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Des figures homothétiques qui ont une droite homologue commune et dont une courbe passe par un point fixe

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

J. R ÉVEILLE

Des figures homothétiques qui ont une droite homologue commune et dont une courbe passe par un point fixe

Nouvelles annales de mathématiques 3

e

série, tome 12

(1893), p. 183-185

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1893_3_12__183_0>

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DES FIGURES HOMOTHÉTIOUES OU ONT UNE DROITE HOMO- LOGUE COMMUNE ET DONT UNE COURBE PASSE PAR UN POINT FIXE;

PAR M. J. RÉVEILLE.

J'ai étudié précédemment les figures semblables ayant un point homologue commun et dont une courbe passe par un point fixe A.. Je vais remplacer maintenant ce point homologue par une droite homologue commune 0 0 ' .

Soit Co une position de la courbe C.

Considérons le point A comme un point de la courbe Co, les points homologues de ce point A dans les

courbes C se trouvent sur une certaine courbe que je vais déterminer.

Le point A, considéré comme appartenant à la courbe Co a pour homologue A' dans la courbe C; tan- dis que ce même point A, appartenant à la courbe C, a pour homologue, sur la courbe Co, le point A".

Les deux droites A'A sont donc homologues dans les deux courbes, et, par suite, les trois points A", A, A' sont en ligne droite.

On a de plus, en menant les ordonnées de ces

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points,

B"B _ A'B" _ AB

"BB7 ~~ ~ÂB~ "" À'B1'

Si Ton prend pour axes de coordonnées les deux droites AB et BO'; si l'on désigne par x et y les coor- données d'un point de la courbe Co, par X et Y les coordonnées du point A7, et par a la longueur AB, les relations précédentes deviennent

x y a

d'où

" = Y ' aX

L'équation de la courbe cherchée s'obtient donc en remplaçant, dans l'équation de la courbe Co, oc et y res-

n x a- pectivenient par — — et — •

On voit donc que la courbe F, lieu du point A', et la courbe Co sont hoinologiques. Le point A est le centre d'homologie ; l'axe d'hotnologie est la droite parallèle à 0 0 ' qui est, de l'autre côté du point A, à une distance de 0 0 égale à a\ enfin, dans chaque figure, la même droite 00'correspond \\ l'infini de l'autre.

On peut faire de ce qui précède des applications nombreuses. Remarquons seulement que, si Co est une conique, le lieu du point A7 est aussi une conique; et que, si la droite 0 0 ' coupe la conique Co en deux points tels que les droites qui les joignent au point A soient parallèles aux asymptotes du cercle, le lieu est un cercle.

Enfin, il est facile de trouver le lieu d'un point quel-

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conque M de la figure à laquelle appartient la courbe variable C.

En effet, ce lieu s'obtient en inclinant du même angle, et en réduisant dans une proportion convenable, mais invariable, les ordonnées du lieu du point A.

SUR LES PLANS TANGENTS A CERTAINES SURFACES ALGÉBRIQUES;

PAR M. S. MANGEOT, Docteur es Sciences.

Je considère une surface algébrique S, d'ordre /z, représentée par l'équation entière f (x^y, Z) = o. On peut, d'une infinité de manières, mettre cette équation sous la forme

cpO,jr, z) -+- <\>(x,y,z) = o,

s et A désignant deux fonctions entières. La détermi- nation du plan tangent T en tout point M de la sur- face S peut être ramenée à celle des plans polaires m, m' de ce point M par rapport aux deux surfaces cr, a*' qui correspondent aux équations

v(x,y,z) = o, ty(x,y, z) = o.

En effet, soient ni et m — p (p>o) les degrés respec- tifs de cp et ^ m est égal ou supérieur à n. On voit, en formant son équation, que le plan T passe par l'inter- section du plan TU avec le plan P qui a pour équation

x\ y'^ z' étant les coordonnées de M. Or le plan Pcoïn-

Ann de Malhemat., 3e série, t. XII. (Mai i8<>*.) *4

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