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Submitted on 1 Jan 1950
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Propriétés magnétiques du ferrite de zinc (Fe2 O3.ZnO)
en relation avec sa structure
Ch. Guillaud, M. Sage
To cite this version:
PROPRIÉTÉS
MAGNÉTIQUES
DU FERRITE DE ZINC(Fe2 O3.Zn O)
EN RELATION AVEC SA STRUCTURE Par CH. GUILLAUD et M. SAGE.
Sommaire. - On a
préparé
des ferrites de zinc et étudiéleurs
propriétés magnétiques
et montré, par une étude auxrayons X, comment on peut relier les
propriétés magnétiques
à la distribution des ions dans le réseau.
Nous avons
préparé
ce ferrite par les méthodesclassiques
dumélange d’oxydes,
de lacocalcination,
de la
coprécipitation,
en veillant toutparticuliè-rement à une
parfaite
définitionchimique
afin d’ob-tenir lespropriétés spécifiques
de ce matériau.Suivant le mode de
préparation
et enparticulier
le
temps
et latempérature
dechauffage,
il estpossible
d’obtenir des
spinelles
para ouferromagnétiques.
On nepeut
donner une méthodegénérale
deprépa-ration pour obtenir un ferrite
possédant
unepro-priété magnétique déterminée;
les traïtemeritsther-miques
àemployer
dépendent
en effet de l’étatphysicochimique
despoudres
dedépart.
C’est ainsiqu’on peut
obtenir un ferriteferromagnétique
enutilisant des
températures s’étageant
entre I T00et
I45oo
C enatmosphère
oxydante
et leplus
souventpar des
trempes
aux hautestempératures.
Afin d’étudier les relations entre les
propriétés
magnétiques
et laplace
des ions dans leréseau,
nous avons réalisé des
diagrammes
deDebye-Scherer
d’un échantillonparamagnétique
et d’un autre échan-tillonferromagnétique possédant
le moment leplus
élevé.
Les
extrapolations
pour l’obtention de la saturation absolue(moment magnétique de 1 g à T = 00 K et
pour un
champ infini)
sont assezimprécises
à cause de l’extrême duretémagnétique
de ce matériau. On trouve cr = 19, cequi
donne un momentmoléculaire de
0,82
1111.Nous avons mesuré le
rapport
des intensités desraies d’indices
(220)
et(400)
suivant la méthode que nous avonsdéjà
utilisée pour les ferrites mixtes denickel et de zinc
[1].
Lerapport
desintensités y
=1«2 2 (1
I400 calculé en
partant
deshypothèses
suivantes : réseauparfaitement cubique
et valeurs des facteurs destructure données par la
littérature,
varie de1,85
pourle ferrite de zinc de structure « normale » à
o,67
pour le ferrite à structure « inverse ».Nous
avons mesuré sur lediagramme
del’échan-tillon non
magnétique,
unrapport
[/220
égal
à 1,90,7400
ce
qui,
aux erreurs de mesureprès,
montre que l’ona une structure normale. Par
contre,
nous avonstrouvé sur le
diagramme
de l’échantillonmagné-tique
l’l20
-1,67,
cequi
incite à penser que ceder-I400
nier contient environ I I pour 100 de ferrite inverse
pour
89
pour Ioo de ferrite normal.Nous confirmons ainsi la structure « normale »
déjà
établie[2]
pour unspinelle paramagnétique.
D’après
leshypothèses
de Néel[3],
ceparamagné-tisme est dû à
l’antiparallélisme
des moments desions
ferriques
distribués dans les cavitésoctaédriques.
Si nous
envisageons
que dans un volumedonné,
un ion
ferrique
sous l’influence d’un traitementthermique approprié,
émigre
dans une cavitététra-édrique -
cequi correspond
à un certainpourcentage
de ferrite inverse - le moment résultant est alors de 5 + 5 = o P-B’ si le moment de cet ion estparallèle
à celui de l’ion «
octaédrique
»qui
reste noncompensé.
Dans une molécule de momento,8
P-B, il sera doncnécessaire
qu’il
existe 8 pour Ioo de ferrite inverse pourjustifier
un tel moment. L’étude aux rayons X nous a conduits à 11 pour 100 de ferriteinverse,
maiscompte
tenu des différentes causesd’erreur,
nouspouvons considérer ce résultat comme étant en accord
avec le schéma
ionique
envisagé.
[1] SAGE M. et GUILLAUD C. 2014 C. R. Acad. Sc., 1950, 230,
1749-1751.
[2] VERWEY et HEILMAN. 2014 J. Chem. Phys., 1947, 15, 174. [3] NÉEL L. 2014 Ann. Phys., 1948, 3, 137-198.
NOTE SUR
« LES LAMPES A
ÉCLAIRS LUMIÈRE
BLANCHEDE GRANDE PUISSANCE »
Par M. MARCEL
LAPORTE,
Professeur à la Faculté des Sciences de Paris
(Laboratoire
de Recherchesélectroniques).
Sommaire. - Les lampes décrites donnent des éclairs de
durée 10-4 s. Le premier modèle supporte une puissance
d’alimentation de 500w à la cadence de 48 éclairs par
seconde, le deuxième consomme environ 50 J par éclair et supporte 1 kW à 16 images par seconde : il a
permis
lacinématographie
avec un microscope à contraste de phase.Il est du
plus grand
intérêt d’étendre à laCinéma-tographie
en instantanésultra-rapides (10-4 s),
répé-tés à une cadence suffisante de n clichés par seconde et pour un
temps t
de fonctionnement assezlong,
l’emploi
deslampes
à éclairsjusqu’ici
réservé à lasimple photographie
en instantanés isolés ou trèsespacés
dans letemps.
Cette extension pose un
problème
entièrement nouveau relativement à la construction deslampes :
si,
eneffet,
onrépète
à lafréquence
n des éclairs mettant individuellementen jeu
uneénergie
W= ( C
V2(énergie
decharge
ducondensateur),
lapuissance
moyenne,rapportée
autemps t
de fonctionnement que doitsupporter
lalampe
est P =n I/2
C V2(en watts).
Leslampes
à éclairs de constructon actuelle nesupportent
que despuissances
inférieures à unevingtaine
dewatts,
parexemple
un éclair de 100J,
au
plus
toutes les 5 s.Nous voulons donner ici