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Contribution à l'étude du pouvoir rotatoire moléculaire des corps dissous

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00240375

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240375

Submitted on 1 Jan 1899

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Contribution à l’étude du pouvoir rotatoire moléculaire des corps dissous

Henri Pottevin, A. Leduc

To cite this version:

Henri Pottevin, A. Leduc. Contribution à l’étude du pouvoir rotatoire moléculaire des corps dissous.

J. Phys. Theor. Appl., 1899, 8 (1), pp.373-379. �10.1051/jphystap:018990080037301�. �jpa-00240375�

(2)

Nous nous sommes, enfin, posé une dernière question : Jusqu’à quelle limite peut-on pousser cette décomposition d’un courant en décharges successives ? La limite dépend essentiellement de la puis-

sance du soufflage. En utilisant un jet d’anhydride carbonique, dé-

tendu à 3 kilogrammes, nous avons pu obtenir plus de cent mille

FIG.5.

étincelles par seconde. Mais, avec un soufflage beaucoup plus mo-

déré (air à la pression de 2 .mètres d’eau), la décomposition se fait

encore très bien. La flg. 5 obtenue dans ces conditions (’ ) montre

deux cents étincelles pour une demi-période du courant, soit dix

mille étincelles par seconde.

6. En résumé, le phénomène que nous étudions, la décoinposition

d’un courant à haut potentiel en une succession de déchar.oes dis- ritplives, est un pliénomène parfaitement régulier. Il se produit tel qu’on le calculerait a prioî-i. On peut l’isoler et le maintenir dans de très larges limites de stabilité (2).

CONTRIBUTION A L’ÉTUDE DU POUVOIR ROTATOIRE MOLÉCULAIRE

DES CORPS DISSOUS;

Par M. HENRI POTTEVIN.

Pribram (3) a indiqué que le pouvoir rotatoires des solutions aqueuses d’acide tartrique allait en diminuant, si on leur ajoutait des quan-

(’)Plaque immobile ; objectif photographique et prismes à réflexion totale,

comme pour la fig. 1. On photographiait une fente étroite placée immédiate-

ment devant l’étincelle. Les petites irrégularités des images sont dues aux petits déplacements irréguliers des étincelles successives, combinés avee les aberrations de l’objectif employé,.

, Il va sans dire que différents expérimentateurs ont déjà plus ou moins net-

tement signalé certains des faits que nous venons de passer en revue ; nous

avons donné ailleurs l’indication de ces travaux.

(2) Co»iple.Q Rendus, t. CXXVIII, p. 991 ; 1899.

(3) PRIBRAM, Ber. 6/e/B Detitsch. Cheî)t. Gess., t. XXII, p. G.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018990080037301

(3)

374

tités croissantes d’alcool (alcools méthylique, éthylique, propy-

lique) ou d’acide gras (acides formique, acétique, propionique) ; au

cours de recherches sur l’aldéhyde formique, j’ai eu l’occasion de constater que ce corps agissait à l’inverse de l’acide et de l’alcool

correspondants; je me suis proposé d’étudier cette particularité

et de voir si des modifications analogues de pouvoir [rotatoire

se produiraient avec d’autres substances actives et avec d’autres

aldéhydes.

Aldéhyde formique et acide tartrique. - Les rotations sont rap-

portées à la lumière jaune du sodium ; les mesures ont été faites à la température de 20°-22° .

I.

-

J’ai dissous des quantités variables d’acide tartrique, d’une

part dans l’eau distillée, d’autre part dans des dissolvants constitués par un mélange (en proportions constantes pour une même série

d’essais) d’eau et d’aldéhyde formique. Les nombres du tableau

représentent les pouvoirs rotatoires mesurés.

11.

-

La quantité d’alhéhyde présente dans 100° de solution est

partout la même; la quantité d’acide tartrique varie.

-

Le pouvoir rotatoire varie dans le même sens si l’acide et l’aldé-

hydne sont dissous dans l’alcool absolu.

,

L’aldéhyde formique augmente la rotation des solutions de tar-

trates (sel de Seignette; tartrate neutre de soude) ; les deux isomères

(4)

sont affectés de la même façon, mais en sens inverse, car les solutions

de racémate de soude restent inactives.

-,,41déhyde formique et sucres.

-

Avec le sucre de canne, les expé-

riences I et II ont été faites comme les expériences correspondantes

avec l’acide tartrique.

Les autres sucres étudiés se comportent d’une façon analogue.

Les nombres du tableau ci-dessous se rapportent à des solutions contenant 10 grammes de sucre dans 100 centimètres cubes et, pour les solutions aldéhydiques, 10 grammes CH20.

L’aldéhyde formique modifie de méme dans le sens dextrogyre

les pouvoirs rotatoires de l’alcool amylique gauche, de, l’essence

gauche de matricaire ; il m’a paru sans action sur l’essence de téré- benthine.

Aldéhyde éthylique.

-

La solution aldéhydique dans laquelle

j’ai dissous l’acide tartrique et les sucres était un mélange de

(5)

376

360 grammes d’eau et de 88 grammes d’aldéhyde pure ; les lectures

polarimétriques ont été faites-à la température de 12°-14°.

A ldéhyde et acide tartrique :

J’ai repris les solutions 2 et 6, j’ai chassé l’aldéhyde en les main-

tenant dans l’eau chaude ; après refroidissement, j’ai ramené au

volume primitif par addition d’eau distillée, et j’ai mesuré à nouveau

le pouvoir rotatoire; il était exactement le même que celui des solu- tions de méme concentration faites directement dans l’eau.

Aldéhyde et sucres :

Les variations de pouvoir rotatoire du genre de celle que je viens

de signaler ne me paraissent pas susceptibles d’être interprétées simplement dans l’état actuel de nos connaissances.

Pour l’acide tartrique, deux notions ressortent des nombres qui précédent :

Il Les aldéhydes formique et éthylique se comporten t à l’inverse des alcools et acides correspondants :

-

20 L’accroissement du pouvoir rotatoire est sous la dépendance

non pas des proportions relatives d’aldéhyde et d’acide (ce qui devrait

avoir lieu, semble-t-il, s’il y avait formation de combinaisons en pro-

portions définies de ces deux corps), mais bien des proportions rela-

tives d’aldéhyde et d’eau.

(6)

A.-W. WITROWSKI. - Sur la, vitesse du son dans l’air comprimé.

-

Bulletin

intei-natioiial de l’Acadé1nie des Sciences de Cracovie, p. 138 ; mars 1899.

Dans un travail antérieur, l’auteur a montré qu’en général les cha-

leurs spécifiques C et c de l’air varient beaucoup avec la température

et la pression. Il y a toutefois exception pour l’effet de la tempéra-

ture au voisinage de la pression atmosphérique : cet effet est à peu

près nul, non seulement depuis la température ordinaire jusqu’à

200°, comme l’a montré Regnault, mais aussi jusqu’au point d’ébul-

lition de l’oxygène (1). Utilisant les résultats de ses propres expé-

riences sur la compressibilité et la dilatation de l’air, l’auteur a

calculé le rapport y =C . c Nous trouverons plus loin quelques-uns

de ses résultats.

Dans le présent mémoire, M. Witkowski se propose de détermi-

ner directement ce même rapport, afin de contrôler quelques-uns de

ses nombres. Deux séries d’expériences sont exécutées par la mé- thode de Kundt, l’une à 01, l’autre à - 78°,5 (moyenne), entre 1 et

120 atmosphères, et il applique la formule connue de la vitesse du son :

le volume spécifique v et le coefficient u de compressibilité isotherme

de l’air dans les conditions de ces expériences ayant été déterminés

par lui-même, ainsi qu’il est dit plus haut.

L’appareil ne diffère de celui de M. Kundt que par certains détails

imposés par le fait des pressions élevées.

On met en vibration simultanément, au moyen d’une même verge

(1) M. Witkowski trouve que la chaleur spécifique C de l’air sous la pression atmosphérique est 0,2372 aussi bien entre

-

102" et + f7° qu’entre + 98°

et -f-20°, et qu’elle passe à 0,2427 pour l’intervalle de - 110° à + 18°. Il n’est pas nécessaire de pénétrer dans les détails pour se convaincre que la troisième déci- male est ici bien incertaine, et, par suite, la quatrième illusoire. Il est peu vrai- semblable d’ailleurs que la chaleur spécifique, s’étant maintenue parfaitement

constante depuis + 98° j jusqu’à - 102" (0,237) prenne-une valeur bien plu-s grande (0,252) dans l’intervalle relativement faible de - 102" à

-

170°.

L’auteur critique à ce sujet les observations que j’ai faites (C. R., 27 juin 1898)

sur les expériences de Regnault, parce qu’il retrouve sensiblement le nombre de

ce dernier. Je ferai remarquer que la correction que j’ai apportée audit nombre

ne fait que traduire, en dehors de toi(le hypothèse, les résultats des deux expé-

riences exécutées par Regnault lui-mème à titre de contrôle.

(7)

378

de verre excitée par frottement, deux colonnes d’air desséché conte-

nues dans deux tubes de même diamètre, que l’on maintient à la même température; l’une demeure à la pression atmosphérique,

tandis que l’autre est porté à une pression croissante.

On mesure donc, en réalité, le rapport des vitesses du son" dans l’air comprimé et dans l’air non comprimé, toutes les autres condi-

tions étant identiques.

Le tube laboratoire et le tube témoin sont plongés dans une caisse

contenant tantôt de la glace fondante, tantôt un mélange de neige carbonique et d’éther.«

Quoique les lignes de poussière (silice) se forment avec d’autant plus de netteté que la pression est plus forte, la déterminations exacte de leur distance est certainement délicate.

Une autre difficulté résulte de ce que la correction de Kirchhoff,

relative au diamètre du tube, n’est pas indépendante °de la pression.

Enfin certaines irrégularités sont attribuées par l’auteur à ce fait que l’amplitude des vibrations est très grande, et non infiniment petite, comme le suppose la théorie.

Aussi les courbes par lesquelles l’auteur représente la variation de la vitesse du son avec la pression sont-elles sujettes à certaines cri-

tiques. En particulier, l’inflexion qu’il attribue à celles qui corres- pondent à la température ne me paraît point justifiée, et on pourrait en dire autant du minimurn trouvé vers 40 atmosphères, à

la température de - 78°,5, si Inexistence de ce minimum n’avait

déjà été indiquée par la méthode indirecte.

D’autre part, les courbes obtenues à 0° avec des tubes de diamètres différents et des sons de hauteurs différentes s’entrecroisent, ce qui manifeste l’existence d’une erreur totale pouvant atteindre le centième.

Quoi qu’il en soit, ces expériences montrent nettement qu’aux tem- pératures ordinaires la vitesse du son augmente de 7 0/0 de sa valeur lorsqu’on passe de 1 à 100 atmosphères C).

- -

1B1. Witkowski croit pouvoir affirmer aussi q ue la vitesse des sons

(1) Ce résultat-confirme ceux de lI. Kundt, qui avait cru observer une augillen-

tation de 12 10.000 environ, en passant de fi0 à 160 centimètres de mercure. Il ,est’

vrai que cette augmentation était de l’ordre des erreurs possibles de l’expé-

rience.

(8)

graves surpasse celle des sons aigus, surtout quand la pression est

un peu forte.

En terminant, il compare les valeurs du rapport y obtenues, par lui au moyen de ces expériences à celles (y’) qu’il a calculées anté-

rieurement.

Voici un extrait de ses tableaux :

Il sera intéressant de comparer ces résultats à ceux publiés par

M. Amagat (1). A. LEDUC.

Alexander MOFFAT. 2014 The Energy of Röntgen Rays (L’énergie des rayons

Röntgen).

2014

Proceedings of the Royal Society of Edinburgh, 9 janvier 1899, p. 430-438.

Dorn a déjà déterminé l’ordre de grandeur de l’énergie des.

rayons X à l’aide de l’échauffement des métaux qui accompagne

l’absorption des rayons X, ainsi que Dorn l’a découvert. Sur le conseil de E. Wiedemann (2), A. Moffat a repris la question en remplaçant

l’échauffement des métaux par l’illumination d’un écran au platino-

cyanure de baryum et, ce qui est particulièrement intéressant, en

déterminant le nombre et la durée des décharges électriques à tra-

vers le tube qui émet les rayons X, afin de savoir quelle est la durée

effective de l’émission des rayons X.

L’expérience montre que les rayons X qui traversent l’écran lumi- nescent au platinocyanure de baryum n’excitent sur un second écran

qu’une luminescence négligeable à 1 10 près ; ils admettent alors qu’à

cette approximation le ’premier écran arrète toute l’énergie (3) des

(1) Voir C. R. cle l’Académie des Sciences, 9 décernbre 1895 ; 13 et 20 janvier 1896.

(2) "tVied. Ann.,--t;--1*lII, p. 160; mémoire analysé dans ce Journal, 3e série, t. VII, p. 355 ; 1898.

(3)Je pense que réellement un bolomètre montrerait que les rayons transmis

par la couche de platinocyanure produisent un échhuflement supérieur à la

dixième partie de celui quf correspond al1x rayons IX incidents, parce que le

tube à rayons X émet un faisceau très hétérogène : ’énergie de’s rayons X doit

être affaiblie par l’écran notablement moins que leur propriété d’exciter la’ lumi-

nescence.

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