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Largeurs partielles de transition pour les niveaux de spin J = 1 de 184W et 196Pt excités par la capture des neutrons intermédiaires

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HAL Id: jpa-00236291

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Submitted on 1 Jan 1960

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Largeurs partielles de transition pour les niveaux de spin J = 1 de 184W et 196Pt excités par la capture des

neutrons intermédiaires

J. Julien, C. Corge, V.-D. Huyn, F. Netter, J. Simic

To cite this version:

J. Julien, C. Corge, V.-D. Huyn, F. Netter, J. Simic. Largeurs partielles de transition pour les niveaux

de spin J = 1 de 184W et 196Pt excités par la capture des neutrons intermédiaires. J. Phys. Radium,

1960, 21 (5), pp.423-425. �10.1051/jphysrad:01960002105042301�. �jpa-00236291�

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423

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[13] BÈS (D. R.), Nucl. Physics, 1959, 10, 373.

[14] Une conclusion similaire est atteinte par TAMURA (T.)

et UDAGAWA (T.), (preprint) qui ont examiné en

théorie des perturbations les deux cas extrêmes des

noyaux sphériques et des noyaux sphéroïdaux. Dans

les premiers cas, ces deux auteurs utilisent un poten- tiel perturbateur de la forme 03A3n kn(03B2

-

03B2n)n cosn 303B3

n

qui est une généralisation de notre potentiel 03B3 stabilisateur. Nous remercions le Dr. TAMURA de

nous avoir communiqué ses résultats avant publi-

cation.

[15] LANE (A. M.) et PENDLEBURY (E. D.), (preprint).

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[22] TAKAGI (S.), Prog. Theor. Physics, 1959, 21,174.

[23] BOHR (A.) et MOTTELSON (B. R.), Mat. Fys. Medd.

Dan. Vid. Selsk., 1955, 30, n° 1.

[24] BELYAEV (S. T.), Mat. Fys. Medd. Dan. Vid. Selsk., 1959, 31, n° 11.

[25] ARVIEU (R.) et VÉNÉRONI (M.), C. R. Acad. Sc., 1960, 250, 992.

KOBAYASI (M.) et MARUMONI (T.), (preprint) ont éga-

lement examiné les excitations collectives de quasi- particules dans une seule couche sur un modèle simplifié ne contenant qu’une interaction quadru- polaire du type Elliott et la force de pairing de

Mottelson (Cours de l’École d’Été de Physique Théorique des Houches).

Des considérations similaires sont développées

à Copenhague par BRC-JØRGENSEN et HATUFT.

(Communication privée de AAGE BOHR.)

LARGEURS PARTIELLES DE TRANSITION

POUR LES NIVEAUX DE SPIN J

=

1 DE 184W ET 196Pt EXCITÉS PAR LA CAPTURE DES NEUTRONS INTERMÉDIAIRES Par J. JULIEN, C. CORGE, V.-D. HUYNII, F. NETTER et J. SIMIC

Section de Physique Nucléaire à Basse Energie, C. E. N., Saclay.

Résumé.

2014

On étudie les niveaux excités dans W et Pt par la capture des neutrons intermé- diaires. Certaines fluctuations apparaissent, de résonance à résonance, pour les niveaux excités de spin J

=

1 de 184W et 196Pt, dans les probabilités de transition radiative au niveau fondamental

ou aux premiers niveaux excités. La distribution de ces fluctuations est discutée à la lumière de

l’interprétation de Porter-Thomas.

Abstract.

2014

The J

=

1 levels excited by resonance neutron capture have been studied for W and Pt. The relative transition probabilities to the ground state or to the first excited levels show

some fluctuations from level to level. In order to analyze the distributions of the partial radiation width, it has been assumed, as Porter and Thomas did, that the correct distribution a ~2 distribution.

LE JOURNAL

DE

PHYSIQUE

ET LE

RADIUM TOME 21, MAI 1960, PAGE 423.

Parmi les différents paramètres caractérisant les niveaux excités par l’interaction des neutrons

«

s

»

avec les noyaux, les largeurs radiatives et de diffusion ainsi que l’espacement des niveaux

peuvent, par des mesures de transmission, être

connues avec assez de précision. La valeur du

spin du niveau excité J, bien que ne pouvant

prendre que les deux valeurs 1 :f::: 1/2, est difficile

à déterminer et exige la mesure des sections effi-

caces partielles qui, combinées à la valeur de la section efficace totale, permettent de déduire la

valeur de J. Ces expériences sont en général déli-

cates et longues. Une autre façon de déduire la valeur de J fut suggérée par Landon et Rae [1].

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01960002105042301

(3)

424

Elle est basée sur la mise en évidence de certaines transitions directes dans le spectre de rayonne- ment y émis par capture des neutrons pour les résonances considérées. Cette méthode fut employée

pour la détermination des valeurs du spin de quelques niveaux des noyaux composés l9spt

et 184W [2] [3].

Porter et Thomas [4] ont considéré le problème

des fluctuations des probabilités de transition, en particulier pour les largeurs de diffusion. Ils sup-

posent que le nombre de voies contribuant indé-

pendamment à l’émission de rayonnements y ou de neutrons serait égal au nombre de degrés de

liberté d’une distribution en x2 qui représenterait

la distribution des largeurs radiatives ou de diffu- sion. Dans le cas des largeurs de diffusion, la loi prévue des fluctuations correspond à v

=

1. On

s’attend à la même loi de distribution pour les fluctuations de probabilités de transition radiative directe d’un niveau initial à un état final bien déter- minés. L’accord d’une distribution correspondant

à une certaine valeur v avec les fluctuations des valeurs expérimentales permet d’en déduire le nombre v de voies ouvertes pour la désexcitation étudiée sous la double réserve que ces voies soient

indépendantes (sinon l’expérience donne v inférieur

au nombre réel de voies) et que l’énoncé statis-

tique du problème soit correct. La mise en évidence

d’une valeur de v élevée doit faire rechercher si le nombre de voies physiques de désexcitation n’a

Le fait de ne pas observer pour une résonance la transition cherchée (par exemple 1- ~ 0+ ) ne

nous autorise pas à choisir la valeur J

=

0, si la probabilité de transition pour les niveaux de

spin J

=

1 fluctue notablement de résonance en

résonance. Le tableau ci-dessous reflète de telles variations que nous allons examiner plus en détail.

pas été sous-estimé ou si le dispositif expérimental

n’entraîne pas une superposition de processus.

FI G. 1. - 19Spt.

-

Transition 1- -+ 0+. Nombre de niveaux de largeur radiative partielle telle que rl > x.

ri

La figure 1 représente les fluctuations des pro-

babilités relatives de transition 1- - 0+ pour

(4)

425 18 résonances de 196Pt. Il est en fait difficile de

choisir entre les valeurs de v

=

1 et v

=

2, ces

distributions ne se distinguant que par le nombre des probabilités de transitions de faible valeur, de

telles transitions étant expérimentalement très

difficiles à observer. La valeur v

=

1 est dérivée de l’application de la méthode du maximum de vraisemblance.

FIG. 2.

-

196Pt. - Somme des transitions 2+ 1- ~ 2’+ .

Nombre de niveaux de largeurs radiatives partielles

telles que : ri > x.

La figure 2 représente les fluctuations de la

somme des probabilités relatives des transitions 1- ~ 2+ et 1- ~ 2’+. La valeur v

=

4 déduite de la méthode du maximum de vraisemblance donne une distribution s’accordant d’une façon

satisfaisante avec les valeurs expérimentales, quoique v

=

2 ne puisse être radicalement exclue.

Par ailleurs la détection de la transition 1- ~ 0+

contribue peut-être dans une faible mesure à l’al-

lure des résultats.

Dans le cas du tungstène, la présence d’un état

excité (111 keV) proche de l’état fondamental ne

permet pas de séparer la transition 1- ~ 0+ de l’une des transitions 1- ~ 2+. La figure 3 pré-

sente une allure surprenante pour les fluctuations de la somme de leurs probabilités relatives. La méthode du maximum de vraisemblance donne

v

=

36 + 15. Cette valeur de v est anormalement

grande. Des expériences de coïncidences entre les

FiG. 3.

-

184W. - Somme des transitions 1- ~ 0 + Fie. 3.

2013

184W. 2013 Somme des

transitions 1- ~2+.

(1er niveau 2 + ). Nombre de niveaux de largeurs radiatives partielles telles que : ri >

x.

ri

rayonnements de 111 keV et ceux de grande énergie pour séparer ces transitions pourraient

fournir les valeurs v 1 et v 2 relatives à ces deux transitions et il est vraisemblable que l’une au moins des deux valeurs sera grande (probablement pour 1- ~ 2+ [5]. L’effet de détection simultanée de rayonnements y de différentes cascades dont

la somme des énergies serait voisine de celle de l’énergie de liaison est faible et ne permet pas

d’expliquer ce résultat.

BIBLIOGRAPHIE [1] LANDON (H. H.) et RAE (R.), Phys. Rev., 1957, 107,

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Références

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satisfaisant pour les facteurs de Landé alors que les durées de vie expérimentales sont deux à trois fois plus grandes que les durées de vie calculées.. - La