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Concours Blanc n°4 - sujet type EML

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Lycée français de Vienne Mathématiques - F. Gaunard http://frederic.gaunard.com

Concours Blanc n°4 - sujet type EML

Solution

Exercice 1

On considère les matrices carrées d’ordre 2 suivantes : I =

1 0 0 1

, A=

1 0 0 −1

B = 2 2

1 3

Partie I : Étude de la matrice B

(1) • Déterminons le spectre de B. Soitλ ∈R. On a λ∈Sp(B) ⇐⇒ B−λI =

2−λ 2 1 3−λ

est non inversible

⇐⇒ (2−λ)(3−λ)−2 = 0

⇐⇒ λ2−5λ+ 4 = 0

⇐⇒ λ= 1 ou λ= 4.

Ainsi

Sp(B) ={1; 4}.

On a deux valeurs propres distinctes pour une matrice de taille 2. Il suit que B est diago- nalisable.

• Déterminons les sous-espaces propres de B. Soit X = x

y

∈ M2,1(R). On a E1 = Ker(B−I).

X ∈Ker(B−I) ⇐⇒ (B−I)X = 0

⇐⇒

1 2 1 2

x y

= 0

⇐⇒

x+ 2y = 0 x+ 2y = 0

⇐⇒ x=−2y

⇐⇒ X = −2y

y

=y −2

1

(2)

Ainsi,

E1 = Ker(B −I) = Vect

−2 1

.

La famille

−2 1

engendre E1 et est libre (un vecteur non nul) donc c’est une base de E1 et dim(E1) = 1.D’autre part,

X∈E4 = Ker(B−4I) ⇐⇒ (B−4I)X = 0

⇐⇒

−2 2 1 −1

x y

= 0

⇐⇒

−2x+ 2y = 0 x−y = 0

⇐⇒ x=y

⇐⇒ X = y

y

=y 1

1

Ainsi,

E4 = Ker(B−4I) = Vect 1

1

.

La famille 1

1

engendre E4 et est libre (un vecteur non nul) donc c’est une base de E4

et dim(E4) = 1.

(2) D’après l’étude précédente, on a : E1 = Vect

−2 1

= Vect

1

−1/2

et E4 = Vect 1

1

. Ainsi, la famille

B0 =

1

−1/2

; 1

1

est une base de M2,1(R) formée de vecteurs propres de B. Notons P =

1 1

−1/2 1

la matrice de passage (donc inversible) de la base canonique à la base B0 etD la matrice

D= 1 0

0 4

.

On a, d’après la formule de changement de base B =P DP−1. (3) On a :

5D−4I =

5 0 0 20

− 4 0

0 4

=

1 0 0 16

=D2 Ainsi, on a d’après la formule de la question précédente :

B2 = P DP−12

=P D2P−1 =P(5D−4I)P−1 = 5P DP−1−4P IP−1 = 5B−4I Ainsi,

B2 = 5B −4I.

(3)

(4) On a d’après la question précédente :

B2 = 5B−4I ⇐⇒ −B2+ 5B = 4I ⇐⇒ B 1

4(−B+ 5I)

=I

Ainsi, B est inversible et

B−1 = 1

4(−B+ 5I).

Partie II : Étude d’un endomorphisme de M2(R) On considère l’application

h:M2(R)→ M2(R), M 7−→h(M) = AM B.

(1) Soient (M, M0)∈ M2(R)2 et λ∈R. On a

hM +λM0) =A(M +λM0)B = (AM +λAM0)B =AM B +λAM0B =h(M) +λh(M0)

donc h est une application linéaire deM2(R)dans M2(R) (produit de matrices) donch est un endomorphisme de M2(R).

(2) On cherche l’application réciproque en résolvant l’équation h(M) =N (ce qui prouvera au pas- sage que h est bijectif).

Soient (M, N)∈ M2(R)2. On a, en remarquant que A et B sont inversibles h(M) = N ⇐⇒ AM B =N ⇐⇒ M B =A−1N ⇐⇒ M =A−1N B−1 Ainsi h est bijectif et

h−1 :M 7−→h−1(M) = A−1M B−1.

(3) On se propose dans cette question de déterminer les valeurs propres de h. (a) On a, en remarquant que N =M P ⇐⇒ M =N P−1

h(M) =λM ⇐⇒ AM B =λM

⇐⇒ AN P−1B =λN P−1

⇐⇒ AN P−1BP =λN P−1P

⇐⇒ AN D=λN car B =P DP−1 Ainsi,

h(M) =λM ⇐⇒AN D=λN.

(b) Soit N =

x y z t

. On a

(4)

AN D=λN ⇐⇒

1 0 0 −1

x y z t

1 0 0 4

=λ x y

z t

⇐⇒

x 4y

−z −4t

=λ x y

z t

⇐⇒





x = λx 4y = λy

−z = λz

−4t = λt

⇐⇒





(1−λ)x = 0 (4−λ)y = 0 (1 +λ)z = 0 (4 +λ)t = 0

⇐⇒ (1−λ) = 0 ou (4−λ) = 0 ou (1 +λ) = 0 ou (4 +λ) = 0 car N est non nulle ssi x6= 0 ouy 6= 0 ouz 6= 0 ou t6= 0.

Ainsi, il existe une matriceN non nulle de M2(R) telle queAN D=λN si et seulement si λ= 1 ou λ= 4 ou λ =−1 ou λ=−4.

(c) D’après la question précédente, on a h(N) = λN avec N 6= 0 si et seulement si λ = 1 ou λ = 4 ou λ = −1 ou λ = −4. Ainsi, Sp(h) = {−4;−1; 1; 4}. Comme h est un endomor- phisme de M2(R)(avec dim (M2(R)) = 4) qui admet quatre valeurs propres distinctes, on peut en déduire que h est diagonalisable.

Dans une base de M2(R) constituée de vecteurs propres de h (associés par exemple aux valeurs propres par ordre croissant), la matrice de h est la matrice diagonale suivante :

H =

−4 0 0 0 0 −1 0 0

0 0 1 0

0 0 0 4

 .

(d) On vérifie matriciellement :

(H−I)(H+I)(H−4I)(H+ 4I) =

−5 0 0 0 0 −2 0 0

0 0 0 0

0 0 0 3

−3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 5

−8 0 0 0

0 −5 0 0

0 0 −3 0

0 0 0 0

0 0 0 0 0 3 0 0 0 0 5 0 0 0 0 8

= 0 Ainsi, on a bien

(h−e)◦(h+e)◦(h−4e)◦(h+ 4e) = 0.

Exercice 2

On considère l’application

f : ]0; +∞[→R, x7−→f(x) = (x+ lnx)ex−1.

(5)

Partie I : Étude et représentation graphique de f

(1) La fonction logarithme, seule vraie contrainte ici, est bien (définie et) dérivable sur]0; +∞[; il suit clairement que f est dérivable sur ]0; +∞[ comme composée et produit de fonctions dérivables sur ce même intervalle et que

f0(x) =

1 + 1 x

ex−1+ (x+ ln (x))ex−1

=

1 + 1

x +x+ ln (x)

ex−1.

(2) Soit g(x) = ln (x) +x1. On va montrer, en faisant l’étude de la fonction g, que, pour tout x >0, g(x)>0. La fonction g est clairement définie et dérivable sur ]0,+∞[ et on calcule facilement

g0(x) = 1 x − 1

x2 = x−1 x2 ,

dont l’étude très facile du signe permet de dresser le tableau suivant:

x g0(x)

g

0 1 +∞

− 0 +

+∞

1 1

+∞

+∞

En particulier, on constate que g(x) ≥ 1 > 0 pour tout x > 0, ce qui est bien l’inégalité recherchée.

(3) La question précédente permet donc de voir que, pour tout x∈]0,+∞[, x+ lnx+ 1 + 1

x =

lnx+ 1 x

+ 1 +x >0

car 1 +x≥0 et de conclure que, pour tout x∈]0,+∞[ x+ lnx+ 1 + x1 >0.

(4) On a donc f0(x)>0sur]0,+∞[. On en déduit immédiatement quef est strictement croissante sur ]0,+∞[.

(5) Déterminer les limites au bord de l’ensemble de définition de f n’est pas un problème; il n’y a pas de forme indéterminée et on peut tout simplement appliquer l’algèbre des limites:

En 0 :f(x) = (x+ lnx)ex−1 → −∞

En +∞:f(x) = (x+ lnx)ex−1 →+∞

De plus, un calcul direct nous donnef(1) = 1etf0(1) = 3. Il suit notamment que la tangente à la courbe au point d’abscisse 1 aura pour équation T1 :y= 3x−2.

On dresse alors, comme demandé, le tableau de variations de f:

(6)

x f0(x)

f

0 +∞

+

−∞

+∞

+∞

(6) L’étude précédente nous permet de tracer l’allure de la courbe (ainsi que la tangente au point d’abscisse 1.

Partie II : Étude d’une suite récurrente associée à f.

On considère la suite réelle (un)n∈

N définie par u0 = 2 et, pour tout n∈N, un+1 =f(un).

(1) Supposons donc qu’il existe un certain entier n≥0pour lequel un existe et a le bon goût d’être supérieur ou égal à 2. On peut alors calculerf(un)car un≥2>0est donc bien dans l’ensemble de définition de f. En particulier, un+1 existe.

En reprenant l’étude de la fonction f, on se souvient que f est strictement croissante, et on observe en plus que

f(2) = (2 + ln(2))e1 >2, car e'2,71>1et ln(2)>0.

Par croissance de f, on en conclut que

un+1 =f(un)≥f(2)>2,

et la majoration s’étend donc à un+1. Comme u0 = 2 existe et u0 ≥2, le principe de récurrence nous permet d’affirmer que la suite (un)est bien définie (chaque terme existe) et que, pour tout n ≥0, on a bienun ≥2.

(2) On procède encore par récurrence pour montrer l’inégalité. Pour n = 0 : u0 = 2 ete0 = 1 donc u0 ≥e0 et l’initialisation est bien vérifiée.

Soit alors n ≥0tel que un ≥en. On veut montrer que un+1 ≥en+1. un+1 =f(un)≥f(en).

(7)

On va alors utiliser la question précédente. Comme un ≥ 2 et que la fonction x 7→ ln(x) est croissante, on sait en particulier queln(un)≥ln(2)>0. Avec la même idée, on aeun−1 ≥e21 =e.

En combinant ces deux observations, on arrive à

un+1 = (un+ ln(un))eun−1 ≥un×e≥en×e ≥en+1,

où l’avant dernière inégalité est obtenue grâce à l’hypothèse de récurrence. Au final, on a bien l’inégalité au rang n + 1, ce qui prouve le caractère héréditaire de la propriété et termine la démonstration par récurrence.

(3) Si la suite (un) était majorée, on aurait l’existence d’une valeur M ∈ R telle que, pour tout n ≥0,un ≤M. On combinant ceci avec l’inégalité précédente, on obtient:

∀n ≥0, en ≤un≤M.

Or, on sait bien que l’exponentielle tend vers +∞ quand son argument fait de même et ne peux donc en aucun cas être majorée. Ainsi, il en est de même pour (un).

(4) D’après une question ci-dessus, il est clair que 0≤ 1

un

≤ 1

e n

.

Par comparaison à la série géométrique de raison 1/e - donc convergente - on peut assurer que notre série (à termes positifs) est convergente. On noteSsa limite. De plus, on estime facilement le reste

S−

n

X

k=0

vk

=

+∞

X

k=n+1

vk

=

+∞

X

k=n+1

vk

+∞

X

k=n+1

1 e

k

= 1

1−(1/e) − 1−(1/e)n+1 1−(1/e)

= 1

en(e−1).

(5) (a) On écrit la fonction demandée sans trop de difficulté function V=Suite_V(n)

u=2;

for k=1:n

u=(u+log(u))*exp(u-1);

end V=1/u;

endfunction

(b) Il suffit de calculer la somme partielle jusqu’à un indice n tel que le majorant obtenu à la Question 4 soit inférieur à la précision voulue.

function App = Approx_S() n = 0

v = Suite_V(0) App = v

(8)

e = 1/(exp(1)-1) while e >= 10^(-3)

n = n+1

v = Suite_V(n) App = App + v e = e/exp(1) endfunction

Partie III : Étude d’extremums locaux pour une fonction de deux variables associée à f On considère l’application

F : ]0; +∞[→R, x7−→F (x) = Z x

1

f(t)dt.

(1) Comme f est continue surR+, on en déduit queF est la primitive def qui s’annule en 1. Ainsi, F est dérivable et on a pour tout x∈]0; +∞[,

F0(x) =f(x).

Comme f est de classe C1 sur ]0; +∞[, on en déduit que F est de classe C2 sur ]0; +∞[.

On considère l’application de classe C2

G: ]0; +∞[2 →R, (x, y)7−→G(x, y) = F(x) +F(y)−2e

x+y 2 . (2) La fonction Gest de classe C2 sur]0; +∞[2 et on a

1(G)(x, y) = F0(x) + 0−21

2ex+y2 =f(x)−ex+y2

= f(x)−e

x+y 2 .

2(G)(x, y) = f(y)−e

x+y 2

(3) (a) On a vu dans la Partie I que la fonction f était continue et strictement croissante sur R+. Ainsi, par le théorème de bijection, f est bien bijective sur son ensemble de définition.

(b) On résout. (x, y)est un point critique de Gsi et seulement si ∇G(x, y) = 0

0

. On a alors

∇G(x, y) = 0

0

⇐⇒

(∂1G(x, y) = 0

2G(x, y) = 0 ⇐⇒

f(x)−e

x+y 2 = 0 f(y)−e

x+y 2 = 0

⇐⇒

(

f(x)−e

x+y 2 = 0

f(y)−f(x) = 0 L2 ←L2−L1

⇐⇒

(

f(x)−e

x+y 2 = 0 f(y) = f(x)

⇐⇒

(

f(x)−e

x+y 2 = 0

x=y car f est bijective

⇐⇒

((x+ ln(x))ex−1 =ex x=y

⇐⇒

(x+ ln(x) =e x=y

(9)

Ainsi,

(x, y)est un point critique de G ⇐⇒ x=y et x+ lnx=e.

(4) Posons h : ]0; +∞[→ R, x7−→ h(x) = x+ ln(x). Cette fonction est dérivable sur ]0; +∞[ et pour tout x∈]0; +∞[, on a

h0(x) = 1 + 1 x >0.

Ainsi, h est continue et strictement croissante sur ]0; +∞[ donc elle réalise une bijection de ]0; +∞[sur ]−∞; +∞[ (car limx→0x+ ln(x) =−∞ et limx→+∞x+ ln(x) = +∞).

Comme 0 ∈ ]−∞; +∞[, on en déduit que l’équation x+ lnx = e admet une unique solution α ∈]0; +∞[.

De plus, on a h(1) = 1< e et h(e) =e+ 1 > edonc on a bien 1< α < e.

(5) On a vu que(x, y)est un point critique deGsi et seulement six+ ln(x) =eetx=y. Or, d’après la question précédente, x+ ln(x) = e si et seulement si x = α. Ainsi, G admet comme unique point critique le point (α, α). D’autre part, on a

1,12 (G)(x, y) =f0(x)−1

2ex+y2 , ∂1,22 (G)(x, y) =∂2,12 =−1

2ex+y2 , ∂2,22 (G)(x, y) = f0(y)−1 2ex+y2 , ce qui donne comme matrice Hessienne au point (x, y)

2(G)(x, y) =

f0(x)− 1

2ex+y2 −eα

2 −1

2ex+y2

−1

2ex+y2 f0(y)−1 2ex+y2

. soit au point critique (α, α)

H =∇2(G)(α, α) =

f0(α)−eα

2 −eα 2

−eα

2 f0(α)− eα 2

=f0(α)I2− eα 2 M.

(6) (a) On obtient facilement queS(M) ={0; 2}(par exemple en cherchant les valeurs qui annulent le déterminant deM−λI2). Ainsi,M est une matrice carrée d’ordre2qui admet deux valeurs propres distinctes donc M est diagonalisable. Ainsi, il existe une matrice P inversible et une matrice D=

0 0 0 2

telles que M =P DP1. On a alors H=f0(α)I2−eα

2M =P

f0(α)I2− eα 2 D

P−1 =P

f0(α) 0 0 f0(α)−eα

P−1. On en déduit que

Sp(H) = {f0(α), f0(α)−eα}. (b) On a

f0(α)> eα ⇐⇒ f0(α) eα >1

⇐⇒

α+ ln(α) + 1 + 1 α

eα−1

eα >1

⇐⇒

α+ ln(α) + 1 + 1 α

e−1 >1

⇐⇒ α+ ln(α) + 1 + 1 α > e

(10)

Or, α est solution de l’équation x+ ln(x) = e donc on a α+ ln(α) = e. Ainsi, on a bien α+ ln(α) + 1 + 1

α =e+ 1 + 1

α > e car α >0 et donc

f0(α)> eα.

(c) Comme f0(α)> eα donc f0(α)>0et comme de plusf0(α)> eα alorsf0(α)−eα >0. Ainsi, H = ∇2(G)(α, α) admet deux valeurs propres strictement positives donc G un minimum local en (α, α).

Exercice 3

Les parties A et B sont indépendantes

On considère un moteur qui fonctionne sans interruption, en émettant du gaz carbonique dans l’atmosphère.

Partie A

Dans cette partie on suppose que le moteur subit chaque jour un contrôle de pollution afin de voir si le taux de gaz carbonique émis est réglementaire (Si c’est bien le cas on dira que le contrôle est positif).

On numérote ces contrôles à partir du jour numéro 1 et on les suppose indépendants.

À chacun de ces contrôles la probabilité d’être positif est 35.

Au premier contrôle négatif, les réglages du moteur sont améliorés puis on le soumet le lendemain à une nouvelle séries de contrôles indépendants, à raison de un contrôle par jour.

À chacun de ces nouveaux contrôles la probabilité d’être positif est alors de 45.

On note dans toute la suite X la variable aléatoire égale au numéro du jour du premier contrôle négatif etY la variable aléatoire égale au numéro du jour du second contrôle négatif.

(1) X représente ici le temps d’attente du premier contrôle négatif, qui se produit chaque jour avec probabilité 2/5donc X suit une loi géométrique

X ,→ G 2

5

, E(X) = 5

2, V(X) = 15 4 .

(2) (a) Le second contrôle négatif ne peux pas arriver avant le deuxième jour mais peut arriver n’importe quand après. On aY(Ω) =N\ {0; 1}. L’évènement(X = 3)∩(Y = 5)correspond à deux tests positifs les deux premiers jours, un premier test négatif le troisième jour, un text positif le quatrième jour puis un second contrôle négatif le cinquième jour.

(b) Notant Ck l’évènement "le contrôle est positif le k−ème jour, la formule des probabilités composées donne

P((X = 3)∩(Y = 5)) = P(C1∩C2∩C3∩C4∩C5)

= P(C1)PC1(C2)PC1∩C2(C3)PC1∩C2∩C3(C4)PC1∩C2∩C3∩C4(C5)

= 3 5× 3

5× 2 5 ×4

5 × 1 5

= 72 55, ce qui était attendu.

(11)

(c) Plus généralement, si i ≥ 1 et j ≥ 2, il est clair que j ≤ i donne une probabilité nulle (le second contrôle négatif ne peut pas avoir lieu avant le premier). Pour i≤j+ 1, on a (i−1) premiers contrôles positifs (avec probabilité 3/5, puis un contrôle négatif (avec probabilité 2/5). Il suit qu’on fait le réglage. Les(j−1−i)contrôles positifs suivant se produisent avec probabilité4/5. Enfin, lej−ème contrôle est négatif, ce qui se produit avec probabilité 1/5.

On a bien

P ((X =i)∩(Y =j)) =

(35)i−1× 25 ×(45)j−i−1× 15, si i < j 0, si i≥j.

(d) Pour obtenir la loi (marginale) de Y, on utilise la formule des probabilités totales applique au s.c.e {(X =i), i∈N}. La question précédente donne alors

P(Y =j) =

+∞

X

i=1

P ((Y =j)∩(X =i))

=

j−1

X

i=1

"

3 5

i−1

× 2 5 ×

4 5

j−i−1

× 1 5

#

= 2 52

4 5

j−2

×

j−1

X

i=1

3 5× 5

4 i−1

= 2 52

4 5

j−2

× 1− 34j−1

1− 34

!

= 2×4 52

4 5

j−2

−2 5

4 5× 3

4 j−1

= 1 2

4 5

j

−2 3

3 5

j

, ce qu’on voulait.

Partie B

Dans cette partie a désigne un réel strictement positif. On note f la fonction définie sur R par f(x) =

( 0, si x < a 3a3

x4 , si x≥a

(1) Comme a > 0, la fonction f est bien positive sur tout R. Elle ne présente qu’un seul point de discontinuité (en x=a). Soit A > a. On a

Z A a

f(x)dx= Z A

a

3a3 x4 dx=

−a3 x3

A a

= 1−a A

3

A→+∞−→ 1.

Ainsi - la fonction f étant nulle sur ]− ∞;a[, l’intégrale de f est convergente sur R et Z +∞

−∞

f(x)dx= 1.

Il suit que f est bien une densité de probabilité.

Dans la suite de cette partie, un capteur mesureen permanencele taux de gaz carbonique émis par le moteur. On suppose que le temps écoulé entre le démarrage du moteur et l’instant précis (en heures) où son taux de gaz carbonique devient non réglementaire est une variable aléatoireT de densité f.

(12)

(2) Il faut montrer que X admet des moments d’ordres 1 et 2. Mais on reconnait des intégrales de Riemann convergentes et on a

E(X) = Z +∞

a

3a3

x3 = lim

A+∞

−3a3 2x2

A a

= 3a3 2a2 = 3a

2 . De même,

E(X2) = Z +∞

a

3a3

x2 = lim

A+∞

−3a3 x

A a

= 3a3 a = 3a2 et il suit que

V(X) = E(X2)−E(X)2 = 3a2− 9a2

4 = 3a2 4 .

(3) (a) On a sans difficulté a fonction de répartition de T en reprenant le calcul de l’intégrale de f, c’est à dire

FT(x) =

0, six < a 1− ax3

, six≤a

(b) On utilise l’expression de la fonction de répartition précédente (en remarquant que 2a > a) P(T > 2a) = 1−P(T ≤2a) = 1−FT(2a) = 1

8. Par ailleurs,

P(T >2a)(T >6a) = P((T >2a)∩(T >6a))

P(T >2a) = P(T >6a)

P(T >2a) = (1/6)3 (1/2)3 = 1

33.

(4) On met en route n moteurs de modèle identique au précédent, et indépendants. On note T1, T2, ..., Tn les temps respectifs pendant lesquels ces moteurs ont un taux de gaz carbonique réglementaire (T1, T2, ..., Tn suivent donc la même loi que T et sont indépendantes).

(a) Par linéarité de l’espérance, et comme E(Tk) =E(T) = 3a/2, on a E(Zn) = 2

3n

n

X

k=1

E(Tk) = 2E(T) 3 =a.

Ainsi, Zn est un estimateur non biaisé de a.

(b) L’estimateur étant non biaisé, son risque quadratique est égal à sa variance. De plus, comme V(Tk) = V(T) = 3a2/4,

r(Zn) = V(Zn) = 4 9n2V

n

X

k=1

Tk

!

= 4×3a2

4×9n (par indépendance des Tk)

= a2 3n.

Le risque quadratique tend vers 0 lorsque n tend vers l’infini. Un résultat du cours nous permet d’affirmer que Tn est alors un estimateur convergent.

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