HAL Id: jpa-00237251
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Submitted on 1 Jan 1877
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Nouvelle lampe électrique
M. Jabloschkoff
To cite this version:
M. Jabloschkoff. Nouvelle lampe électrique. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.115-117.
�10.1051/jphystap:018770060011501�. �jpa-00237251�
II5 est formé par de l’eau et non par du verre, et l’on en conclut
que l’en-
semble des actions ainsi considérées a une résultante
parallèle
à OVet
qui
pousse vers l’intérieur du tube laportion
deliquide qui baigne
la
paroi. 3Iais ( c’est
icil’erreur) l’analyse
ne doit pas s’arrêterlà,
car la masse de verre est terminée par la face
OV’, laquelle jouit
Fig. I.
exactement des mêmes
propriétés
que la faceOV. En appliquant
àcette face le même raisonnement
qu’à
lapremière,
on conclutqu’elle
donne naissance à une résultante
égale
à celleprécédemment
trou-vée,
maisqui
tend cette fois à pousser leliquide
de dedans en de-hors. L’ensemble des deux résultantes a donc une action nulle. On arrive à la même conclusion
plus
brièvement enremarquant
que leplan XY,
bissecteur du dièdreVOV’,
est unplan
desymétrie
tantpour la masse de verre que pour la masse de
liquide
auvoisinage
deF arête : il
s’ensuit que
les actionsqui
s’exercent entre les différentes molécules dusystème
nepeuvent
avoir decomposante
efficace en dehors de ceplan
desymétrie,
et notamment que ces actions nepeuvent
avoir decomposante
efficaceparallèle
à la face OV.NOUVELLE LAMPE
ÉLECTRIQUE;
PAR M. JABLOSCHKOFF.
1. J’ai
imaginé
une nouvellelampe
oubougie électrique
d’uneconstruction extrêmement
simple.
Au lieu deplacer
les deuxArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060011501
II6
charbons l’un en face de l’autre et dans le
prolongement
del’autre,
suivant la méthode
généralement adoptée, je
lesplace
l’un à côtéde l’autre et
je
lessépare
au moyen d’une matièreisolante, brique pilée, kaolin, talc,
etc. Les deux extrémitéssupérieures
des char-bons sont
libres;
l’arcvoltaïque
s’établit entre elles.A mesure que les charbons se consument, la matière
isolante, qui
est d’abord fondue auvoisinage
immédiat de l’arcvoltaïque,
sevaporise
ous’échappe
en fumée.Pour maintenir l’accord de
longueur
entre lesdeux charbons, j e
donne à l’un deux
(le positif)
une sectionplus grande qu’à
l’autre.
Ces deux charbons et l’isolant
constituent,
àproprement parler,
la
bougie électrique, qui
seplace
dans un chandelierspécial.
Cechandelier se compose de deux
pièces métalliques
isolées l’une del’autre et montées sur une base d’ardoise ou de
quelque
autre ma-tière.
Ces deux
pièces
constituent unepince
danslaquelle
sont serrésles deux
charbons,
de manière à établir un bon contact. Les deuxfils de la
pile
aboutissent à cettepince.
Pour allumer la
bougie,
ilfaut,
si elle est àportée
de lamain,
établir la continuité du circuit avec un morceau de charbon
qu’on appuie
sur le sommet de labougie,
etqu’on
enlève ensuite.Si la
bougie
doit être allumée àdistance,
on doit mettre à l’a-vance un
petit
morceau de métal entre les bouts descharbons;
quand
le courant commence à passer, ce métalfond,
sevolatilise,
et l’arc
voltaïque
s’établit.II. On
répète
habituellement que le charbonpositif
se consumedans l’arc
voltaïque
deux foisplus rapidement
que lenégatif.
Cetteproportion
n’est exactequ’avec
unepile
de 5o à 60couples
deBunsen.
Mais,
si la force de la sourceélectrique augmente
oudiminue,
laproportion change.
Avecplus
de 60éléments,
la consommation du charbonpositif
est relativementplus rapide ;
avec moins d’élé- ments, elle est relativement moinsrapide.
Cette
variation,
d’ailleurs peuconsidérable,
ne seproduit
quelorsque
la tension de la source varieelle-même ;
eneffet,
mes ex-périences
ont été faites engénéral
avec deux machinesGramme,
II7 l’une de i oo, l’autre de 200 becs
Carcel;
la vitesse étant lamême,
la tension était sensiblement la
même,
laquantité
seule était diffé-rente d’une machine à l’autre. Dans ces
conditions, j’ai en1ployé
des charbons de section 100 et
49, qui
ont été convenables pourune vitesse
réglée
à750
ou 85o tours à la minute.Quand
la vitesseaugmentait
et avec elle latension,
la consom-mation du charbon
positif augmentait ; quand
la vitessediminuait,
la consommation du charbon
positif
diminuait parrapport
au charbonnégatif.
Pour
l’expérience , que j’ai
faite souvent, avec 10o élémentsBunsen en
tension,
laproportion
àlaquelle je
me suis arrêté estde 36 à 16.
Au
point
de vuepratique, je
croispréférable d’envelopper
lesdeux charbons d’une
gaîne protectrice,
comme le carton d’amianteque j’emploie
depréférence.
Leprincipal objet
de cetteprotection
est d’éviter l’action comburante de
l’oxygène
sur lescharbons,
action
qui peut,
dans certains cas, modifier laproportion
de l’usuredes deux charbons.
Si l’on étudie la combustion de cette
bougie,
on observe unphé-
nomène assez
particulier.
Entre les deuxcharbons,
on voit unegoutte
de matière isolante fondue par la chaleur de l’arcvoltaïque ;
cette matière
isolante,
à l’étatsolide,
devient conductrice à l’étatliquide ;
et, si l’arcs’allonge
partrop
entre lespointes
de charbonet
s’interrompt,
le courant continuant à passer dans lagoutte
li-quide
rétablit l’arc à sa surface.Cette conductibilité de la matière fondue me
permet
même deproduire
un arc d’unelongueur qu’il
n’atteindrait pas sans l’inter-position
de cette matière. Cela me donne le moyen d’obtenir deuxou