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Calcul Scientifique pour les Sciences de l’Ingénieur

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Calcul Scientifique pour les Sciences de l’Ingénieur

Bruno Koobus

Franck Nicoud

(2)

MOTIVATION

(3)

Objectifs

• Techniques et outils de base

• Culture de base sur le calcul scientifique - Exemples

• Résolution d’un problème académique

(4)

Motivation

• Les équations des sciences de l’ingénieur sont connues depuis longtemps …

– Eq. de la chaleur (Fourier, 1807)

– Mécanique des fluides (Navier-Stokes, 1822) – Elecromagnétisme (Maxwell, 1873)

• Les inconnues sont des fonctions scalaires ou vectorielles de plusieurs variables: x,y,z,t

• Ces fonctions sont solutions d’équations aux dérivées partielles (EDP) en général non-linéaires

(5)

Motivation

• Les cas où une solution analytique peut être trouvée sont très rares et simples:

– géométrie simple – équation linéaire

• Les solutions obtenues sont souvent très

lourdes même pour ces cas simplistes …

(6)

Exemple de résolution analytique

• Equation de convection diffusion 1D dans un domaine infini

2 2

0 y

D C x

U C t

C

= ∂

∂ + ∂

? )

, ( x t C

0 ) , (

lim =

±∞

C x t

x

U0

) ( )

0 ,

(x C0 x

C =

(7)

Exemple de résolution analytique

• Si la concentration est initialement de la forme on peut obtenir la solution analytique …

( )

( )

 

+

− −

= +

Dt a

t U x

Dt a

C a t

x

C

2

2 0 2

2

0

exp 4

) , (

(

2 2

)

0

0( ) exp /4

) 0 ,

(x C x C x a

C = =

(8)

Exemple de résolution analytique

• Effet de la diffusion

D a U ×

= 0 Re

+∞

= Re

20 Re =

200 Re =

2 Re =

(9)

Exemple de résolution analytique

• Equation de la chaleur dans une cavité rectangulaire

λ K y

T x

T =

+

2 2 2

0 2

) , 0

( y T

T = T(L, y) = T0

) 0 ,

(x T

T =

( ( , ) ) 0

) ,

( + × 0 =

x H h T x H T y

λ T

? ) , (x y T

x y

0 0 H

L

(10)

Exemple de résolution analytique

• Une méthode de séparation des variables permet d’obtenir la solution analytique de ce petit problème d’école …

+

=

×





+

+

=

1

0 sinh 2 cosh 1 sin

) , (

k

k

k x

L y k

L k L

k L y

A k T

y x

T π π

π π α

+

=

L H h k

L H k L

k

L H k k

H hL L k k

Ak kL

π π

λ π

π π

λ π π α

sinh cosh

1 cosh

sinh αk = 2kπλK0

[

( )1 k 1

]

(11)

Exemple de résolution analytique Effet des fuites par convection

= 0

h h = 0.01

(12)

Passage à des configurations plus complexes …

• Les cas académiques sont très utiles pour

comprendre les phénomènes de bases, étudier les effets des différents termes des équations

• Les problèmes posés en pratique sont inaccessibles à la résolution analytique

• Il est alors naturel de faire des expériences …

(13)

Expériences …

• On imagine que l’on veut fabriquer un avion

• Il est exclu de réaliser toutes les mises au point de la forme extérieure à partir de réalisations à

(14)

Expériences …

• On utilise donc des maquettes de taille réduites que l’on met dans une soufflerie

• Le nombre de Reynolds ne peut que très difficilement être respecté (10 à 100 fois trop petit)

ν

L U ×

=

0

Re

Vitesse de l’avion ou de l’air dans la soufflerie

Mach 0.9 < 1

Taille de la maquette:

entre 1% et 10% du vrai avion

Viscosité cinématique de l’air.

En gros 1.5×105m2/s

(15)

Autre exemple …

Propergol solide

(16)

Expériences: de moins en moins !

• La tendance actuelle est à la diminution des expériences à échelle 1 pour réduire les coûts de fabrication

• Les expériences sont réservées aux dernières mises au point avant la certification et la mise en production

• Les phases de mise au point préliminaires font de plus en plus appel à des « souffleries numériques »

• L’idée est de résoudre les EDP régissant le

fonctionnement du système numériquement puisque l’approche analytique est impossible

(17)

Simulation numérique

Lorsque l’on résout les EDP analytiquement, on cherche les solutions dans des espaces fonctionnels de dimension infinie (e.g. L2)

Si on y arrive, on a accès à la solution (e.g. la vitesse de l’air autour de l’avion) pour tout point de l’espace, et à chaque instant

Puisque l’on y arrive presque jamais, on décide de simplifier le

problème en ne cherchant la solution qu’en un nombre fini de points de l’espace et pour un nombre fini d’instants

On cherche alors les solutions de ce problème discrétisé dans un espace vectoriel de dimension finie.

(x, y, z,t), (x, y, z,t)×[0,+∞[

Vr

(x y z t ) ( ) {i n N} { M}

Vr i, i, i, n , , 1,2,..., × 1,2,...,

(18)

SIMULATION

NUMERIQUE

(19)

Maillages: profil d’aile d’avion

non structuré

hybride

(20)

Maillages: pot d’échappement

(21)

Maillages: injecteur + chambre

(22)

Maillages: injecteur + chambre

structuré

(23)

Exemple de flamme turbulente stable

Simulation aux Grandes Echelles – CERFACS – A. Sengissen

(24)

Exemple en biomédical

Iliac bifurcation – CHU Toulouse

3D model from artheriography

(25)

FUNCTIONAL IMAGING Iliac Bifurcation

Computational Grid Wall Shear Stress Tracers

(26)

Trois familles de méthodes

• Éléments finis (B. Koobus)

• Volume finis (non abordés dans ce module)

• Méthodes aux différences finies

(F. Nicoud)

(27)

Eléments finis en quelques mots

• A chaque instant, on cherche la solution de l’EDP sous la forme

• Les fonctions forment une base de l’espace de dimension N dans lequel on cherche à

approximer la ‘vraie’ solution f par fh.

• Les coefficients fi sont déterminés en imposant à fh d’être la meilleure approximation de f dans

l’espace de dimension N choisi.

=

= N

i

i i

h x f x

f

1

) ( )

(r r

φ )

(x

i

φ r

(28)

Éléments finis en quelques mots

• Un choix classique est de prendre linéaire par morceaux et égale à 1 au nœud i du

maillage, nulle partout ailleurs

) (x

i

φ r

Linéaire

1 0

Nulle

(29)

Éléments finis en quelques mots

• On cherche à résoudre E(f)=0

• Avec l’approximation on commet une erreur E(fh)

• La méthode de Galerkin consiste à dire que cette erreur et orthogonale aux fonctions de forme

• N équations, N inconnues …

=

= N

i

i i

h x f x

f

1

) ( )

(r φ r

) (x

i

φ r

{1,2,..., }, ( ) ( ) 0

1

=

∫ ∑

=

x d x f

E x N

k

N

i

i i k

r r

r φ

φ





= +

0

:

ex λ

f K

(30)

Volumes finis en quelques mots

• Bien adaptés à des problèmes conservatifs du type

• On intègre l’équation sur chaque cellule du maillage et on utilise le théorème de la

divergence

• Les inconnues sont les valeurs moyennes de f sur chaque cellules à l’instant n+1, soit

( )

( ) = 0

+

div F f t

f r

=

+

Vi

k

k k k n

i n

i

i F n dS

t f V f

de faces

1 r r

Vi f n+1

(31)

Volumes finis en quelques mots

• Les flux sur les faces de sont calculés à partir des valeur de f dans les cellules voisines

V

i =

+

Vi

k

k k k n

i n

i

i F n dS

t f V f

de faces

1 r r

Vi

nr1

nr2

nr3

(32)

Différences finies

• Contrairement aux éléments et volumes finis,

cette technique n’est pas adaptée aux maillages non cartésiens

• Mais elle est très intuitive

• En 1D, les trois méthodes sont équivalentes

• Permet d’appréhender beaucoup de concepts ou problèmes numériques communs aux

différentes méthodes

(33)

Différences finies

• L’idée est de remplacer les dérivées

partielles aux points de maillage par des développement de Taylor

• Plutôt que de chercher f(x), on cherche les valeurs de f aux nœuds du maillage, soit f

i

=f(x

i

)

i i +1 i + 2

1 i

2 i

3

i x

xi x

+1

xi xi+2

1

xi

2

xi

3

xi

(34)

DERIVEES

PREMIERES

(35)

Dérivées premières

• Développement de Taylor au nœud i:

• Ces développements font apparaître les dérivées de f au nœud i uniquement

i i +1 i + 2

1 i

2 i

3

i x

( ) ( ) 2

(

( 1 )2

)

2 2 1

1

1 2 x i i

i i

x i

i i

i o x x

dx f d x

x dx

x df x

f f

i i

+ +

+

=

( 1 ) ( 1 )2 2 2

(

( 1 )2

)

1 2 i i

x i

i x

i i

i

i o x x

dx f d x

x dx

x df x

f f

i i

+ +

+

= + + +

+

(36)

• Si les nœuds sont régulièrement espacés

i i +1 i + 2

1 i

2 i

3

i x

x

( )

2

2 2 2

1 2 o x

dx f d x dx

xdf f

f

i xi

x i

i+ = + + +

( )

2

2 2 2

1 2 o x

dx f d x dx

xdf f

f

i xi

x i

i = + +

( )

2

1

1 0 2 0 o x

dx xdf f

fi+ i = + + +

Dérivées premières

(37)

• Si les nœuds sont régulièrement espacés, la dérivée de f au nœud i est approximée par

• Erreur d’approximation est

• Schéma centré d’ordre 2

x f f f

dx D

df

i i

i

xi

= −

+

2

1 0 1

1

) ( x o ∆

Dérivées premières

(38)

• On peut manipuler les développements limités pour obtenir d’autres

approximations de la dérivée première

) 1

1

(

1

o

x f f f

dx D

df

i i

i xi

∆ +

= −

+ +

Dérivées premières

) 1

1

(

1

o

x f f f

dx D

df

i i

i xi

∆ +

= −

(39)

Maillage non uniforme

• Développement de Taylor au nœud i:

i i +1 i + 2

1 i

2 i

3

i x

( 1 ) ( 1 )2 2 2

(

( 1 )2

)

1 2 i i

x i

i x

i i

i

i o x x

dx f d x

x dx

x df x

f f

i i

+ +

+

=

( 1 ) ( 1 )2 2 2

(

( 1 )2

)

1 2 i i

x i

i x

i i

i

i o x x

dx f d x

x dx

x df x

f f

i i

+ +

+

= + + +

+

1

1

= −

i xi xii = xi+1 − xi

(40)

Maillage non uniforme

• Développement de Taylor au nœud i:

i i +1 i + 2

1 i

2 i

3

i x

( )

12

2 2 2

1 1

1 2

= + + i

x i

x i

i

i o

dx f d dx

f df f

i i

( )

2

2 2 2

1 2 i

x i

x i

i

i o

dx f d dx

f df f

i i

+ +

+

+ =

×

i12

×

i2

(

2 1 2

) (

2 1 2 1

) (

2 1 2

)

1 2 1

2

1 i i

x i

i i

i i

i i i

i i

i o

dx f df

f f

i

+

+

+

=

+

( )

(

)

+ ( )

= f + f f o df 2i 1 i 1 i 2i 1 2i 2i i 1

(41)

• Maillage régulier

• En conservant plus de termes dans les développements on obtient les schémas à l’ordre 4 et 6 suivants

) 12 (

8

8 1 1 2 3

2 o x

x

f f

f f

dx

df i i i i

xi

+

+

+

+ +

Ordres plus élevés

) 60 (

9 45

45

9 2 1 1 2 3 5

3 o x

x

f f

f f

f f

dx

df i i i i i i

x

+

+

+

+ + +

(42)

ordre 1 aval

ordre 1 amont

ordre 2 aval

ordre 2 amont

Formules décentrées

) 1

1 o(

x f f

dx

df i i

xi

∆ +

+

) 2 (

3 4 1

2 o x

x

f f

f dx

df i i i

xi

∆ +

− +

≈ − + +

) 2 (

3 4 1

2 o x

x

f f

f dx

df i i i

∆ +

+

) 1

1 o( x

f f

dx

df i i

xi

∆ +

≈ −

(43)

• Problème modèle 1D: Eq. de convection

• Conditions limites et initiale:

Comparaison des schémas

m/s 1 ,

m 8 m

2 ,

0 0

0 = =

+

x U

x U f

t f

(

/4

)

, 0.2m

exp )

0 ,

(x = x2 a2 a =

f f (2,t) = f (8,t) = 0

s

= 0

t t = 5s

(44)

• Équation semi-discrète

• On calcule les f

i

entre t=0 et t=5 s à partir des deux schémas

Test numérique

i Df

dt U df

i

i + 0 = 0,

1 0

0 =

+

x f U f

dt

dfi i i

2 0

1 1

0 =

+ +

x f U f

dt

dfi i i

i i +1 i + 2

1 i

2 i

3

i x

fi x

+1

fi fi+2

1

fi

2

fi

3

fi

(45)

Test numérique

amont ordre 1

centré ordre 2

400 noeuds 200 noeuds 100 noeuds

(46)

Ordre 2 centré / Ordre 1 amont

• Ordre 1 introduit de la diffusion … (cf solution analytique avec Re=2)

• Ordre 2 centré « exact » avec 400 points

• Ordre 2 centré déforme le signal si le nombre de points est plus petit

• Ordre 2 meilleur que ordre 1

(47)

Test numérique

centré ordre 4

centré ordre 2

400 noeuds 200 noeuds 100 noeuds

(48)

Ordre 2 centré / Ordre 4 centré

• Ordre 4 « exact » dans tous les cas considérés ici

• Ordre 2 centré « exact » avec 400 points

• Ordre 4 meilleur que ordre 2

(49)

Test numérique

amont ordre 2

centré ordre 2

400 noeuds 200 noeuds 100 noeuds

(50)

Ordre 2 centré / Ordre 2 amont

• Ordre 2 centré et amont « exacts » avec 400 points

• Ordre 2 centré et amont déforment le signal si le nombre de points est plus petit, mais pas de la même manière

• Ordre 2 amont amortit plus le signal

• L’ordre ne dit pas tout sur un schéma …

(51)

Analyse spectrale

• Cas d’une fonction harmonique

• Schéma centré d’ordre 2

• L’erreur commise est

[exp( )] Re[ exp( )]

Re )

( jk jkx

dx jkx df

x

f = =

[ ]

x f f

dx x df

jki

f i i

x i

i

= +

, 2 ) exp(

Re 1 1





sin( ) exp( )

Re jki x

x k

x jk k

dx df

xi

x k

x k

) sin(

(52)

Signification de kx

• Sinusoïde de période L décrite avec N points

• ∆ x = L / N, k = 2 π /L donc kx = 2 π / N

(exact)

0

x

k 4

= π

x

k 2

= π

x

k kx = π

(53)

Analyse spectrale

• Tout se passe comme si on résolvait l’équation

• Les différentes longueurs d’onde ne se déplacent pas à la même vitesse

) 0 sin(

0 =

∆ + ∆

x f x

k

x U k

t f

centré

ordre 2 exact

(54)

Analyse spectrale

• Équation effective 0 ( ) = 0

∆ ∂

∂ +

x x f

k E t U

f

Amont ordre 2

Centré Amont ordre 1

Centré ordre 2 SCHEMA

[

( )

]

Re E k∆x Im

[

E(kx)

]

0

0 x

k

x k

∆ ) sin(

x k

x k

∆ ) sin(

x k

x k

∆ ) 1 cos(

(

2 cos( )

)

)

sin( k x

x k

x

k − ∆

x k

x k x

k

∆ +

− cos(2 ) 4cos( ) 3

(

4 cos( )

)

)

sin(k x k x

∆ −

(55)

Analyse spectrale

(56)

Lien avec l’ordre du schéma

• Dans la limite kx 0, la vitesse de propagation tend vers U0

• La vitesse avec laquelle l’erreur tend vers zéro dépend de l’ordre du schéma

• Au voisinage de 0, Re(E(kx)) = 1+O((kx)n), avec n l’ordre du schéma

• La partie imaginaire de l’erreur n’est pas directement reliée à l’ordre du schéma

• Les schémas centrés sont non dissipatifs: Im(E(kx)) = 0

(57)

Dispersion

• La vitesse de propagation effective n’est égale à la vitesse théorique que dans la limite kx 0

• Une perturbation peut donc être propagée trop lentement ou trop vite

• Les fonctions et ne sont pas propagées à la même vitesse en général

• Que se passe-t-il lorsque l’on convecte f (x) ?

e jkx e jk'x,k k'

(58)

Déformation du signal

• On peut décomposer cette fonction comme une somme de fonctions harmoniques (en rendant f périodique

éventuellement)

• La solution théorique après t s de simulation est

• Numériquement le mode devient

• La solution numérique est donc

= fke jkx x

f ( ) ˆ

=

0 ) ˆ ( 0 ) (x U t fke jk x U t f

) ) (

(x E k x U0t

e jk

e jkx

{ˆ ( ) )

(x U0t g e ( 0 ) f x U0t g − =

k jk xU t ≠ −

(59)

DERIVEES

SECONDES

(60)

• Maillage régulier

• On utilise le fait que

• En appliquant l’opérateur à

Dérivées secondes

) 2 (

1 0

1 1

0 0 1

1 0 2 1

2

x x o

f D f

f D D

dx D f

d

i i

i xi

∆ +

= −

+

i xi

x dx

df dx

d dx

f

d 



2 =

2

f

i

D

10

0

D

1

) 4 (

2

2

2 2 2

, 0 2 2

2

x x o

f f

f f dx D

f

d

i i i

i

+ ∆

+

= −

+

(61)

• Si les nœuds sont régulièrement espacés

i i +1 i + 2

1 i

2 i

3

i x

x

Problème de localité

2

2 2

2 2

4 2

x

f f

f dx

f

d i i i

xi

+

+

x

La dérivée seconde approximée de cette fonction est nulle !!

(62)

• Déduire la dérivée seconde des développements de Taylor

i i +1 i + 2

1 i

2 i

3

i x

( )

3

3 3 3 2

2 2

1 2 6 o x

dx f d x dx

f d x dx

xdf f

f

i

i xi x

x i

i+ = + + + +

( )

3

3 3 3 2

2 2

1 2 6 o x

dx f d x dx

f d x dx

xdf f

f

i

i xi x

x i

i = + +

Dérivées secondes

) 2 (

2

1 1 1

, 0 2 2

2

x x o

f f

f f dx D

f

d

i i i

i

+ ∆

+

= −

+

(63)

• Si les nœuds sont régulièrement espacés

i i +1 i + 2

1 i

2 i

3

i x

x

Problème de localité

2

1 1

2 2

x

f f

f dx

f

d i i i

xi

+

+

x

La dérivée seconde approximée de cette fonction est non nulle, mais pas infinie …

(64)

Analyse spectrale

• Cas d’une fonction harmonique

• Schéma centré d’ordre 2 à 2 ∆

• L’erreur commise est

[exp( )] Re

[

exp( )

]

Re )

( 2 2

2

jkx dx k

f jkx d

x

f = =

[exp( )], 2 2 1 2 2 1

Re x

f f

f dx

f x d

jki

f i i i

x i

i

+

= +





cos( ) 1exp( ) 2

Re 2

2 2

x x jki

x k dx

f d

xi

2 2

) cos(

21

x k

x k

(65)

Analyse spectrale

• Schéma centré d’ordre 2 à 4 ∆

• L’erreur commise est

[ ] 2

2 2

2 2

4 , 2

) exp(

Re x

f f

f dx

f x d

jki

f i i i

x i

i

+

= +





cos(2 ) 1exp( ) 2

Re 1 2

2 2

x x jki

x k dx

f d

xi

2

2 2

) 2

cos(

1

x k

x k

(66)

Analyse spectrale

• Les erreurs sont réelles uniquement, donc pas de convection numérique

2

4

(67)

• Si les nœuds sont régulièrement espacés

• Utile pour les coefficients de diffusivité variables

i i +1 i + 2

1 i

2 i

3

i x

Interprétation volumes finis

2

1 1

2

2 1/2 1/2 2

x

f f

f x

dx df dx

df dx

f

d x x i i i

x

i i

i

+

=

+ +

(68)

Retour sur le schéma amont ordre 1

• Rappel: ce schéma introduit beaucoup de dissipation par comparaison avec le centré d’ordre 2

• En effet:

• Utiliser ce schéma revient donc à résoudre

avec un schéma centré d’ordre 2

2

1 1

1 1

1

2

2

2 x

f f

f x x

f f

x f

f

i i i i i i i

+

− ∆

= −

+ +

2 2 0

0 2 x

f x

U x

U f t

f

D

= ∆

∂ + ∂

3 2 1

(69)

i i +1 i + 2

1 i

2 i

3

i x

Laplacien

) ,

2 ( 2

2

1 , ,

1 , 2

, 1 ,

,

1

o x y

y

f f

f x

f f

f f

i j i j i j i j i j i j

xi

+ ∆ ∆

+ + −

+

≈ −

+ +

j

1 j

2 j

+1 j

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