• Aucun résultat trouvé

Loi Hypergéométrique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Loi Hypergéométrique"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

16/01/07 IQS3 TP n° 3 1 Sujet du TP, but du programme

Entrées au clavier

a nombre de boules blanches b nombre de boules noires

n nombre de boules à tirer (1 ≤ n ≤ a , 1 ≤ n ≤ b) NbExp nombre d'expriences

Le but est de comparer les probabilités théoriques et les fréquences relatives observées (sur un grand nombre d'expériences) du nombre de boules blanches tirées, pour chacune de ses valeurs posssibles (0,1,...,n), ainsi que les espérances et les variances. On utilise bien sûr un tableau Prob (initialisé avec les probabilités correspondant aux valeurs (0,1,...,n) et un tableau Freq (initialisé à 0) dans ce but.

Pour chaque expérience (tirage de n boules)

on remplace évidemment le tirage de chaque boule par le tirage d'un numéro (No) aléatoire (de 1 à a+b inclus) si 1 ≤ No ≤ a cela correspond à une boule blanche, si a+1 ≤ No ≤ a+b cela correspond à une boule noire.

Comme on doit simuler le tirage de n boules il faut donc à chaque expérience tirer n numéros aléatoires (de 1 à a+b inclus) tous différents, donc si le No tiré figure déjà parmi les numéros tirés précédemment il faut le re-tirer et éventuellement recommencer jusqu'à ce que ce No ne figure pas parmi les numéros tirés précédemment. Lorsque on a tiré n numéros différents, on compte ceux qui correspondent à une boule blanche. Si on en a trouvé k on augmente la fréquence F[k] de 1.

Lorsqu'on a terminé les NbExp expériences on remplace les fréquences par les fréquences relatives, qui sont normalement proches des probabilités si NbExp est assez grand.

C'est ce que l'on va constater avec les affichages suivants :

(2)

16/01/07 IQS3 TP n° 3 2

(donc calculer l' espérance et la variance théorique pour les probabilités et l' espérances et la variance observée pour les fréquences relatives).

Note : mettre en place le calcul des probabilités Prob[k] (Pr(X = k) pour k = 0,1,...,n.

Bonus : on pourra comparer les espérances et les variances "théoriques" trouvées par le calcul par l'ordinateur aux formules données par la loi de probabilité correspondante vue en cours et en TD, rappelées ci après.

Loi Hypergéométrique

Dans une urne on dispose de M objets (boules, par exemple) dont a de type 1 (boules blanches) b de type 2 (boules noires). M = a + b.On tire n objets (n ≤ a , n ≤ b).

La variable aléatoire X est le nombre d'objets de type 1 tirés.

On calcule Pr(X = k).

On a tiré k objets de type 1 et n – k objets (ou 0) de type 2 : Pr(X = k) = CakCbn−k

Can+b n ≤ a , n ≤ b ⇒ 0 ≤ k ≤ n,

X 0 1 2 3 ...

Probas : 0.xxx 0.xxx 0.xxx 0.xxx ...

Fréq : 0.xxx 0.xxx 0.xxx 0.xxx ...

Espérance théorique : xxxx.dddd Espérance observée : xxxx.dddd Variance théorique : xxxx.dddd Variance observée : xxxx.dddd

(3)

16/01/07 IQS3 TP n° 3 3 Calcul de E(X)= k×Pr X

(

=k

)

k=0

n

E(X) = kCkaCbn−k Cna+b

k=1

n = C a

an+b Ca−1k−1Cbn−k

k=1

n (en utilisant Cak =a

kCa−1k1 pour k ≥ 1)

E(X) = a

Can+b Cap1Cbn−1p

p=0 n1

Or Cap1Cbn−1−p

p=0

n−1

est le coefficient de xn–1 dans le

développement de (1+x)a–1(1+x)b = (1+x)a+b–1, c'est donc Cna+b11

⇒ E(X) = a

Can+bCan−+b−11 et comme Ca+bn =a+b

n Ca+n−b−11 E(X)= na

a+b=np

(si p = a

a+b est la proportion d'objets de type 1 dans l'urne) Remarquer que 1 – p = b

a+b, a = (a + b)p et b = (a + b)(1 – p).

Calcul de E(X2)= k2×Pr X

(

=k

)

k=0

n

E(X2) = k2 CakCbn−k Ca+n b =

k=1

n k(k−1)CCkaCbn−k

a+bn +

k=1

n kCCakCbn−k a+b k=1 n

n

E(X2) = k(k−1)CkaCbn−k Can+b +

k=1

n E(X) On a : Cka =a(a−1)

k(k−1)Cak22 pour k ≥ 2

E(X2) = a(a−1) a+bn

  

Cak22Cbnk +

k=2

n E(X) Ca−k−22Cbn−k k=2

n Cap−2Cbn−2−p p=0

n−2

est le

coefficient de xn–2 dans le développement de (1+x)a–2(1+x)b = (1+x)a+b–2, c'est donc Cna+b22 ⇒ E(X2) =a(a−1)

Can+b Cna+b−22 +E( X) et comme Can+b =(a+b)(a+b−1)

n(n−1) Can+b22 : E(X2) =n(n−1)a(a−1) (a+b)(a+b−1)+np

(4)

16/01/07 IQS3 TP n° 3 4

⇒ V(X) = E(X2) – [E(X)]2 = n(n−1)a(a−1)

(a+b)(a+b−1)+np−n2p2

⇒ V(X) = np (n−1)(a−1)

(a+b−1) +1−np

 

 

⇒ V(X) = np (n−1)(a−1)

(a+b−1) +1−np

 

  =np na−n−a+1+a+b−1−npa−npb+np (a+b−1)

 

  On a : na−n+b−npa−npb+np=na−n+b−np(a+b)+np et np(a + b) = na

⇒ V(X) = np −n+b+np (a+b−1)

  

  =np b−n(1−p) (a+b−1)

  

  Or b = (a + b)(1 – p)

⇒ V( X)=np(1−p)(a+b−n) (a+b−1)

On a appliquéle théorème de KOENIG : V(X) =E(X2)–

{

E(X)

}

2= k2×Pr X

(

=k

)

k=0

n k×Pr X

(

=k

)

k=0

n

   

  

2

On peut, après avoir calculé E(X) appliquer la définition de la variaance : V(X) =E

[

(X – E(X))2

]

=

(

k−E(X )

)

2×Pr X

(

=k

)

k=0

n

Références

Documents relatifs

Le triangle AOB est rectangle isocèle en

Réciproquement, à tout pont M du cercle trigo correspond une infinité de réels considérés comme les abscisses de points de (d).. La différence entre ces deux

Puis l’exercice 2J2S5N1 (exercice 2 jour2 semaine5 niveau2!) dans lequel il faut calculer le périmètre de la figure jaune (arrondis au centième). Ici, l’ensemble des arcs de

f étant continue, l’image du compactK est bornée et les bornes sont atteintes; ainsi f est bornée sur R k et son maximum est atteint sur

Universit´e Mohammed V de Rabat Ann´ee universitaire 2019/2020 Facult´e des Sciences SMIA - S2.. D´epartement de Math´ematiques Module:

Donc, dans l'enseignement universel, la principale mission du maître est de faire naître et d'entretenir constamment cette volonté dans les élèves ; car l'attention

5 On peut donc conclure, f admet un DA `a tout ordre, ses coefficients sont donn´es par la relation ci-dessus... On remarque ensuite que la deuxi`eme int´egrale vaut P 2β+n+2 donc

Il est évident qu’un rep-unit ne peut être divisible par 2 : en effet, l’écriture décimale d’un nombre pair se termine par un chiffre pair, c’est-à-dire 0, 2, 4, 6 ou 8..