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Guide de l'utilisateur : CNB 1995 : Séparation des milieux différents (Partie 5)

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(1)Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. ÉBAUCHE. Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5). Publié par la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies Conseil national de recherches du Canada.

(2) Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. ÉBAUCHE. Première édition 1999. ISBN 0-660-96209-8 NR36-1/1995-5F © Conseil national de recherches du Canada Ottawa Droits réservés pour tous pays CNRC 43409F Imprimé au Canada Première impression. Available also in English: User’s Guide – NBC 1995 Environmental Separation (Part 5).

(3) ÉBAUCHE. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. Table des matières. Préface. ..................................... Section 5.1.. Généralités ................ 5.1.-1. Section 5.2.. Charges et méthodes de calcul .................... 5.2.-1. Section 5.3.. Transfert de chaleur . 5.3.-1. Section 5.4.. Étanchéité à l’air ....... 5.4.-1. Section 5.5.. Diffusion de vapeur d’eau .......................... 5.5.-1. Section 5.6.. Précipitations ............ 5.6.-1. Section 5.7.. Eaux de surface ........ 5.7.-1. Section 5.8.. Humidité du sol ......... 5.8.-1. Annexe A. Processus de détérioration .............. A-1. Facilité de mise en œuvre .......................... B-1. Glossaire, symboles et abréviations ........... C-1. Annexe B Annexe C. v. Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5) [99/10/06@11:34]. iii.

(4) Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. ÉBAUCHE. iv.

(5) ÉBAUCHE. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. Préface. Le présent Guide de l’utilisateur traite de la partie 5 de l’édition 1995 du Code national du bâtiment (CNB) et vise à permettre une meilleure compréhension des exigences de la partie 5. Une connaissance accrue des objectifs des exigences, et des principes généraux sur lesquels ils sont fondés, aidera l’utilisateur à se conformer au CNB et à s’assurer que l’enveloppe du bâtiment et les autres éléments séparant des milieux de nature différente respectent les niveaux de performance requis. La partie 5 du CNB, Séparation des milieux différents, énonce les exigences régissant la conception et la construction, ou le choix, des éléments du bâtiment qui séparent des milieux différents, notamment ceux de l’enveloppe du bâtiment. Elle contient également des exigences relatives aux conditions de l’emplacement susceptibles de modifier la teneur en humidité de l’enveloppe du bâtiment. Le but visé est d’assurer la santé et la sécurité des occupants en imposant des exigences minimales pour que les éléments de séparation des milieux fonctionnent adéquatement (c.-à-d. qu’ils résistent ou s’adaptent aux charges imposées par les milieux auxquels ils sont exposés) et en exigeant que ces éléments de séparation résistent à la détérioration pour pouvoir remplir cette fonction pendant toute leur durée de vie utile de calcul. Une conception, une construction, un assemblage ou un choix inadéquat de matériaux et d’ensembles de construction peut causer une séparation imparfaite des milieux ou une détérioration précoce des éléments de séparation et des matériaux et composants contigus, qui peuvent toutes deux mener à des conditions dangereuses ou insalubres. Les exigences ont également des répercussions sur la consommation d’énergie et sur le niveau de confort des occupants, en plus d’aider au bon fonctionnement des installations techniques du bâtiment.. sont pas nécessairement applicables. La modification des conditions environnementales intérieures dans les bâtiments anciens ou historiques peut endommager l’enveloppe de ces derniers, en particulier ceux en maçonnerie massive. La section 5.1. traite de la résistance aux charges dues au milieu et de la durabilité des matériaux qui doivent être installés pour contrôler et pour subir sans dommages ces charges. La section 5.2. énonce les renseignements et les méthodes nécessaires pour calculer les charges produites par les forces d’entraînement ainsi que la résistance requise pour que les mesures de contrôle fonctionnent efficacement. Les sections 5.3. à 5.8. énoncent les exigences de résistance à des conditions spécifiques qui sont considérées critiques pour la performance de l’élément de séparation. La réalisation d’une séparation réussie des milieux requiert une interaction, une communication et une coopération efficaces entre tous les participants au processus de conception et de construction. La section intitulée « Durabilité, gestion de la qualité et facilité de mise en œuvre » sous la rubrique « Résistance à la détérioration » [5.1.4.2.] du présent Guide de l’utilisateur met en lumière plusieurs éléments importants à considérer. Le présent Guide de l’utilisateur n’a aucune valeur juridique et n’est pas destiné à être officiellement adopté; il n’a été produit qu’à titre d’information. Les croquis et les graphiques servent uniquement à illustrer les principes énoncés et ne sont pas des détails de conception ni de construction. D’autres méthodes peuvent être employées, dans la mesure où elles satisfont à l’esprit des exigences du CNB. Les termes en italique dans le présent Guide de l’utilisateur ont la signification donnée à l’annexe C, Glossaire, symboles et abréviations.. Bien que les concepts s’appliquent à tous les types de bâtiments, les exigences de la partie 5 visent ceux qui ne sont pas régis par la partie 9, Maisons et petits bâtiments. Si des exigences de la partie 5 sont appliquées à la rénovation de bâtiments existants, elles doivent l’être avec circonspection car tous les aspects de la partie 5 ne Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5) [99/10/06@11:34]. v.

(6) ÉBAUCHE. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. Remerciements Le présent Guide de l’utilisateur a initialement été rédigé à titre de Commentaire relatif à l’édition 1990 du CNB par une équipe de chercheurs de l’Institut de recherche en construction du Conseil national de recherches, sous la direction d’un groupe de travail relevant du Comité permanent du calcul des structures, qui était responsable, à l’époque, de la partie 5. M. John Gibson, expert-conseil, a révisé le Commentaire sur la partie 5, Protection contre le vent, l’eau et la vapeur d’eau, Code national du bâtiment du Canada 1990, pour l’adapter au CNB 1995, sous la direction d’un groupe de travail relevant du Comité permanent de la séparation des milieux différents. Les membres du groupe de travail étaient les suivants : D. Clancey (président) M.D. Lawton R. Oliver A. Patenaude G.R. Sturgeon W.C. Brown (conseiller en recherche) G.A. Chown (conseillère technique) Le Guide de l’utilisateur a été révisé par : R. Eastwood J.R.S. Edgar G.J. Foley M.J. Frye D. Hamilton G. Lowes B. Phillips G. Proskiw D.R. Ricketts R. Trempe R. Wilson. Les décisions finales concernant le présent Guide de l’utilisateur relevaient de la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies, qui s’est fondée sur les recommandations du Comité permanent de la séparation des milieux différents. Le Comité permanent était constitué des membres suivants : R.M.B. Johnson (président) R.L. Blanchette D. Clancey K.A. Coulter J.R.S. Edgar J.S. Frain J. Gibson R.F. Gray G.F. Johnson R.M. Kobrick R.L. Maki M.M. Parker A. Patenaude M.V. Petrone M. Rickard D. Stones G.R. Sturgeon D. Surry C.M. Tye W.C. Brown (conseiller en recherche) G.A. Chown (conseillère technique) Le public est invité à soumettre ses commentaires sur le présent document à l’adresse suivante : Le secrétaire Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies Centre canadien des codes Institut de recherche en construction Conseil national de recherches du Canada Ottawa (Ontario) K1A 0R6. La version française du Guide de l’utilisateur a été relue par : R.L. Blanchette A. Patenaude M.V. Petrone G.F. Poirier M.Z. Rousseau. vi. [99/10/06@11:34] Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5).

(7) ÉBAUCHE. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. Section 5.1. Généralités Objet [5.1.1.1.] Conformément à la section 2.1. du Code national du bâtiment – Canada 1995 (CNB), la partie 5 s’applique à tous les bâtiments : a) abritant des usages principaux : i) du groupe A, établissements de réunion; ii) du groupe B, établissements de soins ou de détention; ou iii) du groupe F, division 1, établissements industriels à risques très élevés; et b) ayant une aire de bâtiment supérieure à 600 m2 ou dont la hauteur de bâtiment dépasse 3 étages et qui abritent des usages principaux : i) du groupe C, habitations; ii) du groupe D, établissements d’affaires; iii) du groupe E, établissements commerciaux; ou iv) du groupe F, divisions 2 et 3, établissements industriels à risques moyens et établissements industriels à risques faibles. Essentiellement, la partie 5 s’applique à tous les bâtiments qui ne sont pas visés par la partie 9, Maisons et petits bâtiments. Puisque les principes de physique sont les mêmes quels que soient les dimensions et l’usage du bâtiment, les concepts sur lesquels les exigences de la partie 5 se fondent sont tout aussi valables pour les bâtiments de la partie 9. La partie 9 renferme des exigences minimales pour les petits bâtiments, qui peuvent être soumis à des charges qui sont moins contraignantes que celles imposées aux bâtiments plus vastes ou plus hauts. Par conséquent, des exigences de la partie 9 ne sont pas, dans bien des cas, applicables aux bâtiments visés par la partie 5.. d’air et la résistance aux charges structurales et à la détérioration. L’humidité provenant des matériaux et des procédés de construction n’y est pas spécifiquement traitée. Bien que la partie 5 ne se limite pas qu’à l’enveloppe extérieure du bâtiment, la plupart des exigences, comme celles qui portent sur la protection contre l’eau provenant de la nappe souterraine et sur l’infiltration du vent et de la pluie, ne peuvent s’appliquer qu’aux parties du bâtiment qui séparent le milieu intérieur du milieu extérieur. Néanmoins, le cas échéant, les exigences de la partie 5, notamment celles qui concernent l’humidité, s’appliquent également aux éléments qui séparent des milieux intérieurs différents. Un élément de séparation intérieur serait requis, par exemple, dans un centre sportif, entre une piscine et une patinoire intérieures. Fréquemment, certains éléments de construction extérieurs, comme des colonnes décoratives, des murs, des dalles de balcon ou des garde-corps, ne sont pas destinés à séparer des milieux différents. Pour ces éléments, l’application des exigences de la section 5.6. du CNB, Précipitations, doit être envisagée afin de protéger les matériaux contre la détérioration.. Définitions [5.1.3.] Les termes en italique dans le CNB sont définis dans la partie 1 du CNB. Les termes en italique dans le présent Guide de l’utilisateur sont définis à l’annexe C, Glossaire, symboles et abréviations.. Domaine d’application [5.1.2.]. Résistance aux charges dues au milieu [5.1.4.1.]. L’objectif premier de la partie 5 est la protection contre la circulation d’humidité à travers ou sur les parties du bâtiment qui séparent des milieux différents, y compris celles qui isolent le milieu intérieur du sol. Ses autres objectifs sont la protection contre les infiltrations de vent et de gaz souterrains, la résistance aux transferts de chaleur et. Les charges dues au milieu sont des charges que subissent les matériaux, composants ou ensembles exposés • aux pressions du vent; • aux précipitations; • aux variations thermiques; • au rayonnement solaire;. Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5) [99/10/06@11:34]. 5.1. - 1.

(8) Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. Généralités. ÉBAUCHE. • à l’humidité sous forme de vapeur d’eau dans l’air; • aux différentiels de pression de l’air causés par des écarts de température (effet de tirage et convection) ou par les installations de ventilation mécanique; • à la pression d’eau produite par l’humidité du sol ou par une masse d’eau libre contre une enceinte; • aux contraintes structurales, aux flèches et aux mouvements différentiels causés par les charges permanentes et par les surcharges, le vent, les séismes, le retrait, le fluage, le tassement, les variations thermiques, les vibrations et les chocs; • aux attaques électrochimiques et chimiques (de polluants comme les pluies acides, par exemple); • aux attaques biologiques d’organismes vivants et de leurs sous-produits. Un élément de séparation doit être conçu et construit pour résister ou pour s’adapter à toutes les charges auxquelles il est raisonnablement prévisible qu’il sera exposé dans le milieu où il doit remplir sa fonction. Les charges structurales et celles dues au milieu sont interreliées puisque les unes peuvent créer les autres, auxquelles les éléments doivent résister ou s’adapter. Les exigences structurales de la partie 4 du CNB régissent les charges maximales; la partie 5 traite également des charges soutenues. Puisqu’elle constitue un facteur déterminant de nombreux mécanismes de détérioration, l’humidité est reconnue comme étant la charge due au milieu qui présente les répercussions néfastes potentielles les plus variées. Voir aussi la rubrique « Résistance à la détérioration [5.1.4.2.] » ci-dessous.. Humidité La partie 5 vise surtout à réduire le mouvement de l’humidité à travers ou dans l’enveloppe du bâtiment afin de prévenir la détérioration et de réduire les risques de défaillance due à l’accumulation d’humidité. L’humidité peut traverser les matériaux et les ensembles de construction par une combinaison quelconque des mécanismes suivants : • la diffusion de vapeur d’eau engendrée par une différence de pression de vapeur d’eau; • le déplacement d’air humide causé par une différence de pression d’air; • la circulation de l’eau sous l’effet de la tension superficielle (notamment par capillarité), de la gravité (y compris la pression hydrostatique), d’une différence de pression d’air (due aux installations mécaniques ou au vent) ou de l’énergie cinétique (élan des gouttes de pluie). L’effet net de ces migrations d’humidité, y compris la condensation apparaissant sur les surfaces froides 5.1. - 2. qui sont au-dessous du point de rosée de l’air ambiant, combiné aux effets de la ventilation et du drainage, détermine le taux de dépôt et d’évaporation d’humidité en un point donné de l’ensemble. Il est possible de concevoir des ensembles de construction qui empêchent ou, tout au moins réduisent au minimum, l’accumulation d’humidité. La première étape consiste à réduire le mouvement de l’humidité à l’intérieur de l’ensemble. La conception doit permettre de restreindre le mouvement et l’accumulation d’humidité dus : • à une résistance insuffisante au transfert de chaleur (section 5.3. du CNB); • aux fuites d’air (section 5.4. du CNB); • à la diffusion de vapeur d’eau (section 5.5. du CNB); • à une infiltration de précipitations (section 5.6. du CNB); • à l’infiltration d’eaux de surface (section 5.7. du CNB); • à la pénétration d’eau provenant de l’humidité du sol (section 5.8. du CNB). Ces seules mesures préventives étant peu susceptibles de fonctionner parfaitement, il faut assurer l’aération ou le drainage, ou les deux, afin de limiter l’accumulation d’eau et accélérer l’assèchement de l’ensemble de construction.. Vent Le présent Guide de l’utilisateur aborde la protection contre l’infiltration d’air due au vent non seulement dans le contexte d’une réduction du transfert d’humidité (section 5.4.), mais aussi du point de vue de l’endommagement des toits par le vent (section 5.6.). Les charges dues aux chocs reliées à l’utilisation du bâtiment et aux débris soufflés par le vent doivent être considérées, tant sous l’aspect des possibilités d’occurrence que sous celui de la résistance des matériaux et composants de l’ensemble.. Adaptation aux mouvements et aux déformations L’enveloppe du bâtiment doit s’adapter aux déformations et aux mouvements tant permanents que cycliques. Les mouvements peuvent survenir lors du tassement initial ou en raison du fluage à long terme de la structure ainsi qu’en raison du retrait des matériaux à mesure qu’ils sèchent. Les déformations cycliques peuvent survenir en raison des charges dues au vent, aux séismes, aux occupants et à l’usage du bâtiment, en raison de contraintes thermiques et hydriques occasionnelles. [99/10/06@11:34] Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5).

(9) Généralités. ÉBAUCHE. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. ou de charges hydrostatiques fluctuantes. Étant donné que de nombreux matériaux ont une élasticité limitée pour absorber ces mouvements, ils doivent s’adapter à ces derniers aux joints et aux jonctions. Une conception adéquate des joints et des jonctions requiert une prédiction ou une mesure du mouvement prévu, y compris de la direction et de l’amplitude. Ces paramètres dépendent de la nature des matériaux en cause, des charges structurales et des charges dues au milieu qui leur sont imposées, de la géométrie des composants et de la méthode d’ancrage. Lorsqu’un élément séparant des milieux différents chevauche un joint ou une jonction de la structure ou d’un support, il faut porter un soin particulier à assurer la continuité des éléments critiques comme le système d’étanchéité à l’air et les matériaux isolants. Les matériaux choisis pour chevaucher des joints et des jonctions doivent pouvoir s’adapter au mouvement sans défaillance du matériau ni de la configuration. Un composant de l’enveloppe du bâtiment peut être : • une partie inhérente d’un composant structural et, donc, autoportant; • fixé à l’aide d’adhésif, ou • retenu par des fixations mécaniques. Sauf dans le premier cas, une fixation solide et un jeu permettant le mouvement sont des considérations essentielles. Les parties les plus vulnérables d’un élément séparant des milieux différents sont les joints et les jonctions en raison du mouvement auquel ils doivent s’adapter. Tout au long du présent Guide de l’utilisateur, ces joints et jonctions de matériaux et d’ensembles font l’objet de commentaires en rapport avec les exigences des différentes sections. Le mouvement, les contraintes produites par le mouvement et les mesures prises pour compenser ce dernier sont visés par les parties 4 et 5 du CNB. La structure principale ne doit pas imposer de contraintes à l’élément séparant des milieux différents et les charges doivent être transmises de l’élément de séparation à la structure principale.. Résistance à la détérioration [5.1.4.2.] La durabilité est la capacité de résister ou de s’adapter aux agents et aux mécanismes de détérioration dans le milieu considéré afin de remplir, au fil des ans, des fonctions requises en respectant un seuil minimal. Les matériaux, composants et ensembles servant à séparer des milieux différents doivent être conçus ou choisis et installés de façon à être durables.. Les éléments de construction qui ont une durée de vie utile inférieure à celle du bâtiment ou de l’ensemble dont ils font partie doivent être conçus de manière à être accessibles pour inspection, réparation ou remplacement lors des travaux d’entretien du bâtiment. La capacité d’un élément de construction de remplir la fonction prévue dépend à la fois des propriétés de l’élément et du milieu dans lequel il doit remplir sa fonction. Les éléments doivent être choisis, ou leurs propriétés ou caractéristiques spécifiées, en tenant compte des milieux respectifs auxquels ils seront exposés, ce qui inclut les conditions pendant la construction et les charges structurales et celles dues au milieu ambiant qu’ils subiront. La compatibilité de matériaux contigus doit être évaluée puisque deux matériaux en contact peuvent subir une détérioration due à leur interaction chimique. Les exemples d’incompatibilité chimique comprennent la corrosion galvanique entre des métaux différents, la détérioration des plastiques au contact de certains produits d’étanchéité, la corrosion de l’acier et du zinc au contact du bois contenant certains agents de conservation chimiques et la corrosion du plomb et de certains alliages d’aluminium au contact du béton humide. Des essais de vieillissement accéléré peuvent être requis pour déterminer la durée de vie de matériaux dans les conditions prévues de service. Les processus de détérioration à considérer sont de nature hygrothermique (reliés à l’humidité et à la chaleur), chimique, électrochimique, biochimique et biologique. Des renseignements sur ces facteurs environnementaux, sur la corrosion des dispositifs de fixation et sur la protection cathodique contre la corrosion sont fournis à l’annexe A. Voir aussi la norme CSA-S478-95, « Guideline on Durability in Buildings ».. Durabilité, gestion de la qualité et facilité de mise en œuvre Un programme efficace de gestion de la qualité, mis en place dès le début d’un projet de construction, peut constituer un outil majeur permettant d’assurer la durabilité. Le programme doit viser à garantir que toutes les vérifications d’assurance de la qualité sont effectuées et que les corrections sont apportées si la qualité exigée n’est pas atteinte. Dans le cadre de l’assurance de la qualité, l’essai de parties préconstruites ou de maquettes d’un ensemble peut aider à déterminer la séquence des opérations de construction et à évaluer la performance globale de l’ensemble construit. La performance satisfaisante d’un élément de séparation entre des milieux différents dépend non. Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5) [99/10/06@11:34]. 5.1. - 3.

(10) Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. Généralités. ÉBAUCHE. seulement des propriétés et des fonctions des matériaux et des composants installés, mais aussi d’une approche globale coordonnée de la conception et de la construction. Des pratiques de conception et de construction efficaces font appel à des interactions, des communications et une coopération entre un certain nombre de participants dont les champs d’expertise et les niveaux de connaissances et d’aptitudes sont variés. Dès le début des projets de construction, les concepteurs, les constructeurs, les fabricants et les fournisseurs doivent travailler en équipe afin d’établir une vision et une compréhension communes du produit visé et des procédés requis pour réaliser ce produit. Une équipe doit avoir une compréhension commune de l’esprit de la conception, des pratiques de construction prédominantes ou préférables, de la facilité de mise en œuvre des détails de l’enveloppe et de la qualité d’exécution à assurer. Voir l’annexe B et la norme CSA-S478-95, « Guideline on Durability in Buildings ».. soulèvement sous l’action du vent sur les toits. Le fait d’invoquer des exceptions peut nécessiter des vérifications de l’absence d’effets néfastes reliés aux trois critères énumérés précédemment. Il peut s’avérer difficile de déterminer les essais et les calculs nécessaires pour vérifier la performance acceptable des ouvrages.. Équivalence L’utilisateur ne doit pas confondre ces dispositions d’exception avec les équivalents permis à la section 2.5. du CNB. Les exceptions s’appliquent à des situations où un niveau de performance inférieur à celui généralement exigé peut être acceptable. L’équivalence est invoquée lorsque l’esprit des exigences du CNB peut être respecté en utilisant une approche différente qui offre un niveau de performance identique ou équivalent.. Santé et sécurité des occupants Exceptions [5.1.4.2. 2)] On trouve des exceptions aux exigences de base un peu partout dans la partie 5. Ces exceptions ne sont permises que si la conception et la construction en fonction de critères différents de ceux énoncés n’auront pas d’effets nuisibles sur : 1) la santé et la sécurité des occupants, qui sont les principaux objectifs du CNB; 2) l’utilisation prévue du bâtiment (puisque la fonction de l’installation doit être considérée); ou 3) le fonctionnement des installations techniques (puisque la santé et la sécurité des occupants ainsi que la fonctionnalité des installations dépendent des systèmes de plomberie, de chauffage, de refroidissement, de ventilation et de protection contre l’incendie). Des exceptions sont prévues pour permettre la construction de bâtiments présentant des caractéristiques particulières (usage, emplacement, matériaux de construction, etc.) et qui ne requièrent peut-être pas une stricte conformité aux exigences de la partie 5. Par exemple, les bâtiments provisoires peuvent ne pas offrir la résistance à la détérioration généralement exigée par l’article 5.1.4.2. du CNB. Certaines mesures de contrôle de la température peuvent être incorporées à un stade sans que ce dernier présente les caractéristiques de résistance au transfert de chaleur, aux fuites d’air ou aux infiltrations de précipitations exigées par les sections 5.3., 5.4. et 5.6. du CNB. Lorsque des exceptions sont invoquées, l’esprit du CNB est généralement d’exempter le bâtiment de toutes les dispositions subséquentes des sections respectives. Il n’y a qu’un seul cas où une exemption générale ne s’applique pas, soit celui du 5.1. - 4. Certaines exigences de la partie 5 visent à assurer la santé des occupants dans le milieu intérieur. Le défaut de se conformer à ces exigences peut avoir les répercussions suivantes : • L’accumulation d’humidité peut favoriser la formation de moisissure. Ce phénomène peut contribuer à l’appauvrissement de la qualité de l’air en raison des spores et des bactéries en suspension, ce qui peut causer des maladies. Une dégradation des matériaux peut également survenir, y compris des dommages aux revêtements de finition ou à la structure du bâtiment. • L’infiltration d’air peut amplifier les effets des moisissures sur la qualité de l’air intérieur lorsque la détérioration se situe à l’intérieur de l’élément séparant les milieux différents. Le phénomène peut également causer une infiltration de gaz souterrains comme le radon et le méthane et de polluants extérieurs comme les gaz d’échappement des véhicules. • L’infiltration d’air peut également créer des conditions thermiques inacceptables si elle cause des courants d’air froid à l’intérieur des espaces habitables. Des exigences reliées à la sécurité sont destinées à réduire au minimum les dommages découlant de risques comme : • la chute de neige ou de glace des toits; • la chute de matériaux du bâtiment à la suite de la défaillance des dispositifs de fixation en raison de la corrosion; • le gel d’installations techniques critiques comme la tuyauterie des gicleurs d’incendie en raison de l’infiltration d’air froid; • la diminution de la résistance structurale en raison de la rouille ou du pourrissement. [99/10/06@11:34] Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5).

(11) ÉBAUCHE. Généralités. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. provoqué par la présence d’eau emprisonnée à l’intérieur d’un ensemble.. Exigences des autres parties du CNB [5.1.5.1.] Les matériaux, composants et ensembles incorporés aux bâtiments afin de satisfaire aux exigences de la partie 5 doivent également respecter celles des autres parties du CNB, y compris les dispositions de protection contre l’incendie et d’insonorisation de la partie 3 et les exigences structurales de la partie 4.. Lectures choisies 1). 2). Burge, H., Su, J., et Spengler, J., Moisture, Organisms and Health Effects, Moisture Control in Buildings, ASTM MNL 18, American Society for Testing and Materials, West Conshohocken, Pennsylvania. Norme CSA-S478-95, Guideline on Durability in Buildings, Association canadienne de normalisation, Etobicoke (Ontario).. Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5) [99/10/06@11:34]. 5.1. - 5.

(12) Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. ÉBAUCHE. 5.1. - 6.

(13) ÉBAUCHE. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. Section 5.2. Charges et méthodes de calcul Objet La section 5.2. du CNB porte sur les charges et sur les méthodes de calcul qui doivent être utilisées dans le choix des matériaux et des composants de l’enveloppe du bâtiment afin de s’assurer que ces matériaux et composants remplissent leurs fonctions prévues. Tous les composants des ensembles de séparation de toit, de mur et de plancher, que ce soit au-dessus ou au-dessous du niveau du sol, doivent être considérés. Les charges à prendre en compte sont celles créées par les conditions ambiantes extérieures et par les conditions intérieures de calcul. Les données sur les conditions climatiques, fournies à l’annexe C du CNB, comprennent : • les températures de calcul hivernales et estivales; • les précipitations; • les surcharges dues à la neige; • les pressions de vent; et • les charges sismiques. Les autres conditions extérieures à considérer comprennent : • l’humidité; • les sels et autres polluants en suspension dans l’air; et • le rayonnement ultraviolet. Les conditions intérieures de calcul déterminées par le programme de construction comprennent : • la température; • l’humidité; et • les pressions d’air produites par les installations de ventilation mécanique ou par l’effet de tirage. Pour les bâtiments plus petits et plus simples, la partie 9 du CNB prévoit des exigences particulières pour le choix et l’installation des éléments de l’enveloppe du bâtiment. Il existe une documentation considérable sur le sujet pour les petits bâtiments(1)(2). Les bâtiments visés par la partie 5 peuvent être plus grands ou plus complexes ou soumis à des charges structurales ou des charges dues au milieu plus intenses. Dans ces cas, des exigences plus rigoureuses peuvent être nécessaires. Des données de conception sont fournies dans les annexes du CNB, dans diverses normes sur les. matériaux et sur la mise en œuvre incorporées par renvoi dans la partie 5 ainsi que dans les documents de référence mentionnés dans les sections du présent Guide de l’utilisateur.. Charges dues aux milieux extérieurs [5.2.1.1.] Consulter la section 2.2. et l’annexe C du CNB pour connaître les valeurs détaillées requises pour la détermination des charges dues aux milieux extérieurs. Les autres charges similaires non comprises dans l’annexe C sont l’humidité, le rayonnement solaire et les sels routiers et marins en suspension dans l’air. La charge d’eau produite par la pluie chassée par le vent sur les murs extérieurs constitue un problème important en particulier dans les régions côtières, non parce que la pression de la pluie chassée par le vent (PPCV) y est nécessairement plus élevée qu’ailleurs, mais bien parce que ces régions reçoivent plus de chutes de pluie annuellement et ont donc un indice annuel de pluie chassée (IAPC) supérieur. L’eau peut s’accumuler dans des cavités et sur des surfaces horizontales, ce qui met à l’épreuve la résistance des joints et des jonctions. La norme CSA-A440.1-M1990, « Guide de l’utilisateur de la norme CAN/CSA-A440–M90, Fenêtres », renferme des données sur la PPCV et est distribuée par Environnement Canada. La norme CSA-A370-94, « Crampons pour maçonnerie », fournit des données sur l’IAPC. Théoriquement, des données sur la température du sol sont requises pour concevoir une séparation au-dessous du niveau moyen du sol; toutefois, il convient généralement de suivre les règles de l’art dont l’efficacité a été démontrée dans une région donnée.. Charges dues aux milieux intérieurs [5.2.1.2.] Les charges intérieures dues à la chaleur, à l’air et à l’humidité peuvent être déterminées à partir des. Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5) [99/10/06@11:34]. 5.2. - 1.

(14) Charges et méthodes de calcul. ÉBAUCHE. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. exigences du programme de construction et du calcul des installations mécaniques(3). Il est conseillé d’énoncer les conditions intérieures de calcul et les limites de calcul dans les documents de conception. Il faut également prendre en considération les niveaux incontrôlés d’humidité relative. L’humidité relative de l’air intérieur peut augmenter pour un certain nombre de raisons, y compris l’arrêt des installations de ventilation ou de déshumidification aux fins d’entretien ou de réparation, le nettoyage des moquettes à la vapeur ou la présence d’un sous-sol frais lorsque les conditions extérieures sont chaudes et humides.. Charges structurales à l’intérieur des ensembles Bien que la section 5.2. du CNB ne traite pas des charges structurales dont il est question à la section 5.1. du présent Guide de l’utilisateur, ces charges doivent être prises en considération dans la conception d’un élément qui sépare des milieux différents. Par exemple, le fluage à long terme peut surcomprimer, dans un mur extérieur, un joint qui était conçu seulement en fonction de la dilatation thermique.. Méthodes de calcul [5.2.2.1.] Le CNB renvoie au manuel de l’ASHRAE(3) pour des exemples des règles de l’art dans le calcul du transfert d’air, d’humidité et de chaleur. D’autres méthodes peuvent être acceptables. La partie 4 du CNB fournit des renseignements détaillés sur les méthodes de calcul, y compris celles de l’amplitude des charges structurales. D’autres données sont fournies par les normes CSA visant la conception et les matériaux, dans les manuels de calcul des charpentes et dans la documentation des fabricants de produits.. Références 1). 2) 3). 5.2. - 2. Code national de construction de maisons et Guide illustré – Canada 1998, CNRC 42803F, Conseil national de recherches du Canada, Ottawa. High-Rise Residential Construction Guide, édition de 1995, Régime de garanties des logements neufs de l’Ontario, Toronto. ASHRAE 1997 Handbook — Fundamentals, SI Edition, American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers, Atlanta, Georgia. [99/10/06@11:34] Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5).

(15) ÉBAUCHE. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. Section 5.3. Transfert de chaleur Résistance exigée au transfert de chaleur [5.3.1.1.] Lorsqu’un écart de température est prévu dans les calculs entre les deux côtés d’un élément, la partie 5 exige que ce dernier s’oppose au transfert de chaleur. Les mécanismes du transfert de chaleur sont la conduction, la convection, le rayonnement et le transfert de masse. La partie 5 n’impose pas d’exigences minimales relatives à l’efficacité énergétique. L’utilisateur peut consulter le Code modèle national de l’énergie pour les bâtiments (CMNÉB) – Canada 1997(1). Des matériaux s’opposant au transfert de chaleur sont exigés pour réduire au minimum la condensation sur ou à l’intérieur d’un élément qui sépare des milieux différents et pour respecter les conditions thermiques de calcul intérieures lorsque cette condensation ou un manque de contrôle des températures intérieures risque de nuire à la santé ou à la sécurité des occupants ou à l’utilisation prévue du bâtiment ou encore au fonctionnement des installations techniques.. Exceptions [5.3.1.1. 2)] Il n’est pas nécessaire de s’opposer au transfert de chaleur dans le cas d’une structure non climatisée puisqu’un écart de température de part et d’autre de la séparation n’est pas prévu intentionnellement dans les calculs. Dans ces conditions, aucune résistance thermique ne serait requise pour l’élément formant séparation. Lorsqu’il y a un écart intentionnel de température, dans certaines conditions, les exigences de la partie 5 concernant la prévention de la condensation et le contrôle des conditions de température peuvent être satisfaites par la résistance thermique inhérente, par exemple, d’un revêtement intermédiaire en contreplaqué ou en plaque de plâtre — sans qu’il soit nécessaire d’ajouter des matériaux supplémentaires pour augmenter la résistance thermique et pour limiter le transfert de chaleur. Citons, à titre d’exemple, un ensemble situé dans un bâtiment qui est exposé à des milieux extérieurs modérés et dont l’usage prévu requiert peu de séparation, comme un. entrepôt maintenu juste au-dessus du point de congélation. Un autre exemple pourrait être un mur intérieur placé comme séparation entre deux espaces soumis à des écarts minimes de température et d’humidité de calcul. Voir la rubrique « Exceptions [5.1.4.2. 2)] » à la section 5.1. du présent Guide de l’utilisateur.. Propriétés des matériaux qui s’opposent au transfert de chaleur [5.3.1.2.] Les matériaux et les composants installés dans un élément qui sépare des milieux différents doivent offrir un degré de résistance suffisant au transfert de chaleur pour réduire au minimum la formation de condensation à l’intérieur des composants ou des ensembles ou à leur surface du côté chaud. Il est également exigé que ces matériaux et composants, de concert avec les installations pour la climatisation, permettent de maintenir les températures intérieures de calcul. Cette exigence laisse entendre que la résistance thermique des matériaux isolants doit être choisie de concert avec le dimensionnement de toute installation de chauffage et de climatisation. Pour satisfaire aux exigences de la section 5.1. du CNB, les matériaux choisis pour offrir la résistance thermique principale à l’intérieur d’un ensemble doivent également être capables de résister aux charges dues au milieu ou doivent être protégés et supportés par d’autres éléments offrant la résistance nécessaire. Certains matériaux, comme ceux faisant partie d’un système de couverture à membrane protégée, peuvent être exposés à l’humidité sous forme de précipitations. D’autres peuvent devoir résister à des charges structurales comme la compression due au fléchissement d’une membrane sous les surcharges dues au vent ou encore aux charges permanentes et aux surcharges sous une dalle sur sol. Dans de nombreux ouvrages, il est prévu qu’une certaine quantité d’humidité se formera, qu’elle s’accumulera à l’intérieur de l’ensemble et. Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5) [99/10/06@11:34]. 5.3. - 1.

(16) Transfert de chaleur. ÉBAUCHE. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. qu’elle sera évacuée ou ventilée. Jusqu’à la fin de leur durée de vie utile prévue, les matériaux choisis doivent pouvoir résister à l’humidité sans subir de défaillance due à leur dégradation progressive ou à une attaque biochimique. Les dispositifs de fixation doivent être conçus ou choisis de manière à résister à la corrosion et à éviter de déformer ou de comprimer les matériaux devant s’opposer au transfert de chaleur. Les adhésifs doivent avoir une durée de vie utile au moins égale à celle de l’ensemble auquel ils sont intégrés et ils doivent convenir à l’état du subjectile compte tenu des conditions de construction et des tolérances prévues. Par exemple, les subjectiles doivent être à une température comprise dans la plage recommandée par le fabricant et les matériaux du subjectile doivent être assez plats pour permettre un contact solide entre l’adhésif et chacun des matériaux à assembler. À l’exception des contre-fenêtres et des contre-portes ainsi que des fenêtres et des portes devant avoir un degré de résistance au feu, tous les éléments vitrés à cadre métallique qui séparent des milieux différents doivent comporter une coupure thermique.. Normes [5.3.1.2. 2)] Dans la partie 5, les normes sur les matériaux et les composants ainsi que les normes concernant la mise en œuvre ne sont invoquées que si des matériaux et composants visés par ces normes sont utilisés. On laisse ainsi aux concepteurs la latitude de choisir des matériaux et des composants autres que ceux faisant l’objet des normes disponibles et autres que ceux visés par les normes énumérées dans la partie 5.. 5.3. - 2. Emplacement et mise en œuvre des matériaux ayant une résistance thermique [5.3.1.3.] Il est important de considérer le transfert d’humidité de l’air intérieur aux surfaces plus froides sur la face intérieure ou à l’intérieur de l’enveloppe. Les surfaces intérieures des ensembles ayant une résistance thermique insuffisante peuvent être suffisamment froides pour permettre une condensation superficielle, ce qui peut causer une détérioration et la croissance de champignons et de moisissures. Les ensembles peuvent aussi être exposés à une condensation interstitielle s’il y a une résistance thermique insuffisante du côté froid des éléments qui limitent la diffusion de vapeur d’eau (voir aussi la section 5.4. du CNB et du Guide). L’efficacité des matériaux isolants peut être considérablement réduite par la compression des matériaux et par des ponts thermiques créés par la pénétration de matériaux qui ont une forte conductibilité thermique comme les poteaux métalliques, les solives de charpente ou les supports métalliques. Voir la figure 5.3.-1. Les températures à la surface et à l’intérieur des ensembles doivent être calculées et la conception, modifiée au besoin pour éviter une condensation excessive. Dans les matériaux hygroscopiques, l’humidité peut s’accumuler même si la température de la surface est supérieure au point de rosée de l’air ambiant. Ainsi, on a pu démontrer en laboratoire que le plâtre et les matériaux dérivés du bois peuvent absorber des quantités mesurables d’humidité lorsque l’humidité relative de l’air ambiant ne dépasse pas 80 %. Ce phénomène pouvant entraîner la corrosion, la pourriture ou la dégradation générale des matériaux à des températures supérieures au point de rosée, il faut veiller à maintenir des températures suffisamment élevées et un taux d’humidité assez faible pour réduire au minimum l’accumulation d’humidité.. [99/10/06@11:34] Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5).

(17) Transfert de chaleur. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. ÉBAUCHE. • ajout d’isolant supplémentaire sur l’extérieur des ailes des poteaux; • isolation d’un élément en acier pénétrant sur une certaine distance à l’intérieur du bâtiment; • incorporation de coupures thermiques sur les dispositifs de fixation et les cadres; et • prolongement de l’isolation vers le haut et par dessus les murs en surélévation ou les joints de dilatation de toit.. Vue en coupe. Vue en plan. FC01096A. Figure 5.3.-1 Ponts thermiques à travers une dalle de plancher, un cadre de fenêtre, une cornière de support de brique et un poteau métallique Les joints prévus pour permettre le mouvement dans les ensembles peuvent interrompre la continuité des matériaux isolants. Les jonctions entre des ensembles comme les murs de sous-sol et les murs hors sol, les murs et les toits, les murs et les cadres de fenêtre peuvent également créer des interruptions dans la résistance thermique. Des détails particuliers permettant l’intégration de coupures thermiques ou le maintien d’une résistance thermique suffisante autour de ces interruptions sont fréquemment requis pour réduire au minimum la condensation. Ces détails peuvent prendre différentes formes :. La construction de murs coupe-feu en blocs de béton traversant un toit ou de balcons en béton en porte-à-faux peut augmenter le risque de condensation sur les surfaces intérieures. Le mur coupe-feu peut être isolé sur une certaine distance du côté intérieur et les alvéoles des blocs peuvent être obturées au droit de la pénétration de l’isolation du toit pour éviter la circulation d’air par convection. Le balcon peut comporter une coupure thermique au droit de l’isolation du mur ou le plancher intérieur peut être isolé au-dessus et au-dessous pour éviter la condensation. Idéalement, le plan d’isolation doit entourer le bâtiment du côté extérieur du système d’étanchéité à l’air et de la structure, réduisant ainsi les ponts thermiques seulement aux dispositifs de fixation ou aux supports requis pour les revêtements extérieurs de finition tout en atténuant également les mouvements de la structure sous l’effet des contraintes thermiques. Des travaux de recherche(2)(3) ont démontré que lorsqu’il y a une mince lame d’air entre le support et l’isolant du côté chaud, les courants d’air de convection qui circulent autour de l’isolant ou à travers ce dernier lui font perdre une grande partie de sa résistance thermique. L’isolant doit être suffisamment étanche à l’air de manière à constituer le principal élément résistant aux fuites d’air du système d’étanchéité à l’air (voir l’article 5.4.1.2. du CNB), ou être mis en œuvre de manière à faire corps avec un composant continu à faible perméabilité à l’air. Un autre mécanisme pouvant réduire la résistance au transfert de chaleur est la circulation d’air sous l’effet du vent à travers des matériaux isolants en fibres. L’air peut circuler à travers des matériaux poreux si le revêtement extérieur de finition présente des ouvertures placées de façon que l’air puisse s’infiltrer dans les ensembles et en sortir. Voir la figure 5.3.-2.. Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5) [99/10/06@11:34]. 5.3. - 3.

(18) Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. Transfert de chaleur. ÉBAUCHE. contournement derrière l'isolant. contournement limité par un matériau à faible perméabilité à l'air en contact continu avec l’isolant Vue en coupe. Vue en plan FC01097A. Figure 5.3.-2 Circulation d’air à travers l’isolant thermique. Lecture choisie 1). Drysdale, R.G. et Suter, G.T., Construction des murs extérieurs des bâtiments de grande hauteur, Société canadienne d’hypothèques et de logement, Ottawa, 1991.. Références 1). 2). 3). 5.3. - 4. Code modèle national de l’énergie pour les bâtiments – Canada 1997, CNRC 38731F, Conseil national de recherches du Canada, Ottawa. LeCompte, J.G.N., Influence of Natural Convection in an Insulated Cavity on the Thermal Performance of a Wall, Insulation Materials, Testing and Applications, ASTM 1030, American Society for Testing and Materials, West Conshohocken, Pennsylvania. Brown, W.C., Bomberg, M.T., Ullett, J.M. et Rasmussen, J., Measured Thermal Resistance of Frame Walls with Defects in the Installation of Mineral Fibre Insulation, Journal of Thermal Insulation and Building Envelopes, volume 16, avril 1993, Conseil national de recherches du Canada, Ottawa. [99/10/06@11:34] Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5).

(19) ÉBAUCHE. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. Section 5.4. Étanchéité à l’air Résistance exigée [5.4.1.1.] En général, un élément qui sépare des milieux différents doit avoir un système d’étanchéité à l’air pour limiter les fuites d’air. Une fuite d’air est une circulation d’air non contrôlée à travers un élément du bâtiment. L’infiltration est une fuite d’air de l’extérieur vers l’intérieur d’un bâtiment, tandis que l’exfiltration est une fuite d’air de l’intérieur vers l’extérieur. Les fuites d’air peuvent également se produire entre deux espaces intérieurs. Les fuites d’air sont des phénomènes fortuits qui peuvent avoir un certain nombre de conséquences indésirables dont les plus souvent signalées sont le dépôt d’humidité à l’intérieur de l’ensemble de construction en raison d’une exfiltration d’air et la pénétration de la pluie due à l’infiltration d’air sous l’effet du vent. Dans un cas comme dans l’autre, l’humidité peut causer divers problèmes allant des taches sur les surfaces jusqu’à la détérioration prématurée de l’ensemble de construction. Les fuites d’air, de même que les ouvertures qui y sont reliées, peuvent aussi avoir des incidences néfastes sur le milieu intérieur, notamment les suivantes : • problèmes de régulation de la température et de l’humidité; • infiltration de polluants comme les gaz souterrains ou les gaz d’échappement des véhicules; • transmission excessive des bruits extérieurs; • augmentation de la consommation d’énergie; • gel des conduites d’eau; • problèmes reliés aux incendies comme la propagation plus rapide du feu et l’inefficacité du désenfumage; et • bruit et problèmes de fonctionnement des portes causés par l’effet de tirage (voir l’encadré).. ne soient prises aux stades de la conception et de la construction. Une protection contre les fuites d’air est exigée en présence d’une combinaison d’écarts de température, de pression de vapeur d’eau et de pression d’air : • Il existe un écart de température pendant les saisons de chauffage ou de refroidissement. • Un écart de pression de vapeur d’eau peut être créé par les occupants et leurs activités qui ajoutent de l’humidité à l’air intérieur; l’humidification mécanique peut également augmenter la charge d’humidité. • Un écart de pression d’air peut être produit par l’écart de température (l’effet de tirage ou de cheminée), par les installations mécaniques de ventilation et par le vent. Il est vraisemblable que ces trois écarts coexistent dans un bâtiment occupé où l’espace est climatisé (particulièrement pendant la saison de chauffe au Canada) et, donc, que les exigences de la section 5.4. du CNB s’appliquent à la plupart des bâtiments visés par la partie 5. Voir la figure 5.4.-1.. Effet de tirage L’écart de pression qui fait monter l’air chaud dans une cheminée entraîne l’air chaud vers le haut à l’intérieur d’un bâtiment chauffé. Lorsque l’air est chauffé, il prend de l’expansion et devient moins dense. Lorsqu’il y a des ouvertures, intentionnelles ou non, à travers l’enveloppe du bâtiment, l’air chaud s’échappe par les ouvertures situées au-dessus du plan de pression neutre et est remplacé par de l’air plus froid pénétrant par les ouvertures situées au-dessous du plan de pression neutre. S’il n’y a pas d’ouvertures autres qu’en partie inférieure, la différence de pression créera une pression positive du côté intérieur de l’enveloppe au-dessus du plan de pression neutre, mais il n’y aura pas d’écoulement d’air.. Ces problèmes peuvent survenir dans n’importe quel bâtiment à moins que des mesures préventives. Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5) [99/10/06@11:34]. 5.4. - 1.

(20) ÉBAUCHE. plan de pression neutre. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. Étanchéité à l’air. entre des matériaux à faible perméabilité et de nombreux petits orifices dans des matériaux à perméabilité élevée ou poreux. La section 5.4. du CNB vise à permettre d’obtenir des éléments qui séparent des milieux différents et qui réduisent les fuites d’air à un niveau suffisant pour prévenir l’amorce d’une détérioration liée à l’humidité en raison de la condensation ou de l’infiltration de précipitations; elle vise également à réduire les courants d’air et l’infiltration de polluants et à permettre le contrôle de l’humidité relative et des températures de l’air et des surfaces à l’intérieur du bâtiment.. effet du vent. Fuites d’air et ventilation. plan de pression neutre. effet de tirage. plan de pression neutre. effet de la ventilation mécanique. pla. nd. ep. re. ss. ion. ne. Par le passé, on s’en remettait aux fuites d’air pour assurer la ventilation nécessaire aux occupants et aux activités dans les bâtiments, mais cette approche dépend beaucoup des conditions climatiques et est maintenant considérée généralement comme inefficace et peu fiable. Il est absolument inefficace de s’en remettre aux fuites d’air pour la ventilation lorsque les exigences d’étanchéité à l’air sont satisfaites. Bien qu’une ventilation naturelle puisse être assurée, par temps doux, en ouvrant les fenêtres, des installations mécaniques sont généralement installées pour fournir les volumes d’air frais nécessaires aux endroits et aux moments requis. Les exigences de ventilation relatives aux bâtiments visés par la partie 5 sont énoncées dans la partie 6 du CNB.. Fuites d’air et diffusion de vapeur d’eau Deux mécanismes chassent la vapeur d’eau provenant d’un milieu intérieur vers l’enveloppe du bâtiment ou à l’intérieur d’un ensemble séparant deux milieux intérieurs différents, soit : • la diffusion de la vapeur d’eau (mouvement à l’échelle moléculaire qui entraîne la vapeur d’eau à travers les matériaux de construction). Voir la section 5.5. du CNB; et • les fuites d’air (mouvement de l’humidité sous forme de vapeur d’eau qui traverse les ouvertures à l’intérieur des matériaux ou entre ceux-ci).. utr. e. effet combiné FC01098A. Figure 5.4.-1 Forces causant les fuites d’air Bien que l’écart de pression d’air soit presque toujours suffisant pour produire des fuites d’air, celles-ci ne surviennent que si l’enveloppe du bâtiment comporte des ouvertures permettant à l’air de circuler. Il n’est pas nécessaire que ces ouvertures traversent directement toute l’enveloppe; il s’agit le plus souvent de parcours résultant de la combinaison de divers interstices à l’intérieur ou 5.4. - 2. Le pare-vapeur, qui constitue le matériau assurant la principale résistance à la diffusion de vapeur d’eau, doit avoir une faible perméance à la vapeur d’eau. De la même façon, le matériau assurant la principale résistance aux fuites d’air doit présenter une faible perméabilité à l’air. De nombreux matériaux utilisés dans des ensembles de construction ont les propriétés nécessaires pour remplir les deux fonctions à la fois, notamment le verre, la tôle et les membranes de couverture.. [99/10/06@11:34] Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5).

(21) Étanchéité à l’air. Sous les climats froids, on constate que les problèmes de condensation à l’intérieur des éléments de séparation entre deux milieux sont le plus souvent causés par des fuites d’air. Cela s’explique par le fait que la quantité d’humidité qui peut être entraînée par diffusion à travers un pare-vapeur, même s’il est discontinu, est très faible et peut fréquemment être absorbée par l’ensemble. Lorsque l’humidité est déposée par des fuites d’air, les volumes sont considérablement supérieurs en raison de la forte teneur en humidité de l’air intérieur et parce que toute la condensation se forme près de l’ouverture dans l’élément étanche à l’air du système d’étanchéité à l’air. Voir la figure 5.4.-2. Cela ne veut pas dire que le pare-vapeur est un élément négligeable, mais bien qu’il est primordial de s’assurer de la qualité du système d’étanchéité à l’air tout au cours du processus de conception et de construction. 35. Débit de vapeur d’eau, en mg/s. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays. ÉBAUCHE. 30 25. Transfert d’humidité en raison des fuites d’air. 15 10. 0 0,001. Transfert d’humidité dû à la diffusion de vapeur d’eau. 0,01. 0,1. Pour satisfaire aux exigences de la section 5.4. du CNB, un système d’étanchéité à l’air doit présenter un certain nombre de caractéristiques fonctionnelles(1), notamment les suivantes : • une faible perméabilité à l’air; • la continuité; • l’intégrité structurale; • la durabilité. La protection contre les fuites d’air est assurée à l’aide de matériaux à faible perméabilité à l’air assemblés avec des joints également à faible perméabilité. Puisque les fuites d’air sont entraînées par un écart de pression d’air et que le système d’étanchéité à l’air doit résister aux charges produites par cet écart, le système doit avoir l’intégrité structurale requise pour résister aux charges dues aux rafales de vent. L’effet de tirage et les pressions produites par les installations mécaniques sont relativement faibles. Les systèmes d’étanchéité à l’air doivent avoir une durée de vie au moins aussi longue que celle de l’ensemble à l’intérieur duquel ils sont installés ou ils doivent être réparables ou remplaçables. Lorsque la durée de vie de l’enveloppe est inférieure à celle du bâtiment, l’ensemble doit être réparable ou remplaçable et les coûts doivent être connus. L’enveloppe du bâtiment doit comporter un système d’étanchéité à l’air efficace tout au long de la durée de vie du bâtiment.. 20. 5. Propriétés des systèmes d’étanchéité à l’air [5.4.1.2.]. 1. 10. Débit d’air, en L/s FC02004A. Figure 5.4.-2 Transfert d’humidité à travers une plaque de plâtre intérieure non traitée dû à la diffusion de vapeur d’eau  et aux fuites d’air à une température intérieure de 21 C et un taux d’humidité relative de 35 % et à une  température extérieure de -25 C et un taux d’humidité relative de 50 % Les fuites d’air peuvent jouer un rôle dans l’infiltration d’eau de pluie en déséquilibrant les pressions dans la cavité d’un mur à écran pare-pluie. Voir la section 5.6., Précipitations, du présent Guide.. Exceptions [5.4.1.1. 2)] Voir les exceptions [5.1.4.2. 2)] à la section 5.1. du présent Guide de l’utilisateur.. Limite des fuites d’air pour les systèmes d’étanchéité à l’air Un système d’étanchéité à l’air efficace n’est pas nécessairement parfait. Il possède cependant toutes les caractéristiques nécessaires pour prévenir les problèmes de condensation. Au Canada, la plupart des bâtiments ne présentent pas de problèmes de condensation même si leurs systèmes d’étanchéité à l’air ne sont pas parfaits et qu’une certaine condensation se forme à l’intérieur des ensembles de construction. L’expérience a prouvé que, dans un bâtiment qui n’est pas soumis à une pressurisation excessive et où l’humidité à l’intérieur est maintenue à des niveaux raisonnables pendant l’hiver, le système d’étanchéité à l’air peut, en dépit de nombreuses lacunes, satisfaire aux exigences de la section 5.4. du CNB. Dans les bâtiments dont les taux d’humidité sont élevés pendant l’hiver ou qui sont soumis à des pressions positives, la perfection du système d’étanchéité à l’air revêt une plus grande importance. Les avantages tirés de la pressurisation mécanique du bâtiment doivent plus que. Guide de l’utilisateur – CNB 1995 Séparation des milieux différents (Partie 5) [99/10/06@11:34]. 5.4. - 3.

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