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Déformations conservant la direction des plans tangents

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

J. H AAG

Déformations conservant la direction des plans tangents

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 8 (1908), p. 83-85

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1908_4_8__83_0>

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DÉFORMATIONS CONSERVANT LA DIRECTION DES PLANS TANGENTS ;

PAR M. J. HAAG.

Dans une Note parue en octobre dernier dans les Nouvelles Annales, j'ai démontré incidemment qu'on ne peut pas déformer une sphère de telle façon que le plan tangent en chaque point demeure parallèle à lui- même. Il est facile de voir qu'il n'y a que les surfaces minima qui jouissent de celte propriété.

Soient, en effet, deux surfaces S et S< applicables l'une sur l'autre, avec correspondance des plans tan- gents parallèles. Rapportons-les au réseau conjugué commun, en négligeant le cas où ce réseau se réduirait à une famille de lignes asymptotiques, hypothèse qui conduit à deux surfaces égales ou symétriques. On a alors

dx\ . àx ô.Vi àx

( i ) —— = À — - y —— = U. — - •

ou ou ov k ov

Ecrivons que les deux surfaces sont applicables.

On obtient

Premier cas : EF ^ o. — On a nécessairement

X2 = X f j i = i , d'où X = fi = i f c i .

Les surfaces S et S< sont alors égales ou symétriques.

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( 8 4 )

Deuxième cas : F = o. — On a la nouvelle solution

X = i , JJL = — i .

Mais, en éliminant x entre les équations (i), il vient

du dv

De même pour j ' et z. D'où

La surface S, par exemple, est une surface de trans- lation par rapport à ses lignes de courbure. On en dé- duit aisément que c'est un cylindre et que S4 est un cylindre égal ou symétrique.

Troisième cas : E = o, G = o. — On a l'unique condition

X jJL = I .

Mais, dans ce cas, les lignes de longueur nulle sont conjuguées. On a donc deux surfaces minima. Elles sont d'ailleurs associées. En effet, on a

du dv ' du dv

En combinant ces deux équations avec les équa- tions (1), on obtient

d\ du.

dv ' , du D'où

X = e&, \x = e~ô, 6 = const.

Si l'on pose alors

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( 8 5 ) on en déduit

formules qui définissent bien une des surfaces minima associées à la surface minima S.

Il resterait le cas de E = o, F = o, qui donnerait des surfaces imaginaires peu intéressantes.

En résumé, il riy a que les surfaces minima asso- ciées qui répondent à la question que nous nous étions posée.

Remarquons, en terminant, que ce problème est un cas particulier du problème de Christoffel, qui conduit, comme on sait, aux surfaces minima et aux surfaces isothermiques.

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