaître de quelle autre ma- nière l'administration de l'Empire est disposée à concourir à l'établissement et à l'administration de l'Office de renseignements. »
Office d'informations commerciales à
A m s t e r d a m . — La Société néerlandaise pour
le développement de l'industrie vient de décider l'organisation de l'Office d'informations commer- ciales, qui avait fait depuis quelque temps l'objet de ses études.
L'Office sera indépendant et seulement sub- ventionné, si c'est possible, par le gouverne- ment. Il aura son siège à Amsterdam et fournira tous les renseignements intéressant le commerce, notamment ceux qui regardent l'emballage, les transports, les tarifs, les droits de douane, etc.
A l'Office sera annexée une salle de lecture, dans laquelle on organisera aussi des exposi- tions périodiques d'échantillons des produits de l'industrie et des matières premières. L'Office de-
viendra, sous ce rapport, une espèce de succur- sale du Musée colonial de Harlem.
Cote de l'argent
du 10 Août IQOI
Argent fin en grenailles . . fr. 102.50 le kilo.
A r g e n t fin l a m i n é , devant servir de base pour le calcul des titres de l'argent des boîtes de montres fr. 104.50 le kilo.
C o m m e r c e d e s d é c h e t s d ' o r e t d ' a r g f e n t
Tableau des opérations d'achat, de fonte et d'essai de déchets d'or et d'argent faites pendant le 2
etrimestre de l'année 1901.
Arrondissements
Acheteurs, fondeurs et essijeurs miorisés
Opérations (Bordereaux rentrés)
Avril Mai Juin
2' TOTAL II trimestre
1900
D é c h e t s a c h e t é s (valeur payée)
Avril Mai Juin TOTAL 2' trimestre 1900
1. Bienne
2. Chaux-de-Fonds . . . 3. Delémont
4. Fleurier 5. Genève
6. Granges (Soleure) 7. Locle
8. Neuchàtel 9. Noirmont 10. Porrenlruy 1 1 . St-Imier
12. Schaffhouse . . . . 13. Tramelon
1e r trimestre 1901 1 " » 1900
Différence en faveur ilu 2e irimeslre 1 9 0 1
» » » » 1 9 0 0
Berne, le 3i Juillet 1901.
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25 3 9 7 2 10 G
304 1,207 16 24 8(3 32 215 20 72 97 104 9 104
224 868 15 38 87 29 156 13 30 121 82 17 109
275 851 7 20 70 25 173 25 51 105 107 12 78 80
82
2,350 2,376
1,789 1,713
1,799 1,890 70
20 91
803 2,926 38 82 243 86 544 58 153 323 353 38 291
821 1,901 44 105 242 79 536 53 165 344 346 33 310
Fr.
68,242 50 309,736 80
4,257 80 2,379 95 20,779 15 2,687 25 71,887 05 4,482 80 4,729 70 4,505 00 44,83» 95 4,102 40 7,604 10
Fr.
49,325 15 188,630 75 3,314 35 5,106 40 18,950 60 2,313 55 31,023 05 1,533 05 2.022 15 8,713 75 2(5,278 95
983 95 4,207 55
Fr.
41,590 60 151,788 15 1,698 45 2,245 80 24,079 30 2,250 »5 39,900 40 2,898 10 2,126 50 5,733 25 33,107 85 4,428 25 2,716 45 5.938
5,979
5,979
41
550,295 05 342,403 25 487,985 90 ; 305,131 25
02,309 15 | 37,272
314,030 05 304,087 30
9,942
Fr.
159,158 25 650,155 70 9,270 60 9,732 15 03,809 05
7,251 75 142,810 50 8,913 95 8,878 35 18,952 00 104,286 75 9,574 60 14,528 10
Fr.
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1,097,804 45
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LE LOCLE
ont donné à l'observation les moyennes de marche suivantes : sur 1000 montres, marche moyenne : 3,27 secondes.
sur 1000 montres, différence du plat au pendu: 4, 2fî Les 1000 pièces ont été déposées à l'observatoire dans Mai et Juin.
Ces résultats sont particulièrement satisfaisants et bien au mentaires, puisqu'elles prévoient 20 secondes comme marche comme différence du plat au pendu.
Le Locle, le 10 Juillet 1901.
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= A V I S ^
Un jeune homme, m u n i d u d i - p l ô m e d e l ' E c o l e d ' h o r l o g e r i e d u L o c l e , a y a n t 1 8 m o i s d e p r a t i q u e p o u r l e s réglages e t remontages e n d i v e r s g e n r e s , cherche p o u r é p o q u e a c o n v e - n i r d è s l i n s e p t e m b r e , un em- ploi t e c h n i q u e o u a u t r e d a n s u n c o m p t o i r o u f a b r i q u e s o i t e n S u i s s e , s o i t à l ' é t r a n g e r .
A d r e s s e r o f f r e s s o u s c h i f f r e s V 2 4 9 2 C à l ' a g e n c e d e p u b l i - c i t é Haasenstein & Vogler, La
Chaux-de-Fonds. 1 6 0 0 A n c i e n f a b r i c a n t d ' h o r l o g e -
r i e , q u i a v e n d u s e s a f f a i r e s , c h e r c h e d e s
représentations
on u n e n g a g e m e n t l i x e c o m m e
représentant
o u v o y a g e u r .
L e d i t v o y a g e a i t d e p u i s 2 0 a n s e n A l l e m a g n e e t A u t r i c h e o ù il c o n n a î t t o u t e l a c l i e n t è l e p e r s o n n e l l e m e n t .
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Tarifs originaux
Devis de frais et lous renseignements à dispo- sition.
DISCRÉTION - CÉLÉRITÉ TKLÉl>HONE
362 LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E SUISSE
Fabrique et terrain à bâtir
à V E N D R E
Dans u n e ville industrielle de la Suisse occidentale, u n e f a b r i q u e presque neuve est offerte volontairement en vente, se composant de S vastes salles pour ateliers, de beaux locaux de bureaux, ateliers de mécanique, forge, bâtiment de machines, installation électrique, local pour chaudière à vapeur, avec chauffage central dans toute la fabrique, atelier de menuiserie, logement du concierge, installation d u gaz el de l'eau, etc., etc., magasin, maison d'habitation avec jardins, assise et terrain, de plus u n t e r r a i n e n nature de prés et terre labourable, le tout en u n tenant, d'une contenance totale de 4 ha. 2(io2 ares.
Les bâtiments sont favorablement installés pour l'exploita- tion d'un commerce de fabrication d'horlogerie cl sont recom- mandables de même pour y exploiter toute autre industrie. — Conditions d'impôts el de travail favorables.
Le terrain est recommandablc pour être utilisé avantageu- sement comme t e r r a i n à b â t i r .
La propriété entière se trouve dans une excclllenle situation entre deux routes principales, à proximité d'une gare, dans un quartier industriel où la construction a pris un grand dévelop- pement.
La vente se fera en bloc, ou la fabrique, la maison d'habi- tation et le terrain à bâtir chacun séparément (ce dernier évent.
aussi par parcelles). H 2301 G 1562 De plus amples renseignements sont fournis par
H . R Y F , notaire, à S i e n n e .
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récemment fondée à Fleurier, pouvant occuper environ i 0 per- sonnes.
Gel outillage, 1res complet, moderne, presque neuf, dans un parfait état d'entretien, comprend entre autre : 2 moteurs électriques de 250 volls, J7 ampères, 5 machines à tourner re- volver, machine à facettes, élampes diverses, '•) balanciers, ma- chines à refrotter les fonds et les lunettes ; machine à fraiser les places de charnières, etc., etc., ainsi que loul l ' a g e n c e m e n t d ' u n a t e l i e r d e f i n i s s a g e s e t d o r a g e s .
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