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Sur la courbe synchrone de la cycloïde

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

H. R ESAL

Sur la courbe synchrone de la cycloïde

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 1 (1882), p. 289-295

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1882_3_1__289_0>

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(2)

SUR LA COURBE SY\riIRO\H DE LA CYCLOIDE;

PAR M. H. RESAL.

1. Nous rappellerons que Ton désigne en général sous le nom de courbe synchrone le lieu des extrémités d'arcs issus d'une origine commune, parcourus dans un temps donné par un point matériel pesant, partant de cette ori- gine sans vitesse initiale, lorsque ces arcs appartiennent à des courbes semblables dont l'origine est le centre de similitude (i ).

On sait que, pour le plan incliné et la lemniscate, la courbe synchrone est un cercle.

Pour des boucles de cycloïde ayant leur base horizon- tale et une extrémité commune, qui est le point de dé- part, l'équation de la courbe synchrone est très compli- quée; néanmoins on est parvenue démontrer qu'elle coupe les trajectoires à angle droit.

Dans cette Note, nous nous proposons d'exposer une méthode semi-géométrique, semi-analytique, qui permet d'établir rapidement cette propriété et, de plus, de trouver les expressions de Taire, de l'arc et du rayon de courbure de la courbe.

2. Soient

O a:, Oy l'horizontale et la verticale de l'origine O des cycloïdes ;

S le sommet de Tune d'entre elles *,

(*) L'idée du problème des courbes synchrones est due à Bernoulli <

(ActaErud., 1697). Euler s'est aussi occupé de ce problème (Mech., t. II).

Ann. de Mathèmat., 3e série, t. I. (Juillet 1882.) 19

(3)

Om l'arc de cette courbe parcouru au bout du temps donné T;

A, C, ACB = u le point de contact avec Ox, le centre

et le diamètre du cercle générateur passant par m;

o l'angle formé par la corde Ara avec AO ;

s un arc quelconque de la cycloide, mesuré à partir du sommet S.

Par des considérations géométriques élémentaires, qu'il serait superflu de reproduire, on établit facilement l'équation

dt1 2 u

du mouvement d'un point pesant sur la cycloïde; comme dans le cas actuel nous avons s = au, -T~. = O, pour t= o il vient

/—g

S = 1 U COS 1 / — t 2 a

et

arc mS = 2M cos

(4)

Mais on sait que cet arc est égal à 9.mB=

par suite (>)

en posant

( 2 )

f — y

cette expression étant la hauteur OMde la chute verti- cale du point pesant au bout du temps T.

Le point M est Tune des extrémités de la courbe syn- chrone, puisqu'il correspond à u = oo .

Nous avons maintenant

l O A = arc \m= K»r-

(3) / "

ƒ corde A / n ~ u sin o — u sin 4 / - •

\ V

u

Soient A', m\ les positions infiniment voisines corres- pondantes de A, m\ b, n les projections de A, m sur A'm'o et q celle de b sur mn. En ayant égard aux for- mules (i) et (3), on voit facilement que

(4)

2

» 7 A A / • \A) dU • / ^

Ao = AA sin 9 •=. rr sin 4 / - >

«9 = — -1— —r = aA 71.

2

,J

Si Ton remarque que

m/i = mçr -}- ^/z — A 6 -H corde A/M t/o,

et si Ton substitue à A i , J<p et corde A/n leurs valeurs ci-dessus, on trouve mn = o.

Le point n venant se confondre avec m, on voit que

(5)

m\ vient se placer en un point m' situé sur le prolonge- ment de A'm et que, par suite, la courbe synchrone est normale à la cjcloïde.

3. La plus petite valeur de u correspond à celle des cy- cloïdes qui est parcourue totalement par le mobile au bout du temps T et est donnée par

O A — sju rt =z x u, d'où

Ainsi, en portant sur Taxe la longueur

on obtiendra un point m0 de la courbe où elle sera tan- gente à cet axe.

La formule ( i ) montre d'ailleurs que la tangente est horizontale au point M.

Si l'on se donne une valeur de u supérieure à — > il sera facile de déterminer la longueur correspondante de OA, soit au moyen de la première des formules (3), soit par l'intersection avecOx de la demi-circonférence construite sur la portion de la direction de Oj déterminée par le point M et par l'extrémité d'une longueur égale à u portée au-dessus de O et à partir de ce point. En traçant la circonférence de rayon - tangente en A à Ox et li- mitant sur elle l'arc A m = OA, on obtiendra la posi- tion du point cherché m. *

II y a un troisième point principal qu'il est bon de déterminer lorsque l'on veut exécuter le tracé de la courbe : c'est celui pour lequel la tangente est verticale 5

(6)

on a pour ce point, d'après la formule (1),

d'où

H=^, O A = — ' = a O i «0.

2

i. La seconde des formules (3) donne

dkrîi—du ( sin i / - — - l / - c o s l / - ) et, en supposant que b se trouve sur A'm, en vertu de la formule (i) et de la première des formules (4),

A' b =. AA' sin o z=z — —= cos 4 / - •

Si nous désignons par rfo- l'élément d'arc mm'de la courbe synchrone, on a évidement

da -\- A' b = dA m,

d'où, d'après ce qui précède,

dv — du ( sin i / - — i / - c o s i / ~ ) , V y u y a y u)

et, en vertu de la formule ( i ) ,

. . . . 2T, .

(D) a a r r r ^(sincp — cpCOScp)a<p.

L'intégrale générale de cette expression est / sin o \ / c o s ? _ ^ V

5 ^r \ 1 [_ I I—». ^ I -f-const.

(7)

Pour avoir la longueur X de l'arc mom\L, l'intégrale devra être prise entre les limites <f = o, o = TZ, ce qui donne

(6) ) . =

5. Comme l'angle de contingence est — dcp, la for- mule (5 ) donne immédiatement, pour le rayon de cour- bure,

ds /siricp coscp\

_-. . . __ 2 7]

Pour <p z=z o ou pour le point M, on a p z : ~ ,

27) cp z=z T. » m0 » p — —,

II est facile d'ailleurs devoir que l'expression ( y) peut se mettre sous la forme suivante

AB /AB x Km

qui permet à la rigueur de conduire géométriquement le rayon de courbure

6. Proposons-nous maintenant de déterminer la valeur de Taire Om0mM. De la formule (i) et de la première des formules ( 3 ) on déduit

u — -^, OAi= - , d OA m *- dv.

avons ainsi

dOk u r*

. . w dOk u r / _ aire A / n A - —; (i — cos2cp) — — J--J (i— coh2cp)rfcp.

(8)

puis

4 V /"f (i —C0S2cp) . aire m0mA = 7- I ; acp,

* J* ?*

r\ A TJ M / v V ( * — C 0 S 2 C ? )

ai re UmA = (1 — cos2o) = ~ z

2cp 2 V ' ' 4 ?

3 ( l — COS2CP) 2sill2Cpl .

La différence de ces deux dernières expressions, où Taire du secteur O m0 /«, que nous désignerons par A, est, par suite,

ou encore, en posant 2 cp = y

En intégrant par parties, on reconnaît facilement que cette expression se réduit à la suivante

31 ^ siny cos y

A = - i - | ^ ( i —c , ,

1 * * -y * -y

Enfin on a, en supposant y = o, pour Taire cher- chée,

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