HAL Id: jpa-00237570
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Submitted on 1 Jan 1879
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Lampe électrique à incandescence
Émile Reynier
To cite this version:
Émile Reynier. Lampe électrique à incandescence. J. Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1), pp.400-402.
�10.1051/jphystap:018790080040001�. �jpa-00237570�
400
une
équation
deplus qu’on
n’a admis de constantes, et, en élimi-nant les
produits
ecc,eb,
on obtiendra le nombre k.Je l’ai fait avec une lame de gypse. En prenant seulement deux
constantes et les trois
équations
fournies par les troispremières bandes, j’ai obtenu, pour k,
10,°9, d’où 10. En calculant alors les valeurs successives duproduit e (n - n’) correspondant
aux03BB, - p sin03B4 des
bandes, j’ai
pu former le Tableau suivant :qui
montre que la différence n n’ des deux indicesprincipaux
du gypse passe par un minimum dans les environs de la
longueur
d’onde 003BC,
4g
10, c’est-à-dire entre E et F.M.
von Lang (1),
dans des mesures d’indices faites par la mé- thode desprismes,
a constaté ce minimum vers E.LAMPE ÉLECTRIQUE A INCANDESCENCE;
PAR M. ÉMILE REYNIER.
Le
système
delampe électrique
à incandescenceque j’ai imaginé
repose sur le
principe
suivan t.Si une mince
baguette
de carbone C( f g. i), pressée
latérale-ment par un contact
élastique
1 etpoussée
suivant son axe sur un contact fixeB,
est traversée entre ces deux contacts par un courantassez
énergique,
elle devient incandescente dans cetteportion ij, qui
s’amincit enpointe,
l’usure étantrapide
àl’extrémité j plus qu’en
toute autreplace.
Labaguette
trend donc à se raccourcir;(1) Voir Journal de Physique, t. VII, p. 277.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018790080040001
40I
mais,
à mesure que l’usure de lapointe
seproduit,
lecharbon,
sans cesse
poussé,
progresse englissant
dans le contactlatéral l,
de manière à buter sans cesse sur le contact en bout B. Le
phéno-
mène d’incandescence est continu et
dure jusqu’à
usurecomplète
de toute la
partie
utilisable de labaguette
C.Fig. I.
Sur ce
principe, j’ai
successivement construit divers modèles delampes
àincandescence,
pourarriver,
deperfectionnement
en per-fectionnement,
au brûleursimple
et sûradopté aujourd’hui.
Ce nouveau bec est
représenté fig.
2.Fig. 2.
Le charbon
C, poussé
dans le sens de la flèche par un mécanismequelconque,
bute sur le contact en bout B; le contact latéral L,monté à l’extrémité d’un
levier, s’appuie
sur le charbon par le ti- rage d’un ressort à boudin r et limite entre 1et j
l’incandescence de labaguette.
402
Le contact en bout est serré dans un porte-contact fixé à baïon-
nette dans la douille inférieure du bec. Pour introduire le charbon dans la
lampe,
on retire ce porte-contact,qui
laisse libre l’orifice dutube,
on pousse le charbon dans cetube, puis
on remet enplace
le contact enbout,
et lalampe
estprête
à fonctionner.La valeur
photométrique
del’appareil
varie decinq
àvingt
becsCarcel,
selon lalongueur
d’incandescencequ’on
se donne etl’énergie
de la sourceélectrique employée,.
Parexemple,
avec unepile
de huitcouples
Bunsenplats,
modèleRuhmkorff,
on obtientune lumière de dix à douze
becs,
utilisable pour desexpériences d’Optique.
Avec des électromoteurs
puissants,
tels que les machines ma-gnéto-électriques
actuellementemployées
dansl’industrie,
on peutilluminer un nombre de
lampes
à incandescence relativementgrand
et réaliser ainsi un fractionnement de lumière avanta-geux ..
DÉPLACEMENTS RÉCIPROQUES ENTRE L’OXYGÈNE ET LES ÉLÉMENTS HALOGÈNES UNIS AUX MÉTAUX PROPREMENT DITS;
PAR M. BERTHELOT.
[EXTRAIT (1)]. ..
1. Dressons le Tableau des
quantités
de chaleurdégagées
parun même élémenl
métallique,
uni soit àl’oxygène,
soit auchlore,
soit au brome gazeux, soit à l’iode gazeux, pour former des com-
posés anhydres ;
nous obtiendrons les valeurs suivantes :(1) Essai de Mécanique claimiqrce fondée sur la Thermochimie, 2 volumes in-81.
L’énoncé du principe nécessaire pour comprendre cet article a été donné dans ce
Journal, t. III, p. 16g, année I874; le voiei : Tout changement chimique accompli
sans l’intervention d’une énergie étrangère tendvers la production du corps ou du système de corps qui dégage le plus de chaleur.
Nos lecteurs verront, par ce fragment détaché d’un Chapitre de l’Ouvrage, combien l’application de ce principe est exacte, avec quelle sûreté il a permis de prévoir des réactions nouvelles et aussi avec quelle réserve il doit être employé, à cause des énergies étrangères qui peuvent intervenir. (Bédaction.)