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Tableaux. Mobilier. Anciens. & Objets d'art MERCREDI 18 JUIN 2014 HÔTEL DROUOT

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(1)

MERCREDI 18 JUIN 2014 HÔTEL DROUOT

Tableaux

Anciens

Mobilier

& Objets d'art

(2)

Hôtel Drouot, salle 5 9 rue Drouot 75009 Paris

Enchérissez en direct sur www.piasa.fr

Vente : mercredi 18 juin 2014 à 14 heures 30

Mardi 17 juin 2014 de 11 à 18 heures Mercredi 18 juin 2014 de 11 à 12 heures

Téléphone pendant l’exposition et la vente +33 1 48 00 20 05

Exposition publique

Anciens

Mobilier

& Objets d'art

julie.ducher@turquin.fr

MoBIlIer DeS XVIII

e

et XIX

e

Pierre-François Dayot (PFD) Membre du Syndicat français des experts professionnels

23 rue du Faubourg-Saint-Honoré 75008 Paris +33 1 42 97 59 07

pf.dayot@gmail.com

SCulPtureS DeS XVIII

e

et XIX

e

Maylis Gazave

m.gazave@piasa.fr +33 1 53 34 10 10

CÉrAMIQueS ANCIeNNeS Cyrille Froissart (CF)

Expert près la cour d’appel de Paris 9 rue Frédéric Bastiat 75008 Paris +33 1 42 25 29 80

c.froissart@noos.fr

cabinet@portier-asianart.com www.portier-asianart.com

tAPIS

Dominique Chevalier

Membre du Syndicat Français des

Experts Professionnels en œuvres d’art (SFEP) et Alexandre Chevalier - membre de la

Compagnie Nationale des Experts (CNE) 17 quai Voltaire 75007 Paris

+33 1 42 60 72 68

tABleAuX ANCIeNS Alix de Saint-Hilaire +33 1 53 34 10 15

a.desainthilaire@piasa.fr

MoBIlIer et oBjetS D’Art Pascale Humbert

+33 1 53 34 10 19 p.humbert@piasa.fr

Responsables de la vente

(3)

Hôtel Drouot, salle 5 9 rue Drouot 75009 Paris

Enchérissez en direct sur www.piasa.fr

Vente : mercredi 18 juin 2014 à 14 heures 30

Mardi 17 juin 2014 de 11 à 18 heures Mercredi 18 juin 2014 de 11 à 12 heures

Téléphone pendant l’exposition et la vente +33 1 48 00 20 05

Exposition publique

Tableaux

Anciens

Mobilier

& Objets d'art

tABleAuX ANCIeNS René Millet (RM)

12 rue Rossini 75009 Paris +33 1 44 51 05 90

expert@rmillet.net

Cabinet Eric Turquin (CT) 69 rue Sainte-Anne 75002 Paris +33 1 47 03 48 78

eric.turquin@turquin.fr stephane.pinta@turquin.fr julie.ducher@turquin.fr

MoBIlIer DeS XVIII

e

et XIX

e

Pierre-François Dayot (PFD) Membre du Syndicat français des experts professionnels

23 rue du Faubourg-Saint-Honoré 75008 Paris +33 1 42 97 59 07

pf.dayot@gmail.com

SCulPtureS DeS XVIII

e

et XIX

e

Maylis Gazave

m.gazave@piasa.fr +33 1 53 34 10 10

CÉrAMIQueS ANCIeNNeS Cyrille Froissart (CF)

Expert près la cour d’appel de Paris 9 rue Frédéric Bastiat 75008 Paris +33 1 42 25 29 80

c.froissart@noos.fr

orFÈVrerIe

Cabinet Serret-Portier (CSP) 17 rue Drouot 75009 Paris +33 1 47 70 89 82

experts@serret-portier.com

Art De l’ASIe

Thierry Portier et Associé (TPA) Expert-AEA-SFEP

26 boulevard Poissonnière 75009 Paris +33 1 48 00 03 41

cabinet@portier-asianart.com www.portier-asianart.com

tAPIS

Dominique Chevalier

Membre du Syndicat Français des

Experts Professionnels en œuvres d’art (SFEP) et Alexandre Chevalier - membre de la

Compagnie Nationale des Experts (CNE) 17 quai Voltaire 75007 Paris

+33 1 42 60 72 68

Experts

tABleAuX ANCIeNS Alix de Saint-Hilaire +33 1 53 34 10 15

a.desainthilaire@piasa.fr

MoBIlIer et oBjetS D’Art Pascale Humbert

+33 1 53 34 10 19 p.humbert@piasa.fr

Responsables de la vente

(4)

01 .Antonio de COMONTES (Actif à Tolède de 1513 à 1547) Descente de Croix

Panneau de bois résineux, trois planches, renforts

152 × 113,2 cm

(Manques et restaurations)

Provenance : collection Julien Gréau, Paris, Sa vente, Paris, Drouot, 29 Février 1935, lot n° 4 (comme École de l’Espagne du Nord).

Bibliographie : C.R Post, History of Spanish Painting, Cambridge, (Mass.) 1947, Vol. IX,1, p. 327-328, fig.103; idem, Vol. × , 1950, p. 415 (Correa de Vivar).

Ce panneau apparu à la vente de la collection Gréau en 1935 n’a fait l’objet d’une publication qu’en 1947 par C.R Post. Cet historien l’attribua en premier à Juan Correa de Vivar, élève dès 1527 de Juan de Borgoña (1494-1536) à Tolède, et le relia alors avec hésitation à un Christ au Jardin des Oliviers (panneau, 146 × 112 cm, fig. 1 ci-dessus) de l’ancienne collection du chanoine Marcadé, actuellement conservé dans le trésor de la cathédrale de Bordeaux (Post, op.cit., fig. 174).

En 1950, Post confirma le rapprochement des deux panneaux.

Isabel Mateo Gomez, à son tour, tentait de relier le Christ au Jardin à deux autres oeuvres données à Juan Correa de Vivar lors de leur vente à Londres, (Christie’s, 9 Juillet 2003, n° 69, pp. 123-124) panneaux représentant la Visitation et la Nativité (147x 117,5 cm; entrés au Louvre en 2010 : RF 2010-17,18). Elle y associait une Annonciation (Salamanque, ancienne collection Velasco) et une Adoration des Mages (Salamanque, Chapelle de l’Université) également publiés par Post (op.cit., Vol. IX,1, pp. 322-325, figs. 100-101).

L’ensemble de ces panneaux aurait appartenu à un même retable, démembré peut-être à l’époque des guerres napoléoniennes, et destiné à l’origine à un couvent de Salamanque. Son exécution en reviendrait au pinceau de Correa de Vivar dans la première période de son activité, où les influences de Juan de Borgoña se font encore sentir et avant l’exécution du retable pour les clarisses de Griñon, première oeuvre de Correa que l’on peut documenter en 1532-1534.

Une déduction logique de ces propos, voudrait que le rapprochement des oeuvres opéré par les deux historiens respectifs, permette d’introduire notre panneau de la Descente de Croix dans ce même retable: les mesures des panneaux connus ne semblent pas s’y opposer même compte tenu des différences légères dues au découpage des panneaux.

Cependant en 2012, Guillaume Kientz a attribué le Christ au Jardin des Oliviers de Bordeaux non pas à Juan Correa de Vivar mais à Antonio de Comontes. Son opinion a été mentionnée par Elsa Vernier Lopin, (La Collection Marcadé, École du Louvre, Mémoire de Maîtrise, Master 2e année, 2012, n° 6) qui signalait une typologie des personnages semblable mais servie par une exécution simplifiée, un modelé plus lâche et un impact lumineux arbitraire. L’examen direct de la Descente de Croix nous a révélé d’incontestables liens avec le panneau du Christ au Jardin des Oliviers : le canon massif des personnages, les visages oblongs, le traitement similaire des mains et des pieds, l’utilisation de couleurs primaires traitées en aplat.

Dans les détails on confrontera le profil acéré de Nicodème arrachant les clous dans la Descente de Croix avec celui de l’ange tendant le ciboire dans la scène de la Prière au Jardin, le visage de la Madeleine au pied de la croix avec celui de saint Jean ébloui par l’apparition de l’ange ; tout ceci semble militer en faveur de la main d’un même artiste : Antonio de Comontes. Celui-ci fut l’un des principaux aides de Juan de Borgoña à Tolède au début du XVIe siècle : il reprend ici le schéma de composition de la Descente de Croix de la Salle Capitulaire de la cathédrale de Tolède, l’une des fresques du décor réalisé entre 1509-1511 par Juan de Borgoña. Avec ce dernier en 1513, Comontes signe le contrat et la réalisation de trois retables pour l’église San Andrès de Tolède qui constitue la base de la reconstitution de son oeuvre (cf. Post, op.cit., Vol. IX, 1, pp. 170-171, pp. 277-296).

Son activité se déroula non seulement à Tolède mais également au nord, à Avila,Valladolid et Guadalupe. On rapprochera notre panneau d’une autre Déposition de Croix d’Antonio de Comontes conservée au Musée de Santa Cruz à Tolède.

Nous remercions Madame Vernier Lopin pour son aide dans l’étude de ce panneau.

15 000 / 20 000 € CT

(5)

01 .Antonio de COMONTES (Actif à Tolède de 1513 à 1547) Descente de Croix

Panneau de bois résineux, trois planches, renforts

152 × 113,2 cm

(Manques et restaurations)

Provenance : collection Julien Gréau, Paris, Sa vente, Paris, Drouot, 29 Février 1935, lot n° 4 (comme École de l’Espagne du Nord).

Bibliographie : C.R Post, History of Spanish Painting, Cambridge, (Mass.) 1947, Vol. IX,1, p. 327-328, fig.103; idem, Vol. × , 1950, p. 415 (Correa de Vivar).

Ce panneau apparu à la vente de la collection Gréau en 1935 n’a fait l’objet d’une publication qu’en 1947 par C.R Post. Cet historien l’attribua en premier à Juan Correa de Vivar, élève dès 1527 de Juan de Borgoña (1494-1536) à Tolède, et le relia alors avec hésitation à un Christ au Jardin des Oliviers (panneau, 146 × 112 cm, fig. 1 ci-dessus) de l’ancienne collection du chanoine Marcadé, actuellement conservé dans le trésor de la cathédrale de Bordeaux (Post, op.cit., fig. 174).

En 1950, Post confirma le rapprochement des deux panneaux.

Isabel Mateo Gomez, à son tour, tentait de relier le Christ au Jardin à deux autres oeuvres données à Juan Correa de Vivar lors de leur vente à Londres, (Christie’s, 9 Juillet 2003, n° 69, pp. 123-124) panneaux représentant la Visitation et la Nativité (147x 117,5 cm; entrés au Louvre en 2010 : RF 2010-17,18). Elle y associait une Annonciation (Salamanque, ancienne collection Velasco) et une Adoration des Mages (Salamanque, Chapelle de l’Université) également publiés par Post (op.cit., Vol. IX,1, pp. 322-325, figs. 100-101).

L’ensemble de ces panneaux aurait appartenu à un même retable, démembré peut-être à l’époque des guerres napoléoniennes, et destiné à l’origine à un couvent de Salamanque. Son exécution en reviendrait au pinceau de Correa de Vivar dans la première période de son activité, où les influences de Juan de Borgoña se font encore sentir et avant l’exécution du retable pour les clarisses de Griñon, première oeuvre de Correa que l’on peut documenter en 1532-1534.

01

Une déduction logique de ces propos, voudrait que le rapprochement des oeuvres opéré par les deux historiens respectifs, permette d’introduire notre panneau de la Descente de Croix dans ce même retable: les mesures des panneaux connus ne semblent pas s’y opposer même compte tenu des différences légères dues au découpage des panneaux.

Cependant en 2012, Guillaume Kientz a attribué le Christ au Jardin des Oliviers de Bordeaux non pas à Juan Correa de Vivar mais à Antonio de Comontes. Son opinion a été mentionnée par Elsa Vernier Lopin, (La Collection Marcadé, École du Louvre, Mémoire de Maîtrise, Master 2e année, 2012, n° 6) qui signalait une typologie des personnages semblable mais servie par une exécution simplifiée, un modelé plus lâche et un impact lumineux arbitraire. L’examen direct de la Descente de Croix nous a révélé d’incontestables liens avec le panneau du Christ au Jardin des Oliviers : le canon massif des personnages, les visages oblongs, le traitement similaire des mains et des pieds, l’utilisation de couleurs primaires traitées en aplat.

Dans les détails on confrontera le profil acéré de Nicodème arrachant les clous dans la Descente de Croix avec celui de l’ange tendant le ciboire dans la scène de la Prière au Jardin, le visage de la Madeleine au pied de la croix avec celui de saint Jean ébloui par l’apparition de l’ange ; tout ceci semble militer en faveur de la main d’un même artiste : Antonio de Comontes. Celui-ci fut l’un des principaux aides de Juan de Borgoña à Tolède au début du XVIe siècle : il reprend ici le schéma de composition de la Descente de Croix de la Salle Capitulaire de la cathédrale de Tolède, l’une des fresques du décor réalisé entre 1509-1511 par Juan de Borgoña. Avec ce dernier en 1513, Comontes signe le contrat et la réalisation de trois retables pour l’église San Andrès de Tolède qui constitue la base de la reconstitution de son oeuvre (cf. Post, op.cit., Vol. IX, 1, pp. 170-171, pp. 277-296).

Son activité se déroula non seulement à Tolède mais également au nord, à Avila,Valladolid et Guadalupe. On rapprochera notre panneau d’une autre Déposition de Croix d’Antonio de Comontes conservée au Musée de Santa Cruz à Tolède.

Nous remercions Madame Vernier Lopin pour son aide dans l’étude de ce panneau.

15 000 / 20 000 € CT

TA B L E A U X A N C I E N S

(6)

02 .

03 .

École ROMAINE du XVIe siècle, suiveur de Jules ROMAIN

La Vierge à l’Enfant et sainte Anne et saint Jean- Baptiste

toile transposée sur panneau 86 x 69 cm

(restaurations anciennes et griffures) Le tableau est la reprise de la composition de Jules Romain et Raphaël, conservée à Madrid, Museo del Prado (panneau, 147 x 116 cm).

6 000 / 7 000 € CT

Antiveduto GRAMATICA (Sienne 1571 – Rome 1626) Moïse sauvé des eaux toile

142 x 208,5 cm (restaurations)

Nous pouvons rapprocher notre tableau d’un autre tableau du même sujet (Toile, 73 x 124 cm) présent dans le marché de l’art italien (voir G.

Papi, Antiveduto Gramatica, Soncino, 1995, n° 61, reproduit fig. 41).

La participation de l’atelier peut être décelée dans certaines parties du tableau.

L’attribution a été confirmée par Mina Gregori.

40 000 / 60 000 € RM

02 03

(7)

02 .

03 .

École ROMAINE du XVIe siècle, suiveur de Jules ROMAIN

La Vierge à l’Enfant et sainte Anne et saint Jean- Baptiste

toile transposée sur panneau 86 x 69 cm

(restaurations anciennes et griffures) Le tableau est la reprise de la composition de Jules Romain et Raphaël, conservée à Madrid, Museo del Prado (panneau, 147 x 116 cm).

6 000 / 7 000 € CT

Antiveduto GRAMATICA (Sienne 1571 – Rome 1626) Moïse sauvé des eaux toile

142 x 208,5 cm (restaurations)

Nous pouvons rapprocher notre tableau d’un autre tableau du même sujet (Toile, 73 x 124 cm) présent dans le marché de l’art italien (voir G.

Papi, Antiveduto Gramatica, Soncino, 1995, n° 61, reproduit fig. 41).

La participation de l’atelier peut être décelée dans certaines parties du tableau.

L’attribution a été confirmée par Mina Gregori.

40 000 / 60 000 € RM

02 03

TA B L E A U X A N C I E N S

(8)

04 .Bernardo STROZZI et son atelier (Gênes 1581-Venise 1644)

La Vierge à l’Enfant avec saint Jean Baptiste enfant toile

163 x 118 cm

Signé au milieu sur le bord des pages du livre PRSBYTER BERNARDUS STROZZIUS (restaurations)

Provenance : probablement Collection Crespi, Milan ;

Probablement Collection Jacob Heimann, New York ;

Collection Misses Ann R. et Amy Putnam, San Diego en 1950 ;

San Diego Museum of Art, San Diego, 1951 ; Vente anonyme, New York, Christie’s, 10 janvier 1990, n° 96, reproduit en couleur.

Bibliographie : Rosso returns to San Diego, dans Art News, mars 1951, p. 33 (Bernardo Strozzi) ; L. Mortari, San Bernardo Strozzi, Bolletino d’Arte, 1955, p. 332 (Bernardo Strozzi) ;

A. M. Matteucci, L’Attivita Veneziana di Bernardo Strozzi, dans Arte Veneta IX, 1955, p. 138, note 3 (Bernardo Strozzi) ; L. Mortari, Bernardo Strozzi, Rome, 1966, p. 172, reproduit fig. 113 (erreur dans les dimensions 180 x 110 cm) (Bernardo Strozzi, réplique autographe) ;

04

B. B. Fredericksen et F. Zeri, Census of Pre- Nineteenth Century Italian Paintings in North American Pubblic Collections, Cambridge, 1972, n°

193 (Bernardo Strozzi) ;

Catalogue de l’exposition Bernardo Strozzi, Gênes, Palazzo Ducale, 1995, cité sous le n° 19 (Erreur dans les dimensions 180 x 110 cm) (atelier de Strozzi) ; L. Mortari, Bernardo Strozzi, Rome, 1995, cité sous le n° 158, n° 163, reproduit (erreur dans les dimensions 180 x 110 cm) (Bernardo Strozzi, réplique autographe).

Notre tableau est une réplique partiellement autographe de la toile (158 x 126 cm) conservée au Palazzo Rosso de Gênes.

Dans la signature, le terme « Presbyter », témoigne de la situation religieuse de l’artiste. Prêtre séculier au couvent des capucines, il obtient sa sortie en 1608 à la mort de son père afin de subvenir aux besoins de sa mère. Durant cette période, il devient ingénieur au port de Gênes et peintre. Cependant, à la mort de sa mère et suite au mariage de sa sœur, Bernardo Strozzi, se voit retirer sa charge et les religieux l’invitent à réintégrer le cloître. Celui-ci refuse cette proposition et s’enfuit à Venise.

Mina Gregori reconnait dans notre tableau une réplique autographe de la toile conservée à la Galleria di Palazzo Rosso à Gênes. Elle y retrouve la grande liberté d’exécution de l’artiste, sa touche picturale et son utilisation des blancs.

40 000 / 60 000 € RM

(9)

04 .Bernardo STROZZI et son atelier (Gênes 1581-Venise 1644)

La Vierge à l’Enfant avec saint Jean Baptiste enfant toile

163 x 118 cm

Signé au milieu sur le bord des pages du livre PRSBYTER BERNARDUS STROZZIUS (restaurations)

Provenance : probablement Collection Crespi, Milan ;

Probablement Collection Jacob Heimann, New York ;

Collection Misses Ann R. et Amy Putnam, San Diego en 1950 ;

San Diego Museum of Art, San Diego, 1951 ; Vente anonyme, New York, Christie’s, 10 janvier 1990, n° 96, reproduit en couleur.

Bibliographie : Rosso returns to San Diego, dans Art News, mars 1951, p. 33 (Bernardo Strozzi) ; L. Mortari, San Bernardo Strozzi, Bolletino d’Arte, 1955, p. 332 (Bernardo Strozzi) ;

A. M. Matteucci, L’Attivita Veneziana di Bernardo Strozzi, dans Arte Veneta IX, 1955, p. 138, note 3 (Bernardo Strozzi) ; L. Mortari, Bernardo Strozzi, Rome, 1966, p. 172, reproduit fig. 113 (erreur dans les dimensions 180 x 110 cm) (Bernardo Strozzi, réplique autographe) ;

04

B. B. Fredericksen et F. Zeri, Census of Pre- Nineteenth Century Italian Paintings in North American Pubblic Collections, Cambridge, 1972, n°

193 (Bernardo Strozzi) ;

Catalogue de l’exposition Bernardo Strozzi, Gênes, Palazzo Ducale, 1995, cité sous le n° 19 (Erreur dans les dimensions 180 x 110 cm) (atelier de Strozzi) ; L. Mortari, Bernardo Strozzi, Rome, 1995, cité sous le n° 158, n° 163, reproduit (erreur dans les dimensions 180 x 110 cm) (Bernardo Strozzi, réplique autographe).

Notre tableau est une réplique partiellement autographe de la toile (158 x 126 cm) conservée au Palazzo Rosso de Gênes.

Dans la signature, le terme « Presbyter », témoigne de la situation religieuse de l’artiste. Prêtre séculier au couvent des capucines, il obtient sa sortie en 1608 à la mort de son père afin de subvenir aux besoins de sa mère. Durant cette période, il devient ingénieur au port de Gênes et peintre. Cependant, à la mort de sa mère et suite au mariage de sa sœur, Bernardo Strozzi, se voit retirer sa charge et les religieux l’invitent à réintégrer le cloître. Celui-ci refuse cette proposition et s’enfuit à Venise.

Mina Gregori reconnait dans notre tableau une réplique autographe de la toile conservée à la Galleria di Palazzo Rosso à Gênes. Elle y retrouve la grande liberté d’exécution de l’artiste, sa touche picturale et son utilisation des blancs.

40 000 / 60 000 € RM

TA B L E A U X A N C I E N S

(10)

05 .École FLAMANDE vers 1530, atelier de Barend van ORLEY

La Résurrection du Christ Vierge de l’Annonciation Panneau de retable, double face 114 x 92 cm, agrandi de 3,5 cm en haut (restaurations)

Provenance : collection Ballioud ou Bollioud, seigneur de Saint Julien et Procureur Général de la Reine dans le comté de Forez au début du XVe siècle ;

Collection Laurent Ballioud, commissaire-priseur à Lyon.

15 000 / 20 000 € RM

05

(11)

05 .École FLAMANDE vers 1530, atelier de Barend van ORLEY

La Résurrection du Christ Vierge de l’Annonciation Panneau de retable, double face 114 x 92 cm, agrandi de 3,5 cm en haut (restaurations)

Provenance : collection Ballioud ou Bollioud, seigneur de Saint Julien et Procureur Général de la Reine dans le comté de Forez au début du XVe siècle ;

Collection Laurent Ballioud, commissaire-priseur à Lyon.

15 000 / 20 000 € RM

05

TA B L E A U X A N C I E N S

(12)

06 .Hans BOCK

(Saverne vers 1550-Bâle 1623) Ecce Homo

Panneau de chêne, trois planches, renforcé 71,5 x 64 cm

Signé et daté en bas à gauche H. Bock f. / 1582 (Manques)

Sans cadre

Notre tableau est très proche des fresques que Hans Bock réalisa pour l’Hôtel de Ville de Bâle vers 1610, notamment dans les figures des soldats.

Les tableaux de Bock sont très rares et on en connait deux conservés au Kunstmuseum de Bâle.

D’une famille de catholiques dans un pays à majorité protestante, Hans Bock travailla dans de nombreux domaines dont les sciences, l’archéologie et la géomètrie.

Il a copié de nombreux tableaux de Hans Holbein.

Nous remercions le Docteur Christian Heydrich d’avoir confirmé, sur photo, l’attribution de notre tableau.

10 000 / 15 000 € RM

06

(13)

06 .Hans BOCK

(Saverne vers 1550-Bâle 1623) Ecce Homo

Panneau de chêne, trois planches, renforcé 71,5 x 64 cm

Signé et daté en bas à gauche H. Bock f. / 1582 (Manques)

Sans cadre

Notre tableau est très proche des fresques que Hans Bock réalisa pour l’Hôtel de Ville de Bâle vers 1610, notamment dans les figures des soldats.

Les tableaux de Bock sont très rares et on en connait deux conservés au Kunstmuseum de Bâle.

D’une famille de catholiques dans un pays à majorité protestante, Hans Bock travailla dans de nombreux domaines dont les sciences, l’archéologie et la géomètrie.

Il a copié de nombreux tableaux de Hans Holbein.

Nous remercions le Docteur Christian Heydrich d’avoir confirmé, sur photo, l’attribution de notre tableau.

10 000 / 15 000 € RM

06

TA B L E A U X A N C I E N S

(14)

08 .

Le Christ raillé Panneau de chêne 45 x 42 cm

Provenance : collection du grand duc de Hessen à Cassel ;

Marché de l’art Wiesbaden ;

Collection particulière, Lorsch, Allemagne 10 000 / 12 000 € RM

École ANGLAISE vers 1560 Portrait d’un administrateur Panneau de chêne, parqueté 56,5 x 48 cm

(restaurations anciennes)

Nous remercions Madame Alexandra Zvereva pour son aide dans la description de ce tableau.

4 000 / 6 000 € CT

07

08

09 .

10 .

11 .

Attribué à Domenico FETTI (1589-1624)

Homme de profil toile 42 x 29,5 cm Sans cadre 5 000 / 6 000 € RM

École ITALIENNE du XVIIe siècle, suiveur de Guido RENI

La Vierge et l’Enfant endormi toile

45,5 x 59 cm (Manques)

À rapprocher de la toile (92 x 110 cm) de Guido Reni conservée à Rome, à la Galerie Doria Pamphili (voir S. Pepper, Guido Reni, Oxford, 1984, n° 115, reproduit planche 141).

1 200 / 1 500 € RM

École BOLONAISE du XVIIe siècle, suiveur de L’ALBANE

La Vierge et sainte Claire entourées d’anges Cuivre

35,3 x 26,5 cm

Au revers du cuivre, une inscription ancienne du XVIIIe siècle : Bouïllé

1 500 / 2 000 € CT

09 10

11

(15)

07 .

08 .

Hans HOFFMANN (Nurenberg 1545-Prague 1591) Le Christ raillé

Panneau de chêne 45 x 42 cm

Provenance : collection du grand duc de Hessen à Cassel ;

Marché de l’art Wiesbaden ;

Collection particulière, Lorsch, Allemagne 10 000 / 12 000 € RM

École ANGLAISE vers 1560 Portrait d’un administrateur Panneau de chêne, parqueté 56,5 x 48 cm

(restaurations anciennes)

Nous remercions Madame Alexandra Zvereva pour son aide dans la description de ce tableau.

4 000 / 6 000 € CT

07

08

09 .

10 .

11 .

Attribué à Domenico FETTI (1589-1624)

Homme de profil toile 42 x 29,5 cm Sans cadre 5 000 / 6 000 € RM

École ITALIENNE du XVIIe siècle, suiveur de Guido RENI

La Vierge et l’Enfant endormi toile

45,5 x 59 cm (Manques)

À rapprocher de la toile (92 x 110 cm) de Guido Reni conservée à Rome, à la Galerie Doria Pamphili (voir S. Pepper, Guido Reni, Oxford, 1984, n° 115, reproduit planche 141).

1 200 / 1 500 € RM

École BOLONAISE du XVIIe siècle, suiveur de L’ALBANE

La Vierge et sainte Claire entourées d’anges Cuivre

35,3 x 26,5 cm

Au revers du cuivre, une inscription ancienne du XVIIIe siècle : Bouïllé

1 500 / 2 000 € CT

09 10

11

TA B L E A U X A N C I E N S

(16)

12 .Orazio de FERRARI (Voltri 1606-1657)

Le miracle de saint Antoine de Padoue toile

156,5 x 133 cm

(usures et restaurations)

Camillo Manzitti confirme l’attribution de notre tableau à Orazio de Ferrari et propose de situer notre œuvre vers 1650. Nous pouvons rapprocher notre tableau de La guérison de l’aveugle (Toile, 148 x 186 cm) conservée au Palazzo Bianco de Gênes dans lequel nous retrouvons une composition identique, des gestes expressifs et les mêmes mains rugueuses. La scène est baignée d’une lumière dramatique qui fait ressortir des fonds sombres les éléments essentiels.

12 000 / 15 000 € RM

12

(17)

12 .Orazio de FERRARI (Voltri 1606-1657)

Le miracle de saint Antoine de Padoue toile

156,5 x 133 cm

(usures et restaurations)

Camillo Manzitti confirme l’attribution de notre tableau à Orazio de Ferrari et propose de situer notre œuvre vers 1650. Nous pouvons rapprocher notre tableau de La guérison de l’aveugle (Toile, 148 x 186 cm) conservée au Palazzo Bianco de Gênes dans lequel nous retrouvons une composition identique, des gestes expressifs et les mêmes mains rugueuses. La scène est baignée d’une lumière dramatique qui fait ressortir des fonds sombres les éléments essentiels.

12 000 / 15 000 € RM

12

TA B L E A U X A N C I E N S

(18)

13 .Lorenzo LIPPI (Florence 1606-1665) Le martyre de saint André toile

78 x 105 cm

L’attribution a été proposée par Francesca Baldassari. Elle situe notre tableau du début des années 1630.

12 000 / 15 000 € RM

13

(19)

13 .Lorenzo LIPPI (Florence 1606-1665) Le martyre de saint André toile

78 x 105 cm

L’attribution a été proposée par Francesca Baldassari. Elle situe notre tableau du début des années 1630.

12 000 / 15 000 € RM

13

TA B L E A U X A N C I E N S

(20)

14 .

15 .

16 .

17 . École ITALIENNE du XVIIe siècle,

atelier de Pietro TESTA Saint Jérôme toile 48,5 x 38 cm 600 / 800 € RM

École ITALIENNE vers 1650 Le mariage mystique de sainte Catherine toile

40,5 x 34 cm

(Petits manques et restaurations anciennes) Sans cadre

1 200 / 1 500 € CT École ROMAINE vers 1650 Jeune femme à la perle baroque Cuivre

9 x 7,5 cm 600 / 800 € RM

Paolo de MATTEIS

(Pinao del Cilento 1662-Naples 1728) Saint Antoine de Padoue

toile 94,5 x 74,5 cm (Accident) 5 000 / 7 000 €

14 15

16

17

Taille réelle

(21)

14 .

15 .

16 .

17 . École ITALIENNE du XVIIe siècle,

atelier de Pietro TESTA Saint Jérôme toile 48,5 x 38 cm 600 / 800 € RM

École ITALIENNE vers 1650 Le mariage mystique de sainte Catherine toile

40,5 x 34 cm

(Petits manques et restaurations anciennes) Sans cadre

1 200 / 1 500 € CT École ROMAINE vers 1650 Jeune femme à la perle baroque Cuivre

9 x 7,5 cm 600 / 800 € RM

Paolo de MATTEIS

(Pinao del Cilento 1662-Naples 1728) Saint Antoine de Padoue

toile 94,5 x 74,5 cm (Accident) 5 000 / 7 000 €

14 15

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Taille réelle

TA B L E A U X A N C I E N S

(22)

18 .Felice Fortunato BIGGI

(Actif à Vérone dans la seconde moitié du XVIIe siècle) Bouquet de fleurs dans un vase en verre

toile 87 x 65 cm 7 000 / 9 000 € RM

18

19 .École ANVERSOISE vers 1620, 20 .

d’après Jacopo BASSANO Jésus chez Marthe et Marie

Panneau de chêne, deux planches, non parqueté 57 x 72 cm

(restaurations anciennes) Sans cadre

2 000 / 3 000 € CT

École FLAMANDE du XVIIe siècle, suiveur de Jacopo BASSANO L’automne

toile 62 x 81 cm

(restaurations anciennes) 1 200 / 1 500 € CT

19

20

(23)

18 .Felice Fortunato BIGGI

(Actif à Vérone dans la seconde moitié du XVIIe siècle) Bouquet de fleurs dans un vase en verre

toile 87 x 65 cm 7 000 / 9 000 € RM

18

19 .École ANVERSOISE vers 1620, 20 .

d’après Jacopo BASSANO Jésus chez Marthe et Marie

Panneau de chêne, deux planches, non parqueté 57 x 72 cm

(restaurations anciennes) Sans cadre

2 000 / 3 000 € CT

École FLAMANDE du XVIIe siècle, suiveur de Jacopo BASSANO L’automne

toile 62 x 81 cm

(restaurations anciennes) 1 200 / 1 500 € CT

19

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TA B L E A U X A N C I E N S

(24)

21 .

22 . 23 .

École FLAMANDE 1624

Portrait en buste d’un gentilhomme à la fraise Cuivre ovale

10,5 x 8 cm Daté à droite 1624 Sans cadre 600 / 800 € RM École FLAMANDE vers 1630

Le bon Samaritain

Panneau de chêne, une planche, non parqueté 20 x 38,5 cm

Sans cadre 600 / 800 € RM Cornelis de BAEILLEUR (Anvers 1607-1671) L’Adoration de l’Enfant Jésus Cuivre

36,5 x 30 cm (Griffures et manques) 3 000 / 4 000 € CT

21

23

22

24 .

École FLAMANDE du XVIIe siècle, atelier de Pierre Paul RUBENS Une mère et son enfant toile

81 x 66 cm (Accidents)

Provenance : collection Eduard Gessler, Vienne, 1955.

Reprise de la partie droite du Retable de La Crucifixion de Rubens et de son atelier conservé au Musée Royal de Bruxelles.

2 000 / 3 000 € RM

24

(25)

21 .

22 . 23 .

École FLAMANDE 1624

Portrait en buste d’un gentilhomme à la fraise Cuivre ovale

10,5 x 8 cm Daté à droite 1624 Sans cadre 600 / 800 € RM École FLAMANDE vers 1630

Le bon Samaritain

Panneau de chêne, une planche, non parqueté 20 x 38,5 cm

Sans cadre 600 / 800 € RM Cornelis de BAEILLEUR (Anvers 1607-1671) L’Adoration de l’Enfant Jésus Cuivre

36,5 x 30 cm (Griffures et manques) 3 000 / 4 000 € CT

21

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24 .

École FLAMANDE du XVIIe siècle, atelier de Pierre Paul RUBENS Une mère et son enfant toile

81 x 66 cm (Accidents)

Provenance : collection Eduard Gessler, Vienne, 1955.

Reprise de la partie droite du Retable de La Crucifixion de Rubens et de son atelier conservé au Musée Royal de Bruxelles.

2 000 / 3 000 € RM

24

TA B L E A U X A N C I E N S

(26)

25 . 27 . Anthonie PALAMEDESZ

(Delft 1601-Amsterdam 1673) Scène galante dans un intérieur

Panneau de chêne, une planche, non parqueté 17,5 x 20 cm

3 000 / 4 000 € RM

Egbert van der POEL (Delft 1621-Rotterdam 1664)

Un campement de soldat devant une ville assiégée Panneau de chêne, trois planches, non parqueté 48 x 63 cm

Provenance : collection Jean Bernard (selon une inscription au revers du panneau).

3 000 / 4 000 € RM

25

27

26

26 . Attribué à Francesco et Pietro GRAZIANI

(Actif à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle)

Combat de cavaliers toile

25,5 x 74 cm 2 000 / 3 000 € RM

(27)

25 . 27 . Anthonie PALAMEDESZ

(Delft 1601-Amsterdam 1673) Scène galante dans un intérieur

Panneau de chêne, une planche, non parqueté 17,5 x 20 cm

3 000 / 4 000 € RM

Egbert van der POEL (Delft 1621-Rotterdam 1664)

Un campement de soldat devant une ville assiégée Panneau de chêne, trois planches, non parqueté 48 x 63 cm

Provenance : collection Jean Bernard (selon une inscription au revers du panneau).

3 000 / 4 000 € RM

25

27

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26 . Attribué à Francesco et Pietro GRAZIANI

(Actif à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle)

Combat de cavaliers toile

25,5 x 74 cm 2 000 / 3 000 € RM

TA B L E A U X A N C I E N S

(28)

28 .

29 . École HOLLANDAISE vers 1630

Campement de soldats dans un paysage

Panneau de chêne, deux planches, non parqueté 32,5 x 61 cm

(restaurations anciennes)

Provenance : probablement Kunsthandel Hans Cramer, Amsterdam, cat. XXI; 1979, N°47 Bibliographie : probablement Burlington Magazine, oct. 1978, Vol. CXX N° 907.

6 000 / 8 000 € CT

Jan Abrahamsz BEERSTRAATEN (Amsterdam 1622-1666)

Marine et plage par temps calme toile, panneau transposé 88 x 116 cm

trace de signature en bas à droite (usures)

15 000 / 20 000 € RM

28

29

(29)

28 .

29 . École HOLLANDAISE vers 1630

Campement de soldats dans un paysage

Panneau de chêne, deux planches, non parqueté 32,5 x 61 cm

(restaurations anciennes)

Provenance : probablement Kunsthandel Hans Cramer, Amsterdam, cat. XXI; 1979, N°47 Bibliographie : probablement Burlington Magazine, oct. 1978, Vol. CXX N° 907.

6 000 / 8 000 € CT

Jan Abrahamsz BEERSTRAATEN (Amsterdam 1622-1666)

Marine et plage par temps calme toile, panneau transposé 88 x 116 cm

trace de signature en bas à droite (usures)

15 000 / 20 000 € RM

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TA B L E A U X A N C I E N S

(30)

30 .

31 .

32 . Attribué à Sébastian STOSKOPFF

(1597-1657) Perdrix grises et coq toile

19,5 x 29 cm

Ces trois animaux peints avec une grande minutie et l’attention particulière portée à l’aile de la perdrix rapprochent notre tableau de la toile (60x80 cm) signée et conservée au musée des Beaux-Arts d’Arras (voir le catalogue de l’exposition Sébastien Stoskopff 1597-1657. Un maître de la nature morte, Strasbourg et Aix-la-Chapelle, 1997, n° 7, reproduit en couleur). La présence d’animaux vivants est rare dans l’œuvre de Stoskopff. On retrouve dans ses tableaux toute la rigueur d’un peintre des choses de la vie, accentuée par la simplicité de sa composition et l’immobilité de ses sujets. Les animaux sont figés dans une pose hiératique, exposés comme pour une présentation d’histoire naturelle.

12 000 / 15 000 € RM Attribué à Willem Van AELST (1627-1683)

Nature morte aux oiseaux et objets de chasse toile

68 x 55 cm 5 000 / 8 000 € RM

David de CONINCK (Anvers 1642-Bruxelles 1701) Chiens gardant le gibier toile

85 x 117 cm (restaurations) 6 000 / 8 000 € RM

30

31

32

(31)

30 .

31 .

32 . Attribué à Sébastian STOSKOPFF

(1597-1657) Perdrix grises et coq toile

19,5 x 29 cm

Ces trois animaux peints avec une grande minutie et l’attention particulière portée à l’aile de la perdrix rapprochent notre tableau de la toile (60x80 cm) signée et conservée au musée des Beaux-Arts d’Arras (voir le catalogue de l’exposition Sébastien Stoskopff 1597-1657. Un maître de la nature morte, Strasbourg et Aix-la-Chapelle, 1997, n° 7, reproduit en couleur). La présence d’animaux vivants est rare dans l’œuvre de Stoskopff. On retrouve dans ses tableaux toute la rigueur d’un peintre des choses de la vie, accentuée par la simplicité de sa composition et l’immobilité de ses sujets. Les animaux sont figés dans une pose hiératique, exposés comme pour une présentation d’histoire naturelle.

12 000 / 15 000 € RM Attribué à Willem Van AELST (1627-1683)

Nature morte aux oiseaux et objets de chasse toile

68 x 55 cm 5 000 / 8 000 € RM

David de CONINCK (Anvers 1642-Bruxelles 1701) Chiens gardant le gibier toile

85 x 117 cm (restaurations) 6 000 / 8 000 € RM

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TA B L E A U X A N C I E N S

(32)

33 .

34 . Attribué à Martin NELLIUS

(Actif à Leyde ou à Delft entre 1670 et 1706) Nature morte aux raisins, pêches, oranges et citrons Panneau de chêne, deux planches, non parqueté 59,5 x 43 cm

(Fente et restaurations anciennes) Cadre (fendu)

4 000 / 6 000 € RM

École FRANÇAISE de la fin du XVIIe siècle, entourage de Jean Baptiste MONNOYER Bouquets de fleurs sur un entablement Paire de toiles

73 × 54,5 cm 4 000 / 5 000 € RM

33

34

(33)

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34 . Attribué à Martin NELLIUS

(Actif à Leyde ou à Delft entre 1670 et 1706) Nature morte aux raisins, pêches, oranges et citrons Panneau de chêne, deux planches, non parqueté 59,5 x 43 cm

(Fente et restaurations anciennes) Cadre (fendu)

4 000 / 6 000 € RM

École FRANÇAISE de la fin du XVIIe siècle, entourage de Jean Baptiste MONNOYER Bouquets de fleurs sur un entablement Paire de toiles

73 × 54,5 cm 4 000 / 5 000 € RM

33

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TA B L E A U X A N C I E N S

(34)

35 .

36 .

37 .

38 . Claude VIGNON

(Tours 1593-Paris 1670) Adoration des Bergers toile

87 x 114 cm Sans cadre

Nous remercions Paola Pacht-Bassani qui, après examen du tableau, en a confirmé son authenticité.

3 000 / 4 000 € CT

École PROVENÇALE du XVIIe siècle, entourage de Nicolas MIGNARD Vierge à l’Enfant

toile circulaire Ø 49 cm (restaurations)

Dans un cadre en bois sculpté et doré, travail de la vallée du rhône

2 000 / 3 000 € CT

École MADRILENE vers 1650 L’Education de la Vierge Cuivre

30,5 x 24 cm 3 000 / 4 000 € RM

École de BERGAME du XVIIIe siècle Jeune homme fumant et tenant une cruche toile

59 x 53 cm

(restaurations anciennes) Sans cadre

1 500 / 2 000 € CT

35

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38

(35)

35 .

36 .

37 .

38 . Claude VIGNON

(Tours 1593-Paris 1670) Adoration des Bergers toile

87 x 114 cm Sans cadre

Nous remercions Paola Pacht-Bassani qui, après examen du tableau, en a confirmé son authenticité.

3 000 / 4 000 € CT

École PROVENÇALE du XVIIe siècle, entourage de Nicolas MIGNARD Vierge à l’Enfant

toile circulaire Ø 49 cm (restaurations)

Dans un cadre en bois sculpté et doré, travail de la vallée du rhône

2 000 / 3 000 € CT

École MADRILENE vers 1650 L’Education de la Vierge Cuivre

30,5 x 24 cm 3 000 / 4 000 € RM

École de BERGAME du XVIIIe siècle Jeune homme fumant et tenant une cruche toile

59 x 53 cm

(restaurations anciennes) Sans cadre

1 500 / 2 000 € CT

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TA B L E A U X A N C I E N S

(36)

39 .Giuseppe CANELLA (Vérone 1788-Florence 1847)

Intérieur de la basilique Sainte Anastasie de Vérone Carton

17,5 x 23,5 cm

Provenance : collection de la comtesse de Chambord (selon une étiquette au revers).

Peintre de marines et de paysages, Canella se spécialise dans les vues architecturales et topographiques.

Il débute dans l’atelier de son père Giovanni Canella, architecte et décorateur de théâtre à Vérone. Il se rend à Venise, Milan et Mantoue pour exécuter des décors comme son père. Après un séjour en Espagne, il est en France en 1822 et séjourne à Fontainebleau et à Paris, s’entourant d’une riche clientèle de diplomates étrangers.

Ses œuvres sont bien souvent de petits formats.

Il représente des vues des villes d’Europe qu’il traverse avec une grande maîtrise technique.

39

Cet intérieur d’église représente la croix du transept de la basilique Sainte Anastasie de Vérone. Sa construction débute en 1281 et se poursuit jusqu’au XVe siècle. Elle est consacrée en 1471 et est entretenue par les moines Dominicains jusqu’en 1808.

Canella choisit un angle original témoignant de la monumentalité de l’église, au premier plan, à la croisée du transept où se trouve une imposante colonne. Sur les colonnes se trouve un blason, sans doute celui de la famille Castelbarco, généreux mécène lors de la construction de l’église. Comme dans la plupart de ses tableaux, Canella joue avec la lumière. Les oculi situés entre chaque travée illuminent l’espace depuis les bas-côtés, tandis que l’oculus surplombant la nef plonge en lumière rasante sur la foule rassemblée. Le coloris est franc et la facture rapide. Canella ponctue habillement sa toile de petites touches colorées vives et vibrantes, ce qui confère solennité et recueillement à l’instant.

8 000 / 10 000 € RM

(37)

39 .Giuseppe CANELLA (Vérone 1788-Florence 1847)

Intérieur de la basilique Sainte Anastasie de Vérone Carton

17,5 x 23,5 cm

Provenance : collection de la comtesse de Chambord (selon une étiquette au revers).

Peintre de marines et de paysages, Canella se spécialise dans les vues architecturales et topographiques.

Il débute dans l’atelier de son père Giovanni Canella, architecte et décorateur de théâtre à Vérone. Il se rend à Venise, Milan et Mantoue pour exécuter des décors comme son père. Après un séjour en Espagne, il est en France en 1822 et séjourne à Fontainebleau et à Paris, s’entourant d’une riche clientèle de diplomates étrangers.

Ses œuvres sont bien souvent de petits formats.

Il représente des vues des villes d’Europe qu’il traverse avec une grande maîtrise technique.

39

Cet intérieur d’église représente la croix du transept de la basilique Sainte Anastasie de Vérone. Sa construction débute en 1281 et se poursuit jusqu’au XVe siècle. Elle est consacrée en 1471 et est entretenue par les moines Dominicains jusqu’en 1808.

Canella choisit un angle original témoignant de la monumentalité de l’église, au premier plan, à la croisée du transept où se trouve une imposante colonne. Sur les colonnes se trouve un blason, sans doute celui de la famille Castelbarco, généreux mécène lors de la construction de l’église. Comme dans la plupart de ses tableaux, Canella joue avec la lumière. Les oculi situés entre chaque travée illuminent l’espace depuis les bas-côtés, tandis que l’oculus surplombant la nef plonge en lumière rasante sur la foule rassemblée. Le coloris est franc et la facture rapide. Canella ponctue habillement sa toile de petites touches colorées vives et vibrantes, ce qui confère solennité et recueillement à l’instant.

8 000 / 10 000 € RM

TA B L E A U X A N C I E N S

(38)

40 .

41 .

42 . École NAPOLITAINE du XVIIIe siècle

Nature morte de fruits et de fleurs toile

68,5 x 103,5 cm 2 000 / 3 000 € RM

École ITALIENNE du XVIIIe siècle, entourage de Carlo MAGINI Nature morte à la bouteille et aux oignons Papier

28,5 x 21,5 cm (Accident) 5 000 / 7 000 € RM

Attribué à Nicolaas VERKOLJE (1673-1746)

Hercule et Omphale toile

47 x 39,5 cm

(restaurations anciennes) 6 000 / 8 000 € CT

40

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(39)

40 .

41 .

42 . École NAPOLITAINE du XVIIIe siècle

Nature morte de fruits et de fleurs toile

68,5 x 103,5 cm 2 000 / 3 000 € RM

École ITALIENNE du XVIIIe siècle, entourage de Carlo MAGINI Nature morte à la bouteille et aux oignons Papier

28,5 x 21,5 cm (Accident) 5 000 / 7 000 € RM

Attribué à Nicolaas VERKOLJE (1673-1746)

Hercule et Omphale toile

47 x 39,5 cm

(restaurations anciennes) 6 000 / 8 000 € CT

40

41

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TA B L E A U X A N C I E N S

(40)

43 .

44 .

45 . École FLAMANDE du XVIIIe siècle,

suiveur de David TENIERS La Lecture de la gazette Panneau de chêne, parqueté 28,5 x 23,5 cm

(restaurations anciennes) 1 500 / 2 000 € CT

École ALLEMANDE du XVIIIe siècle, suiveur de Carl RUTHART

Chiens forçant une panthère toile

53 x 74,5 cm

(restaurations anciennes) Sans cadre

1 500 / 2 000 € CT

Egbert van HEEMSKERCK (Haarlem 1634-Londres 1704) Les joueurs de cartes Les buveurs Paire de toiles 47,5 x 63,5 cm

le deuxième est sans cadre (Manques)

4 000 / 6 000 € la paire RM

43

44

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(41)

43 .

44 .

45 . École FLAMANDE du XVIIIe siècle,

suiveur de David TENIERS La Lecture de la gazette Panneau de chêne, parqueté 28,5 x 23,5 cm

(restaurations anciennes) 1 500 / 2 000 € CT

École ALLEMANDE du XVIIIe siècle, suiveur de Carl RUTHART

Chiens forçant une panthère toile

53 x 74,5 cm

(restaurations anciennes) Sans cadre

1 500 / 2 000 € CT

Egbert van HEEMSKERCK (Haarlem 1634-Londres 1704) Les joueurs de cartes Les buveurs Paire de toiles 47,5 x 63,5 cm

le deuxième est sans cadre (Manques)

4 000 / 6 000 € la paire RM

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TA B L E A U X A N C I E N S

(42)

46 .

47 .

48 .

49 .

École HOLLANDAISE du XVIIIe siècle, suiveur de Jacob Adriaensz BELLEVOIS Navires hollandais

toile, un panneau transposé 86,5 x 126 cm

(restaurations) 5 000 / 7 000 € RM

Attribué à Jean-Pierre SAINT-OURS (1752-1809)

Manlius Torquatus condamnant son fils à mort toile

108 x 96 cm

(Manques et restaurations) 1 500 / 2 000 € CT Claude Antoine JACOB (Lyon 1780-1836) Le gué toile 30 x 36,5 cm

Signé en bas à droite Jacob 600 / 800 € RM

École FRANÇAISE du XVIIIe siècle, suiveur d’Etienne ALLEGRAIN Paysage antique avec des promeneurs toile

65,5 x 81 cm (restaurations) 1 500 / 2 000 € RM

46

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(43)

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École HOLLANDAISE du XVIIIe siècle, suiveur de Jacob Adriaensz BELLEVOIS Navires hollandais

toile, un panneau transposé 86,5 x 126 cm

(restaurations) 5 000 / 7 000 € RM

Attribué à Jean-Pierre SAINT-OURS (1752-1809)

Manlius Torquatus condamnant son fils à mort toile

108 x 96 cm

(Manques et restaurations) 1 500 / 2 000 € CT Claude Antoine JACOB (Lyon 1780-1836) Le gué toile 30 x 36,5 cm

Signé en bas à droite Jacob 600 / 800 € RM

École FRANÇAISE du XVIIIe siècle, suiveur d’Etienne ALLEGRAIN Paysage antique avec des promeneurs toile

65,5 x 81 cm (restaurations) 1 500 / 2 000 € RM

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TA B L E A U X A N C I E N S

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50 .Nicolas LANCRET (Paris 1690-1743) La Récréation Champêtre toile

65 x 81,5 cm

Inscription au revers du châssis Tableau signé Lancret 1740 dans le pied du socle ayant appartenu à Mr Surmont en 1793. Resté dans la famille Surmont jusqu’en 1910 date ou il est reçu en partage au fils de Melle Surmont marié à Mr

Provenance : collection Surmont de Volsberghe de 1793 à 1910 (selon le cachet de collection et une inscription sur le châssis).

Bibliographie : Mercure de France, mai 1734, cité p.

941 (mention de la gravure de Joullain) ; A. J. Dézallier d’Argenville, Abrégé de la vie des plus fameux peintres, avec leurs portraits gravés en taille- douce, les indications de leurs principaux ouvrages, quelques réflexions sur leurs caractères, et, la manière de connoître leurs desseins et les tableaux des grands maîtres, Paris, 1769, p. 440 (mention de la gravure de Joullain) ;

M. Huber et C. C. H. Rost, Manuel des curieux et des amateurs de l’art, Zurich, 1804, vol. VII, p. 94 (mention de la gravure de Joullain) ;

G. G. T. Paignon-Duval, Cabinet de M. Paignon- Duval, Etat détaillé et raisonné des dessins et estampes …, Paris, 1810, p. 285 (mention de la gravure de Joullain) ;

C. Blanc, Histoire des peintres de toutes les écoles, Ecole Française, Paris, 1864, fasc. 13, p. 8 (mention de la gravure de Trignon) ;

E. Bocher, Les Gravures françaises du XVIIIe siècle, Catalogue raisonné des estampes, eaux-fortes, pièces en couleur, au bistre et lavis de 1700 à 1800, Nicolas Lancret, Paris, 1879, 4ème fascicule, n° 68 (mention de la gravure de Joullain) ;

R. Portalis & H. Béraldi, Les Graveurs du Dix- huitième siècle, Paris, 1881, T. II, deuxième partie, p. 496 (mention de la gravure de Joullain) ; G. Wildenstein, Lancret, Paris, 1924, n° 271, cité p. 54, avec reproduction de la gravure fig. 67 (tableau perdu mais connu par la gravure) ; M. Morgan Graselli, « Eleven New Drawings by Nicolas Lancret », Master Drawings, vol. 23/24, 1985/1986, cité pp. 383 et 384, reproduit fig. 12, et p. 469, reproduit pl. 45.

Notre tableau, dont la composition est connue par la gravure de Joullain de 1734, est une importante découverte pour l’œuvre de Lancret qui perpétue l’art de Watteau.

Un dessin préparatoire à notre tableau est conservé à la Pierpont Morgan Library à New York. Nous y retrouvons une composition de quatre personnages. L’homme au béret assis à gauche est vêtu de la même manière que notre tableau, typique du style de Lancret du début des années 1720.

La posture des personnages est traitée de manière à apporter à la scène un brin d’humour rapprochant ainsi la composition des scènes de Claude Gillot, le maître de Lancret et de Watteau.

Il existe deux copies de notre tableau. La première est exécutée par Charles Collignon (1731-1790). Elle est conservée dans le salon lambrissé de l’Hôtel de Créhange-Pittange à Thionville.

Une deuxième copie anciennement au château de Saint Aignan, La Romieu, a été vendue chez Christie’s, New York, le 3 octobre 2007 (suiveur de Bonaventure de Bar).

L’attribution a été confirmée par Mary Tavener Holmes après un examen direct.

100 000 / 150 000 € RM

50

(45)

50 .Nicolas LANCRET (Paris 1690-1743) La Récréation Champêtre toile

65 x 81,5 cm

Inscription au revers du châssis Tableau signé Lancret 1740 dans le pied du socle ayant appartenu à Mr Surmont en 1793. Resté dans la famille Surmont jusqu’en 1910 date ou il est reçu en partage au fils de Melle Surmont marié à Mr

Provenance : collection Surmont de Volsberghe de 1793 à 1910 (selon le cachet de collection et une inscription sur le châssis).

Bibliographie : Mercure de France, mai 1734, cité p.

941 (mention de la gravure de Joullain) ; A. J. Dézallier d’Argenville, Abrégé de la vie des plus fameux peintres, avec leurs portraits gravés en taille- douce, les indications de leurs principaux ouvrages, quelques réflexions sur leurs caractères, et, la manière de connoître leurs desseins et les tableaux des grands maîtres, Paris, 1769, p. 440 (mention de la gravure de Joullain) ;

M. Huber et C. C. H. Rost, Manuel des curieux et des amateurs de l’art, Zurich, 1804, vol. VII, p. 94 (mention de la gravure de Joullain) ;

G. G. T. Paignon-Duval, Cabinet de M. Paignon- Duval, Etat détaillé et raisonné des dessins et estampes …, Paris, 1810, p. 285 (mention de la gravure de Joullain) ;

C. Blanc, Histoire des peintres de toutes les écoles, Ecole Française, Paris, 1864, fasc. 13, p. 8 (mention de la gravure de Trignon) ;

E. Bocher, Les Gravures françaises du XVIIIe siècle, Catalogue raisonné des estampes, eaux-fortes, pièces en couleur, au bistre et lavis de 1700 à 1800, Nicolas Lancret, Paris, 1879, 4ème fascicule, n° 68 (mention de la gravure de Joullain) ;

R. Portalis & H. Béraldi, Les Graveurs du Dix- huitième siècle, Paris, 1881, T. II, deuxième partie, p. 496 (mention de la gravure de Joullain) ; G. Wildenstein, Lancret, Paris, 1924, n° 271, cité p. 54, avec reproduction de la gravure fig. 67 (tableau perdu mais connu par la gravure) ; M. Morgan Graselli, « Eleven New Drawings by Nicolas Lancret », Master Drawings, vol. 23/24, 1985/1986, cité pp. 383 et 384, reproduit fig. 12, et p. 469, reproduit pl. 45.

Notre tableau, dont la composition est connue par la gravure de Joullain de 1734, est une importante découverte pour l’œuvre de Lancret qui perpétue l’art de Watteau.

Un dessin préparatoire à notre tableau est conservé à la Pierpont Morgan Library à New York. Nous y retrouvons une composition de quatre personnages. L’homme au béret assis à gauche est vêtu de la même manière que notre tableau, typique du style de Lancret du début des années 1720.

La posture des personnages est traitée de manière à apporter à la scène un brin d’humour rapprochant ainsi la composition des scènes de Claude Gillot, le maître de Lancret et de Watteau.

Il existe deux copies de notre tableau. La première est exécutée par Charles Collignon (1731-1790). Elle est conservée dans le salon lambrissé de l’Hôtel de Créhange-Pittange à Thionville.

Une deuxième copie anciennement au château de Saint Aignan, La Romieu, a été vendue chez Christie’s, New York, le 3 octobre 2007 (suiveur de Bonaventure de Bar).

L’attribution a été confirmée par Mary Tavener Holmes après un examen direct.

100 000 / 150 000 € RM

50

TA B L E A U X A N C I E N S

(46)

51 .

52 .

53 . École FRANÇAISE vers 1700,

entourage de Jean François dit Francisque MILLET

Paysage classique animé Sur sa toile d’origine 102 x 81 cm (restaurations)

Provenance : vente anonyme, Marseille, 16 mai 2009 (Me de Dianous).

Bibliographie : Bernard Biard, Francisque Millet, le paysage au XVIIe siècle, Genève, 2010, p. 54.

Une gravure de Théodore, d’après Millet, reprend cette composition, dans le même sens et plus élargie (op.cit. p. 55).

4 000 / 5 000 € CT

Attribué à Philippe Jacques de LOUTHERBOURG

(1740-1812)

Paysage de rochers avec des soldats toile

56 x 75 cm 4 000 / 6 000 € RM

Jean-Baptiste Nicolas RAGUENET (Paris 1715-Gentilly 1793)

Vue des environs de Paris Sur sa toile d’origine 35 x 54,5 cm

Signé en bas à gauche Raguenet

Jean-Baptiste Nicolas Raguenet se spécialisa dans les vues topographiques de sa ville natale, des vues de parcs et de châteaux. En 1762, il réalisa pour la Marquise de Pompadour des vues du château de Ménars.

Les activités nombreuses de son père, tantôt acteur, tantôt forain, brocanteur ou peintre, ont sans doute favorisé l’appétit croissant de Jean Baptiste Nicolas pour la représentation de comédiens du Théâtre- Français.

12 000 / 14 000 € RM

51

52

53

(47)

51 .

52 .

53 . École FRANÇAISE vers 1700,

entourage de Jean François dit Francisque MILLET

Paysage classique animé Sur sa toile d’origine 102 x 81 cm (restaurations)

Provenance : vente anonyme, Marseille, 16 mai 2009 (Me de Dianous).

Bibliographie : Bernard Biard, Francisque Millet, le paysage au XVIIe siècle, Genève, 2010, p. 54.

Une gravure de Théodore, d’après Millet, reprend cette composition, dans le même sens et plus élargie (op.cit. p. 55).

4 000 / 5 000 € CT

Attribué à Philippe Jacques de LOUTHERBOURG

(1740-1812)

Paysage de rochers avec des soldats toile

56 x 75 cm 4 000 / 6 000 € RM

Jean-Baptiste Nicolas RAGUENET (Paris 1715-Gentilly 1793)

Vue des environs de Paris Sur sa toile d’origine 35 x 54,5 cm

Signé en bas à gauche Raguenet

Jean-Baptiste Nicolas Raguenet se spécialisa dans les vues topographiques de sa ville natale, des vues de parcs et de châteaux. En 1762, il réalisa pour la Marquise de Pompadour des vues du château de Ménars.

Les activités nombreuses de son père, tantôt acteur, tantôt forain, brocanteur ou peintre, ont sans doute favorisé l’appétit croissant de Jean Baptiste Nicolas pour la représentation de comédiens du Théâtre- Français.

12 000 / 14 000 € RM

51

52

53

TA B L E A U X A N C I E N S

(48)

55 . 57 . 59,5 x 49,5 cm

3 000 / 4 000 € RM

Jean Baptiste BENARD (?-? avant 1789) Deux intérieurs villageois Paire de panneaux 12,5 x 18 cm

le premier est signé et daté en bas à gauche Benard 1744

le deuxième est signé et daté en bas à droite Benard 1744

Provenance : collection A. Cornu (selon une inscription au revers du cadre).

800 / 1 200 € la paire RM

toile ovale 84 x 67,5 cm

(Petit accident et griffures)

L’armée de Sambre-et-Meuse est la plus célèbre armée de la Révolution française. Formée en 1794 par les armées des Ardennes, de la Moselle et du Nord, elle sera chargée de protéger le Directoire à partir de 1797.

Nous connaissons l’existence de Claude Sartre, par le biais d’une lettre de l’Agent Supérieur des Subsistances militaires de l’Armée du Danube, rédigée à Strasbourg en 1799. Natif de Poitiers, Claude Sartre est nommé Inspecteur principal à l’âge de quarante-trois ans, en vertu de ses qualités d’intelligence et de civisme (lettre en vente sur www.fecher-autographen.de).

6 000 / 8 000 € CT

Pieter-Rudolph KLEYN (Hooghe 1795-Les Quatre bras 1816) Portrait en buste d’une jeune femme Ivoire

7,5 x 6 cm

Signée en bas à gauche R. Kleyn Kleyn débute sa formation à Dordrecht puis séjourne à Paris en 1808 dans l’atelier de David.

800 / 1 000 € RM

Taille réelle

54

56

55 57

(49)

54 .

55 .

56 .

57 . Attribué à Jacques Antoine VALLIN

(1760-1831) Amour et son arc toile ovale 59,5 x 49,5 cm 3 000 / 4 000 € RM

Jean Baptiste BENARD (?-? avant 1789) Deux intérieurs villageois Paire de panneaux 12,5 x 18 cm

le premier est signé et daté en bas à gauche Benard 1744

le deuxième est signé et daté en bas à droite Benard 1744

Provenance : collection A. Cornu (selon une inscription au revers du cadre).

800 / 1 200 € la paire RM

Attribué à Nicolas-André MONSIAU (Paris 1754-1837)

Portrait « dit » de Claude Sartre, intendant général de l’armée de Sambre-et-Meuse (1756-1830) toile ovale

84 x 67,5 cm

(Petit accident et griffures)

L’armée de Sambre-et-Meuse est la plus célèbre armée de la Révolution française. Formée en 1794 par les armées des Ardennes, de la Moselle et du Nord, elle sera chargée de protéger le Directoire à partir de 1797.

Nous connaissons l’existence de Claude Sartre, par le biais d’une lettre de l’Agent Supérieur des Subsistances militaires de l’Armée du Danube, rédigée à Strasbourg en 1799. Natif de Poitiers, Claude Sartre est nommé Inspecteur principal à l’âge de quarante-trois ans, en vertu de ses qualités d’intelligence et de civisme (lettre en vente sur www.fecher-autographen.de).

6 000 / 8 000 € CT

Pieter-Rudolph KLEYN (Hooghe 1795-Les Quatre bras 1816) Portrait en buste d’une jeune femme Ivoire

7,5 x 6 cm

Signée en bas à gauche R. Kleyn Kleyn débute sa formation à Dordrecht puis séjourne à Paris en 1808 dans l’atelier de David.

800 / 1 000 € RM

Taille réelle

54

56

55 57

TA B L E A U X A N C I E N S

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