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Production et diffusion des amphores tardo-puniques en Méditerranée occidentale : l’apport des contextes de la Gaule méridionale

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Academic year: 2021

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Submitted on 13 Sep 2019

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Méditerranée occidentale : l’apport des contextes de la

Gaule méridionale

Max Luaces

To cite this version:

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N° d’ordre NNT : 2017LYSE2113

THESE de DOCTORAT DE L’UNIVERSITÉ DE LYON en

cotutelle avec L’UNIVERSITE DE CADIX

Opérée au sein de

L’UNIVERSITÉ LUMIÈRE LYON 2

École Doctorale

:

ED 485 Éducation Psychologie Information

Communication

Discipline : ED 483 Sciences sociales

Soutenue publiquement le 2 novembre 2017, par :

Max LUACES

Production et diffusion des amphores

tardo-puniques en Méditerranée occidentale.

L’apport des contextes de la Gaule meridionale.

Devant le jury composé de :

Fanette LAUBENHEIMER, Directrice de Recherche émérite, C.N.R.S., Présidente

Philippe BOISSINOT, Directeur d’études HDR, École des Hautes Études en Sciences Sociales, Rapporteur Enrique GARCIA VARGAS, Professeur d’université, Universidad de Sevilla, Examinateur

Michel BONIFAY, Directeur de Recherche, C.N.R.S., Examinateur Corinne SANCHEZ, Chargée de recherche, C.N.R.S., Examinatrice

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UNIVERSITE LUMIERE LYON 2 UNIVERSIDAD DE CÁDIZ

Thèse soutenue publiquement le 2 novembre 2017

MEMBRES DU JURY :

M. PHILIPPE BOISSINOT (Directeur d’Études – École des Hautes Études en Sciences Sociales) M. MICHEL BONIFAY (Directeur de Recherche au CNRS – Université d’Aix-Marseille, France) M. ENRIQUE GARCIA VARGAS (Professeur des Universités – Université de Séville, Espagne)

MME. FANETTE LAUBENHEIMER (Directeur de Recherche émérite au CNRS - Maison de l’Archéologie et de l’Éthnologie, Nanterre)

MME. CORINNE SANCHEZ (Chargée de Recherche au CNRS – Université Montpellier 3)

Université Lumière Lyon 2

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THESE DE DOCTORAT EN ARCHEOLOGIE ROMAINE

PREPAREE AU SEIN DE L’ECOLE DOCTORALE 483 « SCSO », POUR L’UNIVERSITE LYON 2 : DOCTORAT « MONDES ANCIENS »

AU SEIN DE L’ECOLE DOCTORALE EIDEMAR (ESCUELA INTERNACIONAL DE DOCTORADO EN ESTUDIOS DEL MAR), POUR L’UNIVERSITE DE CADIX :

PROGRAMME DE DOCTORAT « HISTORIA Y ARQUEOLOGIA MARITIMAS »

DE L’UNITE DE RECHERCHE HISOMA (HISTOIRE ET SOURCES DES MONDES ANTIQUES), DE L’UNIVERSITE LYON 2

ET DU GROUPE DE RECHERCHE HUM 440, DE L’UNIVERSITE DE CADIX

DIRIGEE PAR M. PASCAL ARNAUD ET M. DARIO BERNAL CASASOLA ET PRESENTEE PAR M. MAX LUACES

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THESE DE DOCTORAT EN ARCHEOLOGIE ROMAINE

DIRIGEE PAR M.PASCAL ARNAUD ET M.DARIO BERNAL CASASOLA PRESENTEE PAR M.MAX LUACES

PRODUCTION ET DIFFUSION DES AMPHORES TARDO-PUNIQUES EN

MÉDITERRANÉE OCCIDENTALE

L’APPORT DES CONTEXTES DE LA GAULE MÉRIDIONALE

V

OLUME PREMIER

HISTORIOGRAPHIE, TYPOLOGIE ET DONNÉES

DE PRODUCTION DES AMPHORES

TARDO-PUNIQUES

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I

Production et diffusion des amphores tardo-puniques en Méditerranée occidentale.

L’apport des contextes de la Gaule meridionale

Résumé :

Bien qu’elles aient été isolées il y a plusieurs décennies, certaines formes d’amphores « puniques » restaient difficiles à appréhender en raison de leur fabrication au cours de la période romaine. Plusieurs découvertes récentes ont permis d’identifier la production de certains de ces conteneurs au sein de l’espace du détroit de Gibraltar, dans le prolongement de la seconde Guerre Punique (218-202 av. J.-C.). Face à l’importance et à la cohérence de la documentation les concernant, l’archéologie espagnole a rassemblé ces emblallages dans un même groupe, celui des « amphores puniques ». Pour l’heure, cinq catégories d’amphores composent ce groupe des conteneurs tardo-puniques. Ils possèdent plusieurs caractères communs, dont leur apparition entre les années 175/150 av. J.-C. et des traits typo-morphologiques mêlant les traditions phéniciennes du détroit, puniques et romaines.

La considération conjointe de ces types a été corroborée par de nombreuses données au cours des dernières années. Leur étude a également contribué à établir de nouveaux axe sde recherche. Malgré premiers ces progrès, de nombreuses interrogations persistaient encore sur ce mobilier. D’une part, l’extension réelle de la production de ces conteneurs, de même que les modalités de leur fabrication au sein du détroit – entre la Maurétanie et l’Ibérie –, restaient mal définies. D’autre part, les conditions et l’amplitude de la distribution de ces amphores, de l’identification des axes de circulation à celle des aires de consommation, représentaient des aspects particulièrement mal connus.

Notre recherche entend constituer un large corpus de données archéologiques et historiques afin de tenter d’aborder ces questionnements. Pour y parvenir, un état de la question a été réalisé via le regroupement de la documentation des contextes de fabrication associés à ces conteneurs tardo-puniques. Ensuite, une étude de plusieurs gisements sous-marins, dont certains étaient en grande partie inédits, a été réalisée afin de pouvoir observer les conditions de la circulation maritime de ces emballages commerciaux. Enfin, leur place dans les réseaux d’échanges romains est analysée à partir des attestations identifiées dans les assemblages de plusieurs sites de consommation. L’analyse approfondie de ces informations, via un cadre analytique pluridisciplinaire, a conduit à réévaluer l’importance de ces conteneurs tardo-puniques dans les circuits économiques de l’Urbs, en lien avec l’intégration des élites du détroit de Gibraltar dans la « société » romaine de l’époque tardo-républicaine.

Mots-clefs :

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III

Production and dissemination of the Late-Punic amphorae in the western

Mediterranean Sea.

The contribution of the contexts from southern Gaul

Abstract:

Although they were isolated for several decades, some forms of "Punic" amphorae remain difficult to handle, mostly because of their manufacturing during the Roman period. Several recent discoveries allowed to identify the production of some of these containers within the space of the Strait of Gibraltar, in the continuation of the second Punic War (218-202 BC). Given the importance and consistency of their documentation, the Spanish archaeology gathered these ancient packages in the group of the "Late-Punic amphorae". For the moment, five types compose this amphoric group. They share several characteristics, of which their appearance during the years 175/150 BC and typo-morphological features mixing Phoenician, Punic and Roman traditions.

Recently, the joint consideration of these types have been confirmed by numerous data, the study of the Late-Punic amphorae becoming a new area of research. Nevertheless, in spite of huge progress, many questions still persist. On one hand, the real extension of the production of these containers, as well as the modalities of their manufacturing within the space of the strait – between Mauritania and Iberia –, remain still badly defined. On the other hand, the conditions and the range of the dissemination of these amphorae, such as the identification of the sea axes and their regions of consumption, have always been badly known aspects.

Our research intends to establish a wide corpus of archaeological and historical data to try to deal with these questions. To achieve such stage, a status of the question was realized via the consolidation of the documentation from the manufacturing contexts associated to the Late-Punic containers. Then, a study of several submarine deposits, among which some were largely unpublished, was realized to be able to observe the conditions of the maritime traffic of these commercial packaging Their place in the network of Roman exchanges was analyzed by examining the presence of these amphorae in the assemblage of several consumption sites. The thorough observation of all these data, via a multidisciplinary analytical frame, led to reevaluate the importance of these containers in the commercial circuits of ancient Rome, in connection with the economic and sociocultural integration of the elites from the Strait of Gibraltar into the Roman society of the Late-Republican era.

Key Words:

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V Producción y difusión de las ánforas tardo-púnicas en el Mediterráneo occidental. La aportación

de los contextos de la Galia meridional

Estrabón describió la antigua Cádiz y el sector del Estrecho de Gibraltar como una región opulenta que armaba las más grandes flotas comerciales de la época, además de haber estado caracterizada por una fuerte influencia fenicia. La insistencia dada al control de los fenicios sobre el Sur de Iberia y a sus riquezas a menudo ha llamado la atención para el periodo tardorrepublicano. A pesar del interés del testimonio de Estrabón, la prosperidad de Gadir y, detrás de ella, de la “Turdetania fenicia”, resultan múltiples las preguntas pendientes de definición para la arqueología y la historia. En efecto, contrariamente al material de la época de Augusto cuyo origen ha estado claramente asociado a la Bética, bien sean ánforas Dressel 7-11 o lingotes, existen menos datos relativos al comercio gaditano de época romano-republicana. En este caso, es un momento muy sensible de la historia del estrecho de Gibraltar, caracterizado por la influencia decisiva de poblaciones asociadas a la colonización fenicia que es todavía, hoy en día, poca conocida.

Hay que recordar que en época preaugustea, Gades - Gadir - y el sur de la Hispania Ulterior pertenecieron a un ámbito geohistórico que aunaba las dos orillas del estrecho de Gibraltar. Esta íntima vinculación se basó en una geomorfología y un entorno geográfico común. También había sido marcado por una historia común, como lo demuestra la cultura material de la Edad del Bronce y la Edad del Hierro. La instalación permanente de las poblaciones fenicias, mediante el establecimiento de varios asentamientos a una y otra parte del estrecho, contribuyó a esta conexión entre Iberia y Mauritania occidental. Esa situación resultó en la formación de un espacio económico regional, marcado por el desarrollo de las actividades pesqueras. Es s través de estos diversos rasgos singulares que ha sido establecido el paradigma del denominado "Círculo del Estrecho" en la década de los 1960. Este concepto refleja la existencia de un entorno cultural similar entre diversas ciudades del estrecho de Gibraltar, en asociación con importantes interacciones económicas y sociales. Estos circuitos, probablemente dominados por Gadir, han estado ampliamente estudiados por la arqueología.

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VI debería considerar esta área como una zona caracterizada por una koiné "Púnica" específica, distinta de la del Mediterráneo Central y de las primeras zonas bajo dominio cartaginés. Aunque el paradigma del Círculo del Estrecho ha encontrado para algunos autores dudas sobre su validez durante época romana, sigue siendo pertinente para la última época republicana, debido a la importante influencia de la tradición fenicia durante esta fase.

Estos notables vínculos entre Gadir y el resto del estrecho de Gibraltar es un aspecto a destacar. Tanto durante la época púnica como la época romana, esta ciudad fue un intermediario en la difusión, recíproco, de productos e ideas entre el Círculo del Estrecho y el resto del Mediterráneo. Al estudiar la economía de Gadir, uno debe tener en cuentas la participación de esta aglomeración en las redes, tanto económicas como culturales, que afectaron a todo el estrecho de Gibraltar, incluso durante la época republicana. La valoración del comercio gaditano necesariamente provoca la necesidad de tener en cuenta las actividades comerciales de esta ciudad a nivel del Círculo del Estrecho. Luego, un punto esencial a no dejar pasar se refiere a la existencia de redes comerciales anteriores a aquellos ilustrados por las ánforas Dressel 7/11 y otros envases de Baetica. Estas series anteriores, sin embargo, bien caracterizadas, no están bien atendidas fuera de la bibliografía española. Una de las causas tiene probablemente que ver con la tipología de estas ánforas. Porque en este caso, aunque pertenecen a la época romana, esas series de ánforas anteriores tienen una morfología de acuerdo con una tradición productiva "Púnica", o más bien occidental fenicia. Se ha identificado la fabricación de estas ánforas en muchos contextos del Círculo del Estrecho. Pero quedan varias preguntas por responder sobre la persistencia de la tradición prerromana, así como de su presencia en los circuitos económicos tardorrepublicanos, dos aspectos que representan todavía puntos a explorar.

Muchas incertidumbres persisten, en general, respecto al material anfórico púnico. Estas deficiencias son el resultado de la complejidad de este material. Parece ser principalmente el resultado de las numerosas confusiones que rodean las poblaciones fenicias y sus descendientes, incluyendo la percepción errónea de un “mundo púnico” totalmente homogéneo.

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VII Antigüedad, ya que estos términos no tenían inicialmente sentido salvo para los griegos y romanos. Es decir, estos nombres representan la antigua traducción de unas amalgamas e incoherencias para el lenguaje científico.

¿Si los fenicios nunca se identificaron como tales, cómo se identificaban ellos mismos? Parece ser que se llamaban cartagineses, gaditanos o tirios. La entidad cívica, que entró en correspondencia con la escala de las realidades políticas, sociales y culturales del final de la época arcaica, representó la primera referencia para la identidad de estas poblaciones. Los datos numismáticos, así como los comentarios de los autores griegos y romanos, reflejan el peso de este marco cívico. Podríamos hacer una analogía para esta situación con el fenómeno de la “polis” clásica, en su traducción política, socio-cultural e identitaria. Para entender mejor las confusiones terminológicas y las semiológicas que conllevan aparejadas estas designaciones, se deberían analizar en relación con la dicotomía emic/etic introducida por la Antropología. Los calificadores de “fenicios” y “púnicos” coinciden con representaciones externas, formulan una generalización, simplificando unas situaciones que fueron realidades mucho más complejas. Se trataba de categorías y denominaciones etic, también fuertemente connotadas o incluso peyorativas. Si se quiere dar cuenta de las identificaciones y situaciones emic de las antiguas poblaciones en cuestión aquí, más bien debemos designarlas y calificarlas en comparación con sus entidades cívicas. Por lo tanto, debemos tener un material gaditano, cartaginés o uticano (para designar lo que viene de Utica). Sin embargo, a pesar de la ambigüedad de estas terminologías, no es posible todavía identificar el material mueble relacionado con tal nivel de detalle, observación que había introducido ya el Pr. J. Ramón Torres hace varios años. Por lo tanto, no debemos descuidar el valor heurístico del término "Púnico" para la investigación arqueológica e histórica. En el análisis de la cerámica antigua, por ejemplo, este término traduce disposiciones relativamente coherentes, ya que considera un material arqueológico que comparte cierto parentesco tipológico.

La confusión que todavía caracteriza la investigación relativa a las ánforas fenicias y púnicas es consecuencia probable, en parte, de los aspectos mencionados: por un lado, se intentó dar cuenta la heterogénea realidad antigua por términos ambiguos, tanto desde una perspectiva geográfica como desde un punto de vista cultural e histórico; por otro lado, la dimensión historiográfica ha producido una nueva realidad alrededor de estos conceptos: desviarse totalmente de ella presenta el riesgo de introducir confusiones en el estudio de estas poblaciones.

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VIII estrecho de Gibraltar, incluyendo Gades. En este caso, es probable que esta designación se refiera a las conexiones biológicas y culturales entre las poblaciones orientales responsables de la fundación de esta ciudad. Sin embargo, este origen fenicio o púnico, en el sentido romano del término, resulta no haber entrado en contradicción con una identidad cívica y cultural distinta de la de Cartago.

Las antiguas colonias fenicias de Iberia fueran asociadas temprano con Cartago, como nos lo indican sus consideraciones conjuntas en diversos tratados romanos-cartagineses. Sin embargo, seguían siendo entidades económicas y cívicas autónomas. Los asentamientos de Gadir y Carteia eran sobre todo ciudades-estados, inicialmente independientes de Cartago. Aunque varias de estas aglomeraciones hayan sido reunidas por vínculos económicos y culturales, estas relaciones no excluían su autonomía. ¿Cómo explicar sino la alianza voluntaria de Gades con los romanos o el anterior apoyo de Carteia en las operaciones militares romanas, durante la segunda Guerra Púnica? Cabe señalar que un primer nivel de compromiso político a los intereses de Cartago no indujo a una homogeneidad cultural e identitaria con respecto a la ciudad púnica, incluso en el corazón del territorio africano de esta ciudad. La notable ausencia de estructuras de tipo “tophet” en las comunidades del Círculo del Estrecho, ilustra la existencia de profundas diferencias en comparación con las poblaciones del Mediterráneo Central. Sólo la ciudad de Volubilis, en Mauritania occidental, podía ser la excepción. Se nota, sin embargo, que los datos arqueológicos tienden a distinguir este tophet de los otros santuarios similares, debido a su cronología.

El adjetivo de "feno - púnico" ha sido desarrollado con el interés de una designación que pueda dar cuenta del origen fenicio de las poblaciones del sector, al mismo tiempo que reflejase la diversidad de las relaciones con Cartago. Sin embargo, este adjetivo podría aumentar aún más si cabe la ambigüedad de las terminologías antiguas, combinándolas, al mismo tiempo que puede presuponer una posible dominación política de Cartago. Sin embargo, su validez ha sido cuestionada por algunos autores. Frente a estas dificultades, varios investigadores han propuesto el uso de la palabra "Fenicios de occidente" para tratar de superar las debilidades de las fuentes antiguas y el sesgo que han introducido. Esta expresión se utiliza para designar, en general, a las poblaciones vinculadas con la colonización fenicia en el Mediterráneo occidental. Se usará, asimismo, para designar específicamente a los habitantes del Círculo del Estrecho. Como se mencionó anteriormente, estos últimos se asociaron en una koiné específica, identificada como la de los "Fenicios del Estrecho". Pero no se debería también excluir los enlaces de estas antiguas ciudades fenicias con otras poblaciones del sector del estrecho y sus comunidades. Estos deben tomarse en cuenta y hablar más bien de "los residentes del estrecho" o de "las poblaciones del estrecho", quizás sería más apropiado.

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IX las otras áreas púnicas del Mediterráneo occidental. Históricamente, una brecha importante ocurrió durante la época tardorrepublicana. Si las ciudades púnicas de Sicilia y Cerdeña se convirtieron en ciudades romanas después del final de la primera Guerra Púnica (a partir de 241 a.C. para las primeras y 237 a.C. para las segundas), las urbes del estrecho se convirtieron después de la segunda Guerra Púnica (poco antes de 202 a.C.), antes del África Vetus (146 a.C.). Por otra parte, esta incorporación política del Círculo del Estrecho en el mundo romano fue heterogénea si tenemos en cuenta la escala de este amplio espacio. Tales diferencias se constatan entre las orillas norte y sur del estrecho de Gibraltar, pero también entre las comunidades que conformaban este espacio geohistórico.

Si algunas ciudades del estrecho de Gibraltar fueron conquistadas por las legiones romanas, otras se adhirieron voluntariamente al lado romano. Llegaron a oponerse a los intereses de Cartago, durante su segundo conflicto contra Roma. Así, a pesar de un primer nivel de unidad, las desigualdades geopolíticas participaron en la creación de diferencias legales frente a Roma. En el mismo periodo, tuvimos ciudades federadas, comunidades que se convirtieron rápidamente en colonias de derecho latino y finalmente ciudades que contaban con un estatuto estipendiario, en la zona del estrecho de Gibraltar. La ciudad de Gadir, que se había unido a Roma, gozó de condiciones más favorables, gracias a la firma del foedus de 206 a.C. con la autoridad romana. La Mauritania occidental debía responder a una situación eminentemente más compleja, entre varias ciudades-estados y una autoridad monárquica, cuya convivencia durante la época republicana fue difícil de establecer en la práctica. Ante estas diferencias históricas y políticas, no fue solamente una "conquista" del Círculo del Estrecho por parte de Roma lo que ocurrió al final de la segunda Guerra Púnica, sino más bien una integración política. Esta última tendría que ser distinguida de las posibles integraciones culturales y económicas, aunque esta primera podría haber sido la más determinante.

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X presencia fenicia. Sin embargo, el comercio de esos productos pesqueros en el Círculo del Estrecho se ha realmente desarrollado como consecuencia de los profundos cambios del final de la época arcaica, fenómenos identificados con la denominación de la "crisis del siglo VI".

Más que una reconfiguración de las actividades económicas, los siglos V y IV a.C. fueron caracterizados por la aparición de un modelo productivo verdaderamente comercial. Este modelo se basaba en una organización específica, teniendo en cuenta las actividades de preparación que la comercialización de productos de la pesca. Ampliamente estudiada en el caso de Gadir, esta organización de las actividades económicas parece también haber afectado a la mayoría de las comunidades del Círculo del Estrecho. Reconocidos y exportados hasta la Grecia continental, los productos haliéuticos del estrecho de Gibraltar aportaron fama y riqueza a las ciudades del sector. No obstante, hay que recordar que la integración política romana transformó poco a poco este modelo, contribuyendo a una reorganización completa del entorno económico. Son estas transformaciones las que nos interesan más particularmente.

Si durante mucho tiempo se analizó la integración política de la zona del Estrecho por Roma como una ruptura, los datos arqueológicos ofrecen una imagen más matizada. Se constata que las principales ciudades del sector no han conocido inicialmente transformaciones importantes, a raíz de la segunda Guerra Púnica. Sin embargo, se observa la aparición de cambios progresivos, ya sea en técnicas de producción o en la composición del repertorio anfórico. Además, se puede observar que los cambios institucionales, inducidos por la integración a un nuevo sistema político dirigido por el estado romano, han tenido un impacto significativo en la organización económica y social de los ribereños del estrecho de Gibraltar. Que la ciudad federada de Gadir se ha convertido en el municipio romano de Gades da a entender el proceso de varios fenómenos complejos. Estos últimos van más allá del acontecimiento político que representa la firma del foedus de 206 a.C.

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XI de la producción anfórica en el Círculo del Estrecho ha sido caracterizada por el desarrollo de mecanismos económicos complejos, entre la presencia de empresas comerciales y la producción en masa, y debería estar asociado a la existencia de «mercados» a varias escalas.

Paralelamente a la creación de este nuevo entorno político y económico, nuevas formas de ánforas se desarrollaron entre los años 180 y 150 antes de Cristo. Han sido concretamente estas ánforas las que se han estudiado en el curso de este trabajo doctoral. La apariencia y los modos de producción de estos envases se caracterizaron por la presencia conjunta de elementos vinculados con las tradiciones fenicias, púnicas y romanas. Podríamos considerar estas ánforas del inicio de la época romana como el resultado de una combinación original de estas tradiciones, en el área del Círculo del Estrecho. Aunque "romanizado", el nuevo ambiente productivo asociado a estas ánforas no era una copia de un posible modelo romano, conservando durante mucho tiempo caracteres serivados de la tradición productiva local. Tanto estas nuevas formas de ánforas, como los cambios del entorno económico del Estrecho, han dado paso a un ambiente poco a poco romanizado.

Esta mezcla de formas, así como las tradiciones y prácticas asociadas, provoca profundas dificultades en la clasificación de estas primeras ánforas romanas del estrecho de Gibraltar. Aunque se desarrolló la identificación formal de esos contenedores hace varias décadas, o bien han sido identificados como púnicos o como romanos. La diversidad de morfologías ha conducido a acercar estas ánforas a varias clasificaciones e interpretaciones, las cuales fueron más o menos contradictorias. Más recientemente, la arqueología española ha propuesto aislar a esta serie de contenedores de la época romana bajo una denominación específica. En respuesta a la mezcla de los rasgos culturales que componían esas ánforas, se les han identificado bajo la denominación de "tardopúnico”. Esta denominación no está exenta de ambigüedad. Pero los acontecimientos recientes en el estudio de estos materiales imponen tomar la historiografía española como punto de partida. Es bajo esta denominación que serán denominadas en este trabajo.

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XII obligado a adoptar soluciones conceptuales y analíticas. Estas soluciones, identificadas por los patrones y paradigmas en la base de nuestro estudio, deben ser presentadas en detalle.

Está claro que la arqueología puede difícilmente realizar un estudio congruente de los fenómenos sociales del pasado. Nuestra disciplina se basa en una documentación por naturaleza deficiente. Los datos arqueológicos ofrecen una imagen distorsionada y truncada del pasado. Además, el análisis arqueológico esta inevitablemente contaminado por el sesgo inherente a la traducción de realidades ajenas, un ejercicio que es más difícil en la ausencia de sus agentes, como es el caso con las realidades antiguas. Aunque no es posible desviarnos de estas limitaciones, la naturaleza de los artefactos podría permitirnos observar de ciertas realidades sociales. Porque los objetos son mucho más que producciones materiales y técnicas. Son verdaderos hechos sociales, ya que poseen una esencia vinculada a las dimensionas colectivas y materializan las relaciones entre agentes sociales.

La contribución de las dinámicas sociales en la formación de los artefactos ha sido estudiada ampliamente en Arqueología. Desde un punto de vista más general, la transformación de una materia prima en un objeto implica la acción de varios agentes, inscritos en un entorno social, en relación con organizaciones y prácticas socialmente construidas. Por lo tanto, se deben considerar los artefactos como productos del contexto socio-cultural en el cual se realizaron. Varios trabajos han identificado la influencia de las formas de maestría técnica y de su aprendizaje como mecanismos culturales específicos. En esta perspectiva, un artefacto representa una manifestación de la realidad social singular al que está asociado, ya sea en relación con su producción o en el contexto de su uso. El término sociológico "habitus", debe ser considerado como una disposición incorporada del uso de un objeto respecto a un grupo humano, ilustrando el carácter cultural y especifico de esta manifestación de las realidades sociales.

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XIII determinada por la interacción de estos envases con los objetos de su producción (horno, talleres) y los de su transporte (barco, herramientas de navegación). Es en su interacción con un entorno, ya sea material o ideal, que un artefacto cumple su función.

Estas relaciones específicas de cualquier artefacto con un entorno sociocultural han llevado a definir que los objetos tengan una "existencia social". Volviendo más específicamente a nuestro objeto de estudio en esa tesis, la forma de un ánfora puede ser vista como una respuesta a percepciones culturalmente construidas. Una cultura - en toda la ambigüedad de este término - fija las percepciones del mundo y las transmite a sus miembros, entre otras cosas por el habitus. Pero las características de un objeto están también vinculadas a la organización de las actividades de producción, las cuales podrían definir el grado de la estandarización de la fabricación, por ejemplo, o ayudar a establecer las características técnicas del objeto.

Además de esta capacidad de materializar los fenómenos sociales, un objeto es también un elemento que contribuye al desarrollo de las dinámicas humanas, como un mediador. La acción social necesita mediadores para ser elaborada y perpetuada. Estos mediadores son los custodios de los principios, disposiciones y percepciones relacionados con el funcionamiento de un grupo humano. El interés de estos mediadores proviene de su capacidad para permitir una mayor extensión de la asociación, superando algunas limitaciones del espacio y del tiempo. Esa capacidad está relacionada con la propia naturaleza material de los objetos. Es a partir de esa idea de mediador que B. Latour postulaba la existencia de actores no humanos en el curso de los fenómenos sociales, definidos por la noción de "actant".

A diferencia de una palabra o un pensamiento, el artefacto pertenece al reino material, perdurando su existencia independientemente de los agentes que lo fabricaron. Por otra parte, un objeto es intrínsecamente el depositario de la configuración específica de un entorno sociocultural, como hemos visto anteriormente. Esta materialización le conduce a ser un vector de transmisión de esa configuración. Esta capacidad de transmisión es más o menos consciente en los agentes, durante la fabricación y el uso de los artefactos. Pero no más de si, ya que requiere la presencia de las disposiciones relacionadas con el uso correcto del objeto (habitus). Es preciso poder conocer las condiciones particulares del uso de un objeto para poder “l’habiter” –“usarlo correctamente” en francés-.

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XIV La caracterización del material arqueológico como reflejo de las dinámicas socioculturales ofrece la posibilidad de tener acceso a la conducta de ciertos fenómenos, incluso cuando los agentes han desaparecido. En esta perspectiva, estudiar un artefacto puede ser visto como seguir uno o más pasos de su existencia social. Sin embargo, realizar este tipo de estudio en arqueología requeriría cumplir con dos condiciones. La primera es en la identificación específica del valor y de la función (alcance simbólico) de un artefacto. Se trataría más exactamente de determinar, con precisión, las prácticas colectivas relacionadas con un objeto para poder analizar su importancia social. La segunda condición refiere a la posibilidad de seguir los diferentes pasos y configuraciones de la "existencia social" de este objeto arqueológico. En el caso de nuestro estudio sobre las ánforas tardopúnicas, estas condiciones parecen cumplirse: se trata de objetos con una función comercial sin equivocación, que tenía un alcance simbólico débil, puesto que "sólo" eran objetos comerciales.

Es este análisis de la existencia social de las ánforas tardopúnicas en cual hemos desarrollado en el marco de nuestra tesis de doctorado. Dicho estudio parecía una necesidad, tratándose de contenedores poco reconocidos y mal definidos, tanto en arqueología como en historia. Sin embargo, esta revisión de la existencia social de nuestro objeto de estudio implicó la realización de un análisis a varias escalas, desde la producción hasta el consumo de los embalajes tardopúnicos. Sólo la asociación de una documentación variada podría permitirnos obtener la información necesaria para hacerlo. Pero la ambivalencia inherente del material anfórico "Púnico" en la época romana ha presentado dificultades significativas, desde el punto de vista de su identificación. Ante la confusión regularmente propia de estas ánforas, la constitución de una definición precisa se ha convertido en un primer paso esencial. Esta definición debía primeramente afectar a la caracterización cronológica de estos envases, un trabajo que ya ha sido iniciado con éxito por varios investigadores españoles. Nuestra contribución en este ámbito se acerca más a un estado de la cuestión. Es especialmente una precisa definición de los marcos históricos y económicos asociados con estos envases lo que se echaba más en falta.

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XV hemos presentado, nos ha parecido más pertinente volver a otros marcos analíticos, como los propuestos por la antropología y la psicología intercultural, para la definición de estas situaciones de integración.

La identificación de una transformación gradual de los entornos del Círculo del Estrecho ha llevado a promover el análisis de dichos cambios bajo en el paradigma de la aculturación. Este concepto ha tenido un gran éxito, tanto en historia como en arqueología. Pero, a partir de los años 1970, el interés de este paradigma ha sido cuestionado. Más allá de la ambigüedad de este concepto, entre otros aspectos por culpa de su relación con la noción de cultura, su carácter etnocéntrico y colonialista fue el más importante motivo de controversia. Algunas definiciones de la aculturación fueron especialmente criticadas, ya que presentaban la asimilación como un resultado inevitable de este tipo de contacto cultural. Ante esta situación, este paradigma fue abandonado gradualmente por las ciencias históricas. Estas últimas prefieren hoy en día usar la noción de "criollización" y especialmente la noción de 'transferencia cultural'. Sin embargo, estos conceptos distinguen fenómenos o son demasiado específicos, o generales, y no nos parecen congruentes en el caso del análisis de las situaciones tardorrepublicanas del Círculo del Estrecho.

A pesar de las reservas ya citadas sobre el concepto de aculturación, varios investigadores han contribuido a enriquecerlo. El antropólogo francés S. Abou, por ejemplo, ha propuesto una tipología de las situaciones de aculturación, en relación con las modalidades de este proceso a nivel individual. Es especialmente el mundo académico americano, menos afectado el cuestionamiento frente a la descolonización, que ha continuado a mantener este paradigma, sobre todo en Psicología transcultural. Una nueva escuela, de la que J.W. Berry fue uno de los principales actores, comenzó a otorgar valor a este concepto. Centradas sobre las problemáticas de la interculturalidad del emigrante, las obras de este investigador nacían en los estudios iniciados por la Escuela de Chicago. Estos estudios le hicieron identificar la aculturación como un proceso cuyo desarrollo podía perturbar el equilibrio psíquico de un individuo. Así, el cambio de las características del entorno cultural provoca perturbaciones e implica tensiones psicológicas. En estas condiciones, la integración cultural de un individuo necesita ciertas condiciones, esencialmente en el seno de la cultura "de acogida", para ser realizada. La convivencia o el contacto regular con individuos de esa cultura "de acogida", por ejemplo, ofrece posibilidades de aprendizaje, representando un indicador de la situación de un individuo.

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XVI características de los grupos socioculturales comprometidos en estos procesos. Cinco conceptos intervendrían de manera decisiva en este proceso: la cognición social, la competencia cultural, la dominación social, los estigmas sociales y la identidad social. Así, el desarrollo de una aculturación correspondería a la acción de una multitud de parámetros, determinados por las particularidades de cada una de las culturas vinculadas en el contacto cultural. La existencia de tensiones psicológicas implica que el compromiso en una aculturación debe ser estimulado por beneficios netos o la disminución de desventajas, que sean sociales o económicos. Se trata de un proceso dinámico, en vinculación con el estado de las interacciones múltiples entre los varios grupos sociales. Es el caso muy específico de este intercambio dinámico - en unión con la incorporación de comportamientos entre culturas distintas, una de ellas que se revela más emisora a causa de la dominación social que ejerce -, una situación que ni siquiera es una transferencia cultural, que se debería definir y analizar a partir del paradigma de la aculturación.

A pesar del interés que se podría conceder al paradigma de la aculturación, su utilización en arqueología es complejo. Para poder aplicarlo en un análisis histórico, habría que poder satisfacer ciertas condiciones. La primera corresponde a la identificación de una situación caracterizada por la presencia de grupos culturales claramente distintos. La segunda condición está vinculada con la identificación de situaciones de contactos en el curso de las cuales habría interacciones entre poblaciones distintas. El examen de las situaciones históricas asociadas con las ánforas tardopúnicas nos permite comprobar que estas dos condiciones se dan en el caso del Círculo de Estrecho durante el inicio de la época romana. Sin embargo, identificar la implicación de una situación de aculturación no provoca forzosamente considerar plenamente la complejidad de los fenómenos que marcaron este sector en el período tardorrepublicano.

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XVII ambivalencia tipológica y cronológica, podría explicar por qué el comercio de esta orilla del estrecho de Gibraltar ha sido considerado hasta ahora como marginal. Pero se trata todavía de una hipótesis que tendríamos que probar. Más globalmente, la ausencia probable de estos primeros contenedores romanos del Círculo del Estrecho en el Mediterráneo pone en duda una circulación a larga distancia de estas mercancías. Antes de poder afirmar la integración cultural de las poblaciones de las orillas del estrecho de Gibraltar, habría que llegar a identificar y a analizar las condiciones de su integración económica en el mundo romano.

Tratándose de un grupo anfórico recientemente aislado, quedan todavía numerosos puntos que hay que precisar respecto a los envases tardopúnicos. ¿En primer lugar, cómo podríamos justificar una conexión entre las evoluciones del repertorio cerámico general del Estrecho, los fenómenos comerciales tardorrepublicanos y las mutaciones de los entornos económicos y sociales? ¿Cómo interpretar la identificación de una producción de formas "fenicias" durante el período romano? Si estas ánforas parecen expresar un camino progresivo hacia la cultura romana, ¿cuáles fueron las modalidades y cómo definirlas? Desde el punto de vista del análisis económico, podríamos interrogarnos sobre las razones de la presencia de estas ánforas, inspiradas por una pluralidad de tradiciones, en redes de intercambios dominadas por la Urbs. ¿Acaso la morfología "púnica" de estas ánforas pudo ser una limitación para su circulación, en el seno de un espacio mediterráneo que había pasado bajo control de Roma, la gran enemiga de Cartago? ¿Si no es el caso, cómo explicarlo y analizarlo?

Antes de hacerse estas preguntas, hay que considerar que la asociación de caracteres romanos y púnicos implica dificultades de caracterización para estas ánforas. Las numerosas identificaciones anteriores hicieron establecer confusiones, bien con tipos anfóricos púnicos, bien con producciones romanas. Parece primordial poder traer a colación indicadores que permitan claramente distinguir el material tardopúnico de los "padres" fenicios del Estrecho, púnicos y romanos. ¿Pero cuáles serían esos indicadores y como se podría definir una igual distinción?

Por último, la circulación efectiva de las ánforas tardopúnicas es aún poco desconocida. ¿Pero cómo llegar a determinar, detalladamente, la difusión de un material el cual tiende a ser confundido con otros tipos de contenedores? Hasta ahora, sólo contextos de la península Ibérica han aportado novedades sobre esa temática, principalmente porque fueron el objeto de un examen por especialistas de la cuestión. Si la transmisión de los datos arqueológicos que funda el grupo de las ánforas tardopúnicas a menudo ha sido presentada como una necesidad, se topa con numerosas limitaciones. El análisis de este material no requiere únicamente un peritaje con relación a caracteres morfológicos. Habría que tomar en cuenta a los datos relativos a los contextos de producción, y aquellos asociados a la composición petrográfica. La inherente complejidad de estas ánforas implica múltiples dificultades en su estudio.

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XVIII este trabajo de doctorado. Ya en esa etapa inicial de nuestra investigación, la originalidad de estos contenedores “púnicos” nos había hecho interrogarnos sobre la situación histórica de su circulación. Las proporciones significativas del material descubierto, aunque estas ánforas no estaban todavía muy estudiadas aparte de España, parecieron justificar el desarrollo de un estudio más detenido de estos envases del estrecho. El marco de nuestra investigación, conformado por una cotutela entre la Universidad de Cádiz y la Universidad Lyon 2, ha sido establecido con respecto a las exigencias inducidas por nuestro objeto de estudio.

Nuestra exposición va a seguir las principales etapas identificadas para el estudio y el análisis de los contenedores tardopúnicos. Primero hemos querido proponer un marco analítico adaptado al examen de este material, en particular gracias a proposiciones metodológicas y la presentación de una definición histórica precisa. Esta propuesta es una hipótesis, establecida a partir de nuestras primeras observaciones sobre estas ánforas. Además de las modalidades de interpretación, esta definición presenta el interés de ofrecer un marco analítico para las consideraciones tipológicas iniciales. Con el fin de confrontar esta hipótesis, se considera necesario presentar un estado de la cuestión de los contextos productivos relacionados con nuestras ánforas del estrecho. Más allá del interés metodológico de este paso, se trataría de sintetizar los numerosos datos arqueológicos sobre esa temática. Los interrogantes vinculados a la circulación de estos contenedores constituyeron las principales cuestiones de nuestra búsqueda. Metodológicamente, un estudio de la circulación del material anfórico esta generalmente centrado en dos enfoques: bien se realiza una compilación del material atestiguado en varios yacimientos, bien se centra el estudio en un enfoque en contextos específicos, en fase de estudio. Sin embargo, en nuestro caso, hay pocas ánforas tardopúnicas identificadas fuera de España. Desde las primeras observaciones sobre esos envases de tráfico marítimo, esta observación ha sido presentada no como el resultado de una ausencia efectiva sino más bien la consecuencia de contingencias de identificación.

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XIX Una verdadera reflexión histórica sobre el devenir de los fenicios del estrecho durante el período romano fue iniciada a partir de principios de los años 1990. Las problemáticas relativas a la relación entre las transformaciones del repertorio anfórico de las ciudades del estrecho y su contexto histórico habían sido muy poco consideradas en estudios precedentes. Sólo los contextos gaditanos habían gozado de un estudio exhaustivo en estas temáticas. El análisis de estos fenómenos, a la escala del Círculo de Estrecho, todavía no había sido realizado, que la debilidad de la documentación arqueológica explica en gran parte. Los datos que se presentan sobre la difusión de los contenedores tardopúnicos en la Galia meridional, pero también en otros sectores del Mediterráneo occidental, requerían serr confrontados con este contexto regional. La antigua Cádiz concentraba inicialmente la mayoridad de los descubrimientos arqueológicos sobre esas ánforas: la historiografía de las investigaciones sobre Gadir eclipsaron a la historia tardorrepublicana de las otras ciudades del sector del estrecho. Sin embargo, los datos traídos por nuestro trabajo de investigación han permitido asociar otras aglomeraciones del Círculo de Estrecho, tanto en Iberia como en Mauretania occidental, con la producción de los contenedores tardopúnicos.

Responder a las numerosas preguntas planteadas imponía sobrepasar las fragilidades de la documentación arqueológica, con el fin de proponer una visión de conjunto sobre los fenómenos económicos y socioculturales asociados con estas ánforas. Los datos presentados han permitido parcialmente completar nuestros conocimientos sobre estos distintos aspectos vinculados con esos artefactos. La primera dificultad fue ejecución de una consideración de conjunto, asociando los contenedores tardopúnicos, su producción, su circulación y las transformaciones económicas y sociales de las ciudades del Círculo de Estrecho. Para alcanzarlo, se propone una definición más precisa de estos elementos de cultura material. En un paso hipotético-deductivo, esta definición tenía como objetivo servir de hilo conductor a nuestra exposición. Para permitir una consideración diacrónica y regional de nuestro material, pareció pertinente de atribuirle un valor fenomenológico, deducido de nuestras primeras confrontaciones con estas ánforas.

Las ánforas tardopúnicas, como manifestación de una transformación de los entornos económicos y socioculturales, serían elementos materiales nacidos de la incorporación de los asentamientos del Círculo de Estrecho nuclear en el mundo romano (206 a.C. - 42 d.C.). Estos contenedores habrían también contribuido a esta incorporación, a causa de la participación de estas ciudades a los circuitos económicos romanos.

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XX En los recientes trabajos sobre nuestras ánforas tardorrepublicanas del estrecho, se sugirió considerar siete tipos como tardopúnicos. Estas siete clases y variantes de ánforas aparecieron entre los años 175 y 140 antes de nuestra era, y luego desaparecieron de los repertorios del estrecho, entre los años 50 a.C. y el 50 d.C. La mayoría de estos tipos serían cambios con respecto a las formas tradicionales del Círculo del Estrecho (T-12.1.1.2; T-9.1.1.1/2; T 9.1.2.1; T-8.2.1.1/2), las cuales aparecieron durante la época romana. Los tres últimos (T -7.4.3.2; T 7.4.3.3; adaptaciones de Dressel 1), serían adaptaciones de formas cartaginesas y romanas, pero todos estos tipos habrían surgido en los repertorios cerámicos del estrecho durante la época romana. Esta configuración cronológica puede ser un testimonio del vínculo de esas ánforas con los numerosos cambios que han marcado este sector geohistórico al principio de este período.

Una vez que nuestro objeto de estudio estuvo bien definido, tanto en su tipología como en sus características históricas y conceptuales, hemos intentado tener en cuenta diferentes aspectos de lo que hemos llamado la existencia social de estos contenedores. Al frente de los planteamientos de este estudio, se ha llevado un primer examen de los contextos de producción y procedimientos de la fabricación de esas ánforas. Nuestra primera hipótesis, acerca de una conexión entre estas clases de envases y una eventual transformación de los círculos económicos en el Círculo del Estrecho, requería su confimración a través de la documentación arqueológica. Tomamos la mayor parte de los datos sobre esa temática, proveniente de la zona del estrecho de Gibraltar. Esta revisión se refirió a los principales asentamientos del estrecho y regiones asociadas, tanto en la Península Ibérica (Gadir, Carteia, Malaka, Seks, Abdera, Baria y el valle del Guadalquivir), como en la Mauritania occidental (Sala, Lixus, Kouass y Tamuda). El estudio de estos yacimientos también tuvo en cuenta las diferencias históricas y geopolíticas que han marcado el área del estrecho durante el período tardorrepublicano.

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XXI aglomeraciones del estrecho parecen ofrecer una imagen temprana de una civitas romana, mientras que otras parecen haber mantenido durante más tiempo la huella fenicia.

Nuestro estudio se ha centrado principalmente sobre las actividades relacionadas con la comercialización de productos haliéuticos, actividades más evidentes arqueológicamente. Los testimonios registrados han dado cuenta de la intensidad de los cambios observados. El paso de un sellado anepigráfico al uso de sellos epigráficos en latín, todo en menos de un siglo, es uno de los testimonios más notables en cuanto al alcance de estos fenómenos. La sustitución del neo-púnico por el latín en estos sellos es un testimonio más de la profunda transformación del entorno tanto económico como cultural del Círculo del Estrecho, en conexión con un modelo romano. Pero podríamos citar muchos otros ejemplos, entre otros la instalación de un modelo operativo en villa, o el desarrollo de la producción en masa para la preparación y comercialización de los productos haliéuticos.

Las convulsiones políticas de la segunda Guerra Púnica repercutieron en el Círculo del Estrecho como un todo. Sin embargo, el estudio de las situaciones económicas y de las configuraciones urbanas del inicio de la época romana nos ha permitido dar cuenta de la existencia de una continuidad entre la época púnica y romana. Contrariamente a lo que se podría haber considerado, la conquista de la orilla norte del estrecho por Roma no condujo a cambios repentinos. A veces, algunas ciudades ibéricas del Círculo del Estrecho fueron afectadas duramente por las operaciones militares. Este es particularmente el caso de Baria, ciudad conquistada y saqueada por las legiones romanas, cuyo núcleo urbano fue luego desplazado. Sin embargo, no se observan grandes diferencias en los modos de la ocupación de la mayoría de estas aglomeraciones de estrecho, por lo menos entre el tercer siglo y la primera mitad del siglo II antes de nuestra era. La mayoría de estas ciudades continuaron llevando un estilo de vida más fenicio durante muchas décadas después de la “conquista”, o incluso más de un siglo.

Esta situación es claramente visible en Gadir, ciudad cuya organización económica no fue cambiada al principio y que continuó presentando características prerromanas hasta la época augustea. Los yacimientos productivos de Torre Alta y Perry Junquera ilustran esta primera continuidad. Ella es también identificable en Malaka, una ciudad que, a pesar de la destrucción de su muralla después de su conquista por Roma, continuo viviendo según el modelo fenicio del estrecho y mantuvo vínculos con Cartago. Se observan también evidencias de esta misma permanencia de una vida fenicia occidental en Abdera y hasta cierto punto en Baria.

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XXII las antiguas ciudades fenicias de la Ulterior. Pero estos cambios sucesivos afectaron en primer lugar el funcionamiento económico. Es frente a este gradual proceso de transformación de las ciudades del Círculo del Estrecho que se debe analizar la aparición de las ánforas tardopúnicas. Los casos de Gadir y Malaka representan ilustraciones perfectas de esta situación. También es en la segunda mitad del siglo II a.C., cuando el modelo económico gaditano del período clásico comienza a desaparecer, que vemos la aparición de nuevas formas de hornos alfereros en San Fernando. La observación de un paralelismo entre los cambios económicos y cambios en el repertorio anfórico ha sido comprobado por los datos de los talleres de Malaka, como es el caso de los yacimientos de Calle Granada y de la Avenida Juan XXIII en Málaga. Si no se puede garantizar la producción de envases tardopúnicos en Baria o Seks, notamos sin embargo que los contextos productivos pesqueros de estas ciudades estuvieron marcados por una transformación gradual, basada en un modelo romano. Una constatación similar puede ser efectuada sobre las reformas de las fábricas salazoneras de Baria.

A partir de principios del siglo I a.C., hubo una transformación mucho más profunda de los ambientes productivos de todas estas ciudades, a excepción de Carteia. En la bahía de Cádiz, el modelo de implementación en áreas especializadas se abandona completamente durante ese periodo. En Malaka, asistimos durante ese tiempo a la instalación de nuevos talleres y la aparición de un modelo productivo que combina la producción de ánforas y el procesamiento de productos pesqueros, mientras que Sexi Iulium asiste a la instalación de nuevas fábricas, en correspondencia con un modelo romano.

Aunque profundamente ligada a las prácticas romanas, esta segunda fase de la transformación se caracteriza sobre todo por el desarrollo de la producción de envases tardopúnicos. Sin embargo, ésos mismos envases también han conocido mutaciones. Algunas formas desaparecen, entre otras el T-8.2.1.1/2 y el T-12.1.1.2, a favor del tipo T-7.4.3.3 y adaptaciones de Dressel 1. Por lo tanto, esta renovación del repertorio anfórico no parece realizarse de la misma manera en cada una de las ciudades del Círculo del Estrecho, en Iberia. Se nota que la producción de T-12.1.1.2 parece haber seguido durante más tiempo en Malaca que en Gades, por ejemplo. Parecería sobre todo que el tipo T-7.4.3.3 comienza a mostrar características morfológicas particulares según las ciudades, rasgos que hemos propuesto de aislar bajo varias variantes. La existencia de estas variantes locales permite poner de relieve el interés de un análisis a varias escalas, entre los niveles locales y regionales, para el estudio de material tardopúnico.

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XXIII Antes de convertirse en una colonia de derecho latino, esta ciudad era una aglomeración del Círculo del Estrecho, caracterizada por un estilo de vida fenicio occidental. Datos relativos al siglo I a.C. muestran una situación completamente diferente, con una muy fuerte presencia romana. La documentación arqueológica de este yacimiento también presenta algunas diferencias con las otras ciudades del Círculo del Estrecho del mismo período. Estas distinciones no sólo son visibles al nivel del repertorio cerámico, pero lo encontramos también al nivel del marco técnico de la producción o bien en el sellado de los envases. Es probable que este nivel de "romanización" de la producción de ánforas haya sido correlacionado al nivel de la incorporación de Carteia en el mundo romano. Al contrario, las ciudades de Gades y Malaca muestran una continuidad relativa en las técnicas de producción y en la composición de los repertorios de materiales durante la misma época. Estos diversos ejemplos llevan a considerar que el marco institucional de las actividades económicas tuvieron influencias en su conducta y, por lo tanto, en su “materialización”.

En cuanto a la Mauritania occidental, la primera consecuencia de la relación de este sector con el Círculo del Estrecho es primeramente política e histórica. Definir algunos sitios de Mauritania como antiguas ciudades de esta zona geohistórica implica que fueran entidades políticas, probablemente parcialmente autónomas durante la segunda Guerra Púnica. Es probable que esta situación haya cambiado durante la transformación de la orilla norte del estrecho en una provincia romana. Sin embargo, no es evidente considerar que todas estas ciudades antiguamente independientes de repente fueran unidas al Reino de Mauritano de la orilla sur.

En Sala, la existencia de una producción local de ánforas era conocida desde hacía mucho tiempo, gracias al trabajo de J. Boube. La revisión de los índices de producción ha permitido dar cuenta de la presencia de una probable fabricación local de ánforas T-7.4.3.3, con el descubrimiento de defectos de cocción en los contextos del sitio. La documentación arqueológica también permitió la identificación de sellos anfóricos que parecen ser específicos del sector.

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XXIV en Lixus, particularmente las versiones evolucionadas del SG-12.1.1.0 y del G-9.1.0.0. Pero su identificación ha de ser precisada y su producción local no es segura.

El yacimiento de Kouass es conocido, desde su descubrimiento, como un importante centro de producción de ánforas prerromanas, gracias por los numerosos desechos de cocción descubiertos en los contextos productivos de la ciudad. La revisión reciente de ese material había permitido ponerlo en relación la fabricación de los contenedores tardopúnicos, con el tipo T-7.4.3.3 entre otros. Existen también indicios de producción de una adaptación de Dressel 1. Esta última forma había sido identificada en los primeros trabajos del Sr. Ponsich como un material particular, denominado “ánfora augustanea”. La proximidad de esta última clase con el tipo Dressel 1, a pesar de claras divergencias, invita a considerarlo como una adaptación del mismo tipo itálico. El yacimiento de Kouass ha también aportado informaciones relativas al cuadro técnico de la producción de las ánforas tardopúnicas. Los hornos identificados recuerdan claramente el modelo de las estructuras de cocción “púnicas” de Iberia. Sin embargo, la datación de los contextos prerromanos mauritanos ha abarcado dificultades para datar el yacimiento de Kouass. Los contextos de esa ciudad muestran similitudes con los contextos productivos ibéricos tardorrepublicanos, por lo tanto tienen vínculos con material augusteo, y aun altoimperial. La necesidad de identificar con precisión el paso entre la época republicana y la conquista de Claudio es conveniente, así como la datación de los contextos del asentamiento marroquí.

Por fin, el yacimiento de Tamuda ha ofrecido otros índices de producción de ánforas tardopúnicas. Ahí también los datos materiales se refieren principalmente al tipo T-7.4.3.3, con la aparición de desechos de cocción, desgraciadamente mal datados. Ejemplos de adaptación tardopúnica del tipo Dressel 1 han sido, sin embargo, revelados en un contexto bien estratificado que permite fechar su utilización por los años 100 a.C. En lo que se refiere al tipo T-7.4.3.3 en Tamuda, se ha podido comprobar la existencia de particularidades morfológicas, regularmente observadas en la zona del Oued Martil, las cuales nos permiten suponer la existencia de una variante producida localmente.

Los datos obtenidos durante el estudio de los contextos de producción invitan a asociar la aparición y el desarrollo de los contenedores tardopúnicos con el fortalecimiento de la presencia económica y política de Roma. La irrupción de las primeras morfologías de este grupo de ánforas ha podido ser distintamente puestos vinculado con los primeros cambios del aparato de producción de varias ciudades del estrecho, a principios de época romana. Las mutaciones posteriores que marcaron tanto el repertorio cerámico como el repertorio material de su producción, se han igualmente revelado conectadas al reforzamiento de las interacciones entre las poblaciones del estrecho y las de la Urbs, como lo ilustra la presencia cada vez más importante de elementos materiales originarios de Italia.

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XXV la documentación relativa a ese aspecto podía dar informaciones sobre los cambios más generales de los circuitos comerciales, ha parecido oportuno intentar evaluar el extendido de su distribución. Para hacerlo, hemos empezado el examen de las vías de difusión de esos embalajes marítimos, un aspecto manifestado mayoritariamente por depósitos submarinos y pecios.

La revisión de tales depósitos, particularmente la del pecio de la “Chrétienne M2” y la del naufragio de los “Moines 2” han permitido atestar una circulación de los productos tardopúnicos en el seno marítimo del Mediterráneo Occidental. Estos dos depósitos han atestiguado la existencia de cargamentos dedicados al comercio de las ánforas tardopúnicas, con assemblages compuesto del dúo T-7.4.3.3/adaptaciones de Dressel 1. El pecio de la “Chrétienne M2”, descubierto en la costa al lado de Hyères (Francia), se ha revelado particularmente interesante. El material asociado a este contexto estaba marcado por la presencia de varias marcas epigráficas, utilizando tres idiomas (latín, griego y neo-púnico). Se debe destacar la presencia de un nombre sobre la ancla de plomo del antiguo barco, seguramente el nombre de su armador, traducido en “Abdamon (hijo de) Shilem”. A varias escalas, este último pecio nos ha parecido representativo de la situación intercultural del Círculo del Estrecho durante la época tardorrepublicana. Aunque no ha dado tantos datos arqueológicos, el depósito de los “Moines 2”, descubierto en el sur de Córcega, ha permitido valorar el papel jugado por el cargamento compuesto de T-7.4.3.3 y de Dressel 1 en los circuitos comerciales tardorrepublicanos. Hay que destacar que tanto la Chrétienne M2 como los Moines 2 tenían una composición de sus cargamentos en gran medida similar, tanto por la composición tipomorfológica de las ánforas como por la presencia cuantitativa de ambos tipos.

Además de estos dos primeros depósitos submarinos, tuvimos la oportunidad de observar la existencia de otros conjuntos materiales que podrían estar en relación con la difusión de las ánforas tardopúnicas. Un estudio realizado en la ensenada del faro, al lado de Marsella (Francia) ha permitido últimamente poner de manifiesto un lote de ánforas “púnicas”. Se trata de un conjunto de varios fragmentos de cerámicas, lozalizados en la zona B de la ensenada del Faro, de las cuales algunos podrían parecerse morfológicamente al tipo T-7.4.3.3. Las composiciones de algunas arcillas se han revelado diferentes de las que son conocidas por el momento para las producciones ibéricas. Pero las características de estas pastas podrían acercarse a ciertas producciones de Mauritania. La concentración espacial y la probable homogeneidad del mobiliario nos han permitido suponer la existencia de un pecio en esa zona, hipótesis a verificar más adelante.

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XXVI greco-itálicos tardíos y Dressel 1. Aunque no pudimos examinar ese material directamente, no se puede rechazar un origen ibérico para algunas de estas últimas ánforas. Sin embargo, el hecho que se trate de un probable navío de redistribución invita a ser prudente en cuanto a las identificaciones de esa últimas, ya que un origen italiana sería probable en la mayoría de los casos. Ciertos elementos de la carga de este pecio presentan vínculos con un origen en la zona del estrecho de Gibraltar, como nos invita a pensar la presencia de restos fáunicos de una leona asociada al pecio. Pero esta interpretación ha sido desde entonces revisada y existen todavía verdaderas incertidumbres sobre el origen de las ánforas. Pensamos que un origen ibérico o mauritano para una parte de la carga no es desdeñable. Esta interpretación es reforzada por la presencia de los restos fáunicos, encontrándose atestiguada la exportación de animales exóticos desde Mauritania por las fuentes antiguas.

Nuestras primeras observaciones sobre los contextos de varios pecios han sido completadas por el examen del material submarino aislado, procedente de las costas actuales de Portugal, de España y de Francia. Conjugado con los datos de ciertos contextos portuarios, este examen ha confirmado la extensa distribución de las ánforas tardopúnicas. Desde Galicia hasta Italia, pasando por las costas de Portugal y el litoral de la Galia Meridional, se han presentado numerosos testimonios de una difusión amplia de nuestro objeto de estudio, tanto en el seno del mar Mediterráneo como en el atlántico. Si nuestros contenedores del estrecho parecían haber sido poco exportados fuera del Círculo del Estrecho antes de nuestro estudio de doctorado, los datos materiales se presenta dan cuenta, por el contrario, de una gran dispersión geográfica. De un punto de vista cronológico, estos envases del estrecho de Gibraltar conocieron una difusión precoz como lo atesta la presencia de T-7.4.3.2 y de ciertos T-9.1.1.1, y mismo de T-9.1.1.1/2, en la Galia meridional. No obstante, han encontrado un punto de mayor importancia entre los años 120 y 80 a. C., como nos invita a pensar el gran número de T-7.4.3.3 descubiertas, siendo este último tipo el más representado en nuestro corpus material.

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XXVII exportaciones del círculo del estrecho, con distintos vínculos con el desarrollo de la expansión política y económica de Roma. La constatación es clara al examinar los datos que provienen del litoral portugués y gallego, costas donde los contenedores tardo-púnicos dominan claramente los contextos anfóricos anteriores al cambio de época.

A pesar del interés de los datos submarinos, quedan preguntas sin respuestas sobre el destino de las ánforas tardopúnicas y de sus contenidos. Para responderlas, hemos intentado examinar varios contextos de consumo asociados a nuestro objeto de estudio. Por la importancia de los índices de una difusión marítima hasta la Galia meridional, este espacio nos ha parecido representar una zona de estudio congruente. Un examen sobre las dinámicas históricas y económicas del sur de Galia, nos ha llevado a dividirla en tres regiones: el Languedoc occidental, el Languedoc central y la Provenza. Se trataba de una hipótesis de trabajo, relacionada con las dinámicas supuestas sobre la expansión romana en Galia. Cerca de veintiséis contextos, asociados a varias aglomeraciones antiguas, han sido estudiados dentro de nuestras investigaciones de doctorado. Prácticamente todas se caracterizan por la presencia de material tardopúnico. Pero las informaciones obtenidas, de un lugar a otro, demostraron importantes divergencias, tanto sobre las especificaciones de cada uno de estos contextos como de la calidad de la documentación arqueológica.

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XXVIII una muestra limitada del repertorio anfórico. Por otro lado, hay que destacar la probable presencia de Dressel 1 regionales. Las tasas presentadas para las ánforas itálicas no toman en consideración la presencia de estas mismas producciones. Dicha presencia anima a ponderar la dominación de las importaciones itálicas en este contexto. Si bien no hay duda alguna que los envases italianos han sido mayoritarios, su supremacía cuantitativa quizá no sea tan abrumadora.

En Toulouse, los contextos de la Zac Niel ofrecieron una de las más antiguos atestaciones de los contenedores tardopúnicos de la Galia meridional, con T-9.1.1.1/2 datados de los años 175/150 a.C. Esa presencia de las ánforas tardopúnicas tiene que ser conectada con el descubrimiento de varias monedas del estrecho vinculadas con el alcance productivo de las ánforas tardopúnicas, con monedas de la Serie VI de Gadir, por ejemplo. La falta de datos estratigráficos precisos en los contextos tardorrepublicanas de la aglomeración de Tolosa misma no permite ir más allá de momento en la valoración de la difusión de nuestros contenedores del estrecho.

Por otra parte, el yacimiento de Ruscino, al lado de la frontera contemporánea con España, permitió observar una cantidad limitada de ánforas del Círculo del Estrecho pero ofreció un conjunto caracterizado por varios tipos de contenedores, como un fragmento de T-12.1.1.2. Además del material numismático, esas numerosas ánforas son testigos de las relaciones comerciales precoces y sostenidas entre el Languedoc occidental y las ciudades del estrecho de Gibraltar. Si el tipo T-7.4.3.3 ha sido el más representado, otras morfologías fueron atestadas, como las de tipo T-12.1.1.2 y T-9.1.1.1/2. Un probable fragmento de adaptación de Dressel 1 del estrecho fue igualmente propuesto, pero su origen no ha podido ser confirmado por métodos arqueométricos.

Para el Languedoc central, examinamos las aglomeraciones de Ensérune y de Lascours. Ensérune es un Oppidum que ha marcado la búsqueda arqueológica de la Galia meridional. La revisión de ciertos conjuntos cerámicos provenientes de antiguas excavaciones ha permitido identificar varios ejemplos de contenedores tardopúnicos, datados por tipología en los años 120-80 antes de nuestra era. El contexto de Ensérune ha aportado datos arqueométricos de gran interés, comprobando la difusión de adaptaciones de Dressel 1 del Estrecho, en este caso más precisamente de la bahía de Cádiz, hasta la Galia meridional.

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