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Mémoire sur les équivalences algébriques et l'élimination

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

H. L AURENT

Mémoire sur les équivalences algébriques et l’élimination

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 5 (1886), p. 456-460

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1886_3_5__456_1>

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(2)

MEMOIRE SUR LES ÉQUIVALENCES ALGEBRIQUES ET L'ÉLIMINATION ( ' ) ;

PAR M. H. LAURENT.

VI. Nous allons maintenant aborder la théorie des équivalences de la forme

(T) F ( X ) E = O ,

dans lesquelles F ( X ) est une fonction de X, et X un polynôme réduit à déterminer. Soit pie degré de F ( X ) : il est facile de voir que l'équivalence (i) a plus de p so- lutions ou, si l'on veut, plus de p racines j en effet, la formule (i) peut se mettre sous la forme

A(X — «i)(X — a2)...(X — ap)~o,

aK, a8, . . . désignant les racines de l'équation F ( X ) = o ; on peut satisfaire à cette équivalence en prenant

Xt = au a2, ..., api

mais on peut y satisfaire encore de bien d'autres ma- nières. Par exemple, soit U un polynôme réduit égal à as

pour x , = : aH, X2= a2<, . . ., égal à a2 pour xh = aJ 2, x2= a22 , . . . . Ce polynôme U sera déterminé par ces conditions et égal à

( ' ) Voir même Tome. p. /j32.

(3)

II est clair alors que X = U sera uwe solution de l'équi- valence (1). Il sera, d'ailleurs, facile de former ainsi toutes les solutions de l'équivalence (1). On peut consi- dérablement simplifier la théorie des équivalences algé- briques au moyen du théorème suivant :

THÉORÈME. — Soit X une racine convenablement choisie de l'équivalence binôme

( 2 ) X{J<—1 = 0 .

Tout polynôme entier en x^ Xo, . . *, xn sera équiva- lent à une expression de la f orme

( 3 ) A0+ A , X + A2X2 + . . . + A(Jl_1 XI*- ».

Pour que cela ait lieu, il faut évidemment que X con- tienne X\) X21 • •., xn. Mettons alors la formule (2) sous la forme

( X - y ) ( X - ƒ * ) . . . ( X - y l t ) s o,

j désignant l'expression cos— •+- \J—1 si 11— ou toute autre racine primitive de xV-—1 = 0. Nous pourrons prendre pour X un polynôme réduit prenant les valeurs 7, y2, . . .,y> quand les x passent successivement par tous les systèmes de solutions des équations cj>< = o, cp2 = o, ... \ par exemple, on pourra supposer

La formule (3) pourra alors s'identifier avec un poly- nôme réduit quelconque augmenté, s'il le faut, de mul- tiples de cp4, cp2, . . . , on. Ao, Aj, . . . seront alors déter- minés au moyen d'équations du premier degré, et il faut prouver que, en général, le déterminant de ces équations ne sera pas nul.

Le déterminant en question ne dépend pas du poly-

(4)

( 458 )

nome que l'on veut identiüer avec l'expression (3), après l'avoir réduite ; il est clair que l'identification est possible avec certains polynômes, par exemple avec ceux qui sont le développement d'une expression (3) choisie à l'avance; si donc on démontre qu'il n'y a qu'une seule manière de choisir les coefficients Ao, AM . . . , le déter- minant en question ne sera pas nul.

Or supposons que, /'désignant un polynôme réduit, on puisse avoir à la fois

on en conclurait

si, dans cette formule, on donne à x , , jr2i ..., xn les di- vers systèmes de valeurs qui annulent les cp ou, ce qui revient au même, si l'on fait successivement X = y , X = jf2, . . ., X = jv-, on trouve

A„— B0-hy ( V,- B,) -h.. .

d'où l'on tire

A0=B0, car le déterminant

j J2 .. J>~1

ƒ* y* . . . j*V-x

est égal au produit des différences des quantités /, y2, /3, . . . , j V- qui sont toutes distinctes, et, par suite, il n'est pas nul.

Ainsi tout polynôme, à des multiples des diviseurs

(5)

( 45g ) près, peut se mettre sous la forme

Cette forme est précieuse, en effet, en vertu de l'équi- valence

XH-— I E = O ;

on pourra, dans le calcul, traiter la variable X comme si elle avait pour puissances successives i, X, . . . , X^"1, i, X, ..., XH*""1, I , . . . , en sorte que, dans bien des cas, l'étude des équivalences algébriques pourra être ra- menée à celle des équivalences relatives au diviseur unique Xt*— i.

Lorsque l'on a ramené un polynôme à la forme

son module prend une forme remarquable : mulliplions- le, en effet, par

Bo- B1\+-...H-!V-t^-1, le résultat est

Ao Bo H- Ajx__j B , - h . . . -f- Ai Bt

Le déterminant des équations obtenues en égalant les

> des diverses puissances de X à xéro^ à savoir :

^ t A^-2 . . . Ao

est le module cherché, ce qui montre que :

La résultante de plusieurs équations peut se mettre sous la forme d'un déterminant cyclique.

(6)

( 46o )

Considérons le déterminant (4) et désignons par j une racine primitive jj.ieme de l'unité. Ce déterminant pourra se mettre sous la forme

( 5 )

F(x) désignant, pour abréger, le polynôme

A 0 -h A ! x -+- A2 x'2 -H . . . -+- A^_i xV--1.

Pour effectuer le produit (5), on peut opérer comme si ƒ était une quantité quelconque et faire usage des for- mules de réduction

on peut aussi le former en calculant le produit

et en faisant usage de l'équivalence X^— i = o, pour éliminer les puissances de X supérieures à JJL — i. On peut donc écrire

M E S F ( X ) F ( X2) . . . F ( X ^ ) .

Les polynômes F(X), F(X2), .. ., F (XV-) sont ce que l'on peut appeler des expressions réduites conjuguées ; de pareilles expressions ont toutes le même module, leur produit est égal à leur module commun.

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