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Submitted on 1 Jan 1876
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Nouveau tube spectro-électrique
B. Delachanal, A. Mermet
To cite this version:
B. Delachanal, A. Mermet. Nouveau tube spectro-électrique. J. Phys. Theor. Appl., 1876, 5 (1),
pp.10-13. �10.1051/jphystap:01876005001000�. �jpa-00237149�
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NOUVEAU TUBE
SPECTRO-ÉLECTRIQUE
PAR M. B.
DELACHANAL,
Préparateur à l’École des Hautes
Études,
ET M. A.
MERMET,
Professeur au lycée Charlemagne,
Préparateur en chef des Cours de Chimie à l’École Centrale.
L’appareil
que nous avons l’honneur deprésenter
à la Société dePhysique permet d’observer, pendant
untemps très-prolongé,
lesspectres
des dissolutionsmétalliques,
mêmelorsqu’on
nepeut
dis- poser que dequantités
extrêmement faibles dematière ;
on pourradonc,
aveclui,
déterminerfacilement,
et d’unefaçon très-précise,
lespositions
exactes des raiesspectrales,
etconséquemment
nommerles métaux
qu’elles
caractérisent.A tube dans lequel on verse le liquide à analyser.
B tube capillaire dans lequel est soudé
le fil de platine cd qui constitue l’électrode supérieure.
C bouchon de liége fermant le tube A;
il supporte B et lui permet de se mouvoir à frottement doux.
D petit tube capillaire un peu conique,
coiffant l’électrode inférieure f.
d électrode supérieure.
f électrode int’érieure.
ub niveau du liquide.
Pour déterminer au
spectroscope
les bases contenues dans unedissolution,
on se sert, soit d’une flamme danslaquelle
onporte
surun fil de
platine
la substanceinconnue,
soit d’un tubespécial qui,
avec des
avantages réels, présente
un certain nombre d’inconvé-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01876005001000
II
nients
qu’un premier appareil, présenté
par nous à l’Académie des Sciences(1),
faisait d’ailleursdisparaître.
Cepremier
tube spectro-électrique
étant un peucompliqué
etdélicat,
etn’ayant
pas tou-jours
été bienconstruit,
nous l’avonssimplifié
et rendu éminem-ment
pratique;
ilprésente
alors un certain nombred’avantages, qui
sont les sui val1ts :i° Fixité de l’étincelle
permettant
l’observationprolongée
desspectres;
2°
Suppression
duménisque,
etconséquemment
desabsorptions qu’il produit
en cachant enpartie l’étincelle;
30
Électrodes
enfermées dans un tubespécial, qui préserve
l’in-strument des
projections corrosives;
4°
Possibilité de recueillirintégralement
la substanceexaminée ;
50 Possibilité de constituer un ensemble de tubes
spectrosco-
piques, renfermant,
chacun àdemeure,
les solutions des divers corps etpermettant
les démonstrationsrapides
et lescomparai -
sons ; cette sorte de gamme,
toujours prête
àservir,
estdisposée
surune
planchette percée
de trous, contenant chacun un tube.Le tube fermé
A,
de i i centimètres de hauteur et de i-1 2
centi-mètre de
diamètre,
est traversé par une électrode inférieuref
en
platine;
dans l’orifice de As’engage
un bouchon deliége C, percé
d’un trou danslequel
passe un tubecapillaire B ; B
est tra-versé par un fil de
platine cd,
terminé à sapartie supérieure
parun anneau, et à sa
partie
inférieure par uneportion
droite clqui
vient en
regard des’;
d etf’ sont
les électrodes. Lapartie impor-
tante de
l’appareil
est unpetit
tubecapillaire, légèrement conidue,
d’une
longueur
de 1centimètre, mobile,
etqui
coiffe l’électrode inférieuref
en ladépassant de 1 2
millimètre.Pour faire fonctionner
l’appareil,
on verse dans le tube A la so-lution à
examiner,
enayant
soin de nebaigner l’électrode f
et letube D que
jusqu’à
mi-hauteur. Soit ab le niveau duliquide,
laforce
capillaire
détermine son ascensionjusqu’à
lapointe
deD,
surlaquelle
se forme une goutte immobile qui s’illuminequand
on en-voie par c
et f
un courantd’inductiol1;
l’observationpeut
alors du-(1) Voir la description de notre appareil primitif dans les Annales de Chimie et de
Physiqiie, 5e série, t. III, p. 325; 1874.
I2
rer un
temps très-long,
sansintermittence,
cequi permet
d’obser-ver et de dessiner les
spectres
avec laplus grande
facilité.L’appareil
est soutenu par unsupport spécial
fixé dans unebague
entourant l’extrémité du
collimateur;
avec cedispositif, qui
est dûà l’habile constructeur M.
Duboscq,
onpeut placer
instantanément le tube devant lafente, puis l’enlever,
le comparer avec un autrecontenant une substance connue, etc. M.
Duboscq
construit aussi dessupports analogues permettant
deplacer
des tubes deGeissler,
des cuves pour l’étude des
spectres d’absorption,
etc.Avec le tube
spectro-électrique,
nous réalisonstrès-rapidement
des
analyses qualitatives.
Lespectroscope qui
nous sert étantmuni d’un micromètre à vis
(1),
et, d’autrepart, ayant
construitune courbe
qui représente
lesrapports
deslongueurs
d’ondes auxdivisions de notre
micromètre,
il nous suffit de déterminer pourchaque
raie la divisionmicrométrique ; alors,
soit avec lacourbe,
soit avec une table de
concordance,
nous évaluons la valeur de lalongueur
d’onde03BB;
il devient ensuite facile de nommer le métalauquel
cette raieappartient.
Il esttrès-avantageux
de seservir,
pour ces
recherches,
de l’excellent livre de 1B:1.Lecoq
de Boisbau-dran et des
remarquables planches qu’il
renferme.Anal)’se qualitative faite à
t aide du tzchespectro-électrique.
2013 Examen des cendres des
sporules
duLycoperdon pratense
( Vesse
deLoup). 2013
Cessporules
sont incinérées dans unecapsule
de
platine;
laquantité
de matière obtenue est si faiblequ’il
seraitimpossible d’appliquer
les méthodes ordinaires.Les cendres sont traitées par l’acide
chlorhydrique,
et la siliceséparée
par uneévaporation
à sec.On
attaque
le résidu avec un excès d’acidechlorhydrique,
et laliqueur
est introduite dans le tubespectro-électrique.
Le tableausuivant
indique
les résultats obtenus :(1) Pour ces déterminations, nous préférons de beaucoup le micromètre à vis au micromètre à réflexion; le premier, qui est un instrument d’une haute précision, donne des résultats très-exacts, tandis que ceux fournis par le second sont insuffisants.
M. Duboscq se propose d’ailleurs d’ajouter à son spectroscope à un prisme un micro-
mètre à vis qui sera accompagné d’un oculaire spécial.
I3
Il y a donc dans ces
cendres,
outre lasilice,
ducuivre,
duzinc,
du
magnésium
et ducalcium;
à l’aide de la flamme du gaz et du becde Debray,
ony découvre
aussi de la soude. L’examen des substances dans la ilanmne du bec Bunsen ou du becDebray
est encore cequ’il
y a depréférable
pour la détermination desoxydes
depotas- sium,
de rubidium et de coesium. La raie656,5, qui appartient
àl’hydrogène, provient
de cequ’il
y a ungrand
excès d’acide chlor-hydrique
libre.Grâce à des traitements
rationnels,
nousespérons
arriver à ladétermination de
mélanges plus complexes,
et aussi àpouvoir
véri-fier la
plus
ou moinsgrande
valeur des méthodes deséparation
desdifférents métaux.
SUR LES ÉQUILIBRES MOLÉCULAIRES DANS LES MÉLANGES DE LIQUIDES;
NOUVEAUX THERMOMÈTRES A MINIMA ET A MAXIMA;
PAR M. E. DUCLAUX.
1. On
prend d’ordinaire,
comme substancesthermométriques,
descorps