HAL Id: jpa-00208415
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Submitted on 1 Jan 1976
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Structure et propriétés magnétiques de CrUS3
P. Wolfers, G. Fillion, M. Bacmann, H. Noël
To cite this version:
P. Wolfers, G. Fillion, M. Bacmann, H. Noël. Structure et propriétés magnétiques de CrUS3. Journal
de Physique, 1976, 37 (3), pp.233-239. �10.1051/jphys:01976003703023300�. �jpa-00208415�
STRUCTURE ET PROPRIÉTÉS MAGNÉTIQUES DE CrUS3
P. WOLFERS
Institut
Laue-Langevin,
BP156,
38042 GrenobleCedex,
FranceG. FILLION
Laboratoire de
Magnétisme, C.N.R.S.,
BP166,
38042 GrenobleGare,
FranceM. BACMANN
Laboratoire des rayons
X, C.N.R.S.,
BP166,
38042 GrenobleGare,
Franceet H.
NOËL
Laboratoire de Chimie Minérale
B,
Faculté desSciences,
35031Rennes,
France(Reçu
le 14 octobre1975, accepté
le 27 octobre1975)
Résumé. - Le composé CrUS3 possède une température d’ordre
magnétique
Tc = 110 K.La structure magnétique est déterminée par diffraction des neutrons. Les atomes de chrome et d’ura- nium sont tous deux porteurs de moments magnétiques. Une forte délocalisation uniaxiale du moment de l’uranium, qui est décrite par un modèle simple, est mise en évidence. Les propriétés magnétiques
observées sous champs intenses révèlent une forte anisotropie
magnétocristalline
qui peut être asso- ciée au type de structure trouvée.Abstract. 2014 Below 110 K the
compound
CrUS3 exhibits a cantedmagnetic
structure as deter-mined
by
neutrons diffraction data. Both chromium and uranium atoms contribute to the magne- tism. A large uniaxial delocalization of the uranium moment is found and it is described by asimple
model. The high field magnetic properties show a large
magnetocristalline anisotropy
and they are consistent with the proposed structure.Classification
Physics Abstracts
8.535
1. Introduction. -
CrUS3
cristallise dans lesysteme orthorhombique,
groupePnam,
avec lesparam6tres
a =
7,163,
b =6,095,
c =8,851 A
etquatre
unites moleculaires par maille[l, 2].
Larepartition
des atomesde la maille est
rappelee
dans le tableau I.L’arrangement
uranium-soufreUS3
a la structurede la cementite
Fe3C
ou l’uranium occupe le site du carbone et le soufre celui du fer[3].
Les atomes d’ura-nium ont six atomes de soufre pour
premiers
voisinsformant un
prisme
droit a basetriangulaire;
cesprismes s’organisent
en chainesqui
sedeveloppent
selon 1a direction a. Les atomes de chrome sont sur un site
octaedrique,
nonoccupe
dans la c6men-tite
(Fig. 1).
En raison de la lenteoxydation
a Fair dela
poudre,
elle a du etre recristalliseependant
12 heuresa 1 300 °C sous
atmosphere
deH2S.
La taille moyenne desgrains
est alors de 1’ordre de 50 03BC.TABLEAU I
Paramètres
de positions atomiques
2. Structure
magnetique
a 60 K. - Les mesuresd’aimantation
preliminaires
de H. Noel ont montre1’existence d’une
temperature
de Curie aux environsde 100 K. Des
diffractogrammes neutroniques
faits àdifférentes
temperatures
entre 300 K et4,2
K confir-ment 1’existence d’un
point
d’ordreunique
entreArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01976003703023300
234
FIG. 1. - Vue en perspective de la structure de CrUS3 (pour plus
de clart6, seuls les atomes de chrome de cote z = 1/2 sont repre- sent6s).
105 et 120 K. Des
diagrammes
a hauteresolution,
aux
temperatures
de120,
60 et4,2
K(Fig. 2),
ont 6t6realises a 1’aide du
multicompteur
DIB de l’InstitutLaue-Langevin [4].
Leur examen nous apermis
d’6va-FIG. 2. - Diagrammes de diffraction neutronique a 120, 60 et 4,2 K.
luer les intensites
magnetiques
avec une tres bonneprecision.
Leurs valeurs obtenues par la methode destrapezes, corrigees
du facteur de Lorentz et normali- sees a 1’echelle des carr6s des facteurs de structure, sontreportees
dans le tableau II.TABLEAU II
lntensités observées à
120,
60 et4,2
KLe tableau III
precise
la numerotation des sitesadoptee.
L’atome d’uranium a ete affect6 du facteur de formeexperimental
determine parWedgwood
lorsde 1’6tude de US
[5],
et 1’atome dechrome,
de celuiTABLEAU III
Numérotation
adoptie
pour les atomesde chrome et d’uranium
calcule par Freeman et Watson pour
Cr2 + [6].
Lamethode
macroscopique
de Bertaut[7] appliquee
augroupe
d’espace
Pnam conduit a huitrepresentations
irr6ductibles
(Tableau IV) ;
les quatre demières n’auto- risent pas leferromagnetisme
observe et sont donc àexclure. Les reflexions
magnetiques
observ6es nepermettent
d’envisager
que larepresentation T3 qui
est associee aux
couplages
de modesCx ( + + - - ), Fy(++++),Gz ( + - + - )
pour l’atome de chrome.Le groupe
magnetique
de Shubnikov est alors Pn’am’.TABLEAU IV
Representations
irréductibles et vecteursde base
relatifs
auxpositions
4a et 4cLes considerations
ci-dessus, l’analyse
des observa- tions et un affinement conduisent a un modele ou 1’atome de chromealigne
son moment selon 1’axe Ox(mode Cx seul),
l’atome d’uranium ayant alors un arrangement dutype CxFy (Fig. 3).
FIG. 3. - Projection selon 1’axe Oz de la structure magnetique de CrUS3 a 60 K dans le modele localise.
Ce
modele,
d6crit dans le tableauV,
reflète bienl’aspect general
dudiagramme
de diffraction à 60K,
mais l’accord n’est pas satisfaisant pour les reflexions(101), (201)
et(103) (Tableau VI).
Ceci setraduit par un residu
pond6r6 R
=31 %
calcule àpartir
de la formuleou 6 est l’ecart
quadratique
moyen.11 s’est av6r6
impossible
d’ameliorer l’accord par affinement desimples
arrangements de momentsmagnetiques
centres sur lespositions atomiques, plus particuli6rement
pour lespremieres
reflexions dudiagramme (010), (101), (O11)
et(110) qui
sont obser-v6es
trop
faibles parrapport
a la reflexion(012)
tr6sintense.
A la suite d’un examen
approfondi
des intensites et de la fonction de Pattersonqui
peut en etrededuite,
il est apparu raisonnable d’introduire une d6localisa- tion du momentmagnetique
de 1’atome d’uranium lelong
de 1’axe desprismes
droits du motif c6mentite.Pour construire un modele
simple
de cette d6loca-lisation avec un minimum de
parametres,
nous avonsattribue a
quatre
sitessupplementaires (notes
a,03B2,
y et
b)
des momentsmagnetiques.
Ces sites sontrepartis
sur l’axe duprisme
droit d’atome de soufre de part et d’autre’ de laposition
de l’atome d’uranium(Fig. 4).
La distance entre ces sites et avec 1’atomed’uranium a 6t6 fix6e a 1
A,
cequi
donne un bonrecouvrement des densites de moment en attribuant à
chaque
site le facteur de forme de Fatomc d’uraniumd6jA
utilisepr6c6demment.
FIG. 4. - Sites suppl6mentaires du modele d6localis6 : disposition
sur 1’axe du prisme droit des soufres entourant l’uranium.
Avec les memes relations de
symetrie (groupe Pn’am’)
l’affinement conduit alors a un residu de5,9 % correspondant
au modele decrit sur lafigure
5et aux valeurs
numeriques
des tableaux V et VI. Le momentmagnetique
de 1’atome d’uranium fait unangle
de36,50
avec 1’axe Ox. La valeur du moment pour 1’ensemble dessites P
et y et l’atome est de1,88
PB ; leurs moments ont ete maintenusparal1èles
dans lesouci de limiter le
nombre
deparametres.
Le site a,qui
est leplus proche
des atomes dechrome,
formeapproximativement
un sous-reseauferromagnetique
dont la contribution est
opposee
a la r6sultante des moments dessites P
et y et de l’atome. Le site 6 semble etre du memetype
que le site a bien que sa contribu- tion soittrop
faible pour etresignificative.
Tout ceciramene le moment
ferromagnetique
par formulechimique CrUS3
à0,46
:t0,1
/lB.236
TABLEAU V
Caractéristiques
des modèles localisés et délocalisés à 60 et4,2
KTABLEAU VI
lntensités observies et calculees
FIG. 5. - Section a la cote z = 1/4 de la structure magnetique de CrUS3 a 60 K dans le modele délocalisé. (Les atomes de chrome
sont projetes sur ce plan.)
La
configuration magnetique
des atomes de chromen’est pas modifi6e par la delocalisation introduite au
niveau des atomes d’uranium.
3. Structure
magnetique
a4,2
K. - En partant de la structure ci-dessusdecrite,
un affinement fait avecles intensites
magnetiques
a4,2
K conduit a une struc-ture tres voisine. Le
r6sidu pond6r6 R
vaut alors8,3 %
avec les valeurs
reportees
dans les tableaux V et VI.Entre 60 et
4,2
K nous remarquons une nette augmen- tation de la resultanteferromagnetique qui
passe de0,46
,uB(60 K)
a0,92
,uB(4,2 K)
par formule. Deplus
1’evolution des moments des sites a,03B2,
y et 03B4(Tableau V) sugg6re
un renforcement de la delocali- sationlorsque
latemperature
d6croit.Cette evolution ne
peut cependant
etreprecisee davantage compte
tenu des incertitudes inh6rentesau modele utilise. 11 n’est pas
possible
eneffet,
avec lenombre restreint d’observations actuellement dis-
ponibles,
d’attribuer des valeurssignificatives
auxparam6tres supplementaires qu’il
serait n6cessaire d’introduire pour mieux rendrecompte
d’unelarge
d6localisation.
4.
Propri6t6s magnitiques.
- 4.1 DOMAINE PARA-MAGNTTIQUE.
- Lasusceptibilite paramagnetique
deCrUS3
a ete determinee au-dessous de latemp6-
rature ambiante a
partir
de la variation isotherme de 1’aimantation obtenue par une methode d’extrac- tion dans unelectroaimant ;
cette variation est lineaire de 0 a 25 k0e pour lestemperatures sup6-
rieures a 114 K. Au-dessus de la
temperature
ambiante une balance de translation du
type
Foex etForrer a ete utilisee. La
figure
6represente
la variationthermique
de l’inverse de 1asusceptibilite.
Des 150K,
elle obeit a une loi de Curie-Weiss x =
C/(T - 0p)
avec C =
3,9 K .uem/Oe/mole
etOp
= - 165 K. Lemoment effectif
moyen
par formule vaut5,6
PB- 4.2 DOMAINE ORDONNÉ. - Les courbes d’aiman- tation dans deschamps magnetiques pouvant
atteindre140 k0e ont ete obtenues par une methode d’extrac-
FIG. 6. - Variation thermique de l’inverse de la susceptibilite de CrUS3 (triangles noirs : methode d’extraction, triangles blancs :
balance de translation).
tion dans une bobine de Bitter du Service National des
Champs
Intenses de Grenoble. Pourempecher
touterotation des
grains
de lapoudre,
celle-ci a etem6lang6e
a une faible
quantite
de resine.A la
temperature
de 20K,
la courbe depremiere
aimantation
(Fig. 7) presente
unepartie
initialelineaire et reversible
(OA
sur lafigure 7)
depente
xo.Au-dela d’un
champ
seuil d’environ 20 kC6 1’aiman- tation augmenterapidement,
tout enpresentant
unFIG. 7. - Courbes d’aimantation isothermes.
phenomene
detrainage magnetique :
pour unchamp applique
constant 1’aimantation croit au cours dutemps
pour tendre vers une valeur limite selon une loi detype exponentiel,
les constantes de temps 6tant de l’ordre dequelques
minutes. Dans leschamps intenses,
, le
trainage disparait
et la variation de 1’aimantation redevient lineaire avec unepente
tres voisine de xo.Ceci est vrai
quelle
que soit la valeur maximum duchamp applique
auprealable apres
avoir toutefois laisse a l’aimantation letemps
d’atteindre sa valeur limite. On peut parexemple
decrire les deux parcours OBC et CBMR(Fig. 7).
Une aimantation remanente n’est obtenue que si lechamp correspondant
aupoint
A a 6t6depasse.
Le
champ demagnetisant
6tant de l’ordre d’une centained’oersteds,
unchamp
remanent dequelques
oersteds suffit a aimanter notablement l’echantillon
238
lorsque
latemperature
estlegerement
inferieure à celle dupoint
d’ordre. La faible composante ferro-magnetique
initiale n’est donc passignificative
etvarie d’une
experience
a 1’autre. Auxtemperatures sup6rieures
a 35 K lapartie rectiligne
initialedisparait,
les courbes d’aimantation
gardant
par ailleurs la meme allure. Aucontraire,
a bassetemperature
cettepartie
lin6aireaugmente
pour s’6tendre sur 95 kO à latemperature
de4,2
K. Unchamp
de 140 k0e n’estalors pas suffisant pour saturer la
composante
ferro-magnetique
irreversible apartir
de 1’etat d6sairnant6.Par contre, cette saturation
peut
etre atteinte par refroidissement apartir
dupoint
d’ordre sous unchamp
de 140 k0e(courbe PMR, Fig. 7).
L’evolution
thermique
de l’aimantation remanente ainsi que la variation de 1’aimantation sous unchamp
constant de 500
0e,
sontrepr6sent6es
sur lafigure
8.Elles
permettent
depreciser
latemperature
d’ordreTc
= 110 K.FIG. 8. - Variations thermiques de 1’aimantation r6manente (A. R.)
et de 1’aimantation sous un champ constant de 0,5 k0e (temperatures d6croissantes).
4.3 DisCUSSION. - La
temperature
de Curie para-magnetique negative (0p
= - 165K)
montre que lesinteractions
pr6pond6rantes
sont dutype
antiferro-magn6tique.
Deplus
l’allure de la courbeIIX(T)
estsemblable a celle d’un faible
ferromagnetique (Fig. 6).
Elle
correspond
bien a1’apparition,
au-dessous de latemperature d’ordre,
d’une structure essentiellementantiferromagnetique
avec un momentferromagnetique
resultant relativement faible vis-a-vis des moments
portes
parchaque
ionmagn6tique.
Ceci est confirmepar la variation de 1’aimantation dans les
champs
intenses
qui
peut s’ecrire :Comme dans le cas d’un
antiferromagn6tique,
lasusceptibilite
diff6rentielle xo varie peu avec la tem-p6rature
et traduit une faible deformation de la struc- ture sous 1’effet duchamp magnetique applique.
L’existence d’une
partie
initiale lin6aire pour les courbes depremiere
aimantation a4,2
et 20 Kmontre que les
parois
entre domainesmagnetiques
ne se
deplacent
pas tant que lechamp applique
n’atteint pas une valeur minimum. Les valeurs
impor-
tantes de ce
champ seuil,
ouchamp
minimum depropagation (Fig. 7),
ne peuvents’expliquer
que par l’existence d’une tres forteanisotropie magn6to-
cristalline. En effet
lorsque 1’energie d’anisotropie
est du meme ordre de
grandeur
que1’energie d’echange,
les
parois
ne s’etendent que sur unpetit
nombre dedistances
interatomiques (parois etroites) [8, 9, 10].
Elles
presentent
de ce fait une barri6re depotentiel intrinsèque qui
gouveme leurpropagation.
Lechamp seuil,
ainsi que lephenomene
detrainage
observe[11J, peuvent
donc etre associes aux processusparticuliers
de
deplacement
de cesparois
etroites.5. Conclusion. - Les resultats de la diffraction
neutronique
montrent que lecompose CrUS3 possede
au-dessous de 110 K un seul
type
d’ordremagnetique
avec une structure
antiferromagn6tique
non colineairea faible
composante ferromagnetique.
Ils conduisentegalement
a attribuer a 1’atome d’uranium un momentmagnetique
fortement delocalise. On peutdistinguer
une
premiere
contribution relativement bien localisee autour du noyau d’uranium et une autre depolarisa-
tion inverse situee
principalement
dans lesprismes obliques qui
lient entre eux lesprismes
droits selon 1’axe a(Fig. 1).
Cette demière contribution est situ6e à distance sensiblementegale
des atomes de chrome etd’uranium. Il est tentant d’attribuer a la
premiere
uncaractere 5f et a la
seconde, plus d6localis6e,
uncaractere de bande 6d.
La forte
anisotropie
observeequi
estresponsable
de la non-colin6arit6 de la structure et de la
presence
deparois
6troites est sans doute uneanisotropie
a un ion.En
effet,
dans lescomposes
de terres rares de structureanalogue
danslesquels
desparois
etroites ont ete misesen evidence
[8, 9], [12, 13],
la direction des moments est fix6e essentiellement par lechamp cristallin,
lesinteractions
d’echange
6tantprincipalement isotropes.
Dans notre cas,
I’anisotropie
viendrait alors de 1’effet duchamp
cristallin sur les orbitales 5f de l’uranium.Ceci est a
rapprocher
du fait que dans laplupart
descomposes d’uranium,
lapresence
d’un momentmagn6- tique
localise estgeneralement justifi6e
par une confi-guration
5fn des ions uranium[5], [14, 15].
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