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ÉTUDE DES PRODUITS CHARGÉS DE LA RÉACTION 9Be + d A TRÈS BASSE ÉNERGIE (100 A 200 keV)

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00213008

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00213008

Submitted on 1 Jan 1966

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ÉTUDE DES PRODUITS CHARGÉS DE LA

RÉACTION 9Be + d A TRÈS BASSE ÉNERGIE (100

A 200 keV)

G. Ambrosino, J. Crettez, J. Lachkar, J. Perchereau

To cite this version:

(2)

C l - 6 2 G. AMBROSINO ET COLL.

par intégration ont été comparées avec les résultats antérieurs.

Livermore [Il Los Ala- Grenoble mos [2]

o,, (mb) ...( a) 824 883 f 95 850 & 90 oz,, 8 (mb)-(a) 45 35 f 10 100 f 2 5 (a) intégration par Armstrong [2]

La distribution angulaire pour le niveau de 2,18 MeV indique un maximum prononcé vers 60° correspon- dant à un transfert Al = 2 du moment angulaire (,SI + 3) et un deuxième maximum vers 1000, ce que la distribution angulaire théorique de Levinson et Banerjee [4] ne donne pas. Notons que la distri-

bution angulaire du 3,56 MeV (S,) est maximale vers les faibles angles tandis que pour le niveau de 4,52 MeV (D,) la forme semble identique à celle de 2,18 MeV (D,) en accord avec la structure D analogue des deux niveaux.

L'étude expérimentale et théorique se poursuit.

Bibliographie

[l] WONG (C.), ANDERSON (J. D.) et NAKADA (M. P.), Nuclear Physics, 1962, 33, 680.

[2] ARMSTRONG (A. H.), GAMMEL (J.), ROSEN (L.) et FRYE Jr. (G. M.), Nuclear Physics, 1964, 52, 505.

[3] BOUCHEZ (R.), DUCLOS (J.), PERRIN (P.), SZABO (I.), VAN ZURK (R.), J. Physique, 1963, 24, 809. [4] LEVINSON (C. A.) et BANERJEE (M. K.), Ann. Physics,

1957, 2, 471.

ÉTUDE DES PRODUITS CHARGÉS DE LA RÉACTION

9Be

+

d

A TRÈS BASSE ÉNERGIE

(100 A 200 keV)

par G . AMBROSINO, J. P. CRETTEZ, J. LACHKAR et J. PERCHEREAU Laboratoire Maurice de BROGLIE, 63, rue Alfred Leblanc, Brétigny-sur-Orge (S.-et-O.)

Résumé.

-

Les distributions angulaires des protons, tritons et alphas sont fortement anisotropes et non symétriques par rapport à un plan perpendiculaire au faisceau incident. Les quatre courbes obtenues peuvent être interprétées par la contribution de deux niveaux de parité opposée du noyau composé.

Abstract.

-

The proton, triton and alpha angular distributions are strongly anisotropic and are not symmetric with respect to the plane perpendicular to the incident beam. The four curves obtained can be accounted for by the interference of two levels of opposite parity of the compound

nucleus.

Les réactions des deutérons sur 9Be à très basse énergie ont été peu étudiées. Quelques auteurs [ l ] [2], par plaques nucléaires, ont établi les distributions angulaires des protons et tritons correspondant aux niveaux fondamentaux de "Be et 'Be.

Nous avons étudié par détecteurs semi-conduc- teurs les distributions angulaires des cinq réactions suivantes : 9Be (d, p,) "Be (Q = 4,590 MeV), 'Be (d, pl) ''Be* (Q = 1,222 MeV), 'Be (d, t,) 'Be Q = 4,592 MeV), 9Be (d, a,) 7Li (Q = 7,152 MeV), 9Be (d, a,) 7Li* (Q = 6,674 MeV). Les résultats obtenus en unités arbitraires mais cohérentes sont donnés dans les figures 1 (200 keV) et 2 (120 keV). Les distributions angulaires sont fortement anisotropes et dissymétriques par rapport à 90010rsqu70n les traduit dans le système du centre de masse.

Smither [l] a tenté d'interpréter ses résultats par le noyau composé en suggérant cependant un strip- ping possible du noyau lourd.

La production des cc peut difficilement être expliquée par un mécanisme d'interaction directe. 11 en est de même, avec moins de certitude, pour la production des protons aboutissant à l'état fondamental en raison de la grandeur de l'énergie de la réaction [3], et de celle des tritons to bien que la liaison lâche du dernier neutron du 9Be favorise le mécanisme de pick-up. Par contre, la production de protons p l avec une énergie de réaction égale à 1,222 MeV pourrait encore entrer dans le cadre du stripping coulombien.

Nous avons donc, d'une part, systématiquement interprété ces cinq courbes par interférence de deux résonances de deux niveaux de parité opposée du

(3)

ÉTUDE DES PRODUITS CHARGÉS DE LA RÉACTION 9Be f d C l - 6 3

"B*. Les distributions, dans le système du centre de masse, ont été décomposées en série de polynômes de Legendre, les coefficients étant ajustés par une méthode de moindres carrés. Certaines des courbes exigent un développement jusqu'en P,(cos 8). Nous avons recherché les combinaisons de niveaux de parité opposée en nous limitant dans la voie d'entrée à

I = 2, ces niveaux pouvant être alimentés par des spins d'entrée identiques. La combinaison 512-, 312' nous permet sans contradiction d'inter- préter ces 5 courbes.

Mais, d'autre part, nous avons appliqué les calculs de stripping coulombien [4] à l'émission des deux protons, utilisant une fonction d'onde coulom- bienne pour le mouvement relatif des particules dans la voie d'entrée comme dans la voie de sortie. L'am- plitude de la réaction est proportionnelle au faible recouvrement de la queue de la fonction d'onde du

E

-

2 0 0 keV neutron capturé et de celle du neutron incident. La distribution du proton po est en désaccord complet avec cette interprétation. La différence entre

Lc! - d - l:a I ~ o > @ : la courbe calcul6e et la distribution du proton le moins énergique pl ne nous paraît pas assez marquée FIG. 1. - Etude des produits chargés de la réac- pour permettre une conclusion nette (Fig. 3).

tion 9Be

+

d à très basse énergie. Ed = 200 keV. Distribution angulaire des protons, tritons et alphas (systeme d u laboratoire).

Fro. 3. - Décomposition des distributions angu- laires obtenues expérimentalement (Ed = 200 keV) en polynômes de Legendre :

-

- - jusqu'à L'ordre 2.

- jusqu'a l'ordre 4.

- - - . . Interprétation possible de la réaction 9Be (d, p) loge* par stripping coulombien.

En effet cette dernière interaction possède les pro- ~ r i é t é s favorables à l'action coulombienne : faible

(4)

C l - 6 4 Ci. DETRAZ

d'émission de ce proton peu énergique (d'environ Bibliographie 1,20 MeV) est aussi élevée que celle du proton éner-

gique (de 4,20 MeV environ) à égalité de moment 111 DE JONG (D.), ENDT (P. M.), SIMONS (L. J. G.), physica,

orbital de sortie. [2] SMITHER 1952, (R. K.), 18, p. 676. Phys. Rev., 1957, 107, p. 196. Un calcul plus précis (D. B. A.) est entrepris [3] WILKINSON (D. H.), Phil. Mag., 1958, 3, p. 1185. à ce sujet. [4] MORININGO (F. B.), Nucl. Phys., 1965, 62, p. 373.

MULTIPLETS ISOBARIQUES DANS LES NOYAUX LÉGERS

( l )

Cl. DETRAZ

Laboratoire Joliot-Curie de Physique Nucléaire, Orsay (S.-et-O.)

Résumé.

-

On discute la validité du spin isotopique pour décrire les états excités des noyaux très légers et l'intérêt de la détermination des masses des multiplets isobariques. Des résultats récents sur les noyaux de masse 3, 4, 5 et 7 sont présentés et discutés.

Abstract.

-

We discuss the adequacy of isospin to describe excited states of very light nuclei and the importance of the determination of isobaric multiplet masses. Recent results on nuclei of mass 3, 4, 5 and 7 are presented and discussed.

On pense généralement que, pour les noyaux de Z

peu élevé, l'interaction coulombienne étant faible, le spin isotopique T doit être un bon nombre quan- tique. On se trouve donc dans une situation favorable pour étudier des multiplets isobariques et vérifier l'indépendance de charge des forces nucléaires dans le noyau. De plus, la détermination d'états excités de spin isotopique élevé permet de caractériser la stabilité des noyaux analogues comportant un fort excès de protons ou surtout de neutrons. La mise en évidence de noyaux où N $ Z présente beaucoup d'intérêt à la lumière des études sur la matières nu- cléaire qui envisagent l'existence possible de noyaux lourds composés de neutrons seulement [l].

Il est apparu cependant que, malgré1 a faiblesse de l'interaction coulombienne, T n'était pas toujours un bon nombre quantique pour les noyaux très légers (alors même que subsiste une correspondance iso- barique dans la région A

-

100 et que le spin isoto- pique y conserve une paradoxale validité [2B. Ainsi les niveaux à 16,62 et 16,94 MeV du noyau 8Be ont un mélange de spin isotopique maximal (moitié T = 0 ; moitié T = 1) [3]. Cela n'indique pas cepen- dant que T ne soit pas adapté à la description d'autres états de ce noyau, mais plutôt qu'une dégénérescence accidentelle a été levée par la différence des interac- tions coulombiennes entre la configuration prédo- minante du niveau à 16,62 MeV, 7Li

+

p, et celle du niveau à 16, 94 MeV, 7Be

+

n ; et aucune de ces

deux configurations, résultant du couplage faible de 2 nuclides de T = 112, ne peut être un état de bon nombre quantique T.

Outre ce cas exceptionnel, on peut aussi observer un mélange de spin isotopique très important

-

dans les noyaux légers - au voisinage de deux seuils de désintégration du noyau en paires de particules conju- guées de charge (par exemple, p

+

T et n

+

3He pour le noyau 4He) [4].

Expérimentalement enfin, la mise en évidence des états excités de spin isobarique T =

1

T, (

+

1 dans les noyaux très légers est rendue souvent difficile par la largeur de ces niveaux qui, apparaissant à des énergies d'excitation élevées, disposent de voies de désintégration de spin isotopique convenable. En dépit de ces restrictions ou de ces difficultés expéri- mentales, plusieurs résultats ont été récemment obtenus dans ce domaine, notamment au cyclotron de 88 pouces de l'université de Californie à Berkeley.

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