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Nombre des systèmes de plans que peut représenter une équation du second degré

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

P AINVIN

Nombre des systèmes de plans que peut représenter une équation du second degré

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 10 (1871), p. 433-439

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1871_2_10__433_0>

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(2)

(433 )

NOMBRE DES SYSTÈMES DE PLANS QUE PEUT REPRÉSENTER UNE ÉQUATION DU SECOND DEGRÉ ;

PAR M. PAINVIN.

1. Quel est le nombre des SYSTÈMES DE DEUX PLANS

que peut représenter l'équation

«n X1 4" «„ J2 4- «33 Z1 4" «4J t * (I) 4- 2«,2^c/ 4- 20,3^3 4- 2 «u xt

4- 2«2 3jz 4- 2«24yt 4- 2«34 zt =z o,

Ze5 coefficients de cette équation étant des fonctions en- tières du degré m par rapport à trois indéterminées

oc p y .

Posons

al2

«32 «3

et Ar, = dÙi

pour que l'équation (I) représ?nte un système de deux plans distincts, il faut vérifier les dix équations

(0

— o,

An = O, A2i = O, A,, = O ;

ces dix équations équivalent à trois relations distinctes, mais toutes néanmoins doivent être vérifiées.

2. Considérons d'abord les deux équations A44 = o, A43 = o,

Ann. de Mathémal., 2e série, t. X. (Octobre 1871.) 2 8

(3)

(

434

)

lesquelles peuvent s'écrire

( A44 = nn M + fl»3N+ «as P = o , ( A<3 = aH M 4 - an N -4- nH P = o,

après avoir posé

/ M = a2x a^ — a2la^

(3) fr)

Regardons les indéterminées a, (3, y comme les coor- données d'un point de l'espace*, les équations ( a ) , toutes deux du degré 3m, représenteront une courbe de Tordre 9m2. Cette courbe se compose de la courbe (M = o, N = o, P = o) et d'une courbe complémen- taire.

Les équations M = o, N = o définissent une courbe d'ordre 4'w% laquelle se compose aussi de deux courbes, Tune (a31 = o, «32 = o), d'ordre m2, qui ne se trouve pas sur la surface P = 05 et l'autre, d'ordre 3m2, qui appartient à la surface P = o, puisque l'équation P = 0 est une conséquence des équations M = o, N = o, tant que rt3l et #32 ne sont pas nuls.

Ainsi les trois équations

définissent une courbe (F) d'ordre 3m2.

Par conséquent, les deux équations Àu = o, A43 = 0 déterminent une courbe complexe composée :

i° D'une courbe (C) d'ordre 6ni^'^

20 D'une courbe (F) d'ordre 3m2.

Ajoutons maintenant que la courbe (C), et celle-là seulement, appartient aux quatre surfaces

( 4 ) (C) Aur = O , Ai 3r = O , A42 — O, A4l = O.

(4)

(435 ) On a, en effet, les identités

tfj, AU - 4 - «22 ^42 "4- (l^ A«3 "+• ^24 ^ U = O ,

<73, A4, H - <732 A42 + «33 ^4J - H # 3 i ^4< — O.

Or, pour les difiérents points de la courbe (C) (2), cos identités se réduisent aux égalités

i2 = o, MA4I — o , M^4.» = o,

42 = o , d'où Ton déduit NA4, = o, NA4i = o,

par conséquent, peur tous les points de la courbe (C) ( 2), on a

àu z=z O , A4 2 = O,

puisque M, N, P sont alors différents de zéro, tandis que si M, N, P sont nuls, les égalités qui précèdent sont vé- rifiées sans que A41 et A42 soient nuls.

Des égalités (4) il résulte évidemment (5, A ^ o .

3. I\Iaintenant prenons les points communs à la courbe (C), d'ordre 6 m2, et à la surface A33 = o, d'ordre 3ra; le nombre de ces points sera

(6) N = I 8 J » \

Eu égard à la relation bien connue

d *A d A d ^ d ^ dùi

dars da,. s dars dar s dars dar s

on a pour les points en question

&rr A33 — A72.3 = o , c ' e s t - à - d i r e Ar 3 = o ,

puisque A33 est nul. Ainsi, en définitive, les I8/?J3 solu^

28.

(5)

tions (6) vérifient les sept équations

Il nous reste à prendre, parmi ces solutions, celles qui vérifient les trois dernières équations

(8) A,, = o, A21 = o, Alt = o .

Or, eu égard aux équations (7), les relations fonda- mentales relatives aux déterminants donnent lieu aux égalités

tfu A2I -+- rt,2 A » = o ,

#21 A21 "H <*11 ^22 — O ,

#41 A3| —j— Ö42 A^2 * O»

Tant qu'on n'aura pas

( l O ) — = — = — z=z — —k,

les égalités (9) donneront

A», = o, A,, =: o, d'où l'on conclura AM = o.

4. Nous allons maintenant démontrer qu'il y a 4 m3 points dont les coordonnées vérifient les équa- tions (10)#, puis, que les équations (9) sont vérifiées par ces 4m* solutions, sans que A21 et A22 soient nuls5 et enfin, qu'en ces t±m* points la courbe (C) touche la sur- face A33 = o.

i° Le nombre des solutions des équations (10)" est égal à l\m%.

En effet, ces équations peuvent s'écrire

Q\\ — kü\i z==- O, #21 — &0J2 ==: O,

(6)

( 437 )

Si Ton élimine <*, (3, y entre ces quatre équations, on aura [voir mon Analytique, Géométrie de l'espace, n° 1258, (i°)] une équation du degré

ou

par rapport à A, à chaque valeur de k correspond une seule solution commune aux quatre équations qui pré- cèdent*, donc, etc.

2° Pour chacune de ces t±m% solutions, les équa- tions (9) sont vérifiées sans que A21 et A22 soient nuls.

En effet, la première, par exemple, de ces équations devient, eu égard aux relations (10),

« n «13 «14

«31 «33 «34

«41 «43 «44

« n

« 3 2

« 4 2

« . 3

« 3 3

« 4 3

« U

« 3 4

« 4 4

O U

« . 2

« 3 2

« 4 2

« . 3

« 3 3

« 4 3

« 1 4

« 3 4

« 4 4

— h

« U «13 « U

«32 «33 «34

«42 «43 «44

OU

3° Si Ton a égard aux relations (10), les équations (7) et l'équation A33 = 0 sont évidemment vérifiées. Ajou- tons qu'en ces points la courbe (C) touche la surface A33 = o, c'est-à-dire que les plans tangents au point (a, (3, y), [ou (a, (3, y, â) en introduisant des coordon- nées homogènes], commun aux trois surfaces

se coupent suivant une même droite.

En tenant compte des relations (io), on trouve sans difficulté, pour les équations de ces trois plans tangents :

(7)

Pour la surface A41 = o

Y — .ri A(dan — kdan\ ^.J\(dû{" LdaA+.r(dau kdan\'\

[ \ dx da. J \dx dx J \ dx dx J J

Pour la surface A42 = o

f* / rln rln \

Ym dx dx J \ dx dx J \ dx dx

Pour la surface A33 = o dx dx

Dan? ces équations on a posé

À = rt23 «34 «^3^241 B •=. <?32 aH — an «34, C — a2xa^ — «2 2 3.

Or on constate immédialement qu'on a l'identité X-X —Y + A Z = o;

ce qui démontre la propriété énoncée.

5. De là résulte que les ^m* solutions du système (IO) comptent pour 8m3 points communs à la courbe C = o et à la surface A83 = 05 or ces 8 m8 solutions ne vérifient

(8)

( 4 39 )

pas les trois dernières équations du système (i). Par con- séquent :

Le système (i) admet iom3 solutions, ccsl-à-dùe que Véquation (I) donne iom8 systèmes de deux plans distincts.

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