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TABLEAUX CATALOGUE HOTEL DROUOT, SALLE N 1 ANCIENS EXPERT : COMMISSAIRES-PRISEURS PARIS Collection de feu M. le Duc de PERSIGNY

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(1)

c.

Collection

de feu M.

le

Duc de PERSIGNY

CATALOGUE

TABLEAUX

ANCIENS

DONT LA VENTE AtKA LIEU

HOTEL DROUOT, SALLE N°

1

i.e

Jeudi 4 Avril 1S72

A DEUX HEDRES

| PARTICULIÈRE : le Mardi 2 Avril 1872.

EXPOSITIONS j pl

]BLIQrjE . le Mercredi 3 Avril 1872.

DE UNE HEURE A CINO HEURES

COMMISSAIRES-PRISEURS

M

e

CHARLES PILLET

ruedelaGrange-Batelière,tO.

M"

EUGENE ESCRIBE

vue de Hanovre, 6,

EXPERT

:

M.

HORSIN DÉON,

rue des Moulins, 15.

PARIS - 1872

(2)

CONDITIONS DE LA VENTE

Elle sera laiteexpressément

au

comptant.

Les Adjudicataires paieront, en sus des adjudications, cinq poi n cent, applicables aux frais.

.

(3)

TABLEAUX

(4)
(5)

DÉSIGNATION

TABLEAUX

ÉCOLES ALLEMANDE, FLAMANDE ET HOLLANDAISE

BLOEMEN

J/3£~. (pierre van, ditstandaert)

1

— Paysage,

site d'Italie, et

Animaux.

Des ruines couronnées de végétation mêlée à des constructions modernes, ombragéesd'arbres, bordent une route sur laquelle cheminent des vaches, des chèvres etdes

moutons

conduits par

un

paysan en compagnie d'une

femme

montée sur

un

âne.

Au

bord dela route, tout àl'ait sur

le premierplan formant repoussoir,

un homme

à cheval, conduisantdeux chevaux et

un

âne est arrêté et cause avec des campagnards qui se reposent aupied d'unarbre.

Une

distribution de lumière bien entendue,

une

exécution facilemaissoignée,

recommandent

ce bon tableau.

(6)

BOOYERMANS

(THIERRY)

2 — Le Sommeil

de l'Enfant Jésus.

Sur la terrasse d'un palais, sainte

Anne

et

saint Joseph contemplent avec

amour

l'enfant

Dieu endormi surlesgenoux deMarie.

BOSSAERT

(THOMAS

YyILLEBRORD)

3

— Réunion

de famille : Portraits.

Surune terrasse ornée de statues, dominantle parc d'une

demeure

seigneuriale, une famille

nombreuse

estréunie.

Ce sont d'aborddeux douairièresassises, l'une vêtue denoir, l'autre richement parée, près de laquelle se tiennentdebout

une

jeune

dame

et

son mari sansdoute.

Deux

petitesfillesdont l'une tientune poupée complètentcegroupe principal.

Un

peu enarrière sont deuxjeunes garçons vêtus et armés en cbasseurs, puis çà et des chiens de diverses races. Enfin,

un

jardinier et des do- mestiques qui montent l'escalier par lequel on arrive

du

parc à la terrasse, en complètent l'en- semble.

(7)

CRÂNACH

(lucas sijnder le jeune, dit)

4

Portrait de

Suzanne

Prandin,

von

Aibling.

Elle estvue en busle, les mainscroisées sur lu ceinture. Son costume estriche et élégant.

Une

résille composée de perles et de fils d'or enve- loppe sa chevelure blonde; plusieurs chaînes soutenant des médaillons entourent son cou ou sontgraduées sur ses épaules et sa poitrine.

DECKER

(cornelis, signé

du monogramme)

5

Paysage.

Son

aspectest celui qu'offre l'entrée d'unvil- lage; ce sont deschaumières isolées entourées de végétation qui s'aperçoivent aux différents plans. Le centre est occupé par

une

habitation des plus rustiques: elle est construite de vieux bois etcouverte en

chaume

; toutes ses dépen- dancesne sont elles-mêmesqu'un assemblage de planches,le tout

ombragé

pardes buissons, des plantes et debeaux arbres.

Quelques accessoires de ferme,

un

puits, une

meule

à repasserlesoutils, une

femme

quiverse de l'eau dans une feuillette,

un

paysanassissur

le bord

du

chemin,

un

ciel nuageux qui laisse

échapper

un

rayon lumineux éclairant le centre

du

tableau, composent l'ensemble de ce

bon

paysage d'un effet des pluspittoresques.

(8)

8

DSEPENBECKE

S

02-J-- (ABRAHAM VAN)

6

— Le Sommeil

de l'Enfant Jésus.

Dans

un

paysage, près d'un berceau et de rosiers dans les branches desquels sejouent des anges, l'enfant Jésus est profondément endormi sur les genoux et entre lesbras de l'heureuse Marie assise sur

un

banc de pierre près des co- lonnes d'un palais.

Deux

jeunes femmes, debout à son côté, contemplent avec

bonheur

et curio- sité lebel enfant.

Eu

face de la Vierge, le petit saintJean, qui taquine son agneau contre lequel est appuyé

un

autre enfant de son âge, est rappelé au silence par

un

ange qui participe à ses jeux. Saint Joseph, dans le fond se repose, couchéaupied d'un arbre.

Ce gracieuxtableau, d'une composition ravis- sante, d'une couleur brillante, d'un effet des

mieux

entendus, estconsidéré parbeaucoup d'ar- tistes etd'amateurs

comme

étantdeRubens: c'est

en faire

un

suffisant éloue.

2»ii-

(ANTOINE VAN)

Sainte Rosalie.

Dans

un

lieu désert et montagneux, sainte Rosalieestagenouilléesur

un

quartier de rocher;

près d'elle est

un

livreouvert appuyésurune tète de mort; ses cheveux blonds sont répandus en

(9)

9

mèches ondoyantes sur ses épaules; sa tète est

légèrement rejetée en arrière, sa

main

estposée sur son cœur, ses yeuxlevés vers le ciel: elle semble, dans

un

éland'amourdivin dont son

âme

estpénétrée,lui offrirsavie

comme

gage desafoi.

Ses prières ferventesontétéentendues: desanges chargésde fleurs sont descendusdes deux; l'un d'eux, portant une branche delis,va déposer sur satèteune couronnede roses.

Cette figure est exécutée avec la fermeté, la

fougue qui caractérisent les tableaux d'histoire de

Van

Dyck; ellepossèdeaussi lesgrandes qua-

lités de coloriste quile distinguent; mais ce qui

recommande

surtout cet admirabletableau,, c'est sabeauté et sa force d'expression.

Ef^GHELBRECHTSEN

(corneille) 8

— Repos

enEgypte.

Au

centred'un paysage qui permetà la vuede s'étendrejusqu'à

un

horizon lointaindanslequel se voit une petite ville fortifiée avec tous ses abords, au pied d'un rochercouronné d'un bou- quet d'arbres, la Vierge est assise tenant une grappe de raisin à la main, et sur ses genoux son divin Filsqu'elle regarde avecunetendresol- licitude; au second plan on aperçoit saint Joseph qui faitabreuver son âne.

Ce petittableau, d'unegrandenaïveté,estpeint avec l'extrême délicatesse, la beauté de couleur qui distinguent les œuvres de tous les grands maîtres des Écoles primitives.

(10)

/so

.

10

HELMBREKER

(THÉODORE)

Des

Joueurs de cartes.

Deux

jeunes garçons, l'un portant

un

costume semi-militaire, l'autre simple ouvrier en

man-

ches de chemise , sont installés autour d'une taMesur laquelle est servie une bouteille d'Or- vieto et

un

pain.

Une

partiedecartesestengagée entre eux; lepremier, croyant sans doute avoir gagné, abat ses cartes, mais le second, qui croit entrevoir

une

chance dans la manière dont il

jouera, invite son adversaire à relever son jeu.

Deux

témoins, debout près d'eux, suivent avec intérêt les péripéties de la partie.

JORDÂENS

(JACQUES)

10

— Marsyas

puni par Apollon.

Belles figures d'une grande puissance de cou- leuret de modelé.

S

11

— Jeune

Garçon.

Il est

vu

en buste. Son abondante chevelure

ombrage une

partie de sonvisage;

un

perroquet est posé sur sa

main

gauche, etde la droiteil

tient une cerise.

(11)

Il

.y~ _ (albert)

12

— Paysage

et

Animaux.

Sur le premier planune fermièreest en train de traire une vache noire; deux autres vaches brunes, tachées de blanc, sont au repos, l'une couchée, l'autre debout; çaet làdes poules, puis des pourceaux; à droite, au second plan, sevoit l'étable avec colombier, construite en vieilles planches et recouverte de

chaume; un

peu en

arrière, uneimportante maisonde

campagne

s'é- lcvant au dessus d'un beau massif d'arbres qui détachent leurs branchages sur

un

ciel lumi- neux, légèrement nuageux; à gauche, au loin,

un

berger conduisantson troupeau, puis la

mon-

tagne azurée.

Animaux

et paysage sont exécutés et étudiés avecleplus grand soin; de plus, la couleuren

estvraie etagréable.

KONING

(Signature peu lisible présuméede Philippe de) 13

— Un Buveur

Ilestassissur

un

tonneaurenversé; prèsdelui,

sur

un

escabeau, sontdéposés sa pipeet

un

verre debière.

(12)

12

MABUSE

^ro^r (gossaert, dit jeande)

1i

Saint Pierreetsainte Madeleine.

Dans

un

paysage boisé qui laisse apercevoir l'entréed'unvillage et

un

monastère surdesro- chers, saint Pierre, desclefs dans la

main

droite,

un

livresous lebras,enveloppé danslesplisd'un ample manteau, estdebout. Son

mouvement

est celui de la marche. Près de lui se voit sainte Madeleine tenant à la

main un

vase de parfums.

Son costumeest simplemais riche, desrangs de perles sont mêlés à sa coiffure surmontée d'un diadème, sa robe est également ornée de brode- riesd'or et depierreries.

Cesdeuxfigures; d'unegrandefinessed'exécu- tion,d'unecouleurclaireettransparente, doivent être desportraits.

MIERIS

(Signé GUILLAUME van)

15

— Le Joueur

devielle.

Dans

un

cabaret,

un

vieillard dort, le coude appuyé sur le dossier de sa chaise. Sa tête est

couverte d'un chapeau

mou

à larges bords, son visage estencadré d'une fraise qui fait ressortir sa bonne mine. Sa

main

gauche posée sur ses

jambes croisées, tientune pipe. Sa vielle est dé-

(13)

so-3.

13

poséeprèsdelui sur une tableà demi couverte d'un tapis ainsiqu'unecanette,

un

réchaudetles débris d'une pipe cassée.

Dans le fond, la rapière au côté,

un homme

tenant

un

verre debière à la main, courtise

une

jeune femme. Ce groupe ajoutel'animationqui pourrait

manquer

à cetagréable tableau d'une excellente couleur et du meilleur faire

du

maître.

VÏONY

(louis de)

16

— Jeune Femme

entourée d'attributs scientifiques et artistiques.

(tiiéodoue, ou mieux: j. romuouï)

^So

.

17

— Paysage

boisé.

Surla gauche,une maison assez importante couverte en tuiles rouges.

On

y arrive par

un

pont-levisjeté sur

un

canal qui la contourne.

A

droite est

une

route bordée d'arbres au travers desquels on aperçoit quelques habitations et

une

charrette ou cochetraîné pardeux chevaux.

Au

centre,

un

large

chemin

conduisant à l'habitation etsurlequel cheminent

un

cavalieret son chien.

D'autres figures animent encore cebon paysage éclairé par

un

rayon de soleil d'un effet le plus

(14)

14

piquant. Ce sont deux voyageurs,

homme

et

femme,

sereposantàl'ombredes arbresquisépa- rent la route

du

chemin; une

femme

quilave

du

linge dans le canal où se voient des pêcheurs dans

un

bateau.

é*

ROGER DE BRUGES

18

Triptyque.

A

droite, laSalutation angélique.

Dansl'intérieur d'un temple, Marie, agenouillée devant

un

bancsurlequel

un

livre de prière est posé, écoute, les yeux timidement baissés, les glorieuses paroles dudivinmessager; des anges, placés dansune galerie,espèce dejubée,assistent à cette scènemystique.

Au

centre, la Purification.

Egalement dans l'intérieurd'un temple d'une élégante architecture, dontlefond présente plu- sieurs arceaux soutenus par despilastres, devant

un

autelcouvertd'une nappe blanche, laVierge agenouillée tend les bras vers son divin Fils qu'elle s'apprête à recevoirdes mains

du

grand- prêtre qui le porte dans sesbras. LePontife est vêtu de ses habits sacerdotaux; sainte Anne, Joachim etsaintJoseph se tiennent respectueu- sement derrière lui. Debout près de Marie est

une

sainte

femme

vêtued'un richecostumebrodé d'or, tenant d'une

main un

cierge allumé etdans l'autre

un

panier renfermant de blanches co- lombes.

(15)

io

A

gauche, sainteBarbe.

Elleest debout, soutenant dela

main

droite

un

livre saint. Sa

main

gauche estappuyéesurune épée. Son costuma est d'une grande richesse, sa robeestde drap d'or, son

manteau

de pourpreet sa tète estceinted'unecouronne. Elle se détache sur

un

fond de paysageet d'architecturedansle coin duquel sevoit leportrait

du

donataire, qui complète l'ensemble decetintéressant triptyque.

Peinturenaïve, d'unbeleffet.

3o -

19

— Paysage

et

Animaux

(JACQUES VAN)

Près d'une rivièrequi occupe le devant d'un paysage hollandais, accidenté seulement par la riantedégradationlointaine de ses plans, on voit

une fermecouvertedechaume,clôturée devieilles planches. Trois vaches, deux debout, l'autre couchée, sontgardées par

un

paysanappuyé sur

un

bâton et

un

petitgarçon causant avecunefer-

mière occupée à traire

une

quatrième vache.

Plusloin, sortantde laferme,

un

berger conduit

un

troupeau demoutons.

On remarque

dans ce tableau une couleur claire et transparente, des tons mâles et dorés,

un

vaporeux, une chaleur dignes deCuyp, dont

il est une belleimitation.

(16)

16

TENIERS

(Signe

abrahah)

•.

o v

e> .~~

20

Intérieur decabaret.

Dans

un

intérieur rustique, quatre fumeurs réunis autour d'unetable sont engagés dansune conversation animée.

Un

cinquième personnage debout, tenantune cruche dansla

main

gauche,

etdela droite un verre de vinqu'ilélève en l'air,

semblevouloir les interrompre etlesrappeler à des idées plus joyeuses.

Au

fond, dans une pièce voisine, éclairée paruneespècedesoupirail,lemai- tredulogis remplit

un

pot degrès à destonneaux placés sur

un

chantierlelongdu

mur.

Enfin,çàet

là, de

nombreux

accessoires, enle meublant,ter-

minentl'ensemble de ce tableau, intéressant spé- cimen

du

maître.

TERBURG

(Signé 1601, Gérard) 21

— Le Départ pour

l'armée.

Cemagnifique tableau, peut-être le phis im- portant qu'ait jamais produit Terburg, repré- sente le

moment

un

officiersupérieur, sans doute

un

desplusgrands seigneurs de son temps, puisqu'il porte dans ses armes la fleur de lis,

quitte sa famillepour serendre à l'armée.

La scène sepasse dans

un

paysageaccidenté et

(17)

17

bois.: et sur le perron d'un superbepalais gotbi- que. La dame, accompagnée de ses deux Allés d'un petitgarçonetdetoute samaison, reçoit

un

dernier serrement de

main du

noble seigneur qui se retourne vers elle avant de quitter les degrés

du

perron.

Un

écuyertient en avant son magnifique che- val isabelle clairqui l'attend, ainsi

que

tout

un

état-major respectueusement rangé sur le côté,

pour le départ qui ne peut tarder, puisque le

trompettesonne leboute-selle.

Plus loin, dans le fond,

un

officier à cheval donne des ordres à l'escorte en partie cachée par

les plis

du

terrain.

Le sujet est ravissant, mais ce qui donneà ce tableau

un charme

infini, ce sontlesgracieux et élégants costumes detous cespersonnages. Celui de la châtelaine est de satin blanc brodé d'or;

ceux des jeunes fillessont desoie d'une variété de tons admirablement rompus. Puis rien n'est réjouissant

comme

cegroupe d'enfants: rainée, appuyée contre une balustrade, est ravissante denaïveté; puis ce petitfrèreenroberouge, por- tantl'épée avec baudrier de passementerie d'or, ayantdéjàl'airdesentirson importance.

Comme

est charmante la jeune

sœur

qui lui donne la

main

et cherche à attirer son attention sur la scène quisepasse! Partoutl'œil serepose agréa- blementdanscette aimable production: distinc- tion despersonnages, beauté deschevaux, choix desétoffes; Tcrburga voulu, dans cette

œuvre

capitale,donner la dernière expression de son talent. D'un portrait de famille il en a fait

un

tableau palpitant d'intérêt où rien n'est oublié.

Tout yestétudiéavec

un

soin infini,sans cesser

(18)

18

d'être aussi large et aussi puissant dans" sou exécutionque le comporte le sujet. Seschevaux, ses chiens sont clignes de

Van

derMculen et de

Weeniw

Le meilleur éloge que nous puissions faire de ce splendide tableau , c'est que Ter- burg ne l'a pas seulement signé , mais il a

voulu y figurer lui

même

: on le voit très-res-

semblantmêlé parmi lasuite dela châtelaine; il

est coifféd'une toque, vêtu d'une robe de

cham-

bre; iltientsa paletteà lamain.

22

Marine.

VAN DEN VELOE

Signe i.iILLAUME)

La

mer

est an calme; à quelque distance,

un

trois-mâtsesten panne, des barqueset descha- loupes naviguent surleseaux tranquilles. L'une de ces dernières, montée par deuxvoyageurs, vientaborder une barque

marchande

amarréeà

unejetée qui occupele premier plan.

Un

ciellé-

gèrement nuageux ainsi que les voiles de la

barqueàdemi-déployéesqu'aucunsouffle n'agite, sont éclairés par la chaude lumière d'un beau

soir d'été. Enfin, deux chaloupes vides et plu- sieurs figurines habilement distribuées

com-

plètentl'ensemble de ce petit tableau rempli de profondeur, d'airetd'harmonie,

(19)

19

VERDUSSEN

£s —

(Signé jean-pierre)

23

— Paysage

avec épisode militaire.

La vue s'étendjusqu'à

un

horizonlointaindans uneplaine dela Flandre.

Au

centreestune ville forte,

un

fleuve,une abbayeetplus sur ledevant,

un

village égalementfortifié.

Sur uneéminencequioccupe le premierplan,

un

général, entouré de sonétat-major, reconnaît

lepaysetdonne des ordres à deux officiers qui

les reçoivent chapeau bas.

VOS

s*

__

SIMON

DE]

24

Diane.

Dans un paysage, ladéesse, tenant on laisse plusieurs lévriers, se penche légèrement en ar- rièrepourécouterunedeses

nymphes

qui semble

lui indiquer la piste dequelque gibier.

WET

<- __

(GÉRARD

DE)

25

— La Femme

adultère.

Debout, dans

une

attitudedehonteetde repen-

tir, la

femme

adultère attend avec résignation l'arrêtqueJésus va prononcer. Derrière elle se

(20)

20

tient un gardecuirassé; à sonbureau,

un

greffier attend pourinscrirela sentence.

Un

autre garde adéjà près d'elleapportédans

un

panierlespierres qui doivent servir à l'exécution. Le grandjuge dans

un

riche costumetoutde satin et de four- rure,

nonchalamment

renversé dans

un

large fauteuil, desdocteurs de laloiet les accusateurs attendentavec animation etvive curiosité la dé- cision du Christ qui, penché vers la terre, écrit avec le doigtsur lesable ces

mémorables

paroles:

Que celui d'entre vous qui ne se sent coupable, lui jette lapremière pierre.

Cette scène se passe sous le péristyle d'un temple ou d'un magnifique palais orné de co- lonnes et de draperies qui ne laissent pénétrer que de rares rayons lumineux produisant des effets de clair-obscur et de lumière des plus

chatoyants.

WOUWERSVSANS

(Signé Philippe)

2ti

Paysage

avec partie de chasse.

Dans

un

délicieux paysage offrantala vue une vasteétendue depays, montagnesazurées, entre- coupées de collines, de

campagnes

fertiles qui bordent

un

large fleuve se déroulant jusqu'à

un

suave horizon; chasseurs etchasseresses pour- suivent descerfs aux abois. Voici l'ensemble de notreimportant tableau, mais lesdétails en sont infinis : sur ia

montagne

onaperçoit des villages, et sur la rive, desmaisons decampagne, un chà-

(21)

21

tenu entouré dejardins. Puis,en quittant larive éloignéepour nousapprocher

du

premier plan, à droitese voit une

demeure

seigneuriale avec terrasses, jets d'eau, tonnelle et courd'honneur, descendant en pente doucejusqu'au fleuve. Sur une route quioccupele premierplanformant en partie repoussoir, règne l'animationlaplus vive, car les cerfs y sont acculés etcernés. Déjà

un

jeune faon est saisi parles chiens;

un

chasseur

monté

sur

un

alezan, va, de sa pique, frapper le cerf auquel

un

seigneur sur

un

cheval blanc barre lepassage.

Un

piqueur tout en galoppantsonne l'hallali;

un

gentilhomme et sadame,

armée

d'unepique, arriventau galop aucerf sur sesfins. Les chas- seurs sur de beaux coursiersaccourent de toutes parts, ceux

du

château

même

traversentle fleuve

en toute hâte. Leur ardeurpour assister au dé-

nouement

de la chasse n'est dépassée que par celle de la meute qui attaque avec furie.

Deux

pauvres

femmes

sont toutépouvantées:unevieille laitière et une bergère bien embarrassée de son troupeau qu'elle craintdevoir entraînédans

la bagarre. Dans les eaux du fleuve sont des pê- cheursetdes baigneurs que lacuriosité faitsor- tir de l'eau.

A

la gauche

du

tableau, excepté

un

petitfauconnier qui court joindre la chasse, cha- cun s'occupe de plaisirs plus champêtres.

D'abord,[c'est

un

paysan qui harnacbe lecheval qu'un seigneur s'apprête à monter. Ensuite arrive

un

jeune cavalier qui, tout en marchant, devise

galamment

avec une

dame

suivie d'un petit nègre. D'autres

dames

et gentilshommes

assis surle bord dela route près d'un hennés chantentet font de lamusique. Enfin,

même

ani-

(22)

mation partout: c'est une

œuvre

capitale,

com-

position ravissante, couleur argentine et bril- lante, exécution spirituelle, délicate et aussi large quele comportele sujet; c'est

Un

magnifi- que tableau.

ECOLE FRANÇAISE

BOURDON

2^3S~.

SÉBASTIEN)

27

Bacchanale.

Composition importante etgravée.

CLOU ET

(FRANÇOIS (lit JEHANNET) 28

Portrait de François Ier.

11 estvu deprofil, moustache etbarbecourtes, cheveux retenusdans une espèce de filetde pas- sementerie d'or. 11est coiffé d'une toque qui est ornée d'une

plume

blancheet d'une médaille sur laquelle est gravé

un

cerf. Son vêtement est de satin blanc brodé d'or et derayures grises. Son pardessus estnoir, doublé de fourrure. Le roi

(23)

tient dans la

main

gauche, gantée de noir, une

lettre sur laquelle il attire l'attention parlegeste

îlela

main

droite. Enfin il porte surla poitrine la médaille de l'ordre de Saint-Michel.

DEBAR

jLi^lc,

-

(ou DESBAURES BONAVEISTCRE)

2!)

Récréation champêtre.

Pans

un

parc orné de statues, assis sur

un

tertre dans

un

fourrésolitaire, Pierrot et Scapin, en compagnie dedeux jeunes

femmes

dontl'une prélude surla guitare, devisentgaiement.

Cachés dans l'ombre d'un massif d'arbres.

Arlequin et Ciispincomplotent le

moyen

de par- ticiperàleur bonne fortune.

De

la gaieté, une couleur brillante,

un

effet

piquantsont lesqualitésqui

recommandent

cette gracieuse peinture.

GRIMOUX

30

Portrait de jeune garçon.

Il est debout, vu à mi-corps, soncostume est polonais, tunique bleue à brandebourgs d'or, pardessus garni de fourrures ainsi que sa toque à

plume

résolument posée surle côté.Sonregard estassuré, sa chevelure ondulée tombe en bou-

cleslégères sur sesépaules. Les doigtsdesa

main

droite sont passés dans les plis de sa ceinture rouge et sa

main

gauche est posée fièrement sur

la garde de sonépée.

(24)

Ao ~

L'arrangement pittoresque, l'enet des claies- obscurs habilement ménagés, l'expression saisis- santede ce portrait le classent parmi les meil- leuresœuvres

du

maître.

JULSARD

(nicolas-jacqubs)

31

Portrait d'une

dame

de la cour de Louis

XV.

Elle estjeune et gracieuse, vue en buste, ses

cheveux sont poudrés et relevés; un ruban noir nouéautour

du

cou, quelques perles mêléesaux

plis de sa robe et de la draperie de soie bleue jetée sursonépaule, tonnent sa seule parure.

VAN L00

(CARLEJ

32

Portrait en pied de la reine

Marie

Leckzinska.

Elle est vue debout traversant une splendide terrasse; soncostumeestmagnifique, sa robeest debrocard d'or, garniedesplus riches dentelles.

Sur sesépaules est attaché le

manteau

royal de velours bleu doublé d'hermineet

semé

defleurs de lis, soutenu par

un

gracieuxpetitpage vêtuà l'orientale.

Un

diadème estposé sur son élégante coiffure poudrée. Elle tient dans la

main

gauche, pen- dante,

un

bouquet de fleurs d'oranger et dela droite elle attire

du

geste

comme du

regard l'at-

tention

du

spectateur sur

un

petit

amour

qui la

(25)

précède, portant la couronne de France sur

un

coussin de veloursfleurdelisé.

Ces ravissantes et belles figures, d'un modelé

parfait, tout en lumières, se détachent sur

un

ciel,

un

fond de paysageetd'architecture remplis d'air et de brillant; en

un

mot, figures, expres-

sions, paysage composent

un

ensemble,

un

tout d'un effet séduisantet magique.

MIGNARD

^<ro .—

(pierre)

33

Portrait d'une demoiselle de la cour de Louis

XIV.

Cette nobledemoiselle, dans

un

jardin, estvue debout, presqu'en pied,tenant une corbeille de fleursdans les mains. Sa robe desoie verte, rele- vée sur une jupe de satin rose, laisseses bras et sa poitrine à découvert.

Un

léger voile de gaze s'échappe deses jolis cheveux blonds, disposés à laNinon, qui encadrent son séduisantvisage.Des perles autour de soncou, à ses oreilles, dans sa coiffure, d'autres qui ornent sa ceinture rose, enrichissent cetélégant costume qui siedadmi- rablement àsongenre de beauté.

REYERCHON

S~S~

%

- (S'&né A., 1809)

34

Portrait de

Georges-Antoine

Simonet.

Il estle créateur de la fabrique de mousseline deTarare.

(26)

26

RIGAU

*-.j-

_

(hyacinthe)

35

Portrait

d'homme,

buste

TOCQUE

(louis)

yOc, .

36

Portrait de

dame.

Elle estvue en buste, coiffée d'un bonnet à barbes de dentelle noire, vêtue desatin blanc et

d'un mantelct de velours bieu clair, orné depas- sementerie d'or.

(Attribué au) 37

Portrait de jeune

homme.

Il estvuàmi-corps,ilporteles cheveuxcourts et de légères moustaches; son costume gris, orné de boutons et de ganses d'orsur lequel se rabat un large colletdedentelle, est de l'époque LouisXIII.

VIVIEN

(JOSEPH)

38

Portrait

d'homme,

buste.

(27)

é&£~- INCONNU

39

— Vue

de Paris

du temps

de Louis

XIV.

Elleestprise

du

Pont-Neuf, en facedelastatue deHenri IV.

A

droite, sontleLouvre etlesTuile- ries; h gauche,lequai bordé de

monuments

pu- blics etde maisons particulières.

Ce curieux tableau est

animé

de nombreuses

figures,surtoutsurlepont;au premierplan beau- coupde petitesboutiques y sontinstallées eten- tourées d'une grande quantité de clients et de promeneurs. Tous serangent avec respect pour

aisser passerlecarrosse

du

roi qui est escorté d'une suite

nombreuse

de gentilshommes a cheval.

ECOLE ANGLAISE

GAINSBOROUGH

(Signé thomas)

40

Portrait de jeune

homme

Buste avec mains.

(28)

HUDSON

(Signé 1749)

'il

Portrait de jeune femme.-

Elle est debout. Son costume, tout de satin blanc etrose, estsimplemaisde

bon

goût et l'oit

élégant Dela

main

gauche elle relève sa robe 6

Oc

traînante, de la droite elle indique

un

objet in- visible.

'i2

Portrait

d'homme.

Il est également debout, tenant son chapeau sous le bras, une

main

passée dans son gilet de satin blanc, l'autre posée sur la garde de son épée. Son habit est de soie bleu clair, orné de passementeried'or.

REYNOLDS

43

Portrait de

dame

anglaise.

Cette gracieuse ladv estvue debout, le coude appuyé sur

un

rideau cramoisi, drapé sur le piédestal de colonnes gothiques. Elle tient un

livreentr'ouvert dela

main

gauche, la droiteest

pendante sur le côté. Son costumeestde la plus grande simplicité, il se

compose

d'une robe de gaze noire, ornéede dentelle de

même

couleur

et laisse àdécouvert sa poitrine, sesbras et son élégante chaussure.

Une

petite croixen brillants

attachée à soncorsage, desperles auxoreilles et en rangspourbracelets sont lesseulsbijoux qui,

(29)

29

joints à sa luxuriante chevelure châtain-clair, complètent l'ensemble de son costume si bien approprié à l'expression méditative et rêveuse qui semble pénétrer son être. Le paysage sur lequelse détache ce portrait, par son harmonie, ajoute encoreà son

charme

mystérieux.

REYNOLDS

44

Portrait

du

prince de Galles.

Dans

un

paysage où l'on aperçoit plusieurs forts etprès d'unetentedontlesrideaux cachent en partie une pièce de canon, le prince est vu en pied dansle richecostumed'officiersupérieur de hussards. Son habillement est de soiejaune foncé,tout galonné debrandebourgsd'argent. Sa ceinture, ses bottes et son dolman,jetés sur son épaule gauche, sontde satincramoisi, également ornés depassementerie d'argent. Il est fièrement posé, la

main

gauche sur la hanche et la droite sur sonsabre.

On

trouve dans ce portraitla grande magnifi- cence de couleur, la touche puissante et vigou- reusequijustifientl'empressement aveclequelles

amateurs accueillent les ouvrages de ce grand maître.

REYNOLDS

4r>

— Jeune Femme du temps

de Louis XII.

Elle estvue debout, vêtue d'une robe de soie blanche, sedisposantà monter lesmarches d'un escalier recouvertd'un tapis.

Esquisse intéressante.

(30)

J2--3

30

REYNOLDS

46

Portrait de miss

Orby

Hunter.

Elle est vueen buste, debout, lecoude appuyé surdes débris d'architecture.

Charmante

production d'un modelé remar- quable, mais exécutée dans une manière diffé- rentedes précédents,quis'explique peut-êtrepar

lesoinqui aprésidé à sa facture.

ÉCOLE ESPAGNOLE

RIBERA

(joseph, dit l'Espagnolet) 47

Saint Jean-Baptiste.

Dans

une

espèce de grotte, à

demi

enveloppé d'une vaste draperie rouge et d'une peau de mouton, ayant près de lui

un

agneau, le jeune précurseurestvu jusqu'aux genoux. Iltientdans la

main

droite

un

roseau et lagaucheestappuyée

sur lerocher où il est assis.

Cette bellepage, exécutée dans le sentiment

du

Caravage,estd'unecouleurbrillante,d'une exécu- tiontrès-serrée; c'esten

un mot

unedesmeilleures œuvres

du

maîtredanssa manièrevigoureuse.

(31)

31

VELASQUEZ DE SILVA

(DON DIEGO) 48

— Le

Fou.

Ce portraitn'est pas

comme

tous ceux quinous ont été présentéssouscetitre,

un

êtreaux formes repoussantes, non; icic'est

un homme

jeune, à la physionomie douce, pleine de gaieté. C'esten riant qu'il nous montre dans sa

main

droite

un

médaillon renfermant le portrait d'une

femme,

celleaiméepeut-être. Mais dans sa

main

gauche,

comme

attribut desafolie, est

un

jouetd'enfant,

un

moulinetde papierpiqué au bout d'unbâton.

Son costume est de velours noirépingle, jus- taucorps et haut-de-cbausses bouffant. Cheveux

plats, col de chemise rabattu, encadrant son riant visage.

Un

pliant est ouvert près delui et le fond sur lequel il se détache est de l'archi-

tecture.

Nous

pourrionsnousétendrelonguement sur les grandes qualités qui distinguent cette belle peinture,chercheràfairepartager l'enthousiasme que nous inspire la beautéde soncoloris, parler de lafinesse, dela transparence de ses tons ar- gentins etcalmes, deladélicatessede son exécu- tion, mais nous n'en donnerions qu'une idée très-imparfaite.

Nous

préférons diresimplement que ce portraitest un des meilleurs

du

maître.

(32)

32

ECOLE ITALIENNE

BOTTANI

(gicseppe)

49

Un Ange

apparaissantàla

Madeleine mourante.

CREDI

(SCIARPELLOM DETTO LORENZO Dl)

50

Léda.

Lafille

du

roi d'Etolie estdebout

un

voile de gaze transparentese drape seul autour de son beau corps; elle présenteson sein au cygne sur lequelsa

main

gaucheestposée. Castor etPollux sontprèsd'elle assis à terre à côté desdébris de l'œuf qui leur

donna

naissance.

Un

peu enarrière se voit encore Hélène.

Ces gracieuses figures se détachent sur un fond de paysage tout à fait dans le goût de Léonard dont Lorenzodi Credi est

un

des meil- leursélèves.

FRANCESCO Dl MARIA

51

— Polyphéme

et Galathée.

(33)

33

JULES ROMAIN

(JI'LES Pl.PPl)

52

— La

sainte Famille

au

bassin.

La

Viergetientl'Enfant Jésus debout dans

un

bassin etlui fait satoilette, pendant que le petit saintJean verse del'eau sur lui. Derrière Marie se tient sainte Elisabethqui présente

un

linge pour essuyerl'enfant. SaintJoseph préside à ces soins familiers.

Un même

tableau se voit dans la galerie de Dresde; celui-ci atoujours passépour

une

répéti- tion dece chef-d'œuvre eta été acheté

comme

tel; nous nous en remettons donc entièrement à son égardaujugementéclairé desamateurs.

LÉONARD DE VINCI

(D'après)

53

Portrait de

Mona

Lisa

ou mieux

de la Joconde.

Très-bonnecopieancienne surpanneau.

LIBERS

(IL CAVALIERE PIETRO) -32-J-. ~~

54

— Vénus désarmant

l'Amour.

Une

exécution rapide mais pourtant réservée,

un

modeléobtenu toutdanslalumière,une cou- leuragréable,

recommandent

cegracieux groupe.

(34)

34

MÂNFREDI

(bartolommeo)

2-S-o

.

-

55

— La

Vierge, l'Enfant et saint Jean.

Deboutsur les genoux de la Vierge, l'Enfant Jésus,

un

braspassé autour

du

cou de l'heureuse Marie, qui lepresse contre son sein,bénit lePré- curseur qui, les mains jointes, se courbe avec humilité devantle Filsde Dieu.

Une

couleurpuissante,

un

effet bien ménagé, ajoutent

un charme

de plusàcettegracieuse

com-

position.

ÂRSESCHI

(JACOPO)

X 6

56

— Vue

de Venise.

Au

delà

du

grandcanal qui coule sur le pre- mier plan, se voit

un

de ses tournants ou rues qui s'enfonceenlignecourbe,bordé demaisons, de palais, d'édifices publics et traversé par

un

pont. Canal et tournant sont sillonnés par

un

grand

nombre

de barques, de gondoles montées par des passagersetdesrameurs.

(35)

:jo

PADOVÂNI^O

(alessandro varotari detto il)

57

— Les

trois Grâces.

Lesfilles de Vénus, couronnées de fleurs par des

Amours,

sontréunies engroupesous un por- tique etsedétachent sur

un

fond de paysage.

Un

singe assis à terreet

mangeant

une

pomme, un

perroquet perché sur unebalustrade complètent l'ensembledecetagréableet magistraltableau.

RAPHAËL

(Attribué à raphael sanzio) 58

— Le Sommeil

de Jésus.

Dans

un

paysage, l'Enfant Jésus, étendu à terre surune draperieblanche, la tète appuyée sur

un

coussin, est profondément endormi. Près delui,laViergeagenouillée,avec une sollicitude toutematernelle, soulève

un

voilequi lecouvrait, et le contemple avec amour. Saint Jean, appuyé surelleinvite

du

doigt et

du

regard à admirerle Fils deDieu.

Cette ravissante sainte Famille, d'une couleur claire, d'une exécution des plus soignées, a été achetée, nous a-t-on dit, à

un

Grand d'Espagne, dans la collectionduquel il était accepté

comme

étant

du

grand maître. Dans tous les cas, ce ta- bleauestadmirable et ancien.

Ilestgravé par Martinet.

(36)

S<?<"

'7

36

TEMPESTA

(Ilcavalière .humer detto pietro)

59

— Paysage;

site d'Italie.

Le paysageest

montagneux

; à gauche est une cascade dans des rochers couronnés de végéta"

tion; au fond,

une

fabrique pittoresque; aubord d'un petit lac, des pécheurs;

un

paysanqui con- duitdes vaches, animent ce tableau d'un effet

agréableetpiquant.

ZUCCARELLI

(francesco)

60

— La Noce

de village.

Dans un paysage près d'un village dont on aperçoit lespremières maisons, sous des tentes improvisées et pittoresquement distribuées, sont réunis

un

grand

nombre

de personnages. Les uns sont àtable, lesautresse livrent au plaisir

de ladanse.

Vo. —

61

— La

Chasse.

Au

centre d'un bois est

un

éclairci que tra- versent des chasseurs, des piqueurs, une

meute

poursuivant lecerfaux abois.

(37)

S7

ZUCCÂRELLI

'2^&>, - (francesco) 62

— La

Pêche.

A

droite,sur

un

tertreassezélevé, est

une

villa pittoresque; àgauche,

une

cascade déversantses

eauxdans

une

rivière, au bord de laquellesont réunies de

nombreuses

figures, plusieurs sont occupées à pêcher, lesautres se livrent aux dou- ceursdu far-niente.

63

— Le Pont du

Moulin.

La vue s'étendjusqu'àdes montagnesazurées, au pied desquelles s'élève une petite ville.

Au

centre, ast

un

torrent dont leseaux arriventde cascades en cascadesjusquesurlepremier plan.

A

droite, est

un

moulinpittoresqueet surlepre- mierplan

un

pont deboisquedeux bœufsattelés à

une

charrette traversent;d'autres figuresspiri- tuellement distribuées animent l'ensemble dece bon paysage.

ZUCCHERI ou ZUCCARO

- (fedeiugo)

64

La Femme

adultère.

Composition importante d'une vingtaine de liguresrenfermées dans

un

petitcadre.

Une

cou- leurclaire, uneexécution soignée,

un

effet bien entendu sontlesqualités principales decet inté- ressant tableau.

(38)
(39)

COLLECTION

M.

LE DUC DE PERSIGNY.

Commissaire-priseur:CharlesPili.et.

Expert:Eugène Escribe.

(Vacation du 4avril.)

Nous avons annoncé letotal des prix de cette vente, prix relativement élevéssil'onconsidère que quelques-uns des tableaux étaient très-fatigués ou repeints, et qued'autresétaient inexactementattri- bués.

Qu-iques toiles curieuses n'ontdoncpointété ven- due? cequ'ellesvalaient réellement, grâce à l'impres- sion produite sur les amateurs par le voisinage d'œirn-es trop douteuses: citons entre autreslefou attribué àVelasquezetquiesttrès-probablement de ses sectairesouélèves : Mazo, Pareja ou peut-être CarreiiodeMiranda. Or cettepeinture,remarquable en soi, ne s'estvendue que 750 francs:elle valait assurémentbien plusquece prix. Cetableau et le

Reynoldsfigurent aujourd'hui dans la belle galerie deM. MauriceCottier.

Stry (JacquesVan). Paysageetanimaux.2,000fr.

Terburg(signé 4661, Gérard).Le Départpourl'ar-

mée. 5,600fr.

Wouwermans(signé Philippe).Paysageavecpartie dechasse. 4,900 fr.

Grimoux. Portraitde jeune garçon. 2,800 fr.

Van Loo (Carie).Portrait enpied dela reineMa-

rieLeckzinska. 3,000fr.

Retnolds.Portraitduprince de Galles. 3,200fr.

Portraitde miss OrbyHunter. 2,300 fr.

Velasquezde Silva(DonDiego).Superbed'allure, de noblesse et de cràneriedans l'exécution.LeFou.

750 fr.

(40)

Presque touslesjoursde lasemaine quicom- mence sont réservés à des ventes d'artistes lundi, vente du jeune peintre Zamacoïs, mor pendant ledurhiverde1871; à sesœuvresson joints des tableaux et dessins, souvenirs de se:

camaradesWorms, Fortuny, Pille,Vibert, Ma- drazzo, etc., puis des verreries, faïences, grès meubles et costumes que vont se disputer le peintres et les amateurs. C'est une des rare occasions qui se présentent de voirpasser ei vente publique des œuvres de Fortuny.

Jeudi 18, vente des tableaux et études di

paysage de Lansyer.

Ces études et ces tableaux terminés sur na ture rappellent les diverses contrées que r ar tiste a parcourues. Onaime à s'arrêter aveclu dans les pays où il s'est arrêté lui-même, é cette exposition rappellera à quelques-un., d<

charmantes impressions de voyage ou donner;

à ceux qui ne connaissent pasles sites le dési de les parcourir, ou bienmieux de lesacheter.

Le

même

jour,vente des tableaux d'Âlexan dreCouder.

Vendredi etsamedi, première vente defei KarlGirardet, lepaysagiste.

—Samedi,ventede M. LéonCogniet, où nou retrouvonsl'étudedu tableau qui figureau

mu

sée deBordeaux : le Tintoretau litdemort d safille; puisune belle tête d'étudepour leTin toretdu

même

tableau, l'Été et l'Hiver, réduc lionsdes deux tableaux de la salle du Zodiaque brûlés dans l'incendie de l'Hôtel de ville, l'es quisse du plafond du Louvre : Travaux de l

Commission d'Egypte, et une belle réunion d

(41)
(42)

38

DIVERS

65

Portrait de

femme.

Miniature àl'huile surcuivre.

6G

Portrait de

femme.

Peinture sur

éma

il.

67

Saint Hubert.

Gravurepar AlbertDurer.

68

— Un

Tournoi.

Très-aueieimegravare.

EtaMOa etMauldk, imprimeurs delaCompagnie den Conimissaires-Priseurs,

me deRivoli, Ul. IST11

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