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Structure magnétique et propriétés magnétiques de GeNi2O 4

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HAL Id: jpa-00205819

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205819

Submitted on 1 Jan 1964

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Structure magnétique et propriétés magnétiques de GeNi2O 4

E.F. Bertaut, Vu van Qui, R. Pauthenet, A. Murasik

To cite this version:

E.F. Bertaut, Vu van Qui, R. Pauthenet, A. Murasik. Structure magnétique et propriétés magnétiques de GeNi2O 4. Journal de Physique, 1964, 25 (5), pp.516-521. �10.1051/jphys:01964002505051600�.

�jpa-00205819�

(2)

STRUCTURE MAGNÉTIQUE ET PROPRIÉTÉS MAGNÉTIQUES DE GeNi2O4

Par E. F. BERTAUT, VU VAN QUI, R. PAUTHENET et A. MURASIK ( ),

Centre d’Études Nucléaires et Laboratoire d’Électrostatique et de Physique du Métal, Grenoble.

Résumé. 2014 Dans GeNi2O4 où Ni est sur les sites octaédriques B, un ordre antiferromagnétique

s’installe au-dessous de TN = 15 °K. On a 0398p = 2014 6 °K. Le vecteur de propagation de la structure

magnétique est k0

= [1/2 1/2 1/2]

et la valeur du spin S(Ni) est 1,11. La vraie symétrie est rhom- boédrique dédoublant les sites Bj (j = 1, 2, 3, 4) en b = B, et e = B2 + B3 + B4.

Abstract. 2014 In GeNi2O4 where Ni is on the octahedral B sites, an antiferromagnetic order sets

in below TN = 15 °K. One has 0398p = - 6 °K. The propagation vector of the magnetic struc-

ture is k0 = [1/2 1/2 1/2] and the spin value is S(Ni) = 1.11. The true symmetry is rhombohedral, splitting the Bj sites (j = 1, 2, 3, 4) into b = B1 and e = B2 + B3 + B4.

Introduetion. - Le présent travail rentre dans

le cadre d’une étude plus générale, à savoir l’étude des interactions B-B dans les spinelles. Le germa- nate de nickel [1], [2] est un spinelle Ge4+

occupe les sites tétraédriques A, et Ni les sites octaédriques B.

Préparation. - Selon des méthodes conven-

tionnelles de céramique Ge02 et NiO sont chauffés

ensemble en proportion calculée. Après plusieurs recuits, on ne décèle, sur les diagrammes de rayons X au monochromateur, que la phase spi-

nelle.

Propriétés magnétiques. - Les mesures de sus- ceptibilité magnétique sont représentées dans les figures 1~ et 1b. La température de Néel est de

14 oK environ. De la partie rectiligne de la courbe (1/Xm ; T) approchée par

1/Xm T + 6

.

= 27,8 , Ï1)

on déduit une température de Curie parama-

gnétique [3] de Op et une constante de

Curie Cat = 2,78/2 = 1,39 plus élevée que la valeur du spin seul. On a en effet pour le " spin "

apparent S = 1,24, soit un moment par atome de Ni de 2,48 ~B. Cette augmentation due au

moment orbital se retrouve dans d’autres composés

de Ni2+ [4].

Diffraction neutronique. - La comparaison des diagrammes enregistrés à l’ambiante et à la tempé-

rature de l’hélium liquide (fis. 2) montre la pré-

sence de nouvelles raies, dues à un ordre antiferro-

magnétique. En doublant la maille cubique du spinelle dans les trois directions, on parvient faci-

(1) Boursier de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (Vienne). Adresse actuelle : Instytut Badan

JadroWych, Pologne.

FIG. 1. - Inverse de la susceptibilité fonction de la température.

a) Région de 0 à 125 DK.

b) Région de 0 à 1 500 OK.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01964002505051600

(3)

517

FIG. 2. - Diagramme de diffraction neutronique à l’am-

biante et à l’hélium liquide.

Les indices se rapportent à la maille 2a, 2a, 2a (a = pa- ramètre de la maille cubique du spinelle). Les raies parasites sont marquées et L (cryostat en laiton).

lement à indexer les raies " magnétiques " avec des

indices (h, h2 tous impairs. Comme nous l’avons déjà fait remarquer à plusieurs reprises, il est important en diffraction neutronique de relier les

règles d’extinction observées au vecteur de propa-

gation k, appartenant à la configuration des spins [5]. Remarquons ici la forte analogie avec

les oxydes MO des métaux de transition bivalents

(M = Mn, Ni, Fe) appartenant également au

groupe F à l’état paramagnétique, ayant également

une maille magnétique double dans les trois sens

(2a, 2a, 2a) dans laquelle tous les indices des raies

"

magnétiques " sont impairs [61, [7]. On montre [8]

que leur vecteur de propagation est k = 222

[111],

dans la maille chimique, c’est-à-dire, si xyz sont les coordonnées d’un cation M dans la maille chimique,

le signe du spin a(R) est déterminé par

a(xyz) = cos 2ru k. R = cos 7r(x + y + z). (2)

Nous formulons donc aussi l’hypothèse que l’ordre magnétique dans GeNI104 appartient à un

vecteur de propagation

= [111].

222 (Le raison-

nement est le suivant. Aux translations (000;

110 ; 10~. ; 011) d’un spin donné a(xyz) on trouve

selon (2) des spins de même orientation et à la translation 1, 1, 1 d’un spin donné on trouve un spin d’orientation opposée. Dans la maille magné- tique les premières translations correspondent à

, c’est-à-dire, aux

translations du groupe F et la dernière

à 1 1 1

222 On peut alors factoriser dans l’expression du facteur

de structure magnétique la quantité

[1 - exp h2 -i- X

[1 -~-- exp ni(h1 -1- h2) -I- exp -~- h3)

-+- exp ni(ha -~-

qui ne diffère de zéro que pour h1, h2 et h3 impairs.

Ce raisonnement est encore valable dans le cas

présent).

Dans la description conventionnelle des spi- nelles, les sites B sont repérés par quatre réseaux de Bravais ayant pour origines 555335353 8 8 8; 8 8 8 ; 888

533.

par une

translation 1 1 1

9 on obtient une

888 888

description centrosymétrique, dans laquelle les quatre réseaux de Bravais ont pour nouvelles ori-

gines

La figure représente schématiquement un spi-

nelle considéré selon la diagonale [111]. Il y a alors deux sortes de " plans octaédriques B " : :

a) des plans Bi de densité d’occupation (d. o.) 1/4 pris ‘‘ en sandwich " entre deux plans de sites tétraédriques A, chacun ayant une d. o. de 1/4,

b) des plans (B 2 + B 3 + B4) ayant une d. o.

de 3/4.

Ici nous prenons égale à l’unité la densité d’occu-

pation d’un plan compact (111) d’oxygène. Nous

admettrons [5], [10] donc que les spins sur un

réseau Bi ( j = 1, 2, 3, 4) sont donnés par

6j(rj) = 1

2 (x + LY) exp + CPi)

;- quantité conjuguée = x cos [n(x + y + z) + cpj

+ y sin [n(x -f y + z) + (3) On peut toujours choisir y, = 0, de sorte que les

spins appartenant au réseau B, sont donnés par y sin + y + z). La quantité x + y + z est égale à trois fois la coordonnée d’un système

ternaire ou hexagonal ayant [111] pour axe.

Les spins d’un même plan (111) du réseau Bi

sont évidemment en phase. Les douze proches

1 1

voisins d’un .. d, spin . 6 donné d

1 - , (--7 2

-1 -,

2

0 0+ ermu-

tations)

se partagent en deux groupes, de 6 spins

de même signe et dans le même plan zH aux trans-

lations /1

1 0 (2 2

1

1 0

1 1 2 2’ 1 1 1 2 2 1 1

1 0)

0 B et de b s pins de

(4)

TABLEAU 1

DESCRIPTION DE GeNi2O4 DANS LE GROUPE R 3 m

signe contraire dans les plans ZH = zx £ 1/3 aux

translations + (1 2 2 0 ; 2 0 2 ; 2 2 0 .

1 0 ; 1 0 1

1 1 1 B

°

Dans la direction [111], les plans " ferroma- gnétiques " du réseau B 1 alternent selon + - + -.

Cela reste vrai pour les trois autres réseaux B?

( j = 2, 3, 4), en vertu de (3).

On prouve facilement que tout spin sur Bi voit

sur les plans adjacents = 2, 3, 4) autant de

voisins dans un sens que dans le sens opposé. En

d’autres termes, lorsque le vecteur de propagation

k

= 1 1 -

222 ’ 1 B, 1 n’est pas couplé avec Bi (/ = 2,3,4)

du moins pas par des forces d’échange isotropes.

Un partage des sous-réseaux de B en Bl, " décou- plé" de B? ( j = 2,3,4) suggère une déformation rhom-

boédrique, mais que nous ne pouvons détecter par la seule technique de neutrons. Eff ectivement on

peut décrire le spinelle dans le groupe R 3m (ou R 3)

avec les positions atomiques données dans le

tableau 1. La maille chimique hexagonale a les paramètres aH = cH = a V3 où ct est le

paramètre de la maille cubique (a = 8,232 1) .

La maille magnétique de paramètres aH = an

cgi = 2cl contient deux fois plus d’atomes. La base

des atomes magnétiques est donnée par les coor- données suivantes :

Ni en :

La lettre b caractérise le réseau BI, la lettre e les

réseaux B ~,~,4.

Les autres atomes magnétiques s’en déduisent

r 1 s tr nsl tions ,

21 1 . 122

par les translations 000; 333’ 333 dans la

maille magnétique. Le facteur de structure magné-

tique est - ... - .

avec

Ici nous avons abrégé

s b est le s in en / 0

4

3) ; e e e sont relatifs aux

1 111

points 2 ’ 22 ’ 2

(5) implique que dans la description hexagonale,

les seules raies magnétiques permises doivent avoir l impair et obéir à la règle rhomboédrique

- h + k + 1 = 3n. Une conséquence immédiate

est que FM(b) sera toujours imaginaire tandis que

FM(e) sera toujours réel.

Supposons dans (3) cp2 = cp3 = (quitte

à le démontrer plus tard), c’est-à-dire s(el), s(e2), s(e3) parallèles. Comme l’intensité magnétique sera proportionnelle à + IFM(e)I2, la différence

de phase c~ entre le réseau b (ou Bl) et les réseaux e (ou B 2,3,4) ne peut être détectée par diffraction neu- tronique. Dans ces conditions IFMI2 ne prend que deux valeurs

= 36~s(b) 2 -~- 9s(e)2) pour h et k pairs

)FM]2 = 36(s(b)2 + s(e)2) pour het k impairs ou de parité

différente. (6)

(5)

519 Les intensités magnétiques, exprimées dans la

maille magnétique hexagonale sont données par (7)

Ici q2 > est le facteur d’anisotropie et p la

multiplicité. Pour le facteur de forme f nous avons

utilisé les valeurs données par Alperin [12]. Afin de

rendre comparables les intensités des raies nu-

cléaires, évaluées dans la maille chimique cubique a

et celles des raies magnétiques, exprimées dans la

maille magnétique hexagonale, on multiplie l’ex- pression (7) par le carré du rapport des volumes respectifs, soit par 4/9. Pour obtenir un accord avec

l’intensité observée de la première raie magnétique

du diagramme (0003)n ou ~ 1 111 on est obligé

de réaliser le maximum de l’expression de (4) c’est-à-dire, non seulement de rendre colinéaires les

spins s(ei) ( j == 1, 2, 3) (ce qui prouve notre hypo-

thèse expérimentalement), mais encore de prendre q2 > == 1. Les vecteurs spins seraient tous

situés dans les plans (0001)H ou On a

alors en notation hexagonale

TABLEAU II INTENSITÉS DE GeNi204

(1) Raie couverte par la réflexion (311)N, soixante fois plus intense.

(~) Raie couverte par la réflexion (111)N du laiton du cryostat.

. (3 ) Les deux dernières colonnes des réflexions marquées N, sont les intensités nucléaires calculées eL observées respeg- tiveiiient.

Longueur d’onde des neutrons À = 1,198 A.

’l’ransformation des indices hexagonaux H, .K, L et cubiques hl, h2, h3 (mailles magnétiques) :

A A

Les résultats sont consignés dans le tableau II.

La première colonne indique les angles de Bragg,

les colonnes 2 et 3 contiennent respectivement les

indices des raies magnétiques en notation hexa- gonale et cubique (maille 2a, 2a, 2a). Les multi-

plicités p et valeurs de q2 > sont portées dans les colonnes 4 et 5. Les quantités cal-

culées selon (7) (et multipliées par 4/9) se trouvent

dans la colonne 6. Enfin la 7e colonne résume les intensités magnétiques observées et mises à

l’échelle absolue par comparaison avec les inten- sités des réflexions nucléaires (111)N, (220)N et (400)N de la maille cubique a ; celles-ci sont portées

dans les trois dernières lignes du tableau II.

La raie magnétique (0003)n peut être mesurée

avec une bonne précision et de la comparaison des

valeurs des colonnes 6 et 7, on déduit S2 (NI) = 1,22 -~- 0,11,

soit S(Ni) - 1,1 ~ 0,06. Pour les autres raies magnétiques l’accord est acceptable quoique le

facteur de forme de Ni semble ici décroître plus rapidement que chez Alperin [11]. (La raie (11 23)R ou 315 est tout juste observable.

En effet, l’intensité avec laquelle elle peut appa- raitre sur le diagramme de la figure 2, compte tenu

du facteur de Lorentz n’est que la fraction 1 j33 de

la raie magnétique ~0003)n).

(6)

Prévision de la structure. - La structure magné- tique de GeNiO est assez exceptionnelle. En effet,

en négligeant l’éventuelle déiormation rhomboé-

drique, tout spin du réseau Bi ‘‘ voit " une somme

de spins nulle non seulement dans son premier et

second voisinage sur (B2.3,4) mais aussi dans le

troisième voisinage (sur B 1).

On peut se demander si une telle structure peut

être "prévue" ou du moins expliquée théoriquement.

Nous traiterons ce sujet assez brièvement, quitte à

y revenir plus complètement dans un mémoire sur

les interactions B-B.

Fi. 3. - Représentation schématique de la structure magnétique de GeN’204, vue selon l’axe ternaire.

Les traits courts correspondent aux plans b (b = Bi) ,

les traits longs aux plans e (e = 82,3.4), les traits en

pointillé aux sites tétraédriques A, enfin les croix aux

emplacements des plans d’oxygène. Les plans b ont la séquence + - + -. Les plans e ont la même séquence, mais l’angle entre les axes des systèmes de spins b et e

ne peut être déterminé par diffraction neutronique.

La matrice ~(k) du système [5] prend la forme

suivante dans le cas d’un vecteur de propagation

k = [h A h]

JI et J2 sont les intégrales d’échange avec les premiers et second voisins aux distances respec- tives de 2,91 v/3/8 = 5,04 Â. A >

(j - 1, 2, 3, 4) est relatif à l’interaction avec le même réseau F de Bravais. On a :

A2 == A3 === A4 -=1= Al’

Bien qu’on néglige ici toute déformation rhom-

boédrique (- la matrice ~(hhh) (9) est écrite dans

l’approximation d’un hamiltonien cubique -), la symétrie de la matrice suggère déjà un partage, indiqué en pointillé, en deux sous-matrices,

d’ordre 1 et 3. En fait, en maintenant l’équivalence

des sites j (j = 1 à 4) on ne peut trouver de solu-

tions aux valeurs propres de (9), qui satisfasse aux

conditions " fortes "

SI(BL) - S2(B2) - S2(B3) = S2 (B 4) == S2.

Par contre, ces conditions peuvent être parfai-

tement satisfaites en renonçant à l’équivalence,

c’est-à-dire en abaissant la symétrie [12] de sorte qu’à Bi corresponde une valeur propre h~, diffé-

rente de celle du système B2’3’4, soit

La sous-matrice d’ordre 3 de (9), relative

au système découplé B 2.3.4’ est diagonalisée par la matrice U

Les vecteurs colonnes de U sont les vecteurs

7°(k) [5], [10] dont les transformées de Fourier fournissent la configuration des spins. En parti- culier, au vecteur colonne 1, 1, 1 et pour h = 1/2, correspondent des spins dont le signe est simple-

ment donné par cos -~- y + z). Transformons

~(hhh) (9) par la matrice Y (12). Le résultat (13)

montre que seul le mode 1, 1, 1 de B2’3.4 peut être couplé avec B 1

Notons

les vecteurs propres de la sous-matrice d’ordre 2 dans (13).

Les valeurs À1 (pour Bi) et À2 (pour B2’3’4),

alors données par

La somme

doit être maximum. Pour ex. positif on a cp = 0 et Q2 = 1 tandis que pour oc négatif on a cp == ’Tt et

Q2 = - 1 (2). Que se passe-t-il lorsque oc tend vers

zéro ? C’est le cas quand h tend vers 1/2. )’1 + 3À2

serait extremum si

1

d’où - i. Le vec-

teur " phase " du système serait alors donné par

(2) Dans ces cas on aboutit à des configurations héli- magnétiques que nous ne discutons pas ici.

(7)

521

Une différence de phases p

1

2 1t entre les sys-

tèmes B i et B2,3 4

signifierait ici, selon (3), parallélisme des deux systèmes de spin.

L’examen montre cependant qu’une telle cozzfi- guration (cf. [5a] notamment p. 261) est localement

instable. Cette conclusion subsiste, même si l’on tient compte d’effets de striction introduits par une

déformation rhomboédrique, dans le cadre des groupes R 3m ou R 3. En fait, B, et B2 3,4 restent

encore découplés en ce qui concerne les interactions

d’échange isotropes.

Notre conclusion est donc que l’angle entre les

axes des spins de B 1 et de B 2,3. 4 ne peut être déter-

miné que par des interactions anieotropes.

Géométrie et signe des interactions. - J, est

relatif à une liaison Ni-O-Ni à angle droit, admet-

tant une interaction directe Ni-Ni compétitive.

J2 appartient à une liaison du type super-super-

échange Ni-0-0-Ni dans laquelle le tronçon Ni-0

est perpendiculaire aux tronçons 0-0 et 0-Ni.

Quant aux 12 troisièmes voisins d’un spin ai, se

trouvant sur le même réseau de Bravais à

une distance c’est-à-dire double des premiers voisins, ils se partagent en deux groupes, l’un la liaison avec le troisième voisin a lieu à travers un

premier voisin (Ni-Ni-Ni), l’autre il n’y a pas de Ni intermédiaire. Nous noterons les intégrales d’échange respectives Ja et Jb. Jb est du type super-super-échange Ni-0-0-Ni, les quatre atomes

étant dans un plan, et l’angle Ni-0-0 étant de 1370.

Enfin, toujours sur le même réseau Bj, tout spin crj

a six voisins à la distance a = 8,232 A. L’inter-

action est du type Ni-0-0-Ni en ligne droite et plus précisément Ni-octaèdre vide-Ni ; l’intégrale d’échange correspondante sera notée J’. On a

dans notre cas

Les valeurs propres À1 et À2 sont pour h = 1/2

La théorie du champ moléculaire, combinée avec

les mesures magnétiques, fournit les équations sui-

vantes

Négligeant J2 et Ja ‘(interaction écrantée) et supposant ~1 voisin de ~,2, on a Ji = 27b. En adoptant S = 1, on trouve J’ 1,94 oK et 0,5 OK. On trouve d’ailleurs 0 comme condition de stabilité du système isolé B2,3,4 pour k =

222

111 Donc, en résumé, J serait faiblement

positif et l’antiferromagnétisme serait essentiel- lement à la liaison " longue " J’, négative.

Nous avons négligé tout effet de striction. Toute- fois cet eff et doit être très faible. En admettant que les énergies de déformation soient propor- tionnelles aux températures de Néel, elles seraient dans le rapport 35 à 1 pour Ni0 et GeN’204... La

déformation serait 1/6 de celle dans NiO, donc

difflcilement détectable.

En résumé, dans GeNi2O4, les sites octaédriques

Bj ( j = 1, 2, 3, 4) se dédoublent en un réseau b = B 1, antiferromagnétique et un réseau e === B2 + Ba + B4 également antiferromagnétique.

e et b ne sont pas couplés par des forces d’échange isotropes. L’orientation respective des axes des spins des systèmes b et e est fixés par des inter- actions anisotropes.

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