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Submitted on 1 Jan 1877
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Expérience de démonstration pour l’interférence des sons
A. Terquem
To cite this version:
A. Terquem. Expérience de démonstration pour l’interférence des sons. J. Phys. Theor. Appl., 1877,
6 (1), pp.316-318. �10.1051/jphystap:018770060031600�. �jpa-00237320�
3I6
EXPÉRIENCE DE DÉMONSTRATION POUR L’INTERFÉRENCE DES SONS ;
PAR M. A. TERQUEM.
M.
Lissajous,
il y aquelques
années, avaitproposé
de montrerl’interférence des sons à l’aide des
plaques vibrantes, plus
sensible-ment que ne l’avait fait Wheatstone. Dans ce but on
fait,
commel’on
sait,
vibrer uneplaque circulaire,
avecproduction
de sixlignes
nodales parexemple, dirigées
suivant des rayons ; au-dessuson fait tourner un
disque
de carton de même dimension que laplaque,
diviséégalement
en six secteurs, donttrois, non contigus,
sont enlevés presque
jusqu’au
centre. Par la rotation de cedisque,
on entend une série de renforcements
qui
seproduisent chaque
fois que les trois secteurs
qui
subsistent recouvrentcomplétement
les secteurs
correspondants
de laplaque.
1 M.
Tyndall,
dans sesleçons d’acoustique,
aindiqué
une autremanière de réaliser la même
expérience :
onprend
uneplaque
carrée ; on y
produit,
commelignes nodales,
les deuxdiagonales
ou les
parallèles
aux côtés;puis,
pourproduire
le renforcement duson, on
intercepte
les vibrations de deuxparties
vibrantes op-posées,
enplaçant au-dessus,
à une faibledistance,
les deuxmains,°
les
doigts dirigés
vers le centre de laplaque.
On peut modifier cette
expérience
et rendre manifeste l’inter-férence des sons à l’aide des flammes
manométriques
de M.Kônig,
en
opérant
de la manière suivante :On
prend l’appareil
destiné à l’étude dit tilnbre des sons par les flammesmanométriques (Journal
dePliysiqtte,
t.II,
p.I85), qui
se compose d’un
pavillon
danslequel
onproduit
le son et d’unecapsule manométrique
deKônig,
réunis par un gros tube de caout- chouc.On fixe
-verticalement,
à l’aide d’un support àpince,
lepavillon
ou cornet au-dessus d’une
plaque
carrée, avec l’ouvertureplacée très-près
de laplaque,
et l’on fait vibrer cette dernière de manière à donner deuxlignes nodales,
comme dansl’expérience
deTyndall.
Si l’axe du cornet estplacé
exactement au-dessus ducentre de la
plaque,
la flamme restecomplétement immobile,
deArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060031600
3I7 même s’il est
placé
au-dessus d’uneligne nodale ;
au contraire laflamme vibre dès que l’on
déplace
tant soit peu le cornet, et les vibrations deviennenttrès-énergiques quand
le cornet estplacé
au-dessus d’un ventre.
Avec
l’appareil
de M.König
destiné àproduire
l’interférence des sons[Journal
dePhysique,
t.II,
p. 188(fig. 5)],
on peutréaliser,
aussi à l’aide d’uneplaque,
la mêmeexpérience,
en pre-nant les tubes a’
représentés
à côté del’appareil ;
maisl’expérience que j’indique
estplus simple
etplus
facile à faire.On
pourrait
encoreprendre
deux cornetssemblables, placés
au-dessus de deux ventres à mouvements
identiques
oucontraires,
etréunir les vibrations sur une seule flamme à l’aide d’un tube en
Y,
en ayant soin
d’interposer
sur letrajet
d’un des mouvements vi- bratoires un tube àtirage. L’avantage
de cettedisposition
seraitde
produire
des vibrations isoléestrès-énergiques ;
en outre onarriverait à donner à celle-ci exactement la même intensité en dé-
plaçant
latéralement un des cornets. Pour obtenir l’immobilité absolue de laflamme,
ilfaut,
eneffet,
que les deux mouvementsqui
se combinent aient exactement la mêmeamplitude.
Cetteméthode,
pour obtenir deux mouvements vibratoires de même hauteur que l’onpuisse
faireinterférer,
me semblepréférable
auxautres méthodes
employées
dans ce but, à cause de l’intensité con-sidérable des mouvements composants et de la facilité que l’on a de rendre les intensités absolument
égales
entre elles.Pour rendre la flamme
plus
brillante etplus
visible deloin,
on3I8
peut carburer le gaz
d’éclairage
en le faisant passer dans ungrand
flacon
rempli
depierre
ponce imbibée de benzine ou d’essence depétrole.
Le bec est entouré d’un tubeplus large AB,
parlequel
onfait arriver un courant modéré
d’oxygène, juste
suffisant pour donner à la flamme tout son éclat. Il est bon, en outre, deplacer
laflamme dans une
petite
cheminée formée d’une lame de mica con-tournée en
cylindre
et noircie intérieurement du côtéopposé
aumiroir tournant. La
galerie qui
supporte la cheminée est fixée sur le tubeAB,
et se trouvepercée
dequelques
ouverturesqui
laissentarriver l’air et permettent la combustion de la flammes avant que l’on envoie
l’oxygène
par le tube AB.W.-H. CHRISTIE. 2014 On the magnifying power of the half-prism as a means of ob-
taining great dispersion, and on the général theory of the half-prism spectroscope (Du pouvoir grossissant du demi-prisme employé pour obtenir une grande disper- sion, et théorie générale du spectroscope à demi-prisme) ; Proceedings of the royal Society, t. XXVI, p. 8, I877.
L’auteur
rappelle
que ledemi-prisrne,
obtenu en coupant unprisme
isoscèle par unplan perpendiculaire
à sabase,
a étéfréquem-
ment
employé
dans la construction des spectroscopes, mais l’em-ploi qu’on
en a fait n’était pasréglé
par une théorieapprofondie.
M. Christie vient combler cette lacune.
Il s’occupe
d’abord d’unprisme
seul etdistingue:
1° La
dispersion;
2° Le
pouvoir grossissant :
30 La
pureté.
Le
pouvoir grossissant
est le rapport de l’ouvertureangulaire
du
pinceau émergent , compris
entre deux raies du spectre infi- nimentvoisines,
à celle dupinceau
incidentcompris
entre lesmêmes raies. On démontre
qu’il
estégal
au rapport de lalargeur
d’un faisceau incident de rayons
parallèles monochromatiques
àla
largeur
du faisceauémergent correspondant,
etqu’on
peut le considérer comme lequotient
dupouvoir grossissant
de la faced’émergence
par celui de la face d’incidence.La
dispersion
est l’étendueangulaire
du spectre.Enfin la