Mardi 11 mai 2010.
Mathématiques. 1S1 et 1S2. (1h).
1. u est une suite arithmétique telle que u
4+ u
7+ u
13= 154 et u
10= 24
a. Déterminer la raison r et u
0.
b. exprimer u
nen fonction de n.
c. Calculer S = u
4+ u
5+ …… + u
20.
2. u est une suite géométrique telle que u
3=- 8 et u
6= 1.
a. Déterminer la raison q et u
0.
b. Exprimer u
nen fonction de n.
c. Calculer S = u
0+ u
1+ u
2+ …… + u
9.
3. u est la suite définie, pour tout entier naturel non nul, par u
n= 2n + 1 n² .
a. Etudier le sens de variation de la suite u.
b. Etudier la convergence de la suite u.
c. u est − elle bornée ?
4. u est la suite définie par u
0= 1 et pour tout entier n, u
n+1= 1 3 u
n+ 2
9 1. Calculer u
1et u
22. v est la suite définie, pour tout entier n, par v
n= 3u
n− 1 a. Montrer que v est géométrique
b. En déduire v
n, puis u
nen fonction de n.
3. Etudier les variations de chacune des deux suites.
4. Etudier les limites de chacune des deux suites.
5. a. Exprimer, en fonction de n, S = v
0+ v
1+ v
2+ … + v
n.
b. En déduire, en fonction de n, Σ = u
0+ u
1+ u
2+ … + u
n.
5. Cet exercice est un questionnaire à choix multiples (QCM). Les questions sont indépendantes.
Pour chaque question il y a une conclusion correcte. Le candidat doit cocher la bonne réponse. Aucune justification n’est demandée.
Partie A :
On considère trois suites (un), (vn) et (wn) qui vérifient la propriété suivante : «
∀ ∈ n IN *
: un≤vn≤wn».1. Si la suite (vn) tend vers −∞, alors :
□ La suite (wn) tend vers −∞
□ la suite (un) tend vers −∞
□ la suite (wn) n’a pas de limite
2. Si un > 1, wn = 2un et lim(un) = l, alors : □
lim
n→+∞(vn) = l
□ La suite (wn) tend vers +∞
□
lim
n→+∞(wn − un) = l
3. Si
lim
n→+∞(un) = −2 et
lim
n→+∞(wn) = 2, alors : □
lim
n→+∞(vn) = 0 □ la suite (vn) diverge
□ On ne sait pas dire si la suite (vn) a une limite ou non
4. Si
2 2
2 1
n
u n n
= − et
2 2
2 3
n
w n n
= + alors :
□
lim
n→+∞(wn) = 0 □
lim
n→+∞(vn) = 2
□ la suite (vn) n’a pas de limite.
Partie B :
5. Une suite (un) vérifie : pour tout n > 100 l’inégalité
1 2 n 1 u n
− ≤n
+ .
□ (un) est bornée.
□ (un) tend vers 1
□ (un) est croissante
6.
Soit (u
n) et (v
n) deux suites telles que :
∀ n ∈ IN, u
n> 0 et v
n= 1 + 1 u
n.
□
si (u
n) est croissante alors (v
n) est décroissante
□
si lim
n→+∞v
n= −1 alors lim
n→+∞u
n= + ∞
□
si (u
n) diverge alors (v
n) converge.
1. u est une suite arithmétique telle que u4 + u7 + u13 = 154 et u10 = 24 a. Déterminer la raison r et u0.
u4 = u10 − 6r et u7 = u10 − 3r et u13 = u10 +3r
donc u4 + u7 + u13 = 154 ⇔ u10 − 6r + u10 − 3r + u10 +3r = 154
⇔ 3u10 – 6r = 154
⇔ 3×24 − 6r = 154 ⇔ – 6r = 82 ⇔ r = -82
6
⇔
r = -413on a alors : u0 = u10 – 10r = 24 + 410 3 = 482
3
b. exprimer un en fonction de n. un = u0 + nr c’est à dire un = 482 3 − 41n
3
c. Calculer S = u4 + u5 + …… + u20. S est la somme de 17 termes consécutifs d’une suite arithmétique donc S =
17
4 202 u + u
×
= 172 (u10 – 6r + u10 + 10r) = 172 (2u10 + 4r) = 17
2 (48 − 164 3 ) = 17
2 × -20 3 = -170
3 2. u est une suite géométrique telle que u3 = − 8 et u6 = 1.
a. Déterminer la raison q et u0.
u6 = u3 × q3 donc q3 = −1/8 donc q = −1/2 on a alors u3 = u0 × q3 donc u0 = u3/q3 = 64 b. Exprimer un en fonction de n. un = u0 × qn c’est à dire un = 64(−1/2)n
c. Calculer S = u0 + u1 + u2 + …… + u9.
S = u0 × 1 - (-1/2)10
1 - (-1/2) = 64 × 1 - (-1/2)10 3/2 = 128
3 × (1 − 1
1024 ) = 128 3 × 1023
1024 = 128
3 × 341 × 3 128 × 8 = 341
8 4. u est la suite définie, pour tout entier naturel non nul, par un =
2n 1
n² +
.a. Etudier le sens de variation de la suite u.
un = f(n) avec f(x) =
2x 1 x²
+
. u étant définie sur IN* étudions f sur [1 ; +∞[f’(x) =
4 4 4
2x² (2x 1) 2x 2x² 2x 2x(x 1)
x x x
− + × = − − = − +
dans [1 ; +∞[, − 2x < 0, x+1 > 0 et x4 > 0 donc f’(x) < 0 f étant décroissante sur [1 ; +∞[, u est décroissante sur IN*.
b. Etudier la convergence de la suite u.
quand n → +∞, un se comporte comme 2n
n² c’est à dire 2
n et donc limn→+∞ un = 0 c. u est−−−−elle bornée ? oui, par 0 et 3, en effet :
u est décroissante sur IN*, elle est donc majorée par son premier terme u1= 3
de plus ∀ n ∈ IN*, 2n + 1 > 0 et n² > 0 donc un > 0 ce qui prouve que u est minorée par 0.
5. u est la suite définie par u0 = 1 et pour tout entier n, un+1 = 1 3 un + 2
9 1. Calculer u1 et u2
u1 = 1 3 u0 + 2
9 = 5
9 u2 = 1 3 u1 + 2
9 = 11 27 2. v est la suite définie, pour tout entier n, par vn = 3un−−−− 1 a. Montrer que v est géométrique
∀n∈IN, vn+1
vn = 3un+1 - 1
3un - 1 = (un + 2/3) - 1
3un - 1 = un - 1/3 3(un - 1/3) = 1
3 donc v est géométrique de raison 1
3 et de premier terme v0 = 3u0 – 1 = 2 b. En déduire vn, puis un en fonction de n.
∀ n ∈ IN, vn = v0 (1/3)n = 2(1/3)n et comme vn = 3un − 1, un = 1
3 (vn + 1) = 2
3 (1/3)n + 1 3 3. Etudier les variations de chacune des deux suites.
tous les termes de la suite v sont positifs et ∀ n ∈ IN, vn+1 /vn = 1
3 < 1 donc la suite v est décroissante.
∀ n ∈ IN, un+1 − un = 1
3 (vn+1 + 1) − 1
3 (vn + 1) = 1
3 ( vn+1 − vn) donc u varie comme v donc u décroît.
4. Etudier les limites de chacune des deux suites.
0 < 1/3 < 1 donc quand n →→→ +∞→ ∞∞, (1/3)∞ n → 0 on a alors limn→+∞ vn = 0 et comme un = 1
3 (vn + 1), limn→+∞ un = 1 3 . 5.a. Exprimer, en fonction de n, S = v0 + v1 + v2 + … + vn .
S est la somme de n+1 termes consécutifs d’une suite géométrique donc : S = v0 × 1 - (1/3)n+1
1 - 1/3 = 3(1 − (1/3)n+1) = 3 − 1 3n b. En déduire, en fonction de n, ΣΣΣΣ = u0 + u1 + u2 + … + un.
ΣΣΣΣ = u0 + u1 + u2 + … + un = 1
3 (v0 + 1) + 1
3 (v1 + 1) + 1
3 (v2 + 1) + … + 1
3 (vn + 1) = 1 3 S + 1
3 (n+1)
4. Cet exercice est un questionnaire à choix multiples (QCM). Les questions sont indépendantes.
Pour chaque question il y a une conclusion correcte. Le candidat doit cocher la bonne réponse. Aucune justification n’est demandée.
Partie A :
On considère trois suites (un), (vn) et (wn) qui vérifient la propriété suivante : «
∀ ∈ n IN *
: un≤vn≤wn».1. Si la suite (vn) tend vers −∞, alors :
□ La suite (wn) tend vers −∞
□ la suite (un) tend vers −∞
□ la suite (wn) n’a pas de limite
2. Si un > 1, wn = 2un et lim(un) = l, alors : □
lim
n→+∞(vn) = l
□ La suite (wn) tend vers +∞
□
lim
n→+∞(wn − un) = l
3. Si
lim
n→+∞(un) = −2 et
lim
n→+∞(wn) = 2, alors : □
lim
n→+∞(vn) = 0 □ la suite (vn) diverge
□ On ne sait pas dire si la suite (vn) a une limite ou non
4. Si
2 2
2 1
n
u n n
= − et
2 2
2 3
n
w n n
= + alors :
□
lim
n→+∞(wn) = 0 □
lim
n→+∞(vn) = 2
□ la suite (vn) n’a pas de limite.
Partie B :
5. Une suite (un) vérifie :
pour tout n > 100 l’inégalité 1 2
n 1 u n
− ≤n
+ .
□ (un) est bornée.
□ (un) tend vers 1
□ (un) est croissante
6.
Soit (u
n) et (v
n) deux suites telles que :
∀ n ∈ IN, u
n> 0 et v
n= 1 + 1 u
n.
□
si (u
n) est croissante alors (v
n) est décroissante
□
si lim
n→+∞v
n= −1 alors lim
n→+∞u
n= +∞
□
si (u
n) diverge alors (v
n) converge.
1. un≤ vn et limn→+∞ vn = −∞ donc limn→+∞ un = −∞ 2. wn – un = 2un – un = un et lim
n→+∞ un = l donc lim
n→+∞ ( wn – un) = l 3. vn peut faire n’importe quoi entre −2 et 2 …
4. lim
n→+∞ un = lim
n→+∞ (2n²/n²) = 2 et lim
n→+∞ wn = lim
n→+∞ (2n²/n²) = 2 donc d’après le théorème des gendarmes, lim
n→+∞ vn = 2 5. 0 ≤ |un – 1| ≤ n
n² + 1 et limn→+∞ n
n² + 1 = limn→+∞1 n = 0
donc d’après le théorème des gendarmes limn→+∞ |un – 1| = 0 ce qui prouve que limn→+∞ un = 1
6. vn+1 – vn = 1 un+1 − 1
un = un - un+1
un+1 un et comme un un+1 > 0, vn+1 – vn et un+1 – un sont de signes contraires.
ou si (un) est alors (1
un ) est car la fonction x → 1/x est sur ]0 ; +∞[
et (1 + 1
un ) est car la fonction x → 1 + x est