• Aucun résultat trouvé

Université de Ségou

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Université de Ségou"

Copied!
140
0
0

Texte intégral

(1)

Université de Ségou

Année 2013-2014

Cours d’Economie Générale

Dr. Soumaila DOUMBIA soumdoumbia@yahoo.fr

(2)

Programme

Introduction

I. Qu’est ce que l’économie ? II. Les auteurs préclassiques

Chapitre 1: Les auteurs classiques I. A. Smith

II. D. Ricardo III.K. Marx

(3)

Suite programme

Chapitre 2 : Un regard global sur la théorie économique

I. L’équilibre macroéconomique classique

II. L’équilibre dans un contexte de rigidité des prix

(4)

Suite programme

Chapitre 3: La production de la richesse

I. Taux de variation, coefficient multiplicateur et indices

II.La production marchande/non marchande III.La valeur ajoutée et le PIB

(5)

Programme (suite)

Chapitre 4 : La monnaie

I. Qu’est ce que la monnaie ?

II.Le système bancaire et la création monétaire III.La théorie quantitative de la monnaie

(6)

Introduction

I. Qu’est ce que l’économie ?

L’économie politique

Les sciences économiques

L’analyse économique

i. Pour les classiques, l’économie est définie par son objet

C’est la science des richesses (Richesse des Nations, Smith, A.).

(7)

I. Qu’est ce que l’économie ?

Selon J-B Say, c’est « la manière dont se

forment, se distribuent et se consomment les richesses ».

De même qu’il y a une sciences des plantes, de la lumière, etc. il y a une science de la

richesse.

Pb: Exclusion des services, car la richesse est matérielle pour les classiques

(8)

I. Qu’est ce que l’économie ?

Est richesse tout ce qui satisfait un besoin. Tout ce qui a une utilité.

Comment mesurer l’utilité ?

ii. Les néo-classiques : l’économie est la science de l’échange marchand

Selon eux, la valeur apparaît dans l’échange

(9)

I. Qu’est ce que l’économie ?

Pb : les prélèvements, la redistribution, etc. sont ignorés

iii. L. Robbins (1947), L’économie est la :

« science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les fins et les

moyens rares à usage alternatif ».

(10)

I. Qu’est ce que l’économie ?

1. Les besoins de l’homme sont illimités 2. Les ressources disponibles sont limitées 3. D’où la nécessité de faire un choix

Exemple : Si vous avez un budget de 75 000f

Qu’allez vous faire avec ? Acheter un téléphone, une moto, une voiture, etc.

L’Etat doit choisir entre le beurre et le canon

(11)

I. Qu’est ce que l’économie ?

Le ménage (le consommateur) est soumis à une contrainte budgétaire

Le producteur est également soumis à une contrainte budgétaire.

Ils doivent maximiser leur utilité ou profit en tenant compte de cette contrainte

C’est la maximisation sous contrainte

(12)

I. Qu’est ce que l’économie ?

Le choix implique la renonciation à autre chose.

L’étudiant doit choisir entre venir suivre une heure de cours et ou dormir une heure de plus.

Le coût d’opportunité d’une heure de cours dans cet exemple c’est la renonciation à une heure de sommeil

(13)

I. Qu’est ce que l’économie ?

L’agent économique est considéré comme rationnel La rationalité est une hypothèse importante dans la

démarche de l’économiste.

Elle implique l’évacuation d’autres considérations L’économiste se veut de ce point de vue

scientifique.

(14)

I. Qu’est ce que l’économie ?

Au final, il n’est pas aisé de définir l’économie.

Nous constatons cette difficulté au regard de l’étymologie même du mot « économie » qui vient de 2 mots

grecques :

« Oïkos » : domaine, maison/

« Nomos » : règle, ordre, principe.

Donc, l’économie c’est la gestion de la maison, de l’entreprise, de l’Etat

(15)

I. Qu’est ce que l’économie ?

Aussi, nous avons 2 branches importantes en économie

La microéconomie : elle s’intéresse à l’unité de production ou de consommation (ménage et l’entreprise).

La macroéconomie : concerne l’Etat

Et la mésoéconomie ?

Le lien entre la micro et la macroéconomie ne fait pas consensus entre les économistes

(16)

II. Les auteurs préclassiques

A. Les mercantilistes

Antoine de Montchrestien (1616), Traité de l’économie politique.

Pour eux, l’Etat accroît sa force en favorisant l’enrichissement des citoyens

La prospérité du commerce est liée à l’expansion de la puissance politique et militaire.

Il convient de développer le commerce

(17)

II. Les auteurs préclassiques

Comment expliquer la supériorité du commerce ? Le commerce est le but même des autres activités

économiques, notamment l’industrie

L’Etat doit encourager la production et l’échange → accroît les profits et les richesses →

réinvestissement.

On est ainsi dans un cercle vertueux.

(18)

II. Les auteurs préclassiques

Les mercantilistes → l’échange, les débouchés, le développement des activités exportatrices Cela est favorable à la réalisation des objectifs

de l’Etat, notamment la constitution d’un trésor de guerre

La richesse d’une nation est liée à l’abondance de la monnaie, des métaux précieux

(19)

II. Les auteurs préclassiques

Pour qu’il y ait abondance des métaux précieux, le solde commercial doit être positif

La conquête des marchés demande l’appui de l’Etat (surtout les conquêtes coloniales)

L’intervention de l’Etat et la réglementation sont admises

(20)

II. Les auteurs préclassiques

Interdiction de sortie des matières premières nécessaires à l’industrie nationale

Limitation de l’entrée des produits manufacturés Ils préconisent la création des manufactures d’Etat Il s’agit des recommandations typiques du

colbertisme.

(21)

II. Les auteurs préclassiques

B. Les physiocrates

Progrès économique → l’économie capitaliste s’émancipe progressivement de la tutelle de l’Etat

Il apparaît l’idée que des mécanismes naturels gouvernent l’ensemble de la vie économique

(22)

II. Les auteurs préclassiques

• Boisguilbert (1707) → Le factum de la France Il cherche à mettre l’accent sur les conditions

permettant d’augmenter la richesse, surtout la production agricole

Pour lui, il suffit d’abolir les entraves au

commerce et d’assurer la liberté de marché

(23)

II. Les auteurs préclassiques

D’où un équilibre naturel.

Chaque producteur produit la quantité maximale et vend sa production

Toute intervention extérieure perturbe l’ordre naturel

Des lois naturelles existent. Il convient de s’en soumettre.

(24)

II. Les auteurs préclassiques

Au milieu du 18è siècle, Cantillon critique sévèrement la possibilité d’enrichir

indéfiniment

François Quesnay (1694-1774) est le chef de file des physiocrates.

Il est l’auteur du tableau économique (1758)

(25)

II. Les auteurs préclassiques

• Il partage le point de vue de Boisguilbert

• Il fustige une politique qui délaisse

l’agriculture au profit de l’industrie et du commerce

• Cette politique → la baisse du prix des

produits agricoles et est la cause de la misère des paysans et de la stagnation de l’agriculture

(26)

II. Les auteurs préclassiques

Selon les physiocrates, seule l’activité agricole crée la richesse (le produit net)

L’industrie et le commerce sont considérées comme des activités stériles

La seule classe productive est la classe agricole

Afin d’obtenir un bon prix, il faut la liberté d’exporter

(27)

II. Les auteurs préclassiques

• Le bon prix = recettes convenables pour les fermiers → profit élevé → paiement d’une rente élevée

• L’augmentation du capital investi→ prospérité générale.

• On est dans une logique de circuit et Quesnay construit un tableau économique

(28)

Chapitre 1 : Les auteurs classiques

I. Adam Smith (1723-1790)

L’auteur est considéré comme le Père fondateur de l’économie comme une discipline autonome

A. La division du travail

Division du travail = ↗ habileté, de l’adresse et de l’intelligence

(29)

I. Adam Smith

Soit une manufacture d’épingles : un ouvrier = une épingle dans toute la journée

Avec la division du travail : l’ouvrage est divisé en plusieurs tâches (18 opérations distinctes)

Ainsi 10 ouvriers arrivent à faire plus de 48 000 épingles!!! Donc, 4 800 épingles/ouvrier

(30)

I. Adam Smith

 La division du travail = accroissement de la puissance productive du travail

Difficulté de mettre en œuvre la division du travail dans l’agriculture que dans la

manufacture

La division du travail a trois avantages : ↗ de l’habileté, l’épargne du temps, l’innovation et le progrès technique

(31)

I. Adam Smith

 Le principe qui donne lieu à la division du travail c’est l’échange

L’échange découle du penchant naturel des hommes

Puisque nous pouvons obtenir les autres

marchandises via l’échange, il est opportun de se consacrer totalement à la production d’un bien

(32)

I. Adam Smith

La limite de la division du travail est liée à la limite du marché.

 Si le marché est étroit (impossible d’avoir tout ce dont on a besoin), les gens pourraient

éviter de se consacrer à la production d’un seul bien

B. La monnaie

(33)

I. Smith

Avec la division du travail, l’échange se développe et on entre dans une société marchande

Au début de la division du travail des difficultés Soient deux individus sur le marché

L’individu i a besoin du blé et possède des tomates

L’individu j a besoin des tomates et possède du riz

(34)

I. Adam Smith

C’est la double coïncidence des désirs.

Pour contourner ce problème, il faut une

marchandise que tout le monde est disposé à accepter

C’est ce qu’on appelle un intermédiaire des échanges

Différents instruments ont été utilisés comme monnaie (le bétail, le sel, coquillage, etc.)

(35)

I. Adam Smith

C. La théorie de la valeur

Le mot valeur a deux significations :

 Il peut signifier l’utilité : valeur d’usage

Il peut signifier la faculté d’un objet à acheter un autre : valeur d’échange

(36)

I. Adam Smith

• Les deux valeurs ne sont pas équivalentes :

l’eau : ne peut rien acheter, mais est très utile

le diamant : peut acheter beaucoup de

choses, mais est très peu utile dans l’usage

Quand on achète un bien on achète du travail

(37)

I. Adam Smith

Quand on commande un bien, on commande du travail

La valeur d’une denrée, pour celui qui la

possède et qui n’entend pas en user lui-même et qui a l’intention de l’échanger, est la

quantité de travail que cette denrée le met en état d’acheter ou de commander

(38)

I. Adam Smith

Par conséquent, le travail est la mesure réelle de la valeur de toute marchandise

Le prix réel de chaque chose : c’est le travail et la peine

Acheter un bien nous épargne du travail et de la peine de produire ce bien

Ce qui est acheté avec de l’argent ou des marchandises est acheté avec du travail

(39)

I. Adam Smith

• 2 kg Blé = 1 kg Riz

• Equivalence entre la quantité de travail

nécessaire pour produire 2 kg de blé et pour produire 1 kg de riz

• Le travail est le premier prix, la monnaie payée pour l’achat primitif de tous les biens.

(40)

I. Adam Smith

Ce n’est pas avec l’argent qu’on achète, mais avec le travail

La valeur d’un bien c’est la quantité de travail que ce bien permet d’acheter ou de commander

D. La théorie du commerce international

Enfin, Smith théorise aussi les avantages absolus

(41)

I. Adam Smith

Chaque pays a intérêt à se spécialiser sur la production du bien où il est le plus fort.

E. La main invisible

Un individu cherchant à améliorer son intérêt personnel va contribuer à l’intérêt général de

la société.

(42)

I. Adam Smith

L’expression est utilisée pour montrer la supériorité du libéralisme économique.

Selon Smith, le marché s’autorégule.

L’intervention de l’Etat doit se limiter à sa

fonction régalienne (défense, sécurité, justice, etc.).

(43)

I. Adam Smith

 Il développe le concept de prix naturel et de prix de marché

Le prix naturel est le prix qui tient compte du fermage, des salaires et des profits (ni plus, ni moins)

Le prix de marché est le prix actuellement affiché sur le marché

(44)

I. Adam Smith

Le prix de marché gravite autour du prix naturel en fonction de l’offre et de la demande sur le marché.

Si l’offre est > à la demande, le prix de marché est plus faible que le prix naturel.

L’un des facteurs sera rémunéré moins cher,

l’offre de ce facteur baissera et la production avec

(45)

I. Adam Smith

Si la demande est > à l’offre, le prix de marché est plus élevé que le prix naturel

L’offre de l’un des facteurs augmentera et la production avec.

Ce mécanisme continue jusqu’à ce que

l’équilibre s’établit entre l’offre et la demande, donc entre le prix de marché et le prix naturel

(46)

II. David Ricardo (1772-1823)

Ricardo peut être en quelque sorte considéré

comme le fils spirituel de Smith. Son ouvrage est largement inspiré de celui de Smith

Soient 3 classes : les propriétaires fonciers (rente), les capitalistes (profit) et les ouvriers (salaire)

Déterminer les lois qui régissent la répartition du produit total entre les différentes classes est le principal problème de l’économie

(47)

II. David Ricardo (1772-1823)

A.La théorie de la valeur

L’utilité est la condition de la valeur, mais ne constitue pas sa mesure

Il existe des marchandises reproductibles et d’autres qui ne sont pas reproductibles

L’objet de l’économie est l’étude des premières

(48)

II. David Ricardo (1772-1823)

La valeur s’explique par le travail incorporé B. L’évolution à long terme de l’économie

L’état stationnaire (ou la croissance zéro) est lié à la pénurie des terres cultivables

Soit la loi de Malthus : croissance géométrique de la population et arithmétique des moyens de

subsistance

(49)

II. David Ricardo (1772-1823)

D’où la misère.

La loi des rendements décroissants : l’extension des cultures se fait sur des terres de moins en moins bonnes.

Le rendement aura tendance à baisser et la rente à augmenter

La loi de l’accumulation : l’investissement dépend du profit

(50)

II. David Ricardo

 La loi de l’O et de la D joue pour le travail

 « Le prix naturel du travail est celui qui fournit aux ouvriers les moyens de subsister et de perpétuer leur espèce sans

accroissement ni diminution » (Ricardo, 1803).

Le salaire dépend de l’O et de la D de travail, mais aussi du prix des moyens de subsistance

(51)

II. David Ricardo

i. La hausse du prix du blé → une hausse des salaires

ii. La hausse de la rente + la hausse des salaires

→ une baisse des rendements

Pour Ricardo, l’évolution de l’économie conduit vers l’état stationnaire qui entraîne l’arrêt de l’accumulation.

Le progrès technique retarde ce phénomène.

(52)

II. David Ricardo (1772-1823)

L’enchainement est le suivant :

Hausse de la population → mise en culture des terres de moins en moins fertiles → hausse de la rente et des salaires → baisse du profit  arrêt de l’accumulation

On parle de baisse tendancielle du taux de profit

(53)

II. David Ricardo (1772-1823)

La baisse du taux de profit signe l’arrêt de l’accumulation, de la croissance

Il préconise l’instauration du libre-échange pour pallier l’état stationnaire. Il est contre les « corn laws ».

L’importation du blé est considérée comme une solution

Il élabore aussi la loi des avantages comparatifs

(54)

III. Karl Marx (1818-1883)

Le début de l’industrialisation s’accompagne d’une immense misère dont Marx et Engels sont témoins

Salaires très faibles, exploitation des femmes et des enfants, etc.

Les rapports d’exploitation sont masqués par l’échange marchand

(55)

III. Karl Marx (1818-1883)

Le capitalisme est un système économique qui existe et qui laissera place à un autre système Il existe chez lui trois facteurs de production :

Le capital (profit), le travail (salaire), la terre (rente) Suivant Ricardo, Marx s’intéresse surtout au rapport

entre le travail et le capital

(56)

III. Karl Marx (1818-1883)

Les lois économiques mises en évidence dans le capitalisme n’ont rien d’éternel ou de naturel Elles n’ont de sens que dans la société.

Chez Marx, le développement du mode de production capitaliste conduit à sa perte

(57)

III. Karl Marx (1818-1883)

• A. La théorie de la valeur

Comme chez Smith et Ricardo, le fondement de la valeur est le travail

Seuls les biens reproductibles ont une valeur.

Une marchandise est une valeur d’usage et une valeur d’échange en même temps.

(58)

III. Karl Marx (1818-1883)

La valeur d’usage est une caractéristique propre à la marchandise

Comme valeur d’usage, les marchandises sont différentes donc non comparables.

La valeur d’échange apparaît comme rapport quantitatif

(59)

III. Karl Marx (1818-1883)

La valeur d’échange est la proportion dans laquelle des valeurs d’usage d’espèces

différentes s’échangent

Il faut mettre de côté la valeur d’usage

Il existe une caractéristique des différentes marchandises : produits du travail

(60)

III. Karl Marx (1818-1883)

Le travail est l’unique source de la valeur

Il convient de faire la différence entre le travail concret et le travail abstrait

Le travail concret est un travail bien défini, par exemple celui du maçon, de l’agriculteur, etc.

Le travail est abstrait quand l’individualité du

travailleur est effacé. Il s’agit du travail homogène

(61)

III. Karl Marx (1818-1883)

Les marchandises sont les produits des échantillons du même travail indistinct

Comment tenir compte des différences de qualification

Travail simple : travail ne nécessitant pas de qualification

Travail complexe : travail qualifié

(62)

III. Karl Marx (1818-1883)

Le travail socialement nécessaire : c’est le temps de travail nécessaire en moyenne pour

produire une m/se

Le but est d’effacer les différences individuelles Le progrès technique, l’innovation, le

développement des forces productives entraînent une baisse de la valeur

(63)

III. Karl Marx (1818-1883)

La valeur d’une marchandise tient compte du travail direct,

du travail indirect (la valeur transmise par les

moyens de production au cours du processus de production)

B. La plus-value et l’exploitation de l’ouvrier par le capitaliste

Le capitaliste se doit de créer de la valeur

(64)

III. Karl Marx (1818-1883)

Le capitaliste crée de la valeur

Il utilise des m/dises nécessaires à la production et des moyens de pt° (capital constant) et de la force de travail (capital variable)

Toutefois, seul le travail est créateur de valeur Si le capitaliste emploie l’ouvrier pour une

(65)

III. Karl Marx (1818-1883)

Le salaire versé à l’ouvrier rémunère en réalité une

½ journée de travail.

Cette exploitation de l’ouvrier par le capitaliste est source de plus-value

La plus-value résulte d’un surplus quantitatif de travail.

La force de travail produit son équivalent, plus un excédent

(66)

III. Karl Marx (1818-1883)

La composition organique du capital (combinaison capital constant/variable) varie selon les branches Exemple : la force de travail produit deux fois plus

de valeur qu’elle ne reçoit de salaire :

80 c 20 v 20 p-v

50 c 50 v 50 p-v

20 c 80 v 80 p-v

(67)

III. Karl Marx (1818-1883)

C) La circulation monétaire

Marx conçoit 2 formes de circulation monétaire : 1. M – A – M

Par exemple : un ouvrier qui vend sa force de travail pour acheter les moyens de subsistance.

Ici la monnaie est un moyen fugitif de l’échange 2. A – M – A

Dans ce cas, il y a A – M…….. P…….M’ – A’

(68)

III. Karl Marx (1818-1883)

A – M…….. P…….M’ – A’

Dans ce cas, M’>M et donc A’>A

Puisque M’ et A’ ne sont que M et A augmentés de la plus-value

La valeur se crée au cours de la production, pas au cours de l’échange, car il y a un échange

d’équivalents

(69)

III. Karl Marx (1818-1883)

Il existe 2 moyens pour accroître la plus-value : 1. Augmenter la durée du travail, dans ce cas, on

parle de plus-value absolue.

2. La production de la plus-value relative provient des progrès de la productivité

Tout progrès de la productivité se traduit par une baisse de la plus-value d’où la fin du système

(70)

III. Karl Marx (1818-1883)

Le taux d’exploitation : plus-value/capital variable.

Il ne faut pas confondre taux de plus-value avec taux de profit : plus-value/(capital variable + capital constant)

(71)

Chapitre 2 : La macroéconomie (néo)classique

Dans cette tradition, la monnaie ne joue pas un rôle spécifique.

Elle est simplement un intermédiaire des échanges

L’Etat ne doit pas créer des entraves aux activités économiques, ainsi on arrive à

(72)

Chapitre 3 : La macroéconomie (néo)classique

Trois principes sont à la base de cette théorie : 1.Le principe d’autorégulation du marché

2.La loi des débouchés : l’offre crée sa propre demande, pas de surproduction et le marché assure le niveau d’activité le plus élevé

(73)

Chapitre 3 : La macroéconomie (néo)classique

3. La théorie quantitative de la monnaie : la monnaie n’a pas d’effets réels

Un marché est le lieu où acheteur et vendeur entrent en contact pour échanger

Il résulte de la confrontation entre l’offre et la demande un prix d’équilibre et une quantité d’équilibre

(74)

Chapitre 3 : La macroéconomie (néo)classique

L’offre est croissante du prix

La demande est décroissante du prix

A l’équilibre, tout le monde est satisfait de sa situation

L’économie de marché aboutit à l’optimum collectif

(75)

Chapitre 3 : La macroéconomie (néo)classique

P

Q P’

Q’

D O

(76)

Chapitre 3 : La macroéconomie (néo)classique

Un tel fonctionnement du marché suppose que les conditions de la concurrence pure et parfaite

(CPP) soient remplies L’atomicité du marché L’information parfaite

La libre entrée et sortie du marché

La mobilité des facteurs de production L’homogénéité des produits

(77)

Chapitre 3 : La macroéconomie (néo)classique

Les vertus de la CPP - baisse des prix;

- accroissement de l’offre;

- amélioration du bien-être

Le fonctionnement du marché concurrentiel

suppose l’existence d’un commissaire-priseur

(78)

Chapitre 3 : La macroéconomie (néo)classique

Le commissaire priseur procède par tâtonnement pour fixer les prix

Dans la réalité, la concurrence semble imparfaite

Le monopole

La concurrence monopolistique

L’oligopole

Le monopsone

(79)

Chapitre 3 : La macroéconomie (néo)classique

Les modèles classiques sont les modèles d’offre Les politiques économiques conseillées sont

d’inspiration libérale et visent à améliorer les conditions de l’offre.

Soient trois agents : une firme représentative, un ménage représentatif et l’administration

(80)

Chapitre 3 : La macroéconomie (néo)classique

Soient quatre marchés :

Marché du travail

Marché des biens et services

Marchés des titres financiers

Marché monétaire

(81)

Chapitre 3 : La macroéconomie (néo)classique

Les firmes produisent, investissent et demandent du travail

Les ménages consomment, épargnent et offrent leur travail

L’administration est un agent non marchand qui fait les dépenses publiques financées par l’impôt, la création monétaire ou par l’émission de titres auprès du secteur privé

(82)

Chapitre 3 : La macroéconomie (néo)classique

L’économie est statique On est à court terme

Les capacités de production sont fixes (données) Le travail est le seul facteur variable

(83)

Chapitre 3 : La macroéconomie (néo)classique

On étudie seulement le marché du travail, celui des titres et de la monnaie

Les conditions d’équilibre sur le marché des biens et des services sont implicites

Sur le marché du travail, l’offre et la demande de travail dépendent du salaire réel

(84)

Chapitre 2 : La macroéconomie (néo)classique

Marché Du L

Niveau de l’emploi S’

Q’

DL OL

Salaire réel

(85)

Chapitre 2 : La macroéconomie (néo)classique

Le niveau de l’emploi détermine le niveau de la production

L’offre et la demande des fonds prêtables

déterminent le taux d’intérêt d’équilibre et le montant du capital échangé

Les grandeurs réelles sont déterminées par le jeu de l’offre et de la demande

(86)

Chapitre 2 : La macroéconomie (néo)classique

L’introduction de la monnaie va permettre de déterminer les grandeurs nominales et le niveau général des prix

On parle de modèles dichotomiques

La théorie quantitative de la monnaie est

retenue pour déterminer le niveau général des prix

(87)

Chapitre 2 : La macroéconomie (néo)classique

L’offre de monnaie est exogène

La demande de monnaie dépend de V, de P et de Q Nous aurons :

MV = PQ

M : la masse monétaire

V : vitesse de circulation de la monnaie P : le niveau général des prix

Q : le niveau de la production dans l’économie

(88)

Chapitre 2 : La macroéconomie (néo)classique

L’équilibre macroéconomique néoclassique est un optimum au sens de Pareto

Les politiques économiques sont considérées comme inutiles

(89)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous-emploi chez Keynes

La théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie 1936, Keynes.

La question porte sur le processus de détermination de l’emploi

Il critique sévèrement le principe selon lequel l’économie de marché fonctionne de façon harmonieuse

(90)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous-emploi chez Keynes

Il estime que si on laisse faire le marché, alors il débouchera sur des situations de sous-emploi massif des facteurs.

Keynes ouvre un champ nouveau de l’analyse macroéconomique en prenant en compte les catégories globales → les agrégats

macroéconomiques

(91)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

On s’intéresse au produit national, au revenu national, à l’investissement global, à la

consommation globale, la demande agrégée, etc.

L’avantage est que nous pouvons quantifier ces grandeurs et mener des politiques pour les influencer

(92)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

L’inconvénient est que le lien entre le comportement individuel et le comportement collectif disparaît.

Le comportement collectif a-t-il une logique différente?

Le sophisme de composition : l’intérêt d’un individu peut être contradictoire avec celui de la collectivité

(93)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Exemple : si tout le monde tente d’accroître son épargne en période de récession la crise

s’aggravera.

L’Etat peut alors aller au-delà de son rôle de gendarme si l’initiative individuelle est

défaillante.

La monnaie n’est plus un voile et peut jouer un

(94)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

L’emploi, le revenu, le niveau d’activité ne sont plus des données, mais des variables.

La microéconomie étudie l’affectation des ressources.

La macroéconomie étudie le niveau de l’activité La main invisible ne conduit pas au plein-emploi.

(95)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Keynes utilise les agrégats.

A court terme, les prix sont considérés comme rigides

Donc, les ajustements se feront par les quantités.

(96)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

I. Fonction de consommation et multiplicateur d’investissement

L’investissement peut être considéré comme une dépense

a. Fonction de consommation et fonction d’épargne

(97)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Il faut faire distinction entre CF et CI. Dans le

développement qui suit, on s’intéresse à la CF.

La consommation chez Keynes dépend du revenu : C = f(Y) On peut donc dire que la demande dépend du revenu D = f(Y)

La loi psychologique fondamentale : la consommation augmente au fur et à mesure que le revenu

augmente, mais moins que proportionnellement

(98)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Soit la propension moyenne à consommer C/Y La propension marginale à consommer

c = ∆C/∆Y

On peut noter que : C = cY+C0 avec 0<c<1

L’épargne est un résidu. C’est la partie du revenu

(99)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

S = Y – C

La propension moyenne à épargner : S/Y

La propension marginale à épargner s = ∆S/∆Y Nous savons que Y = C + S

C/Y+S/Y = 1

La somme des propensions moyennes à épargner

(100)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Il en va de même pour les propensions marginales c + s = 1

Revenu disponible

(en milliards de francs) Consommation (en milliards) C = 0,8Y + 12,5

Epargne

(en milliards) S = 0,2Y – 12,5 0

1020

12,5 20,528,5

-12,5 --10, 5 --8,5

62,5 62,5 0

100 92,5 7,5

(101)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

A partir du seuil de rupture, l’épargne devient positive. Avant le seuil de rupture, elle est négative.

S=Y - C  S=Y - cY = (1 - c)Y s=1 - c et S=sY

Le taux d’intérêt détermine l’arbitrage entre différents

(102)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

b. Le multiplicateur d’investissement et le niveau de revenu

L’investissement est une fonction décroissante du d’intérêt (i).

L’analyse s’appuie sur le bénéfice actualisé et le taux de rendement interne (efficacité marginale du K).

Le bénéfice actualisé = flux des revenus futurs

(103)

L’équilibre de sous-emploi chez Keynes

Le taux de rendement interne de

l’investissement doit être  au taux de rendement des placements financiers ie lorsque r  i

La décision d’investissement dépend du taux d’intérêt et la rentabilité anticipée de

l’investissement

(104)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

L’augmentation de l’investissement entraîne une hausse de la production et de l’emploi

L’économie doit être dans une situation de sous- emploi des facteurs.

Donc, les capacités de production ne sont pas pleinement utilisées

(105)

L’équilibre de sous-emploi chez Keynes

Lorsque les capacités de production sont pleinement employées, tout accroissement de la D entraîne une hausse des prix

Demande → production → emploi → chômage

Lorsque le niveau de production Y est inférieur au niveau de

plein-emploi Ype, il y a des capacités de production inutilisées (des Hommes au chômage et des machines non employées).

L’ajustement se fait par les quantités : niveau de production et d’emploi

(106)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

En cas d’augmentation de la demande, les

entreprises procèdent à un déstockage, puis à l’accroissement de la production

En cas de baisse de la demande, les stocks

augmentent d’abord, puis la production baisse et ensuite l’emploi baisse.

(107)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

C et I constituent la demande intérieure. Les X constituent la demande extérieure (exogènes) Comme il y a M, on peut parler de demande

extérieure nette (X-M).

Les M dépendent du volume de l’activité domestique.

Toutes choses égales par ailleurs, plus C et I

(108)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

M est une fonction croissante du revenu.

M = mY avec 0 m 1

m est la propension marginale à importer : fraction du revenu national consacré à l’importation.

L’équilibre sur le marché des biens et des services

(109)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

En économie fermée : Y = C+I ou Y – C = I d’où I= S

La demande globale est : D = C + I On sait que Y = C + S

Y = D → C + S = C + I d’où Y = D → I = S

L’équilibre sur le marché des biens et des services est la

(110)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Dans l’approche keynésienne, i ne joue pas le rôle de variable d’ajustement entre I et S.

L’épargne dépend du revenu. On a S(Y)=I(i). I et S ne dépendent pas des mêmes variables, donc pas nécessairement des mêmes agents.

Donc, en absence d’un mécanisme automatique

d’équilibre, la loi des débouchés n’est plus vérifiée.

(111)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Toutefois, l’équilibre comptable est toujours vérifié.

Par exemple, s’il y a trop d’épargne (pas assez de

consommation), les stocks (donc l’investissement) augmentent.

Le problème est que les stocks constituent un investissement non désiré.

Les agents n’arrivent pas à réaliser leurs plans.

(112)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

La demande globale en économie ouverte : C0+cY+I+X-mY

Il y a une partie autonome indépendante du revenu :

C0+I+X

Il y a une partie variable : cY-mY

Chez Keynes, le niveau de la demande détermine le revenu d’équilibre.

(113)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Il n’est pas certain que la demande réelle atteindra le niveau anticipé.

Même si la demande effective correspond à la

demande réelle, rien ne garantit que le niveau de production qui en découle soit celui du plein emploi.

Un équilibre de sous emploi est possible : équilibre sur le marché des biens et services et chômage sur le marché du travail

(114)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Tant qu’il y a sous emploi des facteurs, la stimulation de la demande ne crée pas d’inflation

Au-delà de l’équilibre de plein-emploi, les politiques de relance engendre l’inflation

Soit une économie en situation de sous-emploi,

(115)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Y = C + I = D avec Y ˂ Ype

Le multiplicateur d’investissement : Y = C0+cY+I Y = C+I  Y = C0+cY+I  Y(1-c) = C0+I 

Y = [1/(1-c)] (C0+I). ∆Y = [1/(1-c)] ∆I

Donc une variation de I une variation de Y d’où le multiplicateur d’investissement : k = ∆Y/∆I

(116)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Selon Keynes, la politique économique est nécessaire pour stimuler la demande globale en situation de sous-emploi et freiner la demande en situation d’inflation.

Ces politiques sont d’autant plus efficaces qu’une variation de la demande a des effets plus que proportionnels sur le niveau de l’activité.

(117)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Ce revenu supplémentaire sera en partie consommé et en partie épargné.

La partie consommée augmente la production et donc le revenu d’un montant équivalent.

Ce revenu la consommation et donc la production et ainsi de suite.

L’effet final de l’investissement est plus important sur la

(118)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Exemple : soit une économie fermée. c = 0,8 et I augmente de 100.

∆y ∆S ∆C ∆Y

1ère vague 100 20 80 80

2ème vague 80 16 64 64

3ème vague 64 12,8 51,2 51,2

(119)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Le multiplicateur en économie ouverte

Y = C+I+X - M  Y = C0+cY+I+X-M  Y(1-c+m) = C0+I+X 

Y = [1/(1-c+m)] (C0+I+X). ∆Y = [1/(1- c+m)] ∆I Le multiplicateur en économie ouverte est : ko =

[1/(1- c+m)]

(120)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Le multiplicateur est plus faible qu’en économie fermée.

Le budget de l’Etat en économie fermée

Soient G,T et F (les dépenses publiques, les impôts et les transferts).

C= C0+c (Y-T+F)

Y= C +cY-cT+cF+G+I

(121)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

On peut calculer l’effet du multiplicateur de G, de F et des T Le multiplicateur des dépenses publiques :

∆Y = kf ∆G

Les G font partie de la demande autonome et exercent le même effet que le multiplicateur d’I ou les X.

Les achats supplémentaires de l’Etat entraînent un accroissement de la production, celle-ci est

transformée en revenu dont une partie est consommée

(122)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Si c = ½ et s = ½, k = 2

Si c = 4/5 et s = 1/5, k = 5 Si c 90 et s = 1/10, k = 10

c. Épargne et investissement : égalité comptable et équilibre économique

L’équilibre économique renvoie à la compatibilité

(123)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

L’équilibre comptable est réalisé ex post. D’un point de vue comptable, S = I

Equilibre comptable et équilibre économiques sont différents

Il y a équilibre économique lorsque les plans des agents sont réalisés.

(124)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Entreprises Ménages

(125)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Soit M : les importations X : les exportations

Y + M = X + D Or, Y = C + S et D = C + I C + S + M = C + I + X

S + M = I + X, ce qui est aussi X – M = S - I

(126)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Les exportations pourraient jouer le même rôle que l’investissement tandis que les

importations et l’épargne sont des fuites

Aussi, on peut estimer que la hausse de I a le même effet que la hausse des X.

Y + M = C + cY + I + X

(127)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Y = [1/(1 – c)] (Co + Io + X – M)

∆ Y/∆X = 1/(1 – c) = 1/s

De même, ∆Y/∆Io = 1/(1 – c) = 1/s

D’autre part, l’épargne et l’importation sont

(128)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

M = Mo + mY

Y + M = Co + cY + Io + X

→ Y+ Mo + mY = Co + cY + Io + X Y(1 + m - c) = Co + Io + X – Mo

Y = (Co + Io + X – Mo)/ (1 + m - c)

= (Co + Io + X – Mo)/ (s + m)

Ici, la propension marginale à épargner joue le

(129)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

L’importation entraîne une baisse de la valeur du multiplicateur.

• Le multiplicateur des dépenses à l’échelle internationale

L’des importations du pays A aboutit à  les

ventes du pays B, l’activité de celui-ci , ce qui

(130)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

• L’intervention de l’Etat et la politique budgétaire.

• Faisons l’hypothèse qu’il y a pas d’échange avec le reste du monde. Soit G les dépenses publiques et T les impôts.

• La différente entre G et T est financée par

(131)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

• On suppose que la propension des ménages à consommer dépend du revenu disponible (au lieu du revenu distribué).

• Yd =Y-T

• C = C0 + cYd = C0+c(Y-T)

(132)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

La condition d’équilibre sur le marché des produits Y = D

Y = C0 + c(Y-T) + I0+G Y – cY = C0cT + I0 + G

Le niveau du revenu d’équilibre : Y = (C – T + I + G)/(1 – c)

(133)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Les différents types de politique budgétaire peuvent être mis en évidence

En cas d’équilibre de sous-emploi, (équilibre sur le marché des biens conjugué avec le

déséquilibre sur le marché du travail), la politique budgétaire stimule la demande globale

(134)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

• Soient trois types de multiplicateur :

1.Le multiplicateur de dépense publique : il exprime l’ du revenu et de la production suite à une  de G. Le volume des impôts restent inchangé.

On dérive Y par rapport à G : dY/dG = 1/(1-c) = k

 dY = dG/(1-c)

Une  des dépenses publiques, entraîne une 

(135)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Une de G entraîne une  plus que proportionnelle de Y.

• Le multiplicateur fiscal exprime l’ du revenu et de la production suite à une baisse des

prélèvements opérés par l’Etat.

(136)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

On dérive l’expression de Y par rapport à T : dY/dT = -c/(1-c)  dY = -cdt/(1-c).

La variation du niveau de production est de sens opposé par rapport à T. Une  du niveau des prélèvements entraîne une baisse de Y et

inversement.

-c/(1-c) est le multiplicateur fiscal. La valeur de c

(137)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

Ainsi, la valeur absolue du multiplicateur fiscal est inférieur au multiplicateur d’investissement 

dy/dT  <  dY/dG   c/(1-c) < 1/(1-c)

Il en résulte que pour lutter contre la dépression, il est plus efficace d’ les dépenses publiques que de diminuer les impôts.

(138)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

La dépense publique supplémentaire se traduit par une  de la demande tandis que la 

d’impôt entraîne une  du revenu disponible qui n’est pas totalement dépensé (car il est réparti entre l’épargne et l’investissement).

Le multiplicateur du budget équilibré :

augmentation égale et simultanée des dépenses et des recettes

(139)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

C’est la somme de l’effet de dG et de dT dY = 1/(1-c) dG + -c/(1-c)dT

Si on suppose que dG = dT (même degré de variation)

dY = dG/(1-c) + -c/(1-c)dG = dG 1/(1-c)-c/(1-c)

dY/dG = 1

(140)

Chapitre 3 : L’équilibre de sous- emploi chez Keynes

L’ équilibré du budget entraîne un  égal du niveau de production.

Références

Documents relatifs

*Prix non remisé sans limitation de durée mais dans la limite des stocks disponibles.. Un crédit vous engage et doit

• Dans le cadre de la prestation 1.3, un Assuré est hospitalisé sur le lieu de l’Evènement et les médecins d’Assistance Carte Mastercard ne préconisent pas un Transport

[r]

On

Et comme, pendant la durée de votre prêt, votre situation peut évoluer, nous avons regroupé ici pour vous toutes les infos et astuces essentielles à la bonne gestion de votre

Il est question à travers cette étude de faire un diaporama de la gouvernance de la forêt Boucher dans la ville de Gatineau, en s’intéressant particulièrement

Résultats : vitesse au dernier palier complété Tests Triangulaires.. ➢ Il existe deux protocoles

Le coût mensuel de l’assurance facultative Protexxio Santé (Décès, Perte totale et Irréversible d’Autonomie et Temporaire Totale de travail ) est de 23,00€ et s’ajoute